Twitter, étape 3 : prendre son temps.

D’abord merci à mes abonnés. Dont j’aime bien les tweets. Parce que le jeu de ces derniers jours a été de visiter leurs comptes et de me mettre dans le flot de leurs messages pour m’imprégner de leur monde. Cela prend du temps. Cela fait du bien d’arrêter cette « line » du temps pour ressentir un univers. C’est aussi ma façon de transgresser l’immédiateté et la rapidite des flux. C’est peut-être aussi un moyen de se créer un réseau de vraies gens.

Il y a eu aussi le livret d’accueil du #twittMOOC. Beaucoup de travail pour ceux et celles qui s’y sont attelés. J’admire. Surtout que le #twittMOOC, c’est quand on veut, quand on peut et c’est surtout de la pratique avec des tuteurs réactifs quand on pose les questions sans oublier d’utiliser la balise. J’adore cette idée qu’il n’y a pas de programme de la semaine, surtout quand les semaines sont « riches » (en d’autres termes, quand je me sens débordée). Merci pour cette liberté.

Mais en pratiquant Twitter depuis sept semaines maintenant, je suis convaincue que pour bien débuter, ce n’est pas la technique qui prime, même si le « comment faire » peut en bloquer certains. Pour commencer sur Twitter, je préconiserai d’avoir une passion, au minimum un centre d’intérêt. Il serait ensuite judicieux de travailler les moteurs de recherche et de prospecter à la découverte de sites et surtout de personnes partageant cette passion. Aller sur Twitter devient alors plus simple : on sait vers qui se tourner et pourquoi on le fait. Le réseau prend plus vite un sens, on a plaisir à le retrouver, même si on est confronté à une abondance qu’on est surpris de devoir gérer aussi vite.

Twitter : épisode 2 : ça rame.

Avant de m’inscrire sur Twitter, j’étais déjà allée visiter des comptes. J’avais procédé à des repérages. En arrivant sur la plateforme, je savais donc déjà comment j’allais débuter.

Puis, les suggestions sont arrivées. Et j’ai découvert d’autres mondes… juste un tout petit peu plus difficiles à gérer. Moi qui avais évincé @2vanssay pas parce qu’elle n’est pas sympa mais parce que je trouvais qu’elle envoyait trop de messages, je me suis retrouvée avec quelques comptes actifs, trop. Avec des annonces d’événements à venir répétées en boucle. Noyade.

Et je me suis pris les pieds dans le tapis. En envoyant à quelqu’un une réponse qui n’avait absolument rien à voir avec son message et l’article qui l’accompagnait. Non pas que je n’avais pas lu l’article. Je lis tous les articles auxquels je réponds et je lis tous les tweets que je retweete. Sauf que je lis cela le matin et que je réponds le soir. Et que je me trompe de personne et d’endroit, faute d’avoir vérifié.

Conclusion : ma stratégie Twitter est perfectible. Beaucoup. Je lis et relis le http://Twittmooc/. C’est une vraie mine, ce truc. Je pense gérer les abonnements avec plus de rigueur en me disant qu’à partir d’un certain nombre d’abonnements, le problème se représentera. Je pense aussi utiliser ma boite mail pour archiver les articles que je trouve vraiment intéressant. Et enfin, j’attends les prochaines gaffes.

Twitter : semaine 1.

Cet article est dédié à @2vanssay , au Twittmooc qu’elle a créé et aux twittmooceux qui encouragent les nouveaux. Il s’agit ici de mon premier feuillet du carnet de bord qu’il nous est recommandé de faire.

J’ai tweeté, j’ai retweeté, j’ai fait des renvois à des articles. Je me suis abonnée, essentiellement à des comptes que j’avais déjà repérés, mais aussi à des #twittmooceuses (dont une rencontrée « IRL »). Certains ont eu la gentillesse de s’abonner à mon compte. Merci à elles et à eux.

Je suis souvent allée sur le bloc #twittmooc. Ciblé, simple, riche et convivial. Il est encore trop tôt pour me lancer dans un défi. Je me contente du cahier de bord.

