L’anxiété de performance

Qu’il émane du cercle familial ou scolaire, qu’il fasse l’objet d’attentes explicites ou implicites, conscientes ou inconscientes, le poids de la réussite peut conduire chez certains élèves au développement d’une véritable anxiété de performance, dont les manifestations principales sont les suivantes :

  • maux de tête
  • maux de ventre
  • trous de mémoire pendant les tests
  • crises d’angoisse avant ou pendant les contrôles
  • perfectionnisme (l’élève passe trop de temps sur son travail, vérifie et revérifie ses réponses sans pouvoir avancer, pense qu’il n’en sait jamais assez ou devrait encore mieux faire…)
  • défaitisme (il est persuadé qu’il n’y arrivera jamais, qu’il est nul, que ce n’est même pas la peine d’essayer… et quand il réussit, il pense que c’est de la chance ou que l’enseignant a donné un contrôle trop facile !).

Cette faible estime de soi, intériorisée parfois depuis de nombreuses années, conduit les jeunes qui en sont victimes à craindre que l’intérêt, l’amour qu’on leur porte ne soit conditionné non par ce qu’ils sont, mais par ce qu’ils font. Comme l’explique parfaitement le psychopédagogue Serge Boimare dans son ouvrage Ces enfants empêchés de penser (Dunod, 2008) :

« Même quand un enfant est poussé par le désir de savoir, n’oublions jamais qu’il doit affronter la contrainte, la déception, la compétition, le changement, l’échec, le jugement… qui font aussi partie intégrante de l’apprentissage. Les ressources pour y arriver se trouvent incontestablement dans le monde interne. On les appelle parfois confiance, ténacité, estime de soi, résistance à la frustration, capacité à supporter le manque ou la solitude… Ces ressources sont singulièrement mises à l’épreuve dans les temps forts de l’apprentissage. »

Rassurer votre enfant, le soutenir, lui témoigner votre confiance permet de lutter contre son sentiment interne d’incompétence et sa tendance à la dévalorisation permanente. Il convient par ailleurs de revoir avec lui ses méthodes de travail, souvent inefficaces car chronophages, et à avertir bien sûr ses professeurs. Lui fixer des limites de temps de travail, l’inscrire à des activités extrascolaires pour s’extraire de l’étude et être revalorisé sont également des options à envisager. Enfin, le recours à une aide psychologique peut s’avérer nécessaire, pour lui permettre de mieux comprendre ce qui se joue autour de la peur de l’échec, et lui apprendre à gérer l’angoisse associée.

Nathalie Anton

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