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Qu’est-ce qu’un Etat endetté ?

C’est la Une du très bon site 1Jour 1Actu qui m’a donné envie de revenir sur cette notion si simple et si compliquée à la fois.

Si simple car (presque) tout le monde comprend ce que veut dire le mot « endettement« . C’est le fait d’avoir des dettes, ce qui signifie que quelqu’un – le plus souvent un organisme financier – vous a prêté de l’argent pour réaliser un projet important pour lequel – pour le moment – vous n’avez pas les moyens financiers suffisants. Sur un plus ou moins long terme, vous vous engagez alors à rembourser celui qui vous prêté ces fonds – avec ou sans un petit « bonus », juste rétribution du service rendu…   et de ne pas avoir les moyens suffisants pour les rembourser.

Les choses se compliquent lorsqu’on parle de « surendettement« . Dans ce cas, le prêt est toujours le même mais c’est votre capacité à rembourser qui est différente. En fait, elle est plus ou moins inexistante. Vous prêteriez de l’argent, vous, à quelqu’un  qui n’a pas les moyens d’en rembourser n’en serait-ce qu’une partie aujourd’hui, qui n’a plus d’emploi et qui n’a aucune économie ? A moins d’oeuvrer dans un but humanitaire, votre bon sens vous dicterait d’aller voir ailleurs. Qui pourrait vous en blâmer ?

Et bien figurez que pour les banques et les grands investisseurs, ce jugement n’est pas aussi logique qu’il pourrait y paraître… Pire : plus la dette est grande, plus on demande de l’argent à prêter. Quand on quitte le niveau du citoyen lambda pour atteindre celui des hautes sphères financières et étatiques, le bon sens n’a plus lieu d’être ! Pour mieux comprendre la situation, il faut tout d’abord bien avoir conscience que pour payer les infirmiers, les professeurs ou les policiers, par exemple, ou bien pour construire des routes, des collèges ou des musées, les États ont besoin d’argent. Ils en ont également besoin pour acheter les produits qu’ils ne fabriquent pas. De la même manière que ce qui ne pousse pas dans votre jardin, vous devez l’acheter à votre commerçant du coin.

Les plus riches de vos amis pourront se faire prêter tout l’argent qu’ils le voudront, c’est logique. pour les États-Unis, ce fut pendant longtemps la règle. Pour un tel État, il y a aujourd’hui un risque réel qu’il n’honore pas ses dettes. C’est un risque très faible, mais réaliste. C’est la raison pour laquelle l’État américain a pu s’endetter « à volonté » depuis 1945. Aujourd’hui, la dette étasunienne, c’est 14 300 milliards de dollars… Mais cela reste la première puissance économique et financière mondiale. Pendant ce temps, d’autres, moins fortunés et dynamiques, sont allés plus loin dans la dette : ils ont dépensé plus d’argent qu’ils n’en gagnaient. De fait, ils ont du emprunter de l’argent aux banques : ils s’endettent comme vous et moi. Jusque-là, rien d’illogique ni  de bien inquiétant… Cependant, les dettes de certains pays européens (Grèce, Espagne, Irlande, Portugal…) sont si élevées que les banques ne veulent plus leur prêter ! De plus, un pays comme la Grèce inquiète les banques car il a peu de rentrée d’argent et donc, de grosses difficultés à rembourser. Nous en revenons à la situation que je vous exposais tout à l’heure : on ne prête pas d’argent quand on n’est pas certain d’être un jour remboursé !

Alors que faire pour dépenser moins d’argent pour pouvoir rembourser les banques ? Votre bon sens vous dicterait de chercher un meilleur travail, plus rémunérateur, ou bien de multiplier les petits boulots. Bravo ! Pour les États, deux solutions possibles :

  1. produire plus pour vendre plus et faire davantage de bénéfices. Difficile depuis que le monde est entré dans une crise financière et économique profonde depuis 2007…
  2. faire des économies en diminuant les dépenses. C’est là que les politiques entrent en jeu.

Ceux qui nous gouvernent doivent aujourd’hui faire les bons choix pour réduire la dette le plus vite et le moins douloureusement possible. Bon courage à eux… et surtout à nous !