Ce que je dois apprendre : tweeter en ajoutant des URL, par exemple quand j’écris un article exceptionnel sur mon blog.

Mon avatar.

Mon avatar, c’est autant moi que ma photo. Au seul défaut près que si nous devons nous rencontrer « pour de vrai » (traduction « IRL »), vous ne me reconnaîtrez pas.

Paraît que mon avatar est une provocation. La confrontation tablette et cahier à spirales, gomme, crayon, il semble que ça produise cet effet là !

Et pourtant. Le rouge du fond n’est rien d’autre que la nappe de ma table de cuisine. Avec cinq heures par week-end passées devant les fourneaux, ce n’est pas anecdotique. La tablette, c’est là que se concentre mon dispositif d’information (Pearltrees, Feedly, Twitter depuis une semaine, sites de presse etc…). Le cahier à spirales, le crayon et la gomme sont les outils dont je me sers pour réfléchir, pour « brouillonner » mes pages de blog. Et le gilet de dentelle ? Une allusion au master d’histoire que j’ai fait en 2007 et qui portait sur la dentelle à Villedieu-les-Poëles au XIX° siècle, un travail qui m’a ouvert les yeux sur l’importance de la recherche , même et surtout concernant les choses du quotidien.

Mon avatar, un concentré de ce que je peux faire qui en dit certainement plus long qu’un portrait photographique.

Et le blog alors ?

Il y a un temps pour tout : un temps pour réfléchir, un temps pour agir. Le blog « Au fil des Tice », c’est la réflexion.

Actuellement, je suis dans l’action, mais dans une forme d’action que je n’avais pas envisagée lors de l’ouverture du blog. A l’origine, la partie « action » devait être consacrée à mes pratiques dans la classe avec mes élèves.

Mais la participation au mooc #ItyPA (j’avais annoncé très vite que je n’étais pas quitte de cette expérience) m’a fait prendre conscience de la nécessité de m’approprier davantage les possibilités et potentialités du numérique.

Pour le moment donc, je m’informe et surtout je me forme. En préparant le C2i2e où je teste, côté étudiant, l’usage d’une plateforme de cours en ligne. Où je tente aussi de réutiliser l’expérience collaborative d’ITyPA pour approfondir ce qui me fait défaut, à savoir le sens de la collaboration dans ce qu’elle a de positif.

Je viens de me créer un compte « Twitter ». Il m’a fallu le temps. Etait-ce de la procrastination ? En partie, certes. Mais l’autre partie, c’était de la réflexion consacrée au fonctionnement de Twitter (allez-donc voir ma perle de « Pearltrees » consacrée à ce réseau social!) et à la recherche de personnes que je souhaitais réellement suivre. Il y avait aussi l’élaboration de quelques principes de fonctionnement que je voulais mettre en place. Me lancer, au risque de commettre erreurs et impairs. Ne pas compter le nombre de tweets, mais peser le contenu de chacun. Prévenir les risques d’addiction (je n’ai pas envie de renoncer ni au blog, ni au pearltrees, ni au feedly et surtout pas à la recherche via la lecture de longs articles). Ne tweeter ou retweeter que des choses vraiment lues.

Au passage, merci à tous ceux qui m’ont aidée sur le chemin (Itypiens et Itypiennes que j’ai le plaisir de retrouver) et à ceux qui m’encouragent aujourd’hui (l’initiative « Twittmooc »).

Un blog… pour les élèves.

C’est récurrent. Le cahier de textes en ligne est un bon outil pour rattraper une absence ponctuelle. Mais pas pour retrouver les documents travaillés en début d’année, trop annotés pour être utilisés au bac, voire perdus.

J’ai donc décidé de mettre mon cours en ligne, sur un blog du web pédagogique. En effet, ce support est aisément accessible à tout moment de l’année. Il comporte aussi des fonctionnalités permettant un travail collaboratif (commentaires, possibilités de contributions de la part des élèves…). En outre, on peut limiter l’accès de certains articles à un public restreint.

