Au pied de la lettre

La lettre, les lettres, un autre blog à Champagne sur Seine.

Au pied de la lettre

Couleur de peau : miel. 2012

Un film documentaire hybride : mélange d’images documentaires (Images d’archives et vidéos personnelles appartenant à la famille adoptive de Jung) à des dessins et des animations en 2D (décors) ou 3D (personnages)

Analyse de séquences : vidéos.https://transmettrelecinema.com/film/couleur-de-peau-miel/#video Continuer la lecture

Critique du film Django

https://tse3.mm.bing.net/th?id=OIP.6oSJJX4RuynfUOeopQERagHaJI&pid=ApiCritique de Jade  3e E

 Nous allons nous intéresser au film qui s’intitule « Django », sorti en 2017 au cinéma et ainsi en faire une critique. Ce long métrage a pour but de nous faire découvrir la vie très mouvementée du célèbre guitariste et jazziste Django Reinhardt lors de l’Occupation allemande. Ce film autobiographique a été réalisé par Etienne Comar et l’auteur principal est Reda Kateb. Le film est-il vraiment représentatif de la vie de Django ?

Continuer la lecture

Au revoir les enfants, Louis Malle, 1987

 

https://youtu.be/omzhMVHBluo

« Pour tourner son bouleversant « Au revoir les enfants », film largement autobiographique, Louis Malle a préféré l’institution Sainte-Croix à Provins au Petit-Collège (le couvent des Carmes) à Avon. C’est pourtant là qu’en janvier 1944 trois enfants juifs et le père Jacques, qui les cachait au collège sous de faux noms, étaient arrêtés par la Gestapo devant les autres élèves, parmi lesquels se trouvait Julien Quentin, le véritable nom de Louis Malle.

Le cinéaste était pensionnaire au Petit-Collège d’Avon. Ses parents voulaient lui épargner les bombardements sur Paris. Au cours de l’année scolaire 1942-1943 arrivent trois nouveaux, dont Jean Bonnet avec qui il se liera d’amitié. Jean Bonnet s’appelle en réalité Hans-Helmut Michel, il est juif apatride d’origine allemande. Leurs deux autres camarades sont également juifs.

Sur dénonciation du cuisinier de l’établissement, les trois enfants et le père Jacques, un résistant (père Jean dans le film) sont arrêtés. Aucun des enfants ne reviendra d’Auschwitz.(Les enfants seront transférés à Drancy puis déportés à Auschwitz où ils seront dirigés vers les chambres à gaz. Le père Jacques sera d’abord transféré ver la prison de Fontainebleau, puis Compiègne avant d’être déporté au camp de Sarrebrück et enfin à celui de Mauthausen-Gusen.)  Il s’éteindra d’épuisement juste après la libération du camp de Mauthausen. La médaille des Justes lui a été décernée à titre posthume en 1985.

Deux ans plus tard, Louis Malle tourne son film avec plusieurs jeunes Provinois parmi les acteurs. Le titre renvoie à la dernière phrase dite par le père Jacques à ses élèves : « Au revoir les enfants, continuez sans moi. » . Louis Malle confiera que ce drame « a peut-être décidé de [sa] vocation de cinéaste ». Le film a reçu le César du meilleur film en 1988. Après la sortie du film, une classe de collégiens d’Avon a fait un remarquable travail de mémoire sur les déportés d’Avon, notamment ceux du Petit-Collège (« les Déportés d’Avon : enquête autour du film de Louis Malle Au revoir les enfants », de Maryvonne Braunschweig et Bernard Gidel, la Découverte 1989).  »  (  Le Parisien, le 12 juillet 2010)

Collège au cinéma. Dossier du CNC

Le dictateur Chaplin 1940

https://archive.org/details/LeDictateur1940

Chaplin Aujourd’hui : Le Dictateur – Documentaire complet avec Costa-Gavras.  Adresse du lien  : cliquez ici

Fiche critique sur le film :

Biographie de Charlie Chaplin

https://www.cnc.fr/documents/36995/159675/Dictateur+%28Le%29+de+Charles+Chaplin.pdf/ade8b924-36ed-46fa-c80e-ede05bc14955

Monty Python : Sacré Graal / Perceval

Monty Python : Sacré Graal !  est un film anglais sorti en 1975, écrit et réalisé par Terry Gilliam et Terry Jones de la troupe des Monty Python.

