Développement durable: ce qu’il faut savoir

SVT et EDD: L’éducation au développement durable (EDD) permet d’appréhender la complexité du monde dans ses dimensions scientifiques, éthiques et civiques. Transversale, elle figure dans les programmes d’enseignement.

 Le développement durable : ce qu’il faut savoir….

  • Qu’est ce que le développement durable ?

« Un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.

Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de « besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. »

Extrait du rapport Brundtland (1987)

  • les trois piliers du développement durable

développement durable

 » La notion de développement durable repose sur 3 piliers, c’est-à-dire trois objectifs fondamentaux :

  1.  Pilier économique : continuer à produire des richesses pour satisfaire les besoins de la population mondiale = créer de la richesse
  2.  Pilier social : veiller à réduire les inégalités à travers le monde = tout le monde en profite
  3.  Pilier environnemental : ne pas dégrader l’environnement que les générations futures recevront en héritage = ne pas polluer  »

D’après Sylvain Allemand, Le développement durable, Autrement, 2006

Nous sommes tous concernés : à l’échelle mondiale, à l’échelle de l’individu… voir le Dossier EDD : on croule sous les déchets )

  • Quels sont les objectifs du millénaire?

Les huit objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) forment un plan approuvé par tous les pays du monde et par toutes les grandes institutions mondiales de développement ( 6 au 8 septembre 2000 à New York au Siège des Nations Unies ) ; les Etats membres de l’ONU ont convenu de les atteindre d’ici  2015 .

Les huit objectifs sont:

  1. éliminer  l’extrême pauvreté et la faim 
  2. assurer l’éducation primaire pour tous 
  3. promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes 
  4. réduire la mortalité infantile
  5. améliorer la santé maternelle 
  6. combattre le VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies 
  7. préserver l’environnement 
  8. mettre en place un partenariat mondial pour le développement.

OMDsource OMD

  • Les trois grands défis
  1. Défi n°1 / la croissance démographique: En 2100, nous serons près de 10 milliards… les ressources offertes par la Terre ne sont pas illimitées..
  1. Défi n°2 / la capacité de la planète: Les ressources  agricoles et énergétiques seront insuffisantes pour tous; les activités humaines ont des impacts sur l’environnement ( effet de serre, réchauffement climatique, problème de l’eau potable , destructions des forets, perte de biodiversité ) . cette situation compromet l’évolution de toutes les espèces vivant sur Terre ( Homme compris)
  1. Défi n°3 / la cohésion sociale: 80 % des ressources naturelles de la planète sont consommées par 20 % de la population mondiale; pour parvenir  à « vivre ensemble », la cohésion sociale est indispensable. Les conflits et les guerres détruisent l’environnement …
  • Quels sont les enjeux ?
  1. pour les pays les  plus développés: revenir  à une empreinte écologique plus faible tout en conservant le même niveau de développement
  1. pour les pays les moins développés: croître  en privilégiant un développement tentant de susciter une convergence à long terme entre « écologiquement viable » et « politiquement acceptable »

En conclusion :

  • le diagnostic est clair
  • les objectifs sont identifiés
  • les défis et enjeux clairement énoncés

Reste à l’Homme de tout mettre en œuvre pour éviter le pire; une bataille de tous les jours s’est engagée …..

À vous de jouer !
Quels sont vos gestes pour le développement durable ?

Sources:  ADEME, ONU , Developpement-durable.gouv.fr

Ressources pour l’ EDD :

 Cliquez ici pour revenir à la page  d’accueil du site

Le développement durable à découvert

Le développement durable à découvert ….

Tout d’abord, qu’est ce que le développement durable ?

« Un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de “besoins”, et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. »  Extrait du rapport Brundland 1987

Le livre  » Le développement durable à découvert « 

devdurvoir la présentation du livre ici

 » A quelques jours de la prochaine conférence environnementale, Le développement durable à découvert sortira en librairie le 12 septembre 2013.

Cet ouvrage collectif, rédigé sous la direction de trois chercheuses du CNRS, permet à ses lecteurs de mieux appréhender le concept de développement durable et sa complexité. Il fait le point sur l’état des ressources et des milieux naturels, l’incidence des activités humaines sur l’environnement et les enjeux concernant la sauvegarde de la planète pour les prochaines décennies.

Vingt ans après la première conférence de Rio, qu’est devenue la proposition de conduire nos sociétés vers un développement durable ?

Adopté par les uns, utilisé comme faire-valoir par les autres, ce concept de développement durable est souvent vidé de son sens. Or, l’impact exponentiel des activités humaines sur les ressources naturelles, la santé des populations et le milieu exige d’expliquer ce qu’il est précisément.

