Biographie Arthur Rimbaud

1854 Naissance de Rimbaud à Charleville ( Ardennes, près de la Belgique )

1860 Séparation des parents. Sa mère est très autoritaire.

Au collège, il est un élève brillant. Il a une relation privilégiée avec son professeur, Georges Izambart, âgé de 22 ans,qui lui fait découvrir de grands auteurs ( Victor Hugo, Rabelais…)

1870. A 16 ans : 1ère fugue à Paris. Il veut devenir journaliste.La France est en guerre contre la Prusse. Il voyage sans billet de train. Il est arrêté par la police et emprisonné.

Son professeur parvient à le faire libérer.

Il écrit des poésies tes que Roman, Sensations, Le dormeur du val, Cabaret vert, Ma bohème…

1871. Nouvelle fugue à Paris où il rencontre le poète Paul Verlaine. Celui-ci le surnommera : «  le poète aux semelles de vent « .Sa lecture du poème Le bateau ivre enthousiasme les poètes parisiens qui voient en lui, le  » nourrisson des muses « . Quelques mois plus tard, il lasse par son arrogance et son insolence.

1873 rédaction du recueil Une saison en enfer.

1873-1874 rédaction du recueil Les Illuminations.

1873. Escapade des deux poètes à Bruxelles et à Londres. En proie à l’alcool, Verlaine tire une balle dans la main de Rimbaud. Les deux amis se séparent.

 

A 20 ans, Rimbaud abandonne définitivement la poésie. Il se met à voyager en Europe puis en Afrique où il mène une vie d’aventurier. En 1880, il vit du commerce de peaux et de café. En 1885, en Ethiopie, il fait du trafic d’armes.

 

1891, il est rapatrié pour une tumeur au genou. Il meurt à 37 ans.

vidéo du film « Eclipse Totale » (Rimbaud – Verlaine) 1997.

Ce film traite de la rencontre et de la relation entre Arthur Rimbaud ( Leo DiCaprio ) et Paul Verlaine ( David Thewlis ) de 1871 à 1875.

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Lire des poésies ici

Sensation ici

Ma BohèmePortrait du jeune Arthur Rimbaud

Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal ;
Oh ! là ! là ! que d’amours splendides j’ai rêvées !

Mon unique culotte avait un large trou.
– Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
– Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;

Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur !

Arthur Rimbaud, Cahier de Douai (1870)

 

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