Cette comédie loufoque a pour thèmes principaux la légende d’Arthur, des Chevaliers de la Table ronde et de la quête du Graal.C’est une parodie des films de chevalerie. Ce film appartient au genre burlesque dans la lignée de Charlot et Buster Keaton (film La Générale)

L’humour anglais : le film fournit de belles démonstrations de ce qu’on appelle le non-sense : à plusieurs reprises (voir la séquence de la noix de coco) les personnages développent des raisonnements totalement dénués de sens sous une apparente logique.

Attention cette vidéo (la seule en accès libre sur internet) a deux défauts :

  • le film est enregistré deux fois à la suite
  • il manque les scènes finales avec le ‘lapin tueur ».

************************************************************************************************

Pour compléter voici un documentaire sur la légende de Perceval.

 

Django : rédaction-critique

Sujet de rédaction

Pour son premier long métrage, Etienne Comar a choisi pour sujet la biographie de, Django Reinhardt. Estimez-vous ce pari réussi ? Vous défendrez votre opinion en étant nuancé. 

Pour faire votre devoir

Les idées. Vous pourrez vous inspirer des idées déjà échangées en cours (ci-dessous) Vous les organiserez pour défendre votre opinion personnelle (de la moins importante à la plus importante). Vous n’êtes pas obligé de toutes les traiter, le devoir n’est pas un catalogue. Vous devez choisir celles qui vous correspondent.

La modalisation. En vous aidant de la fiche sur la modalisation (séance 4. lettre 4 d’Inconnu à cette adresse). Vous ferez part de vos doutes ou de vos certitudes (notamment sur la vérité des éléments biographiques). Vous accentuerez les jugements mélioratifs ou péjoratifs sur le film.

Ce biopic (biographie) est-il conforme à la vérité du personnage ?

oui non
Aspect documentaire du film : les personnages (à part les 2 acteurs principaux) sont de vrais manouches et non des acteurs. La biographie est incomplète
Faits vrais : la main mutilée, le singe de Django, la vie parisienne et luxueuse de Django pendant  l’occupation, l’admiration des allemands… Biographie pas toujours fidèle
Louise de Klerk (la blonde) inspirée par un vrai personnage historique, une résistante. film difficile pour un spectateur peu documenté
L’esthétique du film : images, musique, personnages, couleur, photographie.. Rythme lent parfois, longueurs
La blonde fatale : personnage de cinéma

Vous illustrerez les idées par des exemples tirés du film (personnages, scènes, vérité biographique…).

Vous trouverez des éléments  dans l’article du blog :Django : guerre et swing.


PLAN du devoir

Introduction L’introduction d’un devoir argumentatif se fait en 3 parties.

  1. Présentation du sujet : film, titre, sujet, réalisateur.
  2. Problématique. Poser le sujet du débat : réussite ou échec du réalisateur.
  3. Annonce du plan .Exemples :
  • Nous demanderons si…….ou si …..
  • Nous examinerons d’abord ……  ensuite …. enfin….

———————————————————————————————————–

Développement

Le devoir doit être construit. Vous devez faire apparaître les parties et sous parties (les paragraphes).

 Partie 1
1)  un paragraphe = une idée illustrée d’un exp
2)
3)
Partie 2
1)
2)
———————————————————————————————————–

Conclusion : bilan de l’étude : votre opinion personnelle définitive.

********************************************************************************************

Conseils

Vous écrirez votre critique sur le blog après avoir fait un plan au préalable sur papier.

Pour les élèves moyens, si c’est trop difficile, vous vous contenterez uniquement de faire le plan et de rédiger l’introduction et la conclusion.

Dans tous les cas, tout le monde doit faire un plan d’abord, pour apprendre à structurer sa pensée.

Le travail est à finir pour vendredi prochain, 27 mars. Entre temps, j’irai voir ce que vous avez écrit et je ferai des corrections.

Bon courage à tous ! 

L’expressionnisme

L’expressionnisme est un courant artistique apparu au début du XXe siècle, en Europe du Nord, particulièrement en Allemagne. L’expressionnisme a touché de multiples domaines artistiques notamment la peinture et le cinéma.Il fut condamné par le régime nazi qui le considérait comme un « art dégénéré ».

L’expressionnisme est la projection d’une subjectivité qui exprime une angoisse intérieure. Il aborde globalement les mêmes thèmes : la peur, l’angoisse, la folie. Les représentations de la réalité sont déformées (formes et  couleurs) pour atteindre la plus grande intensité expressive. Cette esthétique convient bien aux  films fantastiques et d’horreur.