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=219MfaqFsdI[/youtube]

Pour aller plus loin :

– « Qu’est-ce qu’un État endetté ? » sur le site 1Jour 1Actu

– l’article « Dette publique » sur le site Wikipedia

– l’article « Etat endetté cherche detox » de Gérard HORNY sur le site Slate.fr

– l’article « Un État endetté vaut mieux que des ménages endettés » de Pascal RICHÉ sur le site Eco89

– l’article « Les 10 pays qui risquent le plus la faillite » sur le site Le Journal du Net

Demain, la Palestine à l’ONU ?

Le président palestinien Mahmoud Abbas présentera la demande d’adhésion à part entière d’un Etat de Palestine aux Nations unies le 20 septembre 2011. Cette demande d’adhésion des Palestiniens aux Nations unies sera d’ailleurs faite par la Ligue arabe, comme l’avait annoncé le 14 juillet dernier, à Doha le chef de l’organisation panarabe, Nabil al-Arabi. Plongé dans la crise et ses soubresauts, cet évènement risque d’échapper à notre attention quelque peu embrumé par les torpeurs de l’été – si, si, même sous la pluie…

Plus sérieusement, cette démarche historique ne va pas être faite par hasard. Une fois la requête remise par le président de l’Autorité palestinienne au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon – le jour de l’ouverture de la prochaine Assemblée générale de l’ONU – , ce dernier la transmettra au président du Conseil de sécurité. Pourquoi soudain cette hâte à déposer cette demande ? Tout simplement parce qu’à cette date, le Liban assurera alors la présidence du Conseil de sécurité… « Cela nous va nous aider, car le rôle du président du Conseil de sécurité, qui a des prérogatives, est crucial », a expliqué M. al-Malki, chef de la diplomatie palestinienne. Les Palestiniens ont en effet l’intention de demander au Conseil de sécurité l’adhésion de leur Etat à l’ONU tout en excluant une reprise des négociations avec Israël ! Plutôt que de faire parler les armes, voici donc un bras de fer diplomatique qui va se mettre en place. Chacun pourrait s’en réjouir si la situation dans la région n’était pas aussi sensible. Encore ébranlée par le vent de révolte né du mouvement tunisien de 2010 et blessée par les déchirures en Libye et en Syrie, toute la région du Moyen-Orient sera, à n’en pas douter, très sensible à ce nouvel évènement.

Palestine est le nom de l’État auto-proclamé depuis Alger par l’OLP en 1988, et le terme utilisé par l’Autorité Palestinienne pour désigner l’État revendiqué par les Palestiniens. Le pouvoir de cette Autorité s’exerce, de façon continue depuis l’application en 1994 des Accords d’Oslo, sur une partie restreinte des Territoires palestiniens de Cisjordanie, tandis que la bande de Gaza est désormais administrée par le Hamas depuis les élections libres de 2006, d’abord dans le cadre de l’Autorité palestinienne puis depuis juin 2007, après une guerre civile meurtrière, en rupture avec cette dernière. Seuls 94 États reconnaissent un « État de Palestine », et 11 pays ne le reconnaissent pas officiellement comme un État mais accordent un statut diplomatique particulier à une représentation palestinienne. Aujourd’hui, les Palestiniens veulent obtenir une adhésion à part entière à l’ONU et la reconnaissance de la Palestine sur les lignes du 4 juin 1967, avant la Guerre des Six jours, soit la totalité de la Cisjordanie, de la bande de Gaza et de Jérusalem-Est.

A quelles réactions devrions-nous nous attendre ? Les Etats-Unis ont déjà clairement annoncé qu’ils étaient contre ce projet. Ils menacent même de faire échouer la requête palestinienne en utilisant leur veto au Conseil de sécurité. Toute demande d’adhésion à l’ONU doit en effet être validée par le Conseil où seuls 5 pays (EUA, Chine, Russie, France et Royaume-Uni) ont ce droit de bloquer toute prise de décision. Tout comme les États-Unis, Israël conteste cette initiative. Comme bien (trop ?) souvent, les Européens sont – pour le moment – partagés. De son côté, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, assure que l’absence de déclaration du Quartette (les 5 membres permanents cités plus haut) « ne signifie pas que nous avons abandonné nos efforts [et] que nous sommes en désaccord ». Il ajoute que tous souhaitent que les Palestiniens et les Israéliens retournent à la table des négociations.. Ce que ne souhaitent pas les Palestiniens, justement…

