Travail des enfants au XIX s

Image associéeLe travail des enfants peut souvent réserver des surprises…L’histoire que nous allons raconter est celle d’un jeune garçon âgé de sept ans prénommé Martin qui osa rencontrer son patron pour défendre le travail des enfants et les conditions de ses parents.

Un jeune ouvrier de sept ans, mécontent et triste de sa situation décida de se rendre dans le bureau du directeur de l’usine. Arrivé devant le bureau, il songea à faire demi-tour et finalement, les mains moites, se lança et toqua à la porte. Un grand homme barbu lui ouvrit et lui demanda :

– Que souhaites- tu, bout d’homme? Pourquoi ton visage d’habitude jovial est si tendu ?

Impressionné par le grand patron, le garçon répondit en bégayant :

j’ai…me..me..rais..vous..vous..par..ler

Le grand patron le rassura et lui ordonna de s’asseoir sur une chaise se trouvant devant son bureau.L’enfant prit place et commença alors son récit :

Je m’appelle Martin, j’ai 7 ans et je travaille dans votre usine car les deux  salaires de mes parents ne suffisent pas à nourrir toute ma famille. Mon père travaille dans cette usine et il est payé 1 franc par mois. Ma mère, elle aussi, est payée un franc dans cette même usine.Je suis moi payé 50 centimes. Je vous avoue que j’aurais préféré être sur les bancs de l’école plutôt que de travailler à la manufacture. Je suis fatigué , mes journées commencent à cinq heures du matin et se terminent à  huit heures du soir. Ma pause de trente minutes pour manger ne me  suffit même pas à me  reposer. Je ne suis pas le seul dans ce cas. On est douze enfants  et six d’entre nous sont malades .

Le grand patron après l’avoir écouté lui répondit :

Malgré ta petite taille , ton jeune âge, j’ai été toujours impressionné par ton talent, ton intelligence et ta volonté de réussir. Tu es un bon porte-parole. Je m’engage à augmenter le salaire de tous les parents d’ enfants et à créer une école pour tous les enfants de la manufacture.

Content de l’exploit qu’il venait d’accomplir, le petit Martin, en qui personne ne croyait, porta la nouvelle à ses parents et aux autres enfants. Telle une trainée de poudre, la nouvelle gagna toute l’usine et le petit Martin fut accueilli comme un héros.

Il mit, qui sait, peut-être fin au dicton « Qui naît fils d’ouvrier, le sera à son tour »

Darius SEGLA.  4°A

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