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Noël et sa petite histoire…

Vous n’imaginiez tout de même pas que j’allais laisser passer les fêtes de Noël sans vous gratifier d’un petit article ? Tout d’abord, il y a cette petite musique que vous pouvez découvrir en cliquant sur la bouton +, qui fera apparaître la touche lecture ci-dessus. Allez y, voilà… Maintenant, pour être totalement dans l’ambiance, allez donc vous préparer une tasse de chocolat chaud (avec un peu de cannelle, c’est meilleur). Allez y, je vous attends… C’est bon ? Parfait, plongez vos petits pieds dans ces jolis chaussons à tête de rennes – mais si, ceux que votre tante vous a offert l’an passé… qui ont fait rire tout le monde, sauf vous ! Et lancez vous dans la lecture de l’article ci-dessous :
Maintenant que votre liste a été envoyée (sinon, c’es trop tard, inutile de vous ruer dans la neige cette nuit), que le sapin est illuminé, il ne vous reste plus qu’à attendre que le Père Noël le 24 au soir ou bien le 25 au matin – tout dépend des rennes ! Mais pourquoi chaque année, avons nous cette chance de voir arriver ces beaux cadeaux  ?
Bien sûr, Noël est d’abord une fête chrétienne. Dés le Ve siècle, on pris l’habitude de célébrer le 25 décembre la naissance d’un certain Jésus de Nazareth, nommé Christ par ceux qui reconnaissent en lui le prophète attendu. Pourquoi le 25 ? Plusieurs pistes possibles mais la plus convaincante reste celle d’une fête païenne  appelée « naissance du soleil » qui correspondrait à la même date. Pourquoi la « naissance du soleil » ? Il ne vous a sans doute pas échappé que depuis le 21 décembre, les jours ont commencé à rallonger et, en cette fin du mois, c’est encore plus perceptible…
Mais tout cela n’explique pas les cadeaux… Tout simplement, offrir un cadeau, c’est tout d’abord une marque d’affection – même s’il ne s’agit que d’une boîte à camembert peinte et pas la dernière console 3D à la mode. D’ailleurs, l’orange est restée longtemps le seul cadeau des Noëls anciens et modestes. Traditionnellement, on offrait des fruits secs, noix, noisettes, ou des sucreries aux enfants modestes. L’orange était un fruit précieux, car exotique et rare. Aujourd’hui, on oublie que le geste compte plus que l’objet en lui-même… En tous les cas, on peut voir dans cette pratique le souvenir des cadeaux des Rois mages (Gaspard, Melchior et Balthazar) qui sont venus de l’étranger pour offrir des cadeaux au nouveau-né, Jésus. Bon, en même temps, côté cadeaux, ils ne se sont pas moqués de lui : de l’or, de l’encens et du parfum, rien que ça. Vu la côte de l’Or en ce moment, je ne suis pas contre – avis à la population !
Et le père Noël dans tout ça, d’où vient-il ? Alors là… C’est plus complexe ! Il aurait pour origine saint Nicolas, un homme réputé pour sa gentillesse et sa générosité, qui vivait en Turquie, il y a très longtemps. On raconte qu’il a fait beaucoup de miracles pour les enfants. En 1821, un pasteur américain, Clément Clarke MOORE écrivit un conte de NOËL pour ses enfants dans lequel un personnage sympathique apparaît, le Père Noël, dans son traîneau tiré par huit rennes. Il le fit dodu, jovial et souriant. Il remplaça la mitre du Saint Nicolas par un bonnet, sa crosse par un sucre d’orge et le débarrassa du Père Fouettard. Il ne lui restait plus qu’à remplacer l’âne par 8 rennes fringants, et voilà : le Père Noël était né ! Au fil des années, il prit du poids et troqua, en 1863, ses habits d’évêque contre un costume rouge avec fourrure blanche, rehaussé d’une large ceinture de cuir. C’est en 1931, que le père Noël prit finalement une toute nouvelle allure dans une image publicitaire, diffusée par la compagnie Coca-Cola. Grâce au talent artistique de Haddon SUNDBLOM, le père Noël avait désormais une stature humaine (le rendant ainsi plus convaincant et nettement plus accessible), un ventre rebondissant, une figurine sympathique, un air jovial. La longue robe rouge a été remplacée par un pantalon et une tunique. Pendant près de 35 ans, Coca-Cola diffusa ce portrait du père Noël dans la presse écrite et, ensuite, à la télévision partout dans le monde…
Joyeux Noël à tous et à toutes !
Pour en savoir plus :
– article « Noël expliqué aux enfants » par le site 1Jour1Actu
– article « l’histoire du Père Noël » par le site Histoire-fr.com
– article « les origines du Père Noël » par le site Joyeux Noël

