La Quatrième Guerre mondiale

HISTORICITÉ
La Quatrième Guerre mondiale

La quatrième guerre mondiale ? Quel est donc ce délire ? Tout lecteur attentif d’un bon manuel d’Histoire de collège ou de lycée sait pourtant qu’un fait de « guerres mondiales », il n’y en a eu que deux dont la dernière s’est achevée le 2 septembre 1945 en rade de Tokyo par la capitulation officielle du Japon (et non le 8 mai 1945, comme on s’obstine à le croire en Europe de l’Ouest).

Mais si l’on entend par « guerre mondiale » un affrontement à l’échelle planétaire entre diverses puissances utilisant toutes sortes de moyens, il convient de revoir sérieusement notre comptabilité officielle. Pour certains historiens, la guerre de Sept ans (1755-1762), qui opposa l’alliance franco-austro-russe à celle de l’Angleterre et de la Prusse, les « Grands » de l’époque , fut déjà une guerre mondiale : l’Europe en fut certes le théâtre principal, mais avec de sérieuses retombées sur les possessions outre-mer des belligérants (français et anglais surtout) en Amérique, en Inde et sur tous les océans. Il en fut de même pour les guerres de la Révolution et de l’Empire (1792-1815). De ce point de vue, la Seconde guerre mondiale fut donc…la quatrième !

Mais ne chipotons pas, et tenons-nous en au décompte officiel. Or, là encore, celui-ci semble être resté bloqué à tort en 1945. Selon Eric J. Hobsbawm (l’Age des Extrêmes, histoire du court XXe siècle) ou André Fontaine (la Guerre froide), la « guerre froide » entre les Occidentaux et le bloc communiste (1947-1990) fut une véritable troisième guerre mondiale. Propagande, coups tordus, espionnage, pressions économiques, course aux armements, terreur nucléaire, affrontements périphériques par alliés interposés : en faut-il plus pour qualifier cette période de « guerre » ? Ce n’est pas parce que nous autres, Européens de l’Ouest, avons vécu cette période sans nous étriper, et même dans un confort matériel grandissant, qu’elle n’a pas eu lieu.

Et la quatrième, alors ? Eh bien, chers lecteurs, nous sommes en plein dedans : la mondialisation sauvage née de l’après-guerre froide a mis en concurrence brutale les entreprises et les salariés du Monde entier, avec d’immenses ravages sociaux et environnementaux. Les « pays émergents » (Chine, Inde, Brésil, Russie) entendent bien marquer leur territoire face à des Etats-Unis essoufflés et une Union européenne ectoplasmique. Les « identités culturelles » s’affirment parfois violemment, tandis que l’Islam radical part en guerre contre un Occident à la fois dominateur et bien peu sûr de lui même. Enfin, Internet a ouvert un nouveau champ de bataille et un nouveau moyen de guerre, aux effets qui dépassent largement le seul domaine du virtuel.

Cette quatrième guerre est donc d’un genre assez différent des précédentes, mais elle est au moins aussi « totale » par ses dimensions, et encore plus « mondiale » par ses répercussions.

Philippe BOUCHÉ
(professeur agrégé d’Histoire – diplômé de Sciences Po Bordeaux)

Kelly veille I.3

– TDC : Venise à la Renaissance

– Le document dans les magazines d’histoire : quelle perception par les lecteurs ? Vulgarisation et illustration (Blog BnF du 9/12/9)

– Des ressources sur la Grèce ancienne (Docs pour docs du26/11/9)

– Visiter les grandes cités antiques (Gemtice du 26/11/9)

– L’?histoire du monde au 15e siècle/sous la dir. de Patrick Boucheron.- Fayard (Le Monde-Livres du 19/11/9)

– EduScol : dossier de ressources pour les enseignants de 6e en histoire-géographie-ECJS

– Le nouveau site EURESCL propose des ressources pédagogiques pour enseigner traites, esclavages et leurs abolitions, de l’Antiquité à nos jours, ainsi que des réflexions sur les enjeux et débats que l’enseignement de ces questions sensibles peut susciter.

