Réchauffement de la planète

« Le changement, c’est maintenant »…

Alors que la COP21 doit se réunir prochainement à Paris pour adopter des solutions visant à contenir (à défaut de pouvoir réduire) le réchauffement global de la planète en deçà de 2°C, il est un endroit sur Terre où les conséquences de la hausse des températures sont déjà bien visibles : la banquise Arctique.

En effet, la calotte polaire disparaît à une vitesse inquiétante. Pour preuve, ces images de la NASA, qui étudie le phénomène depuis 1970. A partir d’images satellites et de graphiques, il est ainsi possible de visualiser l’évolution de cette partie du globe ; et de constater le fort recul de la banquise.

En fait, la banquise serait victime d’une réaction en chaîne au sein de laquelle le réchauffement climatique joue un rôle essentiel : en fondant, la glace ne fait plus écran au rayonnement solaire ; l’océan, alors exposé, se réchauffe puis favorise à son tour la fonte des glaces…

Pour davantage d’explications et mieux comprendre l’importance des glaces dans la « machine » climatique, voyez cette vidéo extraite du journal télévisé de 20h sur France2 le 23 septembre dernier.

Pour certains experts scientifiques, si rien n’est fait pour ralentir la hausse des températures liée aux activités humaines et, partant, la fonte de la banquise, celle-ci pourrait disparaître définitivement l’été à partir de 2016…

L’espace Schengen, quésaco ?

L’actualité liée à la « crise des migrants » ne cesse de mettre en avant le nom de « Schengen » ou de « l’espace Schengen ». Le nom de la ville luxembourgeoise est aujourd’hui cité à tout va car c’est là que fut signé en 1985 l’accord prévoyant la libre circulation des personnes au sein des Etats signataires. Depuis le 1er juillet 2013, qui marque l’entrée de la Croatie dans l’Union européenne (UE), l’espace Schengen regroupe ainsi 26 Etats : 22 sont membres de l’UE (sur les 28 pays membres) et 4 ont le statut d’Etats associés (Suisse, Islande, Norvège et Liechtenstein).

Grâce à cet accord, tout individu (ressortissant de l’UE ou d’un pays tiers), une fois entré sur le territoire de l’un des pays membres, peut franchir les frontières des autres pays sans subir de contrôles. Pour se déplacer, il n’a plus besoin de passeport. Les vols aériens entre villes de l’espace Schengen sont considérés comme des vols intérieurs.

Il est précisé également qu’un État ne peut rétablir les contrôles qu’en cas d’atteinte à l’ordre public ou à la sécurité nationale (pour 6 mois maximum ou deux ans en cas de circonstances exceptionnelles), et après consultation des autres États du groupe Schengen.

En revanche, les contrôles aux frontières extérieures de l’espace Schengen sont renforcés…Et dans le contexte actuel d’afflux de réfugiés venant de Syrie (pour ne citer qu’eux), cela est devenu un véritable casse-tête.

Pour mieux comprendre les raisons qui ont poussé à la création de l’espace Schengen et les problèmes auxquels celui-ci est aujourd’hui confronté, je vous invite à lire la vidéo qui suit.

Ces cartes qui déforment la réalité…

Voici un site TheTrueSize.com qui permet de rendre à certains pays (comme la Russie ou le Groenland) leur juste taille. En effet, les cartes peuvent être trompeuses…

Une fois sur le site, il vous suffit d’entrer le nom d’un pays (en anglais) puis de faire bouger sa projection sur la carte. Vous constaterez alors que la taille et la forme du pays sélectionné changent à mesure que vous l’éloignez ou l’approchez de l’équateur. La raison ? La projection de Mercator qui est le type de planisphère le plus utilisé.

Mercator-projectionParce qu’il est difficile de représenter la sphère terrestre (notre globe en 3D) sur un morceau de papier plat (pour obtenir un planisphère), les cartographes utilisent une « projection » pour transformer le globe en carte (donc en 2D). Ainsi, à chaque projection correspond une distorsion de l’espace. Par exemple, la projection de Mercator tend à agrandir les pays qui se trouvent au niveau des pôles. C’est notamment le cas du Groenland : sur le planisphère, il a l’air presque aussi grand que l’Afrique alors qu’il fait la taille de l’Algérie…

En revanche, la projection de Peters évite ce type de déformation ; mais contrairement à la projection de Mercator, elle ne conserve pas les angles, ce qui se traduit par la déformation des continents sur le planisphère…

projection-de-petersAinsi il existe différentes techniques de projections que l’on peut classer en fonction des mesures qu’elles permettent de respecter (les angles, les longueurs ou les surfaces).