Peintres expressionnistes

Résultat de recherche d'imagesEdgar Munch, Le cri,1893

« Je me promenais sur un
sentier avec deux amis – le soleil
se couchait – tout d’un coup le
ciel devint rouge sang, je m’arrê
tai, fatigué, et m’appuyai sur une
clôture – il y avait du sang et des
langues de feu au-dessus du fjord
bleu-noir et la ville – mes amis
continuèrent, et j’y restai, trem-
blant d’anxiété – et j’ai entendu
un cri infini déchirer la nature »
Munch

"Le Cri" d'Edvard MunchCette figure a inspiré le personnage du film d’horreur  Scream

Continuer la lecture

Django : guerre et swing.

Django Reinhardt 1910-1953

PARIS : du bandjo aux Quintet et Hot Club de France

23 janvier 1910 : né en Belgique, Django, grandit à la périphérie de Paris; Porte de Choisy, dans la « zone », avec son frère et sa mère Laurence « Négros » Reinhart.

Années 20. Un voisin offre à Django un bandjo qui ne le quitte plus même pour dormir. Pour gagner un peu d’argent, il accompagne les accordéonistes qui jouent le style  musette (java et valse) dans les bistrots  Porte d’Italie.

1928. A 18 ans, il est repéré par un célèbre chef d’orchestre anglais Jack Hylton qui vient l’écouter et veut l’engager dès le lendemain. Le soir même, sa roulotte prend feu, il est brûlé à la main gauche. Deux doigts (l’annuaire et l’auriculaire) sont atrophiés dont il se servira pour faire des accords barrés. Il abandonne le banjo pour la guitare.

Années Folles. 20-30 La culture américaine  arrive dans les capitales européennes grâce au cinéma (films de gangsters) et aux disques de 78 tours de jazz. Louis Amstrong, Ducke Ellington et la chanteuse Joséphine Backer se produisent à Paris.

Continuer la lecture

Le burlesque

Les débuts du cinéma : l’âge d’or du burlesque.

Le terme de burlesque vient de l’italien burla , » la farce ». les origines du burlesques sont à chercher dans le théâtre italien , la commedia dell’arte, basée sur l’improvisation et le comique de gestes  notamment les coups de bâtons (procédé comique que l’on retrouve aussi dans le théâtre de Guignol). Ce genre a influencé la pantomime anglaise puis le music’hall, où Chaplin et Keaton ont été formés enfants.

Le burlesque est contemporain de la naissance du cinéma. L’un des tout premiers films des frères Lumière met en scène un gag : L’arroseur arrosé ».

 

A Hollywood, l’un des premiers acteurs burlesque sera Max Linder, le maître de Chaplin.

Le comique vient de la relation de l’homme à la machine.Devenu fou par le travail à la chaîne dans les usines américaines, l’homme finit par perdre son humanité et se transforme en un rouage de la machine. Le comique naît de la mécanique du personnage.

Buster Keaton apprend le métier d’acteur au music hall dès l’âge de cinq ans. L’homme qui ne rit jamais fait face à toutes les catastrophes en restant toujours impassible. Son agilité fait de lui un grand acrobate, un cascadeur.

L’arrivée du parlant. 1928-1940

L’arrivée du parlant va mettre fin à la carrière de certains acteurs du muet dont le jeu scénique repose entièrement sur la pantomime. Buster Keaton sombre dans l’oubli, Charlot disparait.

Une autre forme de burlesque va apparaître avec de nouveaux artistes capables d’intégrer la voix et la musique comme Laurel et Hardy ou les Max Brothers. Ils jouent souvent dans des comédies musicales.

Les Marx Brothers (cinq frères délirants) triomphent à Broadway puis Hollywood.

Poursuivre sur

https://upopi.ciclic.fr/apprendre/l-histoire-des-images/histoire-du-cinema-burlesque

Bienvenue à Gattaca, Andrew Niccol 1997

bienvenue à gattaca

GATTACA, la cité des étoiles. Le nom se compose  des lettres correspondant aux initiales des bazes azotées présentes dans les nucléotides de la molécule d’ADN : guanine,adénine,thymine,cytosine. Bienvenue à Gattaca, A.Niccol, 1998.

Bienvenue à Gattaca (Gattaca) (1997) de Andrew Niccol - Shangols

Casting

 

Photo Ethan Hawke Photo Uma Thurman Photo Jude LawPhoto Loren Dean

Ethan Hawke Vincent Freeman , Uma Thurman Irene Cassini
Jude Law Jerome Eugene Morrow     Anton, Loren Dean
Onomastique

Vincent vient du latin vincere, vaincre; Freeman signifie «homme libre»;

Anton est le fils mythologique d’Hercule;

Jérome vient de hieros(sacré) et onoma (nom); Eugène vient d’eugenio «de race noble»,

Irène d’eirene qui signifie paix…

Les policiers sont désignés sous le sobriquet de «Hoovers», allusion  à J.Edgar Hoover qui dirigea longtemps le FBI  et à l’aspirateur Hoover, utilisé pour récolter des traces du suspect.

