Mes résolutions pour cette nouvelle année scolaire.

Déconnecter, tel a été le maître mot des dernières vacances. M’asseoir sur la berge, me retirer du flux. Dégager des priorités.

J’ai donc émondé mon web afin d’en consolider le fût. Elaguer, c’est-à-dire : supprimer les doublons, réorganiser le pearltrees, en éliminer les pages non actualisées, sélectionner les articles. Discipliner aussi le nombre de comptes ouverts pour des services que je n’utilise pas. Délimiter le temps de l’internet, aussi.

Mais le plus ardu est de cibler des priorités.

La première, ce sont les élèves et les étudiants, la formation dont ils ont besoin pour entrer dans leur vie de demain autant professionnelle que personnelle.

La deuxième, c’est l’enseignement que je leur organise pour atteindre ce but.

La troisième, c’est la manière dont moi-même je me construis face au monde de demain qui, ne l’oublions pas, sera leur présent à eux.

J’ai donc fait des choix. Le premier, c’est de garder le blog de cours, de le nourrir et surtout de le faire évoluer, en fonction de l’expérience élève. Tout comme les entreprises intègrent dans leur démarche l’expérience client. Je veux construire, non pas un blog de prof pour les profs, mais un réel outil de travail pour les élèves. Cela impliquera nécessairement un approfondissement du dialogue avec eux, voire avec leurs familles.

Mon deuxième choix émane d’une demande des étudiants de prépa : se constituer une « dropbox », commune aux étudiants des deux années et à l’enseignante. Il s’agit pour eux d’abord de retrouver leurs cours facilement, ensuite de profiter des cours de l’autre niveau et enfin de pouvoir partager les informations qu’ils trouvent et qu’ils ont parfois du mal à évaluer. Ceci impliquera sans doute un rapport plus égalitaire avec les étudiants.

Mon troisième choix concerne ma formation personnelle. Moins surfer sur la vague de l’événementiel éducatif. Plonger davantage dans la recherche fondamentale, ses méthodes et ses canaux qu’elle soit française, canadienne, suisse, allemande ou anglophone. Parce que je suis convaincue que c’est ce qui me fait progresser le plus, que je veux le vérifier et le prouver.

Bref, deux axes se dessinent : une pratique plus horizontale avec une relation aux apprenants qui ne manquera pas d’évoluer et un choix affirmé pour les travaux de sciences de l’éducation.