Home » Collège » 3èmes » La crise du lait : la colère des agriculteurs

La crise du lait : la colère des agriculteurs

L’envolée du prix du lait explose à la figure des agriculteurs. En début d’année, après une période faste où les prix du lait étaient montés jusqu’à 400 euros la tonne, aujourd’hui, les prix ont bien du mal à franchir les 200 euros la tonne. Les agriculteurs ont de plus en plus de difficultés pour régler leurs factures, ils ont également des emprunts à rembourser, d’où une inquiétude grandissante  face à l’avenir.

Vivre du lait devient de jour en jour plus difficile. Du côté du gouvernement, aucune mesure concrète n’est annoncée pour relancer le prix du lait, les agriculteurs ont la certitude de ne pas être entendus, l’inquiétude face à leur exploitation agricole mise en péril fait place à la colère. Celle-ci s’exprime, dans un premier temps par le déversement du lait dans les champs et d’autre part, par la distribution gratuite du lait auprès des habitants. Cette colère se traduit également par des manifestations dans les grandes villes.

Il faut savoir qu’en France, le lait représente 60 000 emplois. Ce sont des milliers de français qui risquent de se retrouver au chômage. Face à cela, personne se dit responsable, ni les ministres, ni les services du Ministère, ni les industriels…

Les responsables politiques ont renoncé à jouer leur rôle de régulation au nom d’une législation européenne de la concurrence qui s’impose à tous. De leur côté, les consommateurs continuent de payer le lait de plus en plus cher, le panier de la ménagère ne cesse d’augmenter sans que les agriculteurs perçoivent la moindre augmentation.

Seule une nouvelle régulation européenne des marchés du lait reste désormais la seule issue pour sortir de la crise du lait…

Loïc DELWAULLE, Charlie DELEPINE & Valentin SLADEK (3ème B)


4 commentaires

  1. C’est le moins qu’on puisse dire… Mais il faut aller plus loin que ce simple constat : c’est toute une filière qui est en train de souffrir et qui a besoin d’être transformée.

  2. Pendant que nos producteurs de lait déversent dans les rues des milliers de litres, ce tout premier élément de l’alimentation humaine, des enfants meurent de faim dans le monde au rythme d’un toutes les cinq secondes ! Pendant que l’on gaspille le précieux liquide au motif que nous sommes incapables de surveiller ce panier dépassant la taille humaine et où l’on veut mettre tous les œufs ensemble, le Président de la Commission européenne arborant un sourire qui fait plaisir à voir déclare que notre agriculture va bien, puis insiste : notre politique agricole va bien !
    « On ne manquera pas de critiquer les agriculteurs grands gaspilleurs, en oubliant qu’il est lamentable que la seule façon de se faire entendre est de nous jeter à la figure ce qu’ils ont soigneusement produit à la sueur de leur front et qu’un système économique infâme et injuste entend payer à d’autres. Il avait les larmes au yeux ce producteur sur le marché du samedi matin à Bergerac : nous avons été obligé de déverser dans les fossés quelques trois mille litre de lait, comment voulez-vous que les crève-la-faim qui n’y comprennent rien puissent admettre cela.

    Il était jeune agriculteur dans les années soixante, il y avait en Dordogne quelques soixante mille petits agriculteurs comme lui, il en reste un peu plus de huit mille, les jachères se sont multipliées la densité de population ne dépasse pas dans certaines zone un habitant au km², de riches Anglais surtout. Aux quelques petits qui restent, l’Union européenne et sa politique qui va bien déclarent, si vous arrêtez de produire du lait il vous sera versé un salaire basé sur vos productions des années antérieures. Les vieux retraités agricoles qui ont eu le tort de produire, ne touchent qu’une retraite de misère, les pré retraités du lait toucheront une rente à vie à condition de ne pas produire !

    Ah oui ! N’oubliez pas aussi que depuis que vous avez commencé à lire ce texte, deux à trois cents petits sont morts de faim dans le monde.
    Ça ne fait rien, il ne sont pas comptés diront les tenants du commerce dit équitable, du développement prétendu durable, de la croissance à tout prix, de la consommation débridée et d’un monde consacré au dieu « Économie » où l’Homme ne saurait plus avoir sa place. »

    Jean-Pierre CANOT auteur de « Apprends-nous plutôt à pêcher ! ».
    Bergerac le 13 octobre 2009

    Pour lire la suite de son article : http://jeanpierrecanotbergerac.blogsudouest.com

  3. Merci pour cette réaction passionnée – consultable directement et en intégralité sur le Blog de J.-P. Canot. Les avis exprimés dans son article n’engagent pas le responsable de ce Blog.

Leave a comment

buy windows 11 pro test ediyorum