L’homme qui plantait des arbres. Giono
[youtube]https://youtu.be/9OytlPgxftA[/youtube]
Dit par Philippe Noiret Frédéric Back, Canada 1987
Je regarde la vidéo et je réponds aux questions : Questionnaire de lecture
Jean Giono 1895-1970
Lettre de Giono adressée au Conservateur des Eaux et Forêts de Digne, Monsieur Valdeyron, en 1957, au sujet de cette nouvelle :
| Cher Monsieur, | ||
| Navré de vous décevoir, mais Elzéard Bouffier est un personnage inventé. Le but était de faire aimer l’arbre ou plus exactement faire aimer à planter des arbres (ce qui est depuis toujours une de mes idées les plus chères). Or si j’en juge par le résultat, le but a été atteint par ce personnage imaginaire. Le texte que vous avez lu dans Trees and Life a été traduit en Danois, Finlandais, Suédois, Norvégien, Anglais, Allemand, Russe, Tchécoslovaque, Hongrois, Espagnol, Italien, Yddisch, Polonais. J’ai donné mes droits gratuitement pour toutes les reproductions. Un américain est venu me voir dernièrement pour me demander l’autorisation de faire tirer ce texte à 100 000 exemplaires pour les répandre gratuitement en Amérique (ce que j’ai bien entendu accepté). L’Université de Zagreb en fait une traduction en yougoslave. C’est un de mes textes dont je suis le plus fier. Il ne me rapporte pas un centime et c’est pourquoi il accomplit ce pour quoi il a été écrit. | ||
| J’aimerais vous rencontrer, s’il vous est possible, pour parler précisément de l’utilisation pratique de ce texte. Je crois qu’il est temps qu’on fasse une « politique de l’arbre » bien que le mot politique semble bien mal adapté. | ||
| Très cordialement | ||
| Jean Giono
L’homme qui plantait des arbres : texte Révision de l’imparfait et du passé simple. Complète la terminaison des verbes. Exercice Le berger qui ne fum…….. (impf) all………(aller PS) chercher un petit sac et dévers……..(PS) sur la table un tas de glands. Il se ……………(mettre PS) à les examiner l’un après l’autre avec beaucoup d’attention, séparant les bons des mauvais. Je fum……..(PS) ma pipe. Je me propos………(PS) pour l’aider. Il me …………..(dire PS) que c’………..(être imparfait) son affaire. En effet : voyant le soin qu’il mett………..(mettre impf) à ce travail, je n’insist….. (PS) pas. Ce …….. (être PS) toute notre conversation. Quand il ………..(avoir PS) du côté des bons un tas de glands assez gros, il les compt….(PS) par paquets de dix. Ce faisant, il élimin……. (impf) encore les petits fruits ou ceux qui (être imparfait) légèrement fendillés, car il les examin……..(impf) de fort près. Quand il ……. (avoir PS) ainsi devant lui cent glands parfaits, il s’arrêt…….(PS) et nous all………(aller PS) nous coucher. La société de cet homme donn…….(impf) la paix. Je lui demand…….(PS) le lendemain la permission de me reposer tout le jour chez lui. Il le trouv…..(PS) tout naturel, ou, plus exactement, il me donn……(PS) l’impression que rien ne pouvait le déranger. Ce repos ne m’………….(être imparfait)pas absolument obligatoire, mais j’………..(être imparfait)intrigué et je voulais en savoir plus. Il ……(faire PS)sortir son troupeau et il le mena à la pâture. Avant de partir, il tremp……(PS) dans un seau d’eau le petit sac où il ……. .(avoir impf) mis les glands soigneusement choisis et comptés. |
Henri Barbusse (1873-1935) s’est engagé à 40 ans alors qu’il aurait pu être réformé. Il va écrire des carnets puis un feuilleton (96 épisodes) qui va être publié dans la presse. Le récit paraîtra ensuite en livre, en 1916, sous le titre : Le Feu, journal d’une escouade. Il recevra le prix Goncourt. Dans ce livre, l’auteur dénonce les puissants, les financiers et les industriels qui s’enrichissent grâce à la guerre. C’est une oeuvre engagée qui défend des idèes (le pacifisme : être contre la guerre, contre le bellicisme). C’est aussi un témoignage des souffrances des soldats et un hommage à ses camarades.