Qu’est-ce que le développement durable aujourd’hui ? Qu’en est-il de la disponibilité des ressources et de l’usage que nous en faisons ? Dans le domaine de l’eau, du climat, des sols, de la biodiversité ? En milieu rural, sur le littoral ou encore en milieu urbain, là où la majorité de la population va vivre d’ici 2050, comment consommons-nous au fil du temps, à travers les territoires ? Quelles incidences les activités humaines ont-elles sur les ressources, sur la santé des populations et sur le milieu lui-même ? Les relations entre l’humanité et l’environnement doivent-elles évoluer ? Autant de questions posées à des scientifiques qui éclaircissent la complexité des interactions entre les systèmes et proposent des solutions pour un avenir sur le long terme...Voir la suite du communiqué du CNRS

Pétrole et tomates…un grand pas vers l’avenir durable de la Planète!!!

Peut-on concilier production sous serre et développement durable?

Prenons un exemple : aujourd’hui, nous mangeons des tomates tout l’année...

Ces fruits ont besoin de soleil et de chaleur pour arriver à maturité :les tomates que nous mangeons pendant les mois froids sont donc importées ou produites en serres très coûteuses en chauffage, engrais et eau.

Manger des tomates en hiver devient alors très « énergivore »

Rien ne justifiait l’installation de serres à Parentis en Born si ce n’est le pétrole…

Précisons cette belle histoire…..

Parentis en Born…dans les Landes,c’est l’exploitation du pétrole.


C’est l’un des plus grands gisements d’hydrocarbure français (découvert en mars 1954 par Esso ).

Depuis 1997, il est exploité par la Société Vermilion REP SAS filiale du canadien Vermilion Energy Trust .


Puits de pétrole sur le lac de Parentis en Born

Auparavant , le gaz était brûlé sans traitement, directement dans l’environnement à l’aide d’une torchère*, et représentait une source de pollution importante

(1 000kg/jour de soufre).

source:http://www.fruits-et-legumes.net/ESPACE_PROMOTION/RTEnergie09/GeothermieCogeneration.pdf

Mais, aujourd’hui, le pétrole fait rougir des tomates !!!

Une première en France!!! Personne n’avait jamais utilisé l’eau chaude et les gaz soufrés issus des puits de pétrole!!!

Les serres écologiques (17 ha) de la société Tom d’Aqui (créée par Vincent Audoy, Bruno et Franck Vila, Toby Wright) produisent environ 3 000 à 4000 tonnes de tomates par an; elles s’étendent sur 10 hectares.

NB: La société Tom d’aqui est aujourd’hui récompensée:Vincent Audoy a reçu le trophée de l’installation 2012, remis par le ministre de l’Agriculture et de la Forêt, Stéphane Le Foll, lors de la finale des labours organisée par les jeunes agriculteurs à Lautrec, dans le Tarn, du 14 au 16 septembre dernier.

 


Elle utilisent, non seulement l’eau chaude, mais aussi le gaz soufré que l’entreprise Vermilion cherchait à valoriser: Un contrat de fourniture des sources d’énergie(gaz de rejets et eaux géothermiques) a été passé avec la Société Vermilion Rep SAS pour 25 ans, durée résiduelle de vie de la concession d’exploitation du gisement pétrolier .

-De l’électricité est également produite: partenariat avec EDF, grâce à un outil de cogénération

Voir http://www.rougeline.f/tag/%C%A9veloppement%20durable)

Ces serres s’inscrivent dans le  » Grenelle de l’Environnement  » par :

– la protection de l’environnement

– le développement durable

– le développement économique

Précisons ce fonctionnement:


NB:La cogénération consiste à produire, à partir d’une énergie primaire combustible (ici le pétrole), deux énergies secondaires utilisables. Dans ce cas précis, de l’énergie électrique et de l’énergie thermique sont produites

Cette culture respecte les règles les plus pointues en terme de développement durable:

De l’eau chaude géothermique à 55°C et du gaz issu des puits de pétrole chauffent les serres

On ne cherche pas le rendement à tout prix (cueillette à maturité, logistique à flux tendu) .

-La culture est innovante:

elle se fait hors sol:Les plants de tomates s’épanouissent dans un sac d’écorce de noix de coco, entièrement compostable, alimenté en eau, azote, phosphore, potassium et magnésium .

« On fait en sorte qu’il n’y ait jamais d’hormone ou de produit de synthèse, explique Vincent Audoy, l’un des quatre associés de Tom d’Aqui. L’avantage numéro 1 de cette technique, c’est qu’elle permet de changer de sac : ça évite la prolifération des champignons et des bactéries. »

l’eau d’arrosage excédentaire est recyclée pour être réutilisée en circuit fermé .