Sur ce blog qui s’appelle « germanistes leverriens », on trouvera essentiellement :

  1. Des documents de base. Protégés par un mot de passe. En effet, si, en classe, je peux dupliquer des documents au titre de l’exception pédagogique, je n’ai pas le droit de les diffuser à la planète entière via internet. Or la plupart de mes cours s’appuie sur des documents authentiques, souvent retravaillés par mes soins.

  2. Les documents accompagnant les premiers. Je les ai conçus moi-même. Je décide, pour l’instant, de les laisser accessibles à tous. D’avance, j’exprime ma reconnaissance à ceux et celles qui prendront la peine de me citer si jamais ils utilisent ces supports.

Il y aura aussi :

  1. des sujets de bac (pas nécessairement corrigés!)

  2. des fiches de vocabulaire

  3. des fiches de grammaire

  4. des fiches méthodologiques

  5. … et tout ce que les élèves me suggéreront d’y mettre.

Pour ce qui est de la dimension collaborative :

  1. Tous pourront rédiger des commentaires. Mais ceux-ci seront publiés uniquement après modération. (Je suis responsable de TOUT ce qui est publié sur le blog)

  2. Mes élèves pourront envoyer des contributions, mais elles-aussi seront publiées uniquement après lecture et approbation.

Tout cela avec l’espoir de créer un outil de collaboration agréable, utile, efficace et respectueux de la parole de tous.

Digérer ItyPA.

Certes, grâce à ItyPA, j’ai pris conscience de beaucoup de choses au sujet des possibilités qu’offre internet pour apprendre.

Mais…

J’ai aussi vécu cette expérience comme un grand moment de solitude. Un comble pour un mooc connectiviste ! Un comble pour quelqu’un qui a préparé avec le CTEU de l’Université de Caen un L3 et un master d’histoire et avec le CNED, une agrégation d’allemand et une d’histoire.

Depuis décembre, je tente donc de comprendre ce ressenti plus que tenace.

D’autant que je n’appartiens pas aux inscrits n’ayant pas participé. J’ai, en effet, posté des commentaires et rédigé des contributions sous forme de synthèses de documents par exemple. Je m’étais aussi associée à un groupe, plutôt en tant qu’observatrice.

D’où vient cette frustration ? Sans doute d’abord de mon manque de temps pour me consacrer à des sujets « lourds ».

Mais pas seulement. Le problème est qu’un mooc est un mooc. C’est-à-dire, un cours, et non pas un projet pédagogique. Il est massif, donc pas ciblé sur l’apprenant. Il est ouvert, donc sans régulation, si ce n’est celle de ceux qui occupent le plus l’espace collectif et qui ainsi donnent le ton. L’absence d’accompagnement est flagrante. Quel espace alors pour celui qui ne maîtrise pas les outils ? Quels poteaux où se tenir ?

Il y a les pairs. Leur bienveillance, posée comme un présupposé acquis. La confiance que je suis censée leur accorder parce que partageant avec eux des centres d’intérêts communs. Tout cela, comme si la vraie vie ne m’avait pas appris que des manipulateurs et des profiteurs malveillants existent partout. Je me sens mal à l’aise avec une certaine vision angélique de l’internet.

Mais je dois aussi revenir sur mes objectifs personnels d’apprentissage. L’EAP n’a jamais été au coeur de mes recherches, même s’il peut en constituer un élément. Mon objectif est de repérer ce qui, dans les technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement, est réellement efficace afin de permettre aux jeunes d’aujourd’hui de vivre leur présent de demain. Ma communauté est d’abord là. Avec mes élèves. En leur créant les outils dont ils ont besoin pour apprendre, en leur montrant comment je tâtonne pour construire ces outils, en les associant à cette construction et à ces tâtonnements. Par exemple, en ouvrant un blog où ils pourront trouver leurs cours égarés, mais aussi où mes apprentis programmeurs pourront fabriquer des fiches de vocabulaire interactives. De ce point de vue, ItyPA n’était pas fait pour moi.

Cependant, je sais que par ailleurs que j’ai besoin d’une « communauté » pour nourrir ma réflexion. Je pense qu’elle passera par Twitter, dont je n’aurais pas saisi la dimension informationnelle… sans ItyPA.