– Des artistes plein la cour de Louis XIV (Télérama du 17/11/9)

– «Chemins d’esclaves » La rencontre de Julien Sinzogan et du Musée d’Angoulême : dossier de presse  (Signets de Ghislain Chasme du 20/11/9)

– Ressources pour le cours d’histoire sur les différentes périodes dans un site canadien

– Géographie, Cartographie, Carte du Monde diplomatique, des cartes du Monde diplomatique en libres accès

– Afrique : un atlas électronique téléchargeable interactif

Louis XIII, le juste

Louis XIII, dit Le Juste est roi de France et de Navarre.

Il est né à Fontainebleau en 1643. Son règne est marqué par la lutte contre la maison de Habsbourg.

Son enfance.
Nous connaissons son enfance grâce au journal qu’à laissé son médecin (Jean Héroard). Dans ce journal tout y est noté. Le jeune roi est passionné de musique et de chasse mais est peu intéressé par le latin et les lettres. Il grandit avec ses frères sœurs dans le château de Saint-Germain-en-Laye.

9 ans et déjà roi.
A la mort de son père, Henri IV, qui fût assassiné, Louis XIII monte sur le trône mais n’a que 9 ans. Il est sacré à Reims le 17 octobre 1610 mais c’est sa mère, Marie de Médicis qui assurera la régence pendant plusieurs années.

Gouverner seul.
C’est par la force, le 24 avril 1617 que Louis XIII accède au pouvoir. Poussé par son favori Luynes il ordonne l’assassinat du favori de sa mère, Concino Concini et fait exécuter sa femme, sœur de lait et dame de compagnie de sa mère.

En 1619, la reine-mère s’échappe du château de Blois et lève une armée contre son fils qui choisit de se réconcilier avec elle, lors du Traité d’Angoulême le30 avril 1619. Il lui cède les villes d’Angers et de Chinon, mais lui interdit de revenir au conseil. Par peur de voir sa mère poursuivre des complots, Louis XIII accepte son retour à la cour de France, et se réconcilie avec elle sous l’influence de Richelieu.

Les affaires extérieures.
La guerre de Trente Ans contre les Habsbourg, les conflits de succession d’Italie, de Lorraine prennent une grande partie dans la vie de Louis XIII, mais sa santé lui fait renoncer à participer activement aux dernières batailles. Ces guerres imposent beaucoup et surtout de lourds sacrifices au royaume, les impôts sont augmentés, le renforcement du rôle des intendants. Des révoltes populaires éclatent dans les campagnes.

La succession…
Louis XIII n’a jamais beaucoup apprécié la compagnie de son épouse, Anne d’Autriche, et l’absence de dauphin lui posait un problème sérieux. Gaston d’Orléans, le frère du roi complotait alors pour la succession. C’est après 23 ans de mariage que naît Louis-Dieudonné, dauphin de France, futur Louis XIV.

C’est le 14 mai 1643 que Louis XIII décède.

Justine LEFEBVRE (4eme C)

La bataille de Roncevaux

La bataille de Roncevaux se déroula le 15 août 778 dans le col de Roncevaux situé dans les Pyrénées occidentales entre la France et l’Espagne.

ORIGINES DE LA BATAILLE
Charlemagne règne depuis 10 ans, il combat sur tous les fronts (Allemagne, Espagne) à coup d’épée et de hache pour faire progresser la foi chrétienne et consolider ses possessions.
Au printemps 778, Charlemagne se rend en Espagne avec son armée pour aider l’Emir de Saragosse en guerre contre l’émir de Cordoue. Charlemagne s’empare de Pampelune, il fait raser les murailles de la ville. L’émir de Saragosse s’est enfin soumis, c’est Ganelon un des officiers de Charlemagne qui a négocié cette soumission mais comme il est jaloux de la gloire de Roland duc de Bretagne et neveu de Charlemagne, il a en même temps prévu de le faire éliminer.
Charlemagne ayant eu de mauvaises nouvelles de son pays, reprend le chemin de la France.