La lutte biologique contre les parasites est utilisée , en particulier en introduisant des ruches de bourdons tuant les nuisibles.

« Notre objectif est de n’utiliser aucun insecticide, sauf dans les cas extrêmes », précise Vincent Audoy, dont la serre ne produit aucun rejet de gaz à effet de serre.

Photo Caroline PC :http://caroline-peinture.diblogotus.com.over-blog.com/article-les-serres-a-tomates-de-parentis-64665347.html

Voici un portfolio  de la culture des tomates de Marmande…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=81ABVdDzwA0&feature=player_embedded[/youtube]

Et le goût de ces tomates hors sol ?

« Il n’y a aucune différence, assure Vincent Audoy. La tomate, c’est comme la vigne. Si on contrôle au mieux le magnésium, et qu’on la stresse un peu en eau, il n’y a pas de problème. »

C’est donc une production propre, durable et responsable : zéro déchet dans l’environnement, tout est recyclé !

Un bel exemple dans notre monde actuel …..un grand pas vers l’avenir durable de la Planète!!!

La gestion du sol, un enjeu durable pour l’humanité

Précisons tout d’abord le sens de « durable »….

Qu’est ce qu’un développement durable?

« Un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de « besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. »  Extrait du rapport Brundtland (1987/ Commission mondiale sur l’environnement et le   développement /ADEME ‘(Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie)

Cliquez sur l’image ci dessous pour voir le diaporama

Qu’est ce qu’un sol?

Le sol se compose :

-d’ éléments minéraux(ils proviennent des roches du sous-sol érodées par l’eau, le vent, le gel, les racines …)

-de matière organique (elle comprend des débris végétaux et des restes d’animaux morts)

Comment se forme t-il? Qui décompose la matière organique du sol?

Le sol est un milieu de vie qui abrite une grande biodiversité.De nombreux animaux et micro-organismes y vivent.

Voir l’animation interactive pour identifier les animaux du sol  ici

En voici quelques exemples.

Lithobie Lombric

Cloporte

CollemboleIule

Oribate source
Pseudoscorpion/vue ventrale

Voir les dossiers suivants:

 CNRS: tous au travail pour le sol

la faune du sol

l’exposition INRA :le sol

Source: college/frontenex

Les êtres vivants du sol se nourrissent les uns des autres : ils sont interdépendants.

Ils constituent les éléments de chaînes alimentaires; ces chaînes forment des réseaux.Dans ces réseaux, les détritivores (vers de terre ,insectes….)puis les décomposeurs (bactéries, champignons…)assurent la  transformation de la matière organique morte en matière minérale.La matière y est donc  recyclée en permanence.

« un sol résulte donc d’une longue interaction entre les roches et la biosphère, conditionnée par la présence d’eau et la température. Le sol est lent à se former, inégalement réparti à la surface de la planète. Il peut être facilement dégradé et souvent détourné de sa fonction biologique.

Sa gestion est un enjeu majeur pour l’humanité ».Extrait du Programme  SVT seconde

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xh7vea_microbiodiversite-vie-et-mort-des-sols-expliquee-par-lydia-et-claude-bourguignon-microbiologistes_news#rel-page-2[/dailymotion]

L’augmentation de la population humaine,  le réaménagement  des terres (implantations d’ industries,de nouvelles villes, de nouvelles  zones touristiques … ) , les changements climatiques, les pollutions  bouleversent les sols et leur biodiversité ;ils peuvent entrainer  leur dysfonctionnement. voir le  dossier cnrs.fr

En conclusion, le sol est fragile, c’est une ressource dont l’homme a un besoin immédiat.

Il a l’obligation morale de ne pas le gaspiller ,de ne pas le dégrader et de le garder « intact » pour les générations à venir: il doit donc  le gérer de façon durable.

Quelques documents annexes … (source   crdp.ac-amiens. )

-2011 : une expertise de l’état des sols en France.

-Biodiversité et sol : impact de l’Homme depuis le site du CNRS.

-Agriculture et biodiversité – depuis le site de l’INRA.

-Dégradation du sol et développement durable en Europe: ayons les pieds sur terre, depuis le site de l’AEE (agence de l’Union européenne).

-Sites et sols pollués : le site ministériel.

le dossier « Ma terre »/Les-sols

… plus orientés SVT

-Pesticides et pollution des sols, des données moléculaires à prendre en compte : site académique de Créteil.

-Effet d’une pollution métallique (plomb) sur la biodiversité dans la litière d’un sol, un schéma  : site SVT de l’académie de Dijon.

 

-la_ressource_en_sol, support_de_la_biodiversité_et_de_l’activité_humaine