Pour contourner le veto américain, les Palestiniens pourraient alors se tourner vers l’Assemblée générale afin de lui demander « d’élever (leur) statut à l’ONU d’observateur à Etat non membre ». Une telle situation leur permettrait de devenir membre à part entière de toutes les agences de l’ONU, comme l’OMS, l’Unesco, l’Unicef, où les Palestiniens ne siègent jusqu’alors qu’en tant qu’observateurs. M. al-Malki a dit s’attendre à ce que « plus de 130 Etats reconnaissent l’Etat de Palestine » aux frontières de 1967.  Déterminés à aller à l’ONU faute de perspective réaliste de reprise des négociations de paix avec Israël, enlisées depuis près d’un an, les responsables palestiniens exigent un nouveau moratoire sur la colonisation avant toute reprise des discussions

Pour toute réponse, le gouvernement israélien a annoncé cette semaine son intention de continuer à construire massivement dans les quartiers de colonisation à Jérusalem-Est.

Sources :

– article « Les Palestiniens déposeront leur demande d’adhésion à l’ONU le 20 septembre » (13-08-11) du site 20 minutes

– article « Palestine » sur Wikipedia 

– article « Adhésion d’un État palestinien à l’ONU : Abbas ira de l’avant » (12-07-11)  sur le site Radio-Canada

– article « La Ligue arabe veut faire reconnaître la Palestine à l’ONU » du site Le monde.fr

Berlin, 50 ans après la construction du Mur

Si on a pris l’habitude de célébrer la chute du mur de Berlin,  on en a oublié sa construction… Cela fait pourtant déjà cinquante ans, le 12 août 1961, que le conseil des ministres de la République Démocratique Allemande  a annoncé «un dispositif de contrôle aux frontières de la RDA avec l’Allemagne de l’Ouest et les secteurs d’occupation occidentaux à Berlin». Dans les jours qui ont suivi, le Mur a été construit de manière implacable. De facto la ville allait alors se retrouver coupée en deux, entre l’est et l’ouest. Pendant ce temps, le monde regardait soit vers Moscou, soit vers Washington : c’était l’époque d’un monde bipolaire.

Nul ne pouvait alors imaginer que cette séparation allait durer près de trente ans, jusqu’au 9 novembre 1989. Que fallait-il faire de ce mur alors ? Spontanément, les Berlinois cherchèrent tout d’abord à le détruire, comme pour effacer les traces d’un passé douloureux. Et aujourd’hui, qu’en reste t’il ?

Pour Alain LE TREUT, journaliste et chercheur résidant à Berlin, les préjugés perdurent, sans être extrêmement violents: «Les Ossis voient par exemple les Wessis comme des personnes plutôt arrogantes et portées sur la consommation, les Wessis voient dans le comportement des Ossis des survivances du système communiste.» Quand on parle avec les étudiants, le commentaire est le même… Anna, 23 ans, s’esclaffe: «Ils ont un style particulier, tout droit sorti des années 80 !». «Ils», ce sont ces personnes au look un peu grunge, jeans troués et chevelure verte, très souvent issues des banlieues Est et qui vivent dans une certaine nostalgie du régime communiste, «l’Ostalgie».

Pour ce qui est de la division spatiale, La majeure partie du dispositif frontalier de la RDA avait disparu en 1991. «Il ne reste que très peu de vestiges du Mur, même si certains ont été reconstitués. En se promenant les touristes me demandent souvent de quel côté on se trouve», raconte Marc Fray, rédacteur en chef du site berlinenligne.com et fin connaisseur de la ville. Pour lui, il n’y a plus de plus de ségrégation spatiale entre Est et Ouest: «Berlin, beaucoup plus que Paris, est une ville de quartiers (les Kieze). L’identité des Berlinois se forge beaucoup plus par rapport à leur Kiez d’origine que par rapport au fait d’habiter Berlin Est ou Berlin Ouest.»

La suite en ligne sur le site de 20 minutes.

