Depuis 2014, une nouvelle ligne de métro (la ligne b) est en chantier à Rennes ; elle doit être mise en service en 2019.

Un tunnelier (baptisé Elaine) est chargé de creuser 8 km de galerie, à plus de 20 m sous terre. L’engin est impressionnant : 82 m de long et près de 10 m de diamètre pour 1 450 tonnes. Il doit progresser d‘environ 300 m par mois (un maximum de 2 m par heure). En action depuis janvier 2015, il lui reste encore 7 km à creuser. A noter que ce tunnelier est trois fois plus puissant que son prédécesseur (Perceval) qui, à la fin des années 1990, avait contribué à la construction de la ligne a (mise en service en 2002). Cliquer sur l’image pour comprendre comment cela fonctionne.

Un viaduc de 2,4 km de long et 7 m de haut doit également être construit ; il desservira 3 stations aériennes. Cet ouvrage d’art remarquable doit devenir le plus emblématique de la ligne b.

Pourquoi une nouvelle ligne de métro à Rennes ? Les réponses en cliquant ici.

Le chantier est pharaonique et donc coûteux. C’est d’ailleurs aujourd’hui le plus gros chantier de travaux publics en France pour une collectivité territoriale (près de 2 milliards d’euros). L‘ensemble est certes cofinancé par l’Union européenne, l’État français, la région Bretagne et le département d’Ille-et-Vilaine ; et il va bénéficier d’un prêt (exceptionnel par son montant) de la Banque européenne d’investissement (BEI) de 300 millions d’euros. Toutefois, pour les contribuables rennais, cela signifie des impôts plus élevés… Mais a priori ils ne s’en offusquent pas !

Voici quelques travaux d’élèves schématisant les principales caractéristiques de la ligne b du métro rennais, les raisons de sa construction et les conséquences qui en résultent: