Schéma cause-fait-conséquence

Ce type de schéma utilise des flèches (au contraire d’une carte mentale qui n’utilise que des traits) ; les flèches traduisent une relation de cause à effet.

Exemple de sujet : « les causes de la sécheresse et ses conséquences » (que l’on peut aussi formuler par « les causes et les conséquences de la sécheresse »).

les CAUSES de la SÉCHERESSE et ses CONSÉQUENCES

Présenté ainsi, le fait (ici la sécheresse) est l’élément central du schéma ; c’est donc lui qu’il faut immédiatement repérer et placer au centre du schéma.

La cause est la raison, le motif, le pourquoi. Dans un texte, cela se repère par des connecteurs tels « à cause de », « comme », « grâce à »… Dans le schéma, visuellement, les causes précèdent donc le fait : elles doivent se situer en haut ou à gauche du fait, selon que le schéma se lira verticalement ou horizontalement.

La flèche partira donc des causes pour aller vers le fait (la sécheresse) :

La conséquence est le résultat, la réaction. Dans un texte, cela se traduit par des connecteurs tels « alors », « par conséquent », « ainsi »… Dans le schéma, visuellement, les conséquences viennent donc après le fait : elles doivent alors se situer en bas ou à droite du fait, selon que le schéma se lira verticalement ou horizontalement.

La flèche partira donc du fait (la sécheresse) pour aller vers les conséquences :

Pour plus d’efficacité, il est conseillé d’adopter un code couleurs : par exemple du rouge pour le fait, du bleu pour les causes et du vert pour les conséquences…

Voici un texte mettant en évidence, de façon claire et distincte, les différentes causes de la sécheresse ainsi que ses multiples conséquences.

Après une première lecture d’ensemble du texte, il s’agit donc de repérer les éléments soulignés qui correspondent soit à des causes soit à des conséquences ; de les surligner de la couleur correspondante (cause ou conséquence) ; puis de réaliser le schéma.

Voici quelques exemples de travaux d’élèves.

Dans le schéma qui suit, le fait (la sécheresse) n’a pas été identifié comme tel; c’est en effet une cause de la sécheresse (le manque d’eau) qui est présentée comme le fait (et le mot sécheresse n’apparaît nulle part).Le travail proposé ci-dessous est bien construit mais le problème se situe au niveau des conséquences que l’élève a certes bien identifiées (en vert); mais elle les a présentées comme des causes en raison du sens de la flèche (qui se dirige vers le fait)…

Au moment de la correction de l’exercice, il est possible de travailler avec les élèves la mise en relation de causes ou de conséquences entre elles…Établir des liens entre des causes (ou des conséquences) est en effet parfois envisageable.

Autre exemple de sujet : « les causes des défrichements et leurs conséquences » (histoire niveau 5e).

Cet exercice correspond à une production écrite venant finaliser un travail sur les transformations du paysage rural dans l’Occident médiéval, entre le Xe et le XIVe siècles.

C’est à cette occasion que la méthode du schéma fléché causes-fait-conséquences a été expliquée et travaillée avec les élèves. Voici la production de certains d’entre eux.

Le schéma fléché est un autre langage dont la pratique est souvent travaillée en histoire-géographie. C’est une autre façon de raisonner, de faire état d’une réflexion et de s’approprier des connaissances. L’exercice est donc très formateur…