La chasse au trésor est lancée !

Soif de l’or, quand tu nous tiens…

Avec la découverte annoncée au début du mois de l’épave du fameux galion espagnol San José, coulé par la marine anglaise en juin 1708 au large de Carthagène en Colombie (principal port d’exportation vers l’Espagne des richesses exploitées en Amérique latine aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles), c’est l’espoir de mettre la main sur un trésor fabuleux qui s’est emparé de toute une nation… Et en tout premier lieu de son président : le Colombien Juan Manuel Santos.

epave-du-galion-espagnol-san-jose-tresor-colombie

Venant de Portobelo au Panama, le galion transportait une importante quantité de richesses provenant en grande partie du Pérou et destinées à la couronne d’Espagne : pas moins de 200 tonnes d’or, de l’argent et des coffres remplis d’émeraudes. La valeur de la cargaison serait aujourd’hui estimée entre 5 et 10 milliards de dollars…De quoi attiser la convoitise et les appétits !

carte.de.cartagena

En effet, outre le Pérou, la Colombie et l’Espagne, une autre partie est tout aussi intéressée et revendique sa part du butin : il s’agit d’une société privée américaine, la Sea Search Armada (SSA), que le gouvernement colombien avait chargée à la fin des années 1970 de rechercher le San José. C’est cette même société, spécialisée dans la recherche des trésors sous-marins, qui a découvert l’épave du Titanic en 1985…

Toutefois, le gouvernement colombien a estimé que les coordonnées fournies en 1981 par la société spécialisée dans la recherche d’épaves ne correspondaient pas au bateau recherché. Cela a donné lieu à une longue bataille juridique qui s’est terminée devant une cour de l’État de Washington ; laquelle a donné raison à la Colombie par deux fois en 2011 et 2015.

Reste maintenant à extraire des fonds marins le fabuleux trésor. Mais ce ne sera pas chose facile : le galion est a priori couché sur le flanc, en équilibre instable en bordure d’une fosse sous-marine ; donc au-delà des limites de la plongée humaine, située aux alentours de 100m pour de grands professionnels. Il va forcément falloir faire appel aux technologies les plus sophistiquées (engins submersibles, robots) pour espérer récupérer les trésors enfouis…

galion6

La soif de l’or est certes toujours omniprésente, 300 ans après le naufrage du galion espagnol, mais le San José n’a pas encore livré toutes ses richesses. Coulé, localisé mais pas encore pillé (ou dépouillé)…

Faire revivre les anciennes stations et lignes de métro

metro-paris-station fermée

Qu’il s’agisse du métropolitain parisien (ouvert en 1900) ou du Tube londonien (datant de 1863, il est le plus vieux métro du monde), les stations fantômes vont peut-être retrouver vie. En effet, de nombreux projets existent dans les deux capitales européennes pour réhabiliter les anciennes stations abandonnées, lesquelles représentent des kilomètres de tunnels.

Aménager ces espaces délaissés pour en faire une ville sous la ville: piscine, restaurant, théâtre, voie cyclable…Autant de lieux de vie et de loisirs possibles sous terre. Dans des grandes métropoles denses et embouteillées comme Paris et Londres, ces projets parfois originaux ne manquent pas d’intérêt.

métro piscine

métro salle spectacle

A ce jour, Paris compte 8 stations fantômes (Champ de Mars, Arsenal, Porte Molitor, Haxo, Croix Rouge, Porte des Lilas, Saint Martin et Martin Nadaud) ; elles sont plus de 40 à Londres. La mairie de Londres a d’ores et déjà lancé un concours pour faire fructifier les idées les plus prometteuses.

Reste un problème de taille à prendre en compte : la mise aux normes de ces stations désaffectées, particulièrement coûteuse…

D’autres solutions peuvent être envisagées pour réutiliser ces espaces : la vente à des particuliers (assurément fortunés). C’est ainsi qu’en décembre 2013, pour un peu plus de 60 millions d’euros, le gouvernement britannique a vendu Brompton Road Station (fermée depuis 1934) à un milliardaire ukrainien ; celui-ci doit la transformer en complexe hôtelier « hype » et luxueux. Il est vrai que la station « oubliée » se situe dans le quartier chic de South Kensington…

Élections régionales : front républicain ou « ni-ni » ?

Ce dimanche 6 décembre se déroulera le 1er tour des élections régionales « nouvelle formule » : nouvelle période électorale (décembre au lieu de mars), nouvelle carte des régions métropolitaines (13 au lieu de 22)…

Dans un contexte particulier (après les attentats de Paris du 13 novembre dernier), les enjeux de cette élection ont généralement été éclipsés ou relégués au second plan par des questions de sécurité et d’immigration.

S’il ne fait aucun doute pour la majorité des observateurs que la Gauche va perdre de nombreuses régions (elle en dirigeait 21 sur 22), et que l’Extrême-droite est en position d’en diriger quelques unes, beaucoup s’interrogent sur la stratégie électorale qui sera adoptée pour le second tour de scrutin (prévu le dimanche 13 décembre prochain) pour faire barrage au Front national: front républicain ou « ni-ni » ?

front-republicainPour savoir exactement ce dont il est question, voyez cette petite vidéo explicative :

A ce jour, le président du principal parti de la Droite Les Républicains (LR) Nicolas Sarkozy s’oppose à une alliance avec la Gauche; tandis que le Premier ministre socialiste (PS) Manuel Valls y est favorable. Néanmoins, au sein de chaque camp, tout le monde n’a pas le même avis sur la question. A suivre…