Premières: recommandations pour l’écrit

Fiche proposée par Mme DESCOUT

METHODOLOGIE:      Ces erreurs que l’on voit trop … Et que l’on ne verra plus !

LA PRESENTATION / LA FORME

– N’écrire qu’avec une seule encre : bleue, noire, turquoise. Il est inutile (voire proscrit) de changer de couleur d’encre (pour les citations, les titres etc.) sur une copie d’examen.
– Rédiger l’intégralité du devoir : aucun titre, sous-titre, tiret, point etc.
– Prendre une nouvelle copie pour le travail d’écriture (commentaire, dissertation ou écriture d’invention).
– On souligne les titres des œuvres : dans les documents tapuscrits, les titres sont en italique (Madame Bovary de Flaubert) mais dans les documents manuscrits (tels vos copies), les titres d’œuvre sont soulignés (Madame Bovary de Flaubert). On met entre guillemets le reste (titres de chapitre, de poèmes, de journal…).
– On ouvre et on ferme les guillemets pour chaque mot cité. Ex : les termes «enterrement», «cimetière», «crucifix», «tombe» ainsi  que les verbes «enterrer» et «mourir» forment un vaste champ lexical de la mort.
– Sautez deux lignes : Entre l’intro et la première partie / Entre chaque grande partie / Entre la dernière grande partie et la conclu.
– Sautez une ligne entre chaque sous partie ; et si vous voulez faire plusieurs paragraphes dans une sous-partie, allez simplement à la ligne et laissez trois carreaux.
– Les chiffres s’écrivent en toutes lettres, à l’exception des dates :   2 personnages,  deux personnages.
– Pour le théâtre : chiffres romains pour les actes (I, II, III…) et chiffres arabes pour les scènes (1, 2, 3…).

L’ORTHOGRAPHE DE MOTS FREQUEMMENT UTILISES DANS L’ANALYSE LITTERAIRE (EN COMMENTAIRE DE TEXTE / DISSERTATION)

– Le champ lexical, sans « s » ; une citation (avec un « c ») ; cet extrait (et non « cette » : le mot est masculin !).
– Le langage (et non « language », à l’anglaise), un terme (sans « h » ! Les « thermes », toujours au pluriel, désignent un établissement de bains publics renfermant les différents bassins d’eau chaude ou froide), la danse, une discussion.
– Le verbe « Il emploie » ? du nom « l’emploi ». Ex : Il emploie le mode conditionnel (avec un –e : il s’agit de la 3ème personne du singulier d’un verbe du 1er groupe, au présent) ? L’emploi (sans e) du conditionnel.
– Le comte, Almaviva par exemple, et non le « compte » (de la famille du verbe « compter ». Compter = calculer / compte = calcul). Le comte / la comtesse sont des titres de noblesse.
– Malgré (sans «s»), en tant que, en train de, en l’occurrence (avec 2 «c» et 2 «r»), la plupart (en un seul mot), ici, parmi.
– Une visée/ un registre satirique avec un « i » et le genre de la satire, toujours avec un « i » (un « satyre » avec un « y » est, dans la mythologie grecque et latine, une divinité terrestre, compagnon de Dionysos ou Bacchus, représenté avec un corps d’homme, des cornes et des membres inférieurs de bouc, réputé pour son comportement libidineux).
– Au théâtre (avec 2 accents) : une tirade avec un « i », une scène et un acte, un valet (avec un seul « l »).
– Attention à la coupe des mots en fin de ligne.
– L’abréviation de « Monsieur » est « M. » (et non Mr, abréviation de l’anglais « mister »).

  GRAMMAIRE / CONJUGAISON

– Attention à l’accord au pluriel des noms, adjectifs : Les quatre extraits sont comiques.
– Attention à l’accord au pluriel des verbes : Les quatre textes présentent une dimension comique.
– son (déterminant possessif) ? sont (le verbe « être » au présent, 3ème pers. Du PL), à (préposition) ? a (verbe « avoir » au présent, 3ème pers. du SG) ; ces (déterminant démonstratif) ? ses (déterminant possessif), ou ? où.
– Les nombres sont presque tous invariables, sauf vingt (quatre-vingts et non quatre-vingt) et cent (deux cents et non deux cent).
– On utilise la préposition « par » et non « de par ». Ex : Ce thème de la dispute apparaît fortement marqué, par la présence (et non DE PAR la présence) d’un affrontement verbal violent entre les personnages.
– « Malgré que » est incorrect, employé en tant que conjonction. On peut employer « malgré le fait que ».
Mais surtout, « bien que », suivi du subjonctif. Ex : Bien que la scène d’exposition soit globalement comique, l’annonce de la destinée fatale du personnage, dès la première scène, relève du tragique.
– La locution « après que » est suivie de l’indicatif (et non du subjonctif). Ex : Après que nous avons analysé la dimension comique… Après que la thématique de la mort est devenue omniprésente…
– Nous allons étudier.
– Ne pas commencer une réponse par un démonstratif (« ce texte », « ce corpus ») tant que le texte ou le corpus n’a pas été présenté:  Ce corpus,   Le corpus soumis à notre étude / le corpus que nous allons étudier.

 QUELQUES FACILITES, RELACHEMENTS D’EXPRESSION ET FAMILIARITES QU’ON AURAIT TOUT INTERET A EVITER VOIRE QU’ON NE SAURAIT SE PERMETTRE
A éviter
– Les présentatifs il y a (un verbe, un lexique descriptif…) et c’est ; les verbes être et avoir ; on a (un thème, un registre…) ; on est dans (l’ironie, l’argumentation…) + les parenthèses + les répétitions + l’anglais : suspense  effet d’attente ; flash-back   analepse ; flirter  badiner, séduire…
A proscrire
– La première personne (je, moi…). Préférez des tournures impersonnelles (il est notable que, il semble que…) ou « nous » ou « on ».
– Le langage familier, quel que soit le sujet.
– Notamment : «plein de», «se balader», «draguer», «marrant», « rigoler », «à la base», «se baser sur» (préférer «se fonder sur»)…
– Les hiatus : si on si l’on
– « voire même » qui est redondant : « voire » suffit.

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