DEROULEMENT DE LA BATAILLE
Rentrant en France, Charlemagne traverse les Pyrénées suivi par toute son armée. Mais l’armée avance lentement et Charlemagne est pressé de rentrer. Ganelon en qui il a confiance, propose à Charlemagne de confier l’arrière garde à son neveu Roland ce qui pourrait permettre au reste de l’armée d’avancer plus vite. Rassuré de savoir son arrière garde en bonnes mains, Charlemagne se hâte vers la France. Mais Ganelon est un traître, aussitôt Charlemagne éloigné, il permets aux sarrasins et aux basques de tendre une embuscade en attaquant l’arrière garde des Francs dans le col de Roncevaux. Installés au sommet de la montagne, les ennemis font tomber de lourds rochers sur les Francs et en tuèrent beaucoup .C’est une hécatombe. Voyant le désastre, Olivier le bras droit de Roland lui conseille d’alerter Charlemagne. Roland refuse, il veut combattre seul les sarrasins. La bataille est violente, les ennemis descendent de la montagne et font basculer les survivants dans le ravin qui borde le chemin. Une seconde fois Olivier supplie Roland d’alerter Charlemagne mais une seconde fois Roland refuse. Roland se retrouve maintenant seul face aux ennemis car Olivier et tous les autres soldats sont morts. Comprenant son erreur, Roland souffle de toute ses forces dans son cor pour appeler Charlemagne à la rescousse. Quand Charlemagne arrive enfin dans le ravin de Roncevaux, il est trop tard .Son armée est décimée et Roland est mort…

LA LEGENDE DE ROLAND
Selon la légende, le comte Roland blessé dans la bataille de Roncevaux, avant de mourir, tenta de briser son épée « Durandal » contre la roche pour qu’elle ne tombe pas aux mains de ses ennemis, mais l’épée brisa le rocher comme un vulgaire caillou créant ainsi « la brèche de Roland », l’épée quand à elle demeura ferme et solide, alors Roland lança de toute ses forces l’épée vers la vallée, l’épée traversa les airs sur des kilomètres et se planta dans un rocher à Rocamadour. Elle y est toujours visible de nos jours.

LA CHANSON DE ROLAND
C’est un poème et une chanson de geste de la fin du XI siècle crée par un poète anonyme. Cette chanson comporte environ 4 000 vers écrit en ancien français, elle relate le combat fatal du chevalier Roland. En voici un extrait :

« Le noble Charles, Roi des Francs,
Avait passé monts et torrents,
Restait l’arrière-garde
Ayant pour chef Roland le Preux
Voilà qu’ils se hasardent
Au fond d’un val bien ténébreux.

Hélas ! Le traître Ganelon
Avait gardé ce noir vallon
Car une armée immense
Soudain descend des pics voisins,
La lutte à mort commence
Aux cris stridents des Sarrasins. […]
« e.

Rosalie PARENT (5eme C)

Le noble Charles, Roi des Francs,
Avait passé monts et torrents,
Restait l’arrière-garde
Ayant pour chef Roland le Preux
Voilà qu’ils se hasardent
Au fond d’un val bien ténébreux.

Hélas ! Le traître Ganelon
Avait gardé ce noir vallon
Car une armée immense
Soudain descend des pics voisins,
La lutte à mort commence
Aux cris stridents des Sarrasins.

Jules CÉSAR

Jules CÉSAR

Jules César  est né à Rome en juillet 101 avant J.C. Il est mort en mars 44 avant J.C

Il est sans doute le général romain le plus mythique. Homme de stratégie politique comme militaire, il gravit tous les échelons jusqu’à se faire proclamer dictateur à vie et conquérir un empire gigantesque jusqu’aux confins du monde connu de l’époque. Son opposition aux membres du Sénat connut son apogée lorsqu’il entra dans Rome avec son armée et mit en fuite Pompée. Elle lui vaudra également sa chute, il sera victime d’un complot organisé par quelques sénateurs dont son fils spirituel Brutus.

