La disparition des océans inéluctable … ?

Les océans vont-ils disparaitre ? Fiction ou réalité …

L’augmentation de la luminosité du Soleil est un phénomène très lent  à l’échelle des temps géologiques sans lien avec le réchauffement climatique actuel .

Il  conduira  donc à l’augmentation des températures terrestres dans des centaines de millions d’années.

Une conséquence prévisible  : la  disparition des océans

océans

 D’après le modèle climatique tridimensionnel capable de prédire l’évolution de l’environnement terrestre ( mis au point par une équipe du Laboratoire de météorologie dynamique (CNRS / UPMC / ENS / École polytechnique,) les océans se seront évaporés dans près d’un milliard d’années…

Terre_Eau CNRS © Jérémy Leconte : Simulations numériques de la température à la surface de la Terre à l’équinoxe de printemps exposée à un Soleil de plus en plus lumineux à l’avenir. Les deux premières figures sont obtenues avec le modèle de climat global. La seconde se situe juste avant la vaporisation complète des océans. La dernière (380 W/m2) est une extrapolation illustrant les températures après la vaporisation complète des océans. Les dates (exprimées en myr – abréviation de million years – soit en millions d’années) illustrent l’évolution du Soleil : en réalité, continents et reliefs seront totalement différents dans ce lointain futur.

Selon les estimations des auteurs de ces travaux publiés dans la revue Nature, le basculement devrait se produire lorsque le flux solaire moyen atteindra environ 375 W/m2, contre 341 W/m2 actuellement, ce qui correspond  à près d’un milliard d’années.

Ces prévisions  repoussent les estimations antérieures de plusieurs centaines de millions d’années.

La valeur de la zone « habitable » autour du Soleil précisée :

« Ces résultats permettent en particulier de préciser la valeur de la zone « habitable » autour du Soleil. Ils indiquent qu’une planète peut s’approcher à moins de 0,95 unité astronomique<sup>3</sup> d’une étoile équivalente au Soleil d’aujourd’hui avant de perdre toute son eau liquide, soit 5% de moins que la distance Terre-Soleil.  En outre, ils soulignent une fois encore qu’une planète n’a pas besoin d’être exactement comme la Terre pour posséder des océans. Les chercheurs comptent désormais appliquer ce modèle à des planètes extrasolaires afin de mieux déterminer quel environnement permettrait de maintenir de l’eau liquide. » source CNRS / voir le communiqué du CNRS en entier ici: CNRS Océans pdf

Le saviez vous ?

D’énormes réserves d’eau douce ont été découvertes sous le plancher océanique… voir l’article sur le Journal de la Science
NB: Publication en anglais  dans la revue Nature du 4 décembre 2013) .
Source partielle de l’article : Communiqué du CNRS: CNRS Océans pdf