Pourquoi l’Antarctique continue à s’étendre ?

Non seulement la question est bonne, mais en plus, elle est d’actualité !

A l’heure où tout le monde s’épouvante à l’idée que le niveau des mers monte inexorablement, chaque année, le paradoxe est le même : la glace de mer qui entoure l’Antarctique s’étend ! Non, ce n’est pas du à l’inclinaison de l’axe autour duquel la terre tourne – comme certains d’entre vous le pensaient. Ce n’est pas non plus un refroidissement partiel de la terre qui est en cours. Selon des recherches récentes, c’est le réchauffement climatique lui-même, qui serait à l’origine de ce phénomène mystérieux…

Comment croire un instant qu’un réchauffement peut provoquer de la glace : cela défit les lois de la physique élémentaire ! N’allez surtout pas écrire cela sur la copie de votre prochain de voir de physique : ce serait une bulle assurée. En fait, si étrange que cela puisse paraître, ce réchauffement climatique protégerait les glaces du pôle Sud ! Car bien entendu, tout comme le reste de la planète, l’Antarctique est confronté à une hausse des températures. Pourtant, la surface de glace, dans cette région, au lieu de diminuer, s’étend. Un phénomène d’autant plus étonnant qu’au pôle Nord, où les températures sont les mêmes, les glaces rétrécissent. Alors, comment est-ce possible ?

Tout d’abord, il faut bien comprendre que la calotte glaciaire s’est formée grâce à l’accumulation et au compactage de la neige pendant des milliers d’années. Sous l’effet de la gravité, cette neige , s’écoule tout naturellement vers les plaines côtières. Parvenue à la côte, cette calotte continue alors à s’étendre en flottant sur la mer et forme des rebords massifs de plusieurs centaines de mètres d’épaisseur que l’on nomme “barrières”. Or, depuis une trentaine d’années, une augmentation de température n’a été observée qu’à l’ouest du continent antarctique. En raison de l’isolement et de l’inertie thermique du continent, couvert presque entièrement par une calotte de plusieurs milliers de mètres d’épaisseur, le réchauffement n’a pas le même impact sur l’Antarctique que sur l’Arctique.

Ensuite, d’après ces mêmes chercheurs américains, la hausse des températures aurait pour effet une évaporation plus importante des mers. Cette évaporation serait, elle-même, à l’origine de précipitations, notamment dans les latitudes proches des pôles, sous forme de neige. La neige en se posant à la surface de la mer réverbère les rayons du soleil et protège donc la glace de la chaleur et de la fonte. C’est aussi simple que cela !
Mais il faut bien avoir conscience que ce gain de masse n’est vraiment perceptibles que sur les parties centrales situées à haute altitude. Sur le pourtour, partie la plus chaude, le phénomène dominant reste l’accélération de la fonte. De fait, si ce réchauffement climatique se poursuit, les précipitations de neige se transformeront en pluie. Or la pluie n’a pas le même effet que la neige : elle ne reflète pas le soleil et fait donc fondre la glace à la surface des océans.
La glace de mer de l’Antarctique pourrait alors commencer à décroître rapidement à partir de 2060
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ey4X5qtrUUU[/youtube]
Sources :
– article « Quel futur pour les pôles ? » du site du C.N.R.S
– article  « Le mystère de l’Antarctique résolu » du site 1 Jour 1 Actu
– article « Le trou dans la couche d’ozone accélère sa formation au-dessus de l’Antarctique » du site Futura-sciences.com

Qui sont les Roms ?