Sentiments bien confus que tout cela… Un fond de « dysphorie » pour reprendre l’expression de Madame Merzeau, accompagné d’un gain réel en terme de savoir-faire et de savoir-oser. Pour un goût bizarre qui m’amène à me poser la question : comment choisir un mooc ?

La question de l’outil.

Les cartes heuristiques sont un outil numérique pédagogiquement intéressant. Elles gagnent d’autant plus en efficacité que les élèves les élaborent eux-mêmes.

Sauf que, techniquement et dans le cadre de l’institution, les choses ne sont pas aussi simples.

  • D’abord parce que, si les ordinateurs personnels des lycéens sont tous équipés d’une plateforme de téléchargement musical, il n’y a jamais dessus de logiciels de carte heuristique par défaut. Dans ce domaine, l’enseignant est prescripteur. Et comme chacun, en pédagogie, a ses habitudes de travail, le risque de prescriptions multiples n’est pas négligeable.

  • Ensuite parce que les postes du réseau de l’établissement où j’enseigne sont équipés d’une version de Freemind compatible avec Windows XP. Or je viens d’installer ce logiciel sur mon Windows 7. Il s’avère que le Freemind installé sur mon poste ne lit pas la version du lycée et vice-versa. Le travail des élèves risque alors d’être réduit à néant.

  • L’interopérabilité ne fonctionnant pas, il devient nécessaire de surmonter les difficultés techniques avant toute mise en oeuvre pédagogique.

Selon quels critères, dès-lors, choisir les outils ?

  • Ils doivent être premièrement faciles à utiliser et disposer d’une ergonomie conviviale et intuitive.

  • Ils doivent deuxièmement être aisément accessibles, sans installation fastidieuse.

  • Car nous devons être réalistes. Les compétences techniques de la majorité de nos élèves ne sont pas si importantes que cela, surtout depuis que les ordinateurs sont vendus pré-installés et que l’informatique dans le nuage permet d’accéder à de nombreux services uniquement sur la base d’un compte gmail.

Il est donc grand temps que nous, enseignants, investissions l’Accompagnement personnalisé afin de réellement former nos élèves au numérique. Ce ne serait pas non plus un luxe si, au moins à l’échelle de l’établissement,

  • nous engagions une réflexion et une mise en pratique collectives et cohérentes,

  • nous nous mettions d’accord, par exemple, sur UN logiciel de carte heuristique commun.

Car il y a des jours où j’ai le sentiment de piétiner et de passer à côté d’expériences intéressantes et constructives. Des jours avec trop d’obstacles ! Des jours aussi où l’on constate que l’enseignant doit aussi penser technique.

Ma semaine ITyPA.

Je n’ai pas fait grand chose, cette semaine, dans ItyPA. Comme d’habitude, j’ai lu en diagonale les ressources proposées. Mais comme le sujet ne m’intéressait pas plus que cela, j’en suis restée là.

Je suis passée, de temps à autre, sur le mooc. Consulter les nouveautés des blogs (sur netvibes). Jeter un coup d’oeil sur le Google document créé par le groupe que j’ai rejoint. Lire les lettres quotidiennes (sur ma boîte mail, car elles n’étaient pas distribuées sur la plateforme) . Me renseigner sur ce qui circulait sur les forums (enfin quelque chose sur la plateforme!). Et je me disais : ItyPA est bien vivant. Dommage que, pour des raisons techniques, cette vie soit disséminée un peu partout.

J’ai donc pris le temps d’aménager ma veille. En réorganisant mon pearltrees. En installant « Feedly » et en le nourrissant de flux.

J’ai réfléchi à la mise en oeuvre d’un réseau social (je pars de zéro!). Deux pistes se dégagent : les tutoriels consacrés à Twitter (merci les ItyPIENS), repérer dans mon domaine de réflexion les personnes que je souhaite suivre.

Tout cela avec une interrogation lancinante : tous ces outils sont très simples d’accès, mais il faut systématiquement passer par un compte Google alimentant un big Data dont je ne sais quels intérêts il sert.