La jeunesse de César
Bien que patricienne, la famille de César était pauvre. Ce qu’elle possédait se réduisait à très peu de chose. Les parents du jeune garçon habitaient dans les faubourgs de Rome une maison des plus modestes, et leurs voisins n’étaient que de simples artisans ou des gens de basse condition.
De bonne heure, l’enfant apprit la valeur de l’argent, qui posa pour lui, pendant longtemps de véritables problèmes. Il eut un professeur d’une valeur exceptionnelle. Grâce à lui, César apprit le grec d’une façon parfaite. Toute sa vie, il lui fut profondément reconnaissant de lui avoir révélé les merveilles de la culture hellénique.
César avait des dons particuliers pour l’étude. Il était trop intelligent pour n’en pas comprendre la nécessité, et de plus les travaux intellectuels lui plaisaient beaucoup. Un temps, il pensa se consacrer à la littérature et il écrivit de nombreux poèmes ainsi que plusieurs pièces de théâtres.
Le jeune César n’était pas particulièrement robuste, et d’ailleurs, il préféra toujours les livres aux jeux athlétiques. Mais à cette époque, un jeune romain devait fréquenter les stades, pour y développer sa force et son adresse. César devint donc excellent dans la course à pied, l’escrime et l’équitation.
Pourtant sa santé fut toujours assez délicate. Il devint sourd de bonne heure et subit vers la trentaine des crises d’épilepsie. Toutefois, celles-ci ne furent jamais très graves et elles ne l’empêchèrent pas d’accomplir ses multiples tâches.

A Rome, on était majeur de très bonne heure, et César le devint dès sa 16ème année. Presque aussitôt, il obtint sa 1ère charge, grâce à son oncle Marius qui le fit désigner comme prêtre de Jupiter.
Son père décida plus tard qu’il épouserait Cossutia. L’idée ne l’enchantait pas mais il accepta. Cependant, ce mariage ne dura pas plus de quelques mois et fut suivi d’un divorce. Un peu plus tard, le père de César mourut. Jules avait à peine 19 ans quand il s’éprit de la belle Cornelia qui accepta de l’épouser. Elle devint sa seconde femme et ne cessa jamais de l’aimer tendrement. Bientôt, ils eurent une fille qu’ils appelèrent Julie.

La famille de César

Sa famille était non seulement une des plus anciennes mais encore une des plus importantes de la cité. Quelques uns de ses membres avaient joué un grand rôle dans les assemblées romaines.
Plusieurs de ses oncles et de ses cousins exercèrent des fonctions importantes et se signalèrent par leur profond dévouement à l’intérêt public.
Le nom de César fut donné en surnom aux empereurs qui lui succédèrent. Littéralement il signifie frisé. Mais il a aussi un autre sens, il désigne l’éléphant dans la langue carthaginoise.
Le père de César se nommait Lucius comme tous les chefs de familles à cette époque, il exerçait sur les siens une autorité indiscutable. C’était un aristocrate et un citoyen digne d’estime mais il ne fit jamais parler de lui. Il mourut d’une crise cardiaque un jour où il se baissait pour mettre ses sandales. Son fils n’avait alors que 16 ans.
Aurélie la mère de César exerça une influence beaucoup plus profonde. Elle était d’un admirable dévouement et enseigna à son fils les plus hautes vertus romaines : la virilité, l’obéissance, la dignité et le courage. Elle vécut assez longtemps pour voir le début de son exceptionnelle carrière.

César avait aussi deux sœurs qui n’ont joué qu’un tout petit rôle dans l’histoire.
La famille de César était patricienne. En face d’elle, il y avait la Plèbe venue s’incorporer au reste de la population romaine sans avoir le droit de participer à la vie publique.
Jules César avait une tante nommée Julie qui l’influença beaucoup. En effet, elle épousa un plébéien nommé Marius ce qui équivalait à se retrancher du reste de la famille. Il avait à peine deux ans lorsque Marius devient consul pour la sixième fois consul, un rôle exceptionnel pour un représentant de la Plèbe. Ainsi, la figure de ce personnage domina toute son enfance…