Brutalement sortis de l’ombre par une actualité parfois sulfureuse, les Roms sont pourtant mal connus. Ils sont une composante d’un peuple dispersé dans une multitude de pays : la nation romani. Elle regroupe notamment les Roms, les Manouches (Sintés) mais aussi les Gitans (Kalés). Partis d’Asie, peut-être d’Inde, ils ont débarqué dans les contrées occidentales au XVème siècle. Au fil du temps, les noms – Tsiganes, manouches, gitans, gypsys, etc. -, dont on les désignait changèrent souvent, le regard porté sur eux tout autant, et la fascination qu’ils exercèrent fut tour à tour aimant ou repoussoir. Si aujourd’hui nous serions plutôt dans une période de refus, la situation était tout autre au XVe siècle par exemple… En 1421 « ceux qui venaient d’Egypte » – comme on les appelait – furent souvent les protégés des seigneurs et leur arrivée dans les bourgades entraînait la joie plutôt que l’effroi !

Au fil des siècles, la vie quotidienne, le travail, le voyage, la famille, la musique, les vêtements, la foi tissèrent « le lien réel qui unit ces êtres dispersés à la surface de la terre ». Ce monde à part est marqué par une histoire tourmentée jusqu’au génocide de la seconde guerre mondiale, habité par une langue déclinée selon les géographies, riche d’une diversité culturelle réinventée au fil des errances. Le 5eme Congrès de l’Union Romani Internationale – réuni à Prague en juillet 2000 – précise d’ailleurs que les Roms forment une nation « sans territoire compact et sans prétention à un tel territoire ». Si revendications il y a, elles ne portent donc pas sur l’espace, mais sur le droit et la justice. Et c’est là que les choses se compliquent un peu…

Une proposition de statut-cadre, élaborée par le Ranelpi (Réseau rom des activistes sur les questions juridiques et politiques) pour l’Union européenne, définit le peuple rom comme « un élément constitutif de l’Europe, à laquelle il a apporté une contribution humaine, matérielle, artistique, économique, militaire et morale trop souvent négligée ». Elle souhaite « s’inscrire dans une dynamique progressiste, orientée vers l’intégration sociale, l’égalité des droits, le refus de l’exclusion et le respect mutuel de toutes les identités représentées en Europe ». Effectivement, depuis plus de mille ans, les Roms font partie de la civilisation européenne. Aujourd’hui, avec une population allant de 10 à 12 millions de personnes selon les estimations, les Roms constituent la plus grande minorité ethnique d’Europe, présente dans les 27 Etats Membres.  De fait, les institutions communautaires tentent depuis lors de  remédier aux difficultés d’une population trop souvent stigmatisée à travers tout le continent – le plus souvent repoussés, marginalisés, et parfois même, comme en Slovaquie, stérilisés.

Il faut bien avoir conscience que la plupart des Roms sont citoyens de l’UE, surtout depuis 2007, date à laquelle la Roumanie est devenue membre à part entière de l’Union Européenne. Toutefois, il faut bien avouer que la majorité des Roms connaissent discrimination et exclusion sociale au quotidien. La population Rom est également une population à risque en termes de pauvreté et de chômage, et est souvent victime des stéréotypes et des préjugés…

Martin OLIVERA, ethnologue spécialisé dans la communauté tzigane, explique à ce sujet que l’antitziganisme est « un trait structurant de l’identité nationale roumaine (comme dans d’autres pays européens, à l’Est et à l’Ouest) mais il est essentiellement valable dans les discours globaux sur “la société” et dans le rapport aux institutions. Au quotidien, il y existe une intimité socioculturelle très grande entre Roms et non-Roms, surtout à la campagne.[…] La réalité s’avère ainsi plus compliquée que l’image simpliste d’une “minorité fuyant les discriminations”. »

En Roumanie non plus, il ne fait pas bon être Rom et le pays peine à intégrer cette importante communauté (580 000 selon les chiffres officiels, près de 2 millions selon les estimations). « Tout est plus dur quand tu es tsigane, trouver un toit, un travail…. Les gens partent forcément avec un a priori négatif« , avoue Sorin, 42 ans, chauffeur de taxi à Bucarest.  Mais cette migration se vit comme pendulaire?: on part avec l’idée de réinvestir à la maison le fruit de sa réussite. Petit à petit, pour certaines familles, un choix involontaire s’opère car les enfants sont, malgré tout, allés à l’école en France, se sont habitués à la vie urbaine, etc. Comme pour d’autres mouvements migratoires, pour certains, le “retour?au pays” ne se fait pas. Le mouvement pendulaire n’est donc pas aussi automatique qu’on pourrait le croire.