L’inspecteur chargé dans l’enquête sur le meurtre s’appelle Hugo, comme le célèbre prix remis aux USA depuis 1953 aux meilleurs romans et nouvelles de science fiction.

Les décors réels

Centre municipal du Comté de Marin, en Californie

https://fr.google-info.org/5091955/1/centre-municipal-du-comte-de-marin.html

 

GattacaCentre municipal du Comté de Marin, en Californie, réalisé en 1957 par le célèbre architecte américain Frank Lloyd Wrigh

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les voitures

http://1.bp.blogspot.com/_XTes4zbS7ME/TVMLHCA6OqI/AAAAAAAAAHQ/g47k_KpqWf0/s320/voiture.jpg

Les voitures  » rétro » (dont une Citroën DS coupé) des années 50 avec un bruit de moteur électrique.

Prolongement.

Les caméras de surveillance à reconnaissance faciale en Chine et en France.

 

 

Ressources.

E.media

Collège au cinéma

 

Critiques de Coraline, Henri Selick, 2009

CRITIQUES DE CORALINE.

J’ai l’impression de ce film fait passer un message : Quand on est trop gâté, on perd son âme et sa joie de vivre, vraiment.        Nikita 5°F

Le film est bien et très bien fait; pour des marionnettes, c’est très réaliste. Il est très intéressant. Les expressions des visages sont très réalistes. Le film est parfois presque inquiétant. Quelques moments sont un peu longs. Le film montre qu’il ne faut pas être trop naïf.          Lilou 5°F

Ce film est super ! Captivant, il nous fait vraiment voyager dans un autre univers avec toutes ses couleurs flamboyantes qui nous font rêver.  Romane 5°F

Les références à d’autres contes n’étaient pas flagrantes sauf certaines bien sûr comme Alice au pays des merveilles, quand elle passe de l’autre côté du miroir. Mais, il faudrait voir le film encore et encore pour comprendre toutes les  références. J’ai apprécié le film, il était surprenant; l’histoire était originale et les personnages étaient attirants. Alban H

Avant d’avoir fait l’analyse, je croyais que ce film était nul, mais grâce à l’étude des détails, le film m’a plu. ça m’a surpris quand les souris étaient contrôlées par Beldam car c’est elle qui contrôlait tout depuis le début. J’ai appris que quand on va dans un monde merveilleux, il n’est pas toujours merveilleux. J’ai aussi aimé quand Coraline devient adolescente, à la fin, car elle aide ses parents et ne veut plus toute l’attention de ses parents que pour elle. Thomas P. 5°C

Ce film est complexe et plein de détails. Caroline est le personnage principal et elle est intéressante car on la voit Grandir et mûrir. Ce film animé m’a appris que derrière les gentils, il y a très souvent un méchant. Clément F. 5°C

J’ai beaucoup aimé car, les personnages, sont super bien faits, ils sont bien détaillés, ils ont chacun leur personnalité différente, ils ont un physique  hors du commun. Le décor étaient très beaux dans le monde merveilleux. Le jardin était très beau, bien fleuri, les couleurs étaient très joyeuses. Je trouvais que le tunnel était une bonne idée. L’idée de passer dans un tunnel et d’arriver dans un autre endroit j’ai beaucoup aimé.    Mon moment préféré a été quand la fausse mère s’est transformée, car c’est là que tout a commencé à basculer et qu’il y a eu du suspense. Le passage que j’ai le moins aimé c’était au début car il ne se passait pas grand-chose, il n’y avait pas d’action.Il y a un moment qui était très triste, c’est quand Coraline est rentrée chez elle et qu’elle ne voyait pas ses parents.     Ambre C. 5°C

D’autres critiques :

Coraline Emmi 5C

Hugo C. 5F -3

HUGO M. CORALINE 5F

Noémie 5C Coraline

 

Quai des orfèvres Clouzot 1947

(1907-1977)http://afmagazine.in/home/wp-content/uploads/2012/10/henri-georges-clouzot-011-240x300.jpg

Henri-Georges Clouzot est né d’une famille de libraires à  Niort. Arrivé à Paris, il fréquente les music-halls, écrit pour les journaux, devient secrétaire d’un chansonnier et vit avec une chanteuse.