Cléopâtre
Arrivant en Egypte, tout auréolé de gloire, César rencontra la jeune reine Cléopâtre, une des femmes les plus fascinantes qui aient jamais vécu.
Bien entendu, elle n’eut aucune peine à séduire le Romain, bien qu’il eût dépassé la cinquantaine, alors qu’elle n’avait pas 20 ans.
Une dynastie grecque gouvernait le royaume depuis 3 siècles et Cléopâtre-la dernière des Ptolémée- appartenait à cette famille.
César vit Cléopâtre pour la 1ère fois dans son palais d’Alexandrie et, il fut profondément impressionné, non seulement par sa grande beauté, mais encore par ses qualités intellectuelles.
A cette époque, l’Egypte était en proie aux plus sombres intrigues. La plus importante personnalité du royaume, l’intendant Pothinus, haïssait César et cherchait à lui nuire par tous les moyens. Il éloigna Cléopâtre de la Cour afin d’avoir les mains libres. César le convoqua pour lui adresser de sévères reproches et il exigea une forte indemnité.
César passa plusieurs mois en compagnie de Cléopâtre. Ils remontèrent le Nil sur une barge magnifiquement décorée suivie d’une douzaine de navires qui transportaient des baladins, des jongleurs et des musiciens. Depuis longtemps, César n’avait pas eu de telles vacances !
Il serait bien allé jusqu’en Ethiopie avec la belle Cléopâtre, mais ses troupes s’impatientaient à Alexandrie. D’autre part, des tâches urgentes l’attendaient en Orient. A regret, il dut se séparer de la reine, après de tendres adieux.
Son prestige avait alors atteint des proportions immenses, et l’on eût dit que l’amour de Cléopâtre décuplait en lui toutes ses ressources d’énergie.

La carrière de César
Rentré à Rome en 78 av J.C, après la démission de Sylla, il entreprit une brillante carrière politique: questeur en 69 av J.C, édile curule en 65 av J.C, puis gouverneur en Espagne, il se joignit aux forces de Pompée et de Crassus pour former le premier triumvirat. Consul en 59 av J.C, il se fit attribuer le proconsulat de l’Illyrie, de la Gaule cisalpine et transalpine, et fit voter des lois agraires qui lui assurèrent l’appui de la plèbe.
En 58 av J.C, il entreprit la guerre des Gaules, au cours de laquelle il réprima l’insurrection dirigée par Vercingétorix. Cette difficile conquête lui donna l’occasion de se forger une armée entraînée et dévouée et de s’attirer gloire et richesse. A l’issue de la guerre, en 51 av J.C, la souveraineté de Rome fut établie sur l’Europe centrale et occidentale à l’ouest du Rhin. Au début de 49 av J.C, César, refusant de céder aux injonctions de son rival et de démanteler son armée, franchit le Rubicon. Il marcha sur Rome, où il se fit nommer dictateur jusqu’à son élection au consulat en 48 av J.C, porta la guerre en Grèce où Pompée s’était enfuit, l’écrasa à Pharsale et le poursuivit en Egypte, où Pompée se fit assassiner par les agents du roi Ptolémée XIII. En butte aux révoltes de la plèbe d’Alexandrie et aux problèmes de succession du trône vacant, César donna le trône d’Egypte à Cléopâtre.
En 47 av J.C, il réorganisa l’Asie mineure et retourna à Rome, où il obtint à nouveau la dictature. Il entreprit ensuite, entre ses campagnes, de profondes réformes: il affaiblit le pouvoir du sénat, des comices et celui des magistrats en multipliant le nombre de ces derniers; sur le plan économique, il prit des mesures en faveur des travailleurs agricoles libres, en réduisant le nombre des esclaves, en fondant des colonies à Carthage et à Corinthe mœurs. Il reçu l’inviolabilité tribunicienne, le titre d’imperator en permanence. Soupçonné d’aspirer à la royauté, il fut assassiné le 15 mars 44 av J.C (ides de mars) par un groupe de sénateurs dirigé par Caius Cassius et Marcus Junius Brutus.
Orateur talentueux et écrivain au style limpide et clair, figure d’une stature inégalée, il a inspiré beaucoup d’auteurs parmi lesquels Virgile, Horace, Tacite, Marc Aurèle, Shakespeare, Corneille.