La projection cylindrique classique du géographe et mathématicien flamand Mercator (XVIe siècle) a l’avantage de respecter les angles et donc de faciliter le tracé des itinéraires maritimes et aérien; mais elle ne respecte pas les surfaces. L’historien et géographe allemand Arno Peters (XXe siècle) a donc inventé une nouvelle projection qui a l’avantage de respecter à la fois les angles et les surfaces, mais qui ne respecte pas les contours.

Ce n’est vraiment pas si simple de représenter le monde !

La Terre vue du ciel

Rien que pour vos yeux…

côte des E.A.UPour les amoureux des belles images, des beaux paysages; pour tous ceux qui aiment voyager et découvrir de nouveaux horizons; à ceux qui douteraient qu’il y a encore matière à s’émerveiller sur notre bonne vieille Terre (pourtant bien malmenée par les habitants que nous sommes)…

Le site Welcome to Earth view propose 1 500 des plus belles vues satellites répertoriées sur Google Earth (une fois sur le site, cliquer sur « explore » puis sur la flèche côté droit de l’écran pour passer à l’image suivante). Chaque vue est clairement identifiée (nom du lieu, pays correspondant) et localisée (par un petit globe terrestre en bas à droite de l’écran). Aucune explication, aucun détail pour éventuellement répondre à certaines interrogations bien légitimes sur certaines images; mais peu importe: cela n’enlève rien à la beauté majestueuse de la plupart des paysages recensés.

Bon voyage (même virtuel) !

Une photo peut-elle (r)éveiller les consciences ?

aylan-kurdi-3 septembre 2015Diffusée dans le monde entier le jeudi 3 septembre 2015, cette photographie va-t-elle influencer l’opinion publique au point d’obliger les dirigeants politiques européens à se mettre enfin d’accord sur l’attitude à adopter envers les migrants ou réfugiés syriens ?

L’auteur du cliché, Nilufer Demir (une photographe de 29 ans qui travaille pour l’agence turque DHA), explique avoir hésité quelques minutes avant d’appuyer sur son appareil. « Je me suis dit que je pouvais témoigner du drame que vivent ces gens. Il fallait que je prenne cette photo. [] Et aujourd’hui, j’ai un mélange de tristesse et de satisfaction… Je suis contente d’avoir pu montrer cette image à autant de gens, d’avoir témoigné, mais d’un autre côté, je préférerais que ce petit garçon soit encore en vie et que cette image ne fasse pas le tour du monde« , déclare-t-elle en reconnaissant ne pas avoir réalisé sur le moment quel serait le retentissement de ses clichés, surtout qu’elle avait déjà pris plusieurs photos de migrants morts sur les plages de son pays.

Le destin du petit garçon syrien (qui s’appelait Aylan Kurdi) symbolise en quelque sorte le drame vécu par des milliers d’Irakiens, d’Afghans ou de Syriens arrivés en Europe. Plus de 2 000 d’entre eux (hommes, femmes et enfants) sont déjà morts depuis le 1er janvier 2015 pour avoir tenté de rejoindre l’Union européenne en traversant la mer Méditerranée. Pour fuir la guerre et/ou la misère, ils sont prêts à tout (en l’occurrence risquer leur vie et celle de leurs enfants qui les accompagnent souvent).

Le sentiment d’impuissance est réel face à une telle tragédie ; l’émotion est forte. L’image du garçonnet de trois ans, gisant seul sur une plage immense, dégage une telle innocence… « L’enfant semble dormir, il n’y a pas de violence apparente. Pour les gens qui la regardent, chez eux, ça pourrait être leur propre enfant qui dort dans son lit » (Olivier Laurent, directeur du site de photographie Lightbox). Un peu comme dans le dessin ci-dessous:

Kak migrants_photo_chocCette photographie va-t-elle pour autant changer les choses, et d’abord notre regard sur ce que vivent les migrants ? Les photos, mêmes les plus fortes, même celles qui apportent des preuves incontestables de faits qui étaient jusque-là dans l’ombre, ont rarement changé le cours de l’Histoire ; et n’ont pas toujours changé non plus les opinions publiques.

