Jade, Lola M et Mathéo (4F) :
Nous sommes le 18 juin 1815, à Waterloo. Moi et mon armée venons de perdre une bataille contre l’armée anglo-hollandaise du duc de Wellington et l’armée prussienne du maréchal Blücher. Vaincu, je regagne Paris à cheval mais je m’aperçois, en arrivant que non seulement je me vois contraint d’abdiquer mais aussi de quitter de force la France sur-le-champ.
Aujourd’hui nous sommes le 16 octobre 1815 et ce jour doit sûrement être l’un des pires de ma vie. Pourquoi ? Car comme je vous l’ai dit, j’ai perdu la bataille de Waterloo contre mon ennemi numéro 1 : les Anglais ! C’est eux qui ont choisi le lieu de mon exil. Je terminerais donc ma vie sur l’île Saint-Hélène, surveillée par les anglais sans pouvoir m’évader. L’unique route menant à Longwood, sur l’île de Sainte-Hélène, est très surveillée, comme moi d’ailleurs.
Je savais que j’allais mourir ici, à Longwood. On était déjà au printemps de l’année 1821. J’ai de plus en plus de maux d’estomac et de nausées et aucun médicament ne peut m’enlever cette douleur. Aujourd’hui, nous sommes le 5 mai 1821, je viens de me lever de mon lit après une horrible nuit , je ne pense pas tenir jusqu’à demain.
Anna et Enzo M. (4D) :
J’ai été conduit en exil après ma défaite de Waterloo le 18 juin 1815 sur une île se nommant Sainte-Hélène, plus précisément à Longwood. Elle se situe au niveau de l’Afrique sur l’océan Atlantique. C’était le 22 juin.
Je ne suis pas seul sur cette île, certains de mes fidèles m’ont suivis.
Je vis actuellement dans une modeste demeure éloignée de toute civilisation. Mes journées sont monotones. Je ne sais pas quoi faire. Cette île semble isolée du reste du monde. Je ne peux pas la fuir. De plus je suis très surveillé. Hudson Low, un gouverneur anglais, m’a soumis une seule condition pour que je puisse sortir de ce domaine. Elle est que je dois forcément être accompagné par un officier. Mais, j’ai décidé de rester dans ma nouvelle maison. Sinon je dicte mes souvenirs à mes fidèles. A la limite, j’aime bien sortir à cheval pour me promener et discuter avec les habitants. Je me suis même lié d’amitiés avec une jeune anglaise. Cela fait quelques années que je suis ici.
Je me sens très mal ce soir en ce 5 mai 1821. J’ai déjà écrit mon testament le 1er mai. Je pense que je vais mourir cette nuit.