Un peu de géomorphologie

L’Islande a cette particularité d’être une île à cheval sur deux plaques tectoniques qui tendent à s’écarter l’une de l’autre : la plaque nord-américaine (à l’ouest) et la plaque eurasienne (à l’est).

De là des paysages fabuleux, façonnés par les plaques en mouvement… A l’image du rift (encore appelé faille, fossé d’effondrement ou graben) du Thingvellir (Þingvellir), large d’environ trente kilomètres, séparant la partie américaine de l’île de la partie eurasienne.

Cette « frontière », peu nette entre l’Amérique et l’Europe, correspond à une série de fissures parallèles les unes aux autres. Ces fissures, qui se forment en raison de la finesse de la croûte terrestre à ces endroits-là, se forment depuis des millions d’années jusqu’à aujourd’hui encore.

Pour davantage d’explications, ce numéro de C’est pas sorcier, toujours affûté.