Il serait tout aussi ridicule de nier le problème que pose la présence inopinée de certains Roms que de se laisser envahir par une phobie de nature xénophobe. Leur expulsion ne résout rien à long terme. Alors que, pour les citoyens européens « reconnus », les frontières disparaissent, pour les Roms, si souvent discriminés, et dont les droits les plus élémentaires sont sans cesse niés, elles restent un authentique cauchemar. C’est le leur mais aussi le nôtre, celui des citoyens d’une Union qui n’a de cesse de se chercher et qui n’ose pas encore s’affirmer comme telle. Unis ? Un jour, peut-être…

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Références :

– REKACEWICZ Philippe, « Les Roms, un peuple européen » article du Monde Diplomatique , juillet 2010

– COLLECTIF, L’Union européenne et les Roms du site europa.eu (août 2010)

– BURLET Laurent, « Clichés, idées reçues : qui sont vraiment les Roms ? » du site rue89.com (août 2010)

– GUYONVARCH Marion, « Les Roms, mal-aimés dans leur pays » du site lexpress.fr (publié le 21/08/2010)

– BRAIBANT Sylvie, « Les Roms, ces citoyens européens repoussés du vieux continent » du site TV5Monde (août 2010)

– Tableau statistique, source TV5Monde

Pourquoi les acteurs pensent-ils que le vert porte malheur sur scène ?

(Sarah, 3eme – 2009)

Le vert du costume « tuerait » le talent… à moins que ce ne soit le comédien ! Pourtant, cette couleur a vraiment tout pour séduire : c’est aussi bien le symbole de la force régénératrice que de la longévité. Mais rien n’y fait : certains acteurs et metteurs en scène refusent encore et toujours d’utiliser le moindre objet ou costume vert dans un théâtre. Pourquoi ?

Cette méfiance vis-à-vis de cette couleur (qui n’a rien demandé à quiconque) prend en fait racine dans un phénomène technique fort simple… En effet, les premiers éclairages mettaient difficilement cette couleur en valeur. De fait, tout acteur portant cette couleur se mettait moins en valeur que les autres. Moins bien mis en évidence, moins vu, donc moins remarqué et moins applaudi… l’acteur courait ainsi au désastre ! Le vert a donc bel et bien tué son talent.

Une autre explication, plus vraisemblable pour certains… Au XVIIe siècle, on avait besoin d’une faible dose d’arsenic pour obtenir une teinture verte efficace pour les rideaux. Quand on sait qu’à la même époque les acteurs avaient la fâcheuse habitude d’éponge leur visage ruisselant de sueur dans les rideaux, on imagine assez facilement ce qui pouvait arriver à ceux qui avaient pris cette habitude avec des rideaux verts ! Dans le pire des cas, c’était la mort, dans le meilleur, c’était une grave maladie de peau. C’est là que l’aversion pour cette jolie couleur se nicha.

Et pourtant, le vert, c’est la couleur de cette tendre pelouse dans laquelle nous aimons nous rouler lorsque le soleil nous baigne de ces rayons… Ouh là, je m’égare !

Source : LACOTTE Daniel, Le Pourquoi du Comment, Paris – 2005.

Pourquoi accroche t’on des poissons le 1er avril ?

Tout d’abord, pourquoi faire cette blague justement LE 1er avril ? Même si cela peut paraitre surprenant aujourd’hui, il faut savoir que jusqu’en 1564, l’année débutait le 25 mars ou le 1er avril (jour de Pâques). C’est par ordonnance (Edit de Roussillon du 9 août 1564), que le roi Charles IX (1550-1574) institua le début de l’année le 1er janvier. Un point c’est tout.