César n’était pas seulement un militaire de génie et un grand homme d’État. En effet, très cultivé (il s’exprimait dans un grec parfait.), il était aussi un très bon orateur et un écrivain de talent.

Lorenzo SAVIO (5ème D)

Sources :
L’internaute.com
Jesuismort.com
www.monsieur.biographie.com
wikipedia

Charles DE GAULLE

Charles DE GAULLE
durant la Grande Guerre

Charles de Gaulle est né le 22 novembre 1890 à Lille . Il a trois frères et deux sœurs. En 1908 il rentre à l’école militaire de Saint-Cyr, après avoir fait une année de service militaire au 33ème régiment d’Infanterie En 1912, il sort diplômé avec le grade de sous lieutenant et il est affecté à sa demande au 33ème régiment d’Infanterie basé à Arras, il est  alors sous  les ordres du colonel Pétain. Le 1er octobre 1913, il est nommé lieutenant et est chef de section a la 11ème compagnie du 1er bataillon.

A la déclaration de la guerre, il est sous les ordres du capitaine Maës, et participe à la bataille de Dinant le 15 août 1914 où il a son baptême du feu. Alors que  la bataille tourne au désavantage des français, la compagnie du Lieutenant de Gaulle reçoit l’ordre de contre  – attaqué c’est alors qu’il est blessé aux genoux et il est évacué sur Charleroi puis sur Lyon. Il rejoint son régiment le 18 octobre dans la région de Pontavert près de Reims. Il est alors nommé a la tête de la 7ème compagnie du 2ème bataillon. A la mi-décembre après une période de repos le régiment fait mouvement vers la Marne pour participer aux offensives de Champagne. Entre janvier et février 1915, le lieutenant de Gaulle se distingue en effectuant des reconnaissances dans les lignes ennemies. Le 10 février, il est nommé capitaine à titre provisoire avant d’être nommé à titre définitif le 3 septembre comme on peut le voir sur la photo de gauche. Le 6 mars il est blessé une deuxième fois a l’oreille puis lors d’une relève il est blessé gravement a la main et doit être hospitalisé dans la région de Clermont.

Il rejoint son régiment le 13 juin sur l’Aisne, où il y restera pendant 9 mois dont 7 en première ligne. Il est à nouveau nommé adjoint du Colonel Boud’Hors. Néanmoins en octobre, il reprend le commandement d’une compagnie, la 10ème.
Le 25 février 1916, son unité rejoint Verdun par la voie sacrée et prend position près de Douaumont. Le Capitaine de Gaulle est d’ailleurs désigné pour reconnaître les futures positions de son régiment.
Sa compagnie s’installe en première ligne comme nous pouvons le voir sur la deuxième photos.
Le 2 mars son régiment subit un terrible bombardement et sa compagnie ne compte plus que 37 survivants. Le capitaine de Gaulle est blessé d’un coup de baïonnette à la cuisse en essayant de briser l’encerclement à la tête des survivants de sa compagnie. Il est alors fait prisonnier et il est soigné par deux
médecins français fait prisonniers en même temps que lui.

Emmenés en Allemagne, il est d’abord interné à Friedberg, puis au fort IX à Ingolstadt, entre octobre 1916 et juillet 1918, il tentera de s’évader 5 fois mais sera toujours repris. Ce qui lui vaudra de faire 120 jours d’arrêt de rigueur. Il aura comme compagnon de captivité le célèbre pilote Roland Garros.
Il est libéré après 44 mois de captivité et retrouve sa famille. Il recevra le 23 juillet 1919, la Croix de chevalier de la Légion d’Honneur et la Croix de Guerre avec étoile de bronze. Durant la guerre, il aura également obtenu une citation en 1916.


Anne-Sophie PISANI (3ème B)

SOURCES :
Wikipedia.
Livre « Il était cinq dans les tranchée » de Philippe Conrad aux éditions Heimdal.
Livre « Un grand français : Le Général de Gaulle » de R. Perrein aux éditions Musy.
Les cahiers de l’express n°2 de novembre 1918.

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