La faillite est-elle une solution ?

Oui, à en croire un spécialiste de la finance zurichoise, Marc FABER, une faillite des banques et des Etats non seulement serait souhaitable mais en plus pourrait s’avérer être une bonne solution pour repartir sur de bonnes bases. C’est du moins ce qu’il explique dans un entretien donné au quotidien suisse,  Le Temps (et repris par le site de Courrier International). En quelques lignes, revenons sur ses propos :

–  » Je m’attends à un rebond [des marchés] , puis à un nouveau ralentissement dès octobre ou novembre [En outre] j’ai toujours pensé que la valeur terminale du dollar était zéro, car le gouvernement, le Trésor et la Réserve fédérale n’ont aucun intérêt à maintenir un dollar fort. Depuis 1913, année de création de la Fed, le billet vert a perdu 97 % de son pouvoir d’achat. Sur le long terme, il a été faible par rapport à la grande majorité des autres devises, tout comme la livre sterling. La fin du dollar ne se produira pas du jour au lendemain, elle sera graduelle. « 

> Marc Faber n’est pas le seul à croire en ce krach du billet vert (voir le livre « La fin du dollar » de Myret Zaki, rédactrice en chef du magazine économique suisse Bilan). Il paraît même inévitable. Avec une  dette aussi forte, la « première puissance économique mondiale »  est de plus en plus fragilisée. Il faut savoir que pour produire 1 dollar de richesse, elle a besoin de 6 dollars de dette. La dette américaine coûte au gouvernement, aux entreprises et aux ménages 4.000 milliards d’intérêts par an. Difficile d’imaginer situation plus délicate…

– « Même si cette solution est douloureuse, [la Grèce, le Portugal, l’Irlande, l’Espagne et l’Italie devraient faire faillite]. Si certains pays font faillite, ils entraîneront les banques avec eux. Mais laissons ces établissements faire défaut tout en protégeant les épargnants. Ce choix est nettement meilleur que de sauver les banques avec l’argent du contribuable et de se rendre compte deux années plus tard que les banquiers reçoivent des bonus record. […] Le secteur financier est devenu bien trop gros par rapport à l’économie réelle. A mon avis, le secteur financier doit s’occuper de garder l’épargne des gens et de la prêter à d’autres. […] Est-ce que le sauvetage des banques aux Etats-Unis a apporté quelque chose à l’économie ? Non.« 

> Dés les premières heures du plan de sauvetage des banques américaines, de nombreux parlementaires et analystes financiers posaient la question de son efficacité. De fait, l’inquiétude était revenue sur les places financières mondiales… et le plan est finalement. A New York, les dirigeants de la planète évoquaient d’ailleurs à la tribune de l’ONU cette crise qui secouait les marchés, pendant qu’un influent sénateur américain, Christopher Dodd, clamait que le plan préparé par l’administration Bush n’était pas « acceptable » en l’état…Ce sont pourtant 700 milliards de dollars qui ont été débloqués afin d’éponger les créances douteuses accumulées par les banques dans l’immobilier. Et aujourd’hui, c’est tout le pays qui s’enfonce dans la dette, le sauvetage des banques n’y a rien fait.

-« Peut-être [allons-nous vivre une décennie morose comme dans les années 1970]. Nous aurons une croissance très faible dans les économies matures, avec une perte de confiance des investisseurs, des crises à répétition. Les gens ne trouvent plus d’intérêt à investir dans des actions. Ils ont vu les excès du système bancaire, des managers et ont perdu beaucoup d’argent. Un jour ou l’autre, je suis persuadé que nous devrons reconstruire notre système sur de nouvelles bases.« 

> Mais quelles seront ces bases ? Avant la chute du communisme en 1991, beaucoup auraient eu la réponse, mais aujourd’hui… Bien malin celui qui pourra s’avancer sur ce domaine. Quand on sait l’effet que l’incertitude peut avoir sur les marchés, on peut imaginer des soubresauts boursiers encore nombreux durant ces prochains mois voire ces prochaines années.

La zone euro pourrait-elle exploser ?