Seul l’avenir nous dira donc si la mort du petit Aylan Kurdi aura au moins servi à quelque chose…ou pas.

Pour une vue d’ensemble de la crise actuelle liée à l’afflux de migrants dans l’Union européenne, voyez cette vidéo qui présente clairement la situation:

Il y a 300 ans, à Versailles, mourait Louis XIV

Ce monarque surnommé le « Roi Soleil » est décédé le 1er septembre 1715 au château de Versailles (acte de décès ci-dessous)acte décès de louis XIVLouis XIV est mort de la gangrène (du latin gangraena qui signifie putréfaction) ; en médecine, cela signifie la mort des tissus, une nécrose. Après 72 ans de règne, Louis XIV laisse donc la place à Louis XV, son arrière-petit-fils.

Grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), il est aujourd’hui possible de revivre, comme si on y était, les derniers instants du roi ; c’est en tout cas ce que propose le château de Versailles à l’occasion du tricentenaire de la mort du Roi Soleil.

twitter mort du roiEn effet depuis le 10 août, les internautes peuvent revivre au jour le jour, presque d’heure en heure, les derniers moments du vieux monarque. Chaque information est historique: il s’agit de témoignages de l’époque, principalement tirés du journal des garçons de chambre de Louis XIV (des hommes qui sont donc au plus près du roi) jusque dans les derniers instants. Parmi les documents rares publiés sur internet : l’acte de décès du roi.

Pour commémorer le tricentenaire de la disparition de Louis XIV, une exposition intitulée « Le roi est mort! » sera également visible au château de Versailles à partir d’octobre prochain, jusqu’à la fin février 2016.

Dis-moi ton drapeau, je te dirai qui tu es…

Les Néo-Zélandais doivent se prononcer bientôt sur leur emblème national : conserver le drapeau actuel (qui illustre son passé de colonie britannique)…

nouvelle_zelandeou en adopter un nouveau parmi les quatre ci-dessous proposés ce jour-même au futur vote des électeurs; mais alors lequel ? Quelles couleurs ? Quels symboles ? Si la feuille de fougère est très présente, c’est parce que cette plante est emblématique du pays.

futur drapeau néo-zélandaisLa Nouvelle-Zélande est un pays d’Océanie situé dans le Pacifique sud, à proximité immédiate des eaux glacées des Quarantièmes Rugissants (bien connus notamment des marins des courses au large pour qui cet endroit du globe représente une sacrée épreuve).

L’archipel compte deux îles principales et radicalement opposées : l’île du Nord (dite « île Fumante ») avec ses nombreux volcans et ses forêts subtropicales ; et l’île du Sud (appelée « île de Jade »), un peu plus grande et bien fournie en crêtes enneigées baptisées « Alpes néo-zélandaises ». Les habitants, surnommés affectueusement les « Kiwis », sont près de 5 millions et très proches de la nature (le pays est d’ailleurs très opposé au nucléaire).

nouvelle_zelande2Terre du mouton et du rugby, la Nouvelle-Zélande est devenue indépendante en 1907 (après avoir été colonisée par les Anglais en 1840) mais n’a obtenu sa pleine souveraineté qu’en 1947. Le pays est aujourd’hui une monarchie parlementaire (dont la reine est Elisabeth II) qui a conservé des liens très forts avec le Royaume-Uni; la Nouvelle-Zélande est d’ailleurs membre du Commonwealth.

Les Néo-Zélandais devront ainsi se prononcer prochainement, lors d’un referendum, sur le choix de leur bannière, que certains veulent voir incarner « immanquablement la Nouvelle Zélande » ; un drapeau qui se distinguerait davantage de celui des autres anciennes colonies britanniques (comme l’Australie)…

Les habitants appelés à se prononcer opteront-ils pour le changement ? Résultat définitif en mars 2016 ; d’ici là, patience !