Alors bien sûr, certains habitants du royaume n’acceptèrent pas ce changement de calen­drier : nous sommes en Franc,e il ne faut pas l’oublier… De fait, ils continuèrent à s’offrir des cadeaux le I » avril pour célébrer l’année nouvelle. Pour se moquer d’eux, des plaisantins eu­rent, à leur tout, l’idée de leur offrir de faux cadeaux !

Petit à petit, ces faux cadeaux se transformèrent peu à peu en farces, blagues et autres-canulars. Jusque là, cela semblera logique, même aux plus sceptiques d’entre vous. Mais ces derniers me rétorquerons alors : « Ben oui mais… Pourquoi précisément un poisson ?« . Merci pour cette question Bonus.

Alors, à ce sujet, il existe trois explications principales.
La première : le « poisson d’avril » serait devenu « poisson » parce qu’au début du mois d’avril la lune sort du signe zodiacal du Poisson. Mouais, bon voilà… Ça , c’est fait !
La seconde maintenant : historiquement, la saison de la pêche se terminait début avril. À cette période de l’année, il y avait donc moins de poissons sur les étals. D’où l’idée désopilante de créer de faux poissons, pour compenser. Trop marrant comme idée, non ? Non ?! Ah bon, je croyais…
Il nous reste alors la troisième hypothèse : le début du mois d’avril correspond à la fin du carême. Or, comme tout le monde le sait, pendant le carême, les chrétiens ne pouvaient pas manger de viande. Donc que mangeaient-ils à la place, hein ? Gagné, du poisson ! Tant et si bien qu’au début du mois d’avril, ils en étaient souvent dégoutés ! D’où l’idée très cocasse de s’offrir de faux poissons, par esprit de dérision… Là, j’y crois un peu plus, et vous ?

mise à jour de mon article publié le 19 avril 2009

A quand remonte la première révolution française ?

(Camille, 4eme – 2009)

Pas en 1789, en tous les cas… Il nous faut en fait remonter en l’an 1356, en plein coeur de la Guerre de Cent Ans ! Cette année là, le roi Jean II le Bon est battu à Poitiers et est emprisonné à Londres. C’est Etienne MARCEL qui forme alors un gouvernement d’urgence. Il a été élu en 1355 prévôt des marchands, c’est-à-dire porte-parole des commerçants de Paris. Il réunit son premier gouvernement au nom de « la défense du bien commun« . Belle expression pour évoquer le sort de ceux qu’il entendait surtout défendre… Pour preuve, sa volonté de tenir à l’écart l’héritier du trône, le Dauphin Charles, ainsi que l’assemblée des trois ordres (clergé, noblesse, tiers-état).

Il exige tout aussi rapidement des aristocrates une union sacrée face à l’envahisseur, traduisez : « abandonnez vos privilèges fiscaux et partager le commandement militaire avec la bourgeoisie » ! Il n’hésite pas à aller plus loin en faisant assassiner les maréchaux de Champagne et de Normandie, conseillers du roi, sous les yeux du Dauphin… Et comme si cela ne suffisait pas, afin d’impressionner les nobles les plus récalcitrants, il ordonne la destruction de plusieurs de leurs maisons fortes.

Durant les mois de mai-juin 1358, il écrase sans aucune pitié les Jacques – paysans poussés à la révolte par une fiscalité trop lourde. Ce sera sa dernière forfaiture : Etienne MARCEL est assassiné le 31 juillet de la même année. Sa politique pour le moins ambitieuse, autoritaire et quelque peu aventureuse a fini par effrayer les bourgeois. De retour au pouvoir, le Dauphin n’a pas de mots assez durs pour condamner le « règne » d’Etienne MARCEL, ce roturier qui a osé « soulever les genz du plat païs de France contre les nobles dudit royaume« .

Aucun bourgeois ne s’avisera de renouveler pareil affront avant… 1789 !

Référence : Ça m’intéresse HS n°4 – Questions é Réponses, les stars de l’histoire


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