Récemment, un article de  Thibaut SCHEPMAN, publié sur le site de 20 minutes, a osé reconstituer le scénario catastrophe que tout le monde redoute mais dont personne ne parle vraiment. Je vais ici essayer d’en reprendre les principaux mécanismes pour essayer de mieux en expliquer les enjeux. Il faut tout d’abord savoir que personne n’a pensé opportun de prévoir cette éventualité. En effet , aucun texte européen ne l’évoque et, dans la bouche de beaucoup, c’est un sujet pour le moins… tabou ! Et pourtant, à écouter certains analystes européens – comme le gourou de la finance zurichoise Marc FABER –  l’hypothèse vaut la peine – c’est le mot -d’être envisagée.

1. Quel en serait l’élément déclencheur ? 

Un refus net de l’Allemagne pour une nouvelle dépense. Comme l’explique T. Schepman, s’il fallait  discuter d’un nouveau plan d’aide à apporter à plusieurs pays en difficulté, la moitié des pays de la zone ne peuvent y contribuer faute de fonds suffisants. Ce serait donc, une nouvelle fois, à l’Autriche, aux Pays-Bas à la Finlande et surtout à la France et à l’Allemagne d’y contribuer. Seulement, depuis le dernier plan d’aide, l’Allemagne a clairement fait comprendre qu’aucune aide supplémentaire ne pourrait être envisagée sans une sortie temporaire de l’euro pour la Grèce et l’Irlande. Imaginons alors que les autres membres refusent catégoriquement cette éventualité, l’Allemagne pourrait très bien décider de sortir d’eux mêmes du système… Si la sortie volontaire de pays en difficulté semble inimaginable parce que suicidaire, elle est tout à fait plausible pour un pays comme l’Allemagne ou la France.

2. Quelle est la probabilité qu’une telle crise se déclenche  ? 

Un seul élément déclencheur ne suffirait pas : il  faudrait une conjonction d’événements défavorables.

1. les résultats économiques des pays européens ne s’améliorent pas. Traduction : les décisions politiques, les différents plans mis en oeuvre n’ont pas d’effet sur la dette publique de chacun des États européens…

2. Une forte et durable chute du dollar. Christian Saint-Etienne, professeur d’économie à Paris Dauphine, estime en effet que  «lorsqu’un euro vaut plus d’1,50 ou 1,60 dollars, les économies du sud de la zone euro ne sont plus du tout compétitives et leur croissance est étranglée». De fait, leur situation s’aggrave sans qu’ils ne puissent rien y faire…

3. l’Union européenne ne parvient plus à mettre en place des solutions d’urgence. Traduction : il n’y a plus d’argent dans les caisses (plus d’augmentation du Fonds de stabilisation financière). «Pour  l’instant, la BCE aurait acheté 10 milliards de dettes. On pense que l’Allemagne ne laissera pas l’institution acheter plus de 100 milliards de ces dettes», explique Christian Saint-Etienne. Mais ces mesures d’urgence ne sont pas éternelles. Certaisn estiment déjà que l’Europe – en déclin – n’a simplement plus les moyens…

3Quelles en seraient les conséquences  ? 

C’est la partie la plus délicate, car il est diffcile d’éviter la pure spéculation. Tout dépendra de la valeur des nouvelles « anciennes monnaies ».

les nouvelles « anciennes monnaies » ne vaudront pas grand chose, car le retour à des monnaies nationales se fera dans un contexte de crise, grave.

la dette des pays concernés va gravement s’alourdir puisque toutes ces monnaies auraient probablement une valeur moindre que l’euro. Or la dette des Etats, elle, resterait libellée en euros, et leur coûterait donc plus cher. Pour chacun des États, ce sera une très mauvaise surprise car un très mauvais calcul…

les importations coûteront également plus chers. Seul un pays très exportateur comme l’Allemagne y gagnerait. Mais il perdrait du même coup l’immense marché commercial que représente la zone euro…

 

Il ne s’agit pas ici de jouer au pessimiste donneur de leçons mais plutôt d’analyser la situation objectivement et de réfléchir sur les données du problème de la crise croissante. Personne ne peut imaginer qu’un jour ou l’autre, la dette devra être payer. Par qui et comment ? L’explosion de la zone Euro sera peut-être une conséquence inévitable. mais qui peut vraiment la souhaiter ?

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