Hommage à Roald Dalh.
Wes Anderson a acquis les droits de Mr Fox en 2000 à partir duquel il a rapidement imaginé un scénario de film. Dès les premières images, apparaît la couverture du livre montrant la filiation entre le film et le conte. Livre emprunté dans une bibliothèque dont il garde les références pour montrer qu’il fait partie du patrimoine littéraire et en effet, ce livre est connu de tous les enfants anglais.
Pour écrire ce scénario, a choisi de s’installer à Gipsy House, la maison de Roald Dahl en Angleterre afin de baigner dans l’ambiance de l’écrivain :
» Je connais la veuve de Roald Dahl depuis des années; je pensais que ça serait marrant d’écrire le film sur place, sans me douter qu’il se nourrirait à ce point de cette expérience. Le fait de parler à sa famille, d’éplucher ses manuscrits et de regarder la campagne par sa fenêtre a complètement influencé le film. Le paysage que nous avons créé est exactement celui qui entoure sa maison, les meubles et les bâtiments sont des maquettes de ce qu’on a découvert. » Wes Andeson. Dossier 189, Collège au cinéma.
W.Anderson a aussi reconstitué le bureau de R. Dahl pour en faire le bureau de Mr Fox. Enfin W. Anderson a nommé la femme de Mr Fox, Félicity et c’est aussi le prénom de la 2ème épouse de R.Dahl.
Décors : Franklin City est inspiré de la ville de Bath (dans le sud-ouest de l’Angleterre)
150 décors, 4000 accessoires. Trucages : l’herbe est une serviette éponge, l’eau du papier d’emballage, la cascade est un film plastique alimentaire.
Les marionnettes
Pour la création des marionnettes, dont les armatures sont en acier ou aluminium, Nelson Lowry, le chef décorateur s’est inspiré » de photographies d’animaux en costumes prises durant l’époque victorienne ». 500 modèles de marionnettes réalisés.
Les personnage principaux ont été fabriqués en trois tailles ( 30 cm/ 10 cm / 3 cm) afin de créer des effets d’éloignement et de profondeur dans le décor. sur cette image, Fox attend Félicity. Lorsqu’elle arrive, 3 marionnettes vont être utilisées successivement pour passer d’une vue lointaine à un plan rapproché et un gros plan.( grande marionnette)
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Références cinématographiques
On retrouve dans le film des motifs du cinéma burlesque : la course poursuite, l’accélération des mouvements lors des scènes de chapardage ou lorsque les personnages creusent à une vitesse folle au rythme de la musique.La scène où les deux renardeaux se font prendre à dévorer les gâteaux. L’utilisation des cartons pour signaler les ellipses, les étapes du récit rappellent le cinéma muet.
Les scènes où des bandes s’affrontent , la scène du duel au couteau entre les deux rivaux M.Fox et le rat évoquent la comédie musicale West Side Story.
Référence aussi au cartoon style Tex Avery lorsque les personnages creusent à toute vitesse où lorsqu’une électrocution est représentée par un squelette.
Les scènes finales évoquent les films de western de Sergio Leone (la musique, l’attente du duel, les armes, la perspective de la rue, les façades des maisons…)