Outre le volet « outils », je me suis penchée sur la mise en oeuvre de la collaboration dans un groupe, plus intensément sur le rôle de l’animateur. Car c’est dans cette situation que je me trouve actuellement dans mon contexte professionnel.

Et que dit Michel Cornu  à ce sujet? « Ne pas essayer de mobiliser les gens », les amener à « prendre le risque de s’impliquer ».

Et que lit-on sur le site « outils-réseaux.org » ? « L’attention passe avant l’intention ». « L’animateur doit se taire et mettre ses idées de côté, mais être à l’écoute et observer, être à l’affut afin de créer des situations de coopération » en n’hésitant pas à utiliser des outils faciles. Car l’essentiel n’est pas dans les outils, mais dans les « techniques d’animation » et « la posture appropriée de l’animateur ».

Dois-je penser que l’animateur est un fainéant opportuniste proactif ? C’est une jolie formulation pour un position qui, plus simplement, exige de … l’humilité… à grosse dose.

Arrêtons se surestimer les compétences numériques de nos élèves !

Nicolas Roland, dans le webinaire ITyPA, et Perine Brotcorne, dans un article publié sur Educavox ont un point commun : ils ont observé les étudiants utiliser les outils numériques lors de leurs apprentissages.

Sur un certain nombre d’éléments, leurs observations convergent. On imagine nos élèves nés avec une souris à la main. On croit leur maîtrise des technologies innée. Or, selon Nicolas Roland, ils ne sont pas nécessairement compétents en technologie et pas nécessairement détenteurs de stratégies. Créer une page Facebook pour travailler de manière collective n’est pas nécessairement un signe de compétence. On peut y voir l’expression de leurs limites technologiques en terme de gestion de contenus. Quant à Perine Brotcorne, elle estime que les jeunes ne savent pas utiliser internet comme outil de travail. C’est en particulier la compétence informationnelle qui leur manque. Ce n’est pas parce qu’on sait ACCEDER à un contenu qu’on sait l’ORGANISER et l’EXPLOITER. Ce n’est pas parce qu’on manipule vite les touches d’un clavier qu’on gère le fond des choses de manière complexe.

Ces constats coïncident avec les expériences que je fais en classe. Par exemple, je complète le cahier de textes en ligne en mettant à la disposition des élèves les supports que j’utilise que ce soit sous forme de textes, de documents sonores ou de liens vers des sites. La plupart rencontre des difficultés à télécharger les documents audio parce qu’ils ne disposent pas de leur plateforme de téléchargement habituelle. De plus, ils n’ont pas le réflexe de classer les supports ainsi mis en ligne. Et il suffit que plusieurs enseignants procèdent d’une manière analogue à la mienne pour que leur stockage d’informations devienne illisible.

Je pense qu’il y a des risques réels à vivre dans l’illusion que les élèves maîtrisent mieux que nous les technologies.

  1. Nous risquons de ne pas leur apprendre ce dont ils auront besoin dans le monde du travail, à savoir gérer des contenus complexes avec les outils spécialisés dans leur domaine.

  2. Nous risquons de les amener à considérer l’adulte comme systématiquement incompétent et à se voir eux-mêmes comme nullement dans l’obligation d’apprendre. Danger réel ou imaginaire ? En tout cas, quand, récemment, un de mes élèves de seconde a bloqué sa session sur le réseau (justement en téléchargeant un fichier son) et que je suis venue le voir, il m’a très bien fait comprendre que les manipulations que je testais, ils les avait déjà mises en oeuvre, mieux que moi (puisqu’il me disait au fur et à mesure comment faire). Ayant toujours un plan B, je l’ai renvoyé à sa place travailler sur un lecteur MP3. Heureusement pour moi, j’ai réussi à remettre sa session en place. Dernièrement, ce même élève a rencontré des difficultés pour accéder à un site dans ma discipline. Pas ses camarades (ouf!). En tout cas, en voilà un qui est convaincu de savoir, de savoir mieux que l’autre (surtout quand l’autre est un adulte). Ne risque-t-il pas d’oublier d’apprendre ?