En 1932, en pleine montée du nazisme, il part à Berlin où de grandes sociétés de production ont besoin de jeunes scénaristes pour écrire les versions françaises. Il découvre le grand cinéaste allemand Murnau et le mouvement expressionniste.

http://2.bp.blogspot.com/-zGN-VC5ZDxs/Un_iZ057tcI/AAAAAAAAPl4/XSu4ZGipjhs/s1600/nosferatu+poster.jpghttps://i.ytimg.com/vi/_KqqJZPFjDM/maxresdefault.jpg

1934. Atteint de la  tuberculose, il revient à Paris et passe  près de quatre ans en sanatorium. Il dévore des romans policiers. En 1938, il devient scénariste.

http://orig05.deviantart.net/1d10/f/2013/089/d/0/joseph_paul_goebbels___in_colour__17_by_julia_koterias-d5zt2s8.jpgPendant l’occupation, il est engagé dans la Continentale (studio allemand installé en France), dirigée par Goebbels (ministre de la propagande nazie). Tous les grands cinéastes ayant quitté l’Europe pour l’Amérique, il apprend le métier de réalisateur.

En 1942, à  35 ans, il réalise pour la Continentale son premier long métrage :L’Assassin habite au 21 (avec Suzy Delair, sa compagne). Gros succès qui lance la carrière du réalisateur.

https://filmz.files.wordpress.com/2007/04/clouzotlassassin-habite-au-21-poster.jpg?w=470

https://www.cinema-francais.fr/images/affiches/affiches_c/affiches_clouzot_henri_georges/photos/le_corbeau02.jpg1943 Le Corbeau. Le film s’inspire d’un fait divers de 1920 :une femme avait inondé Tulle de plus de mille lettres anonymes. Le film dérange les allemands car il décourage la délation. Il sort en Allemagne sous le titre « Un petit village français ». En 44, en France,en pleine période d’occupation et de collaboration, il fait scandale et il est censuré. Clouzot est interdit de faire du cinéma. A la Libération, Clouzot est jugé anti-français.

Après la Libération (fin de la 2ème guerre mondiale), le cinéma policier américain est diffusé en Europe, ce sont les films de gangsters. On va appeler ces films, « films noirs » car ils sont influencés par l’esthétique de l’expressionnisme allemand et en référence à la collection de romans policiers « la série noire ».

La Série noire, fondée en en 1945 publie les grands auteurs de polar américain et des auteurs français; Cette collection popularise des personnages et des thèmes américains (le détective privé, la blonde fatale, l’alcool, la cigarette…)

Quai des orfèvres où se trouve la direction générale de la police.

https://farm8.staticflickr.com/7796/26677016860_7f2970196d_b.jpg1947. Soutenu par des écrivains (Sartre, Beauvoir, Camus…), l’interdiction de faire du cinéma est levée et il réalise Quai des orfèvres à partir d’une adaptation d’un roman policier Légitime Défense de Lehman. Avant de tourner, l’équipe du film a  observé des enquêtes au Quai des orfèvres pendant quatre semaines. Le directeur de l’image, Max Douy a fait des centaines de dessins qui serviront aussi à la réalisation des décors. C’est une approche documentaire, réaliste qui peint la France d’après guerre..

Le chef opérateur, Armand Thirard, s’inspire de l’expressionnisme allemand pour le  travail de la lumière (effets de contraste forts e travail sur les ombres)

Analyse de l’affiche .

La scène d’ouverture.

 

1953. Le Salaire de la peur (adaptation d’un roman de Georges Arnaud). C’est l’histoire de deux aventuriers chargés de conduire un camion  rempli de nitroglycérine (produit explosif). Grâce à sa maîtrise du suspense, il obtient la Palme d’or à  Cannes.

1954. Les Diaboliques,  » un policier, et rien de plus « , (adaptation d’un roman de Boileau et Narcejac) est son plus grand succès commercial. Sa femme Véra Couzot joue le rôle principal. Ici, le film policier tire vers le fantastique. Il influencera sans doute Hitchcock qui 4 ans plus tard adaptera un autre roman de Boileau et Narcejac dans Sueurs Froides ou Vertigo. .

1956. Vieil ami de Picasso, il réalise Le Mystère Picasso

1960 La vérité avec Brigitte Bardot

1968 son dernier film, La Prisonnière

Il meurt à  Paris le 12 janvier 1977.

Quai des orfèvres par Bertrand Tavernier.

Quai des orfèvres

https://theredlist.com/media/database/settings/cinema/1940-1950/quai-des-orfevres/018-quai-des-orfevres-theredlist.jpg

 

 

buy windows 11 pro test ediyorum