C’est la fête des 3eme E !

Voici l’évènement de cette fin d’année : les élèves de Troisième E sont à l’honneur !

Par leurs nombreux commentaires sur ce Blog, ils ont montré qu’ils avaient envie d’aller plus loin dans la connaissance et… dans le fun ! Ils aiment bien apprendre, c’est vrai. Mais ils aiment aussi (et surtout) rire ! Ils sont parfois (souvent ?) bavards, mais aussi (très) souvent attentifs. Ils sont passionnés et vivent l’histoire un peu comme un feuilleton.

C’est pourquoi je leur ai proposé cette semaine un peu spéciale. Tous ont voulu y participer, et j’espère que leurs nombreux commentaires (à déposer sur CET article) vous en apprendront un peu plus sur chacun d’eux et sur ce qu’ils pensent du programme d’histoire ou, plus simplement, de l’actualité.

Pour commencer, ils vous proposent LEUR sélection musicale. En collaboration avec le site DEEZER, je les ai aidé à mettre en ligne leur playlist. Elle est disponible ici, dans le bandeau de droite (un peu plus bas). Elle est le reflet de quelques un de leurs goûts musicaux du moment. Vous verrez, il y en a vraiment pour tous les goûts…

Ensuite, chacun a osé poser LA question qu’il avait envie de poser sur le Blog. En voici une sélection avec – et c’est inédit – un petit portrait de son auteur. Une question surlignée a obtenue une réponse : cliquez !

Pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour signer l’armistice en 1918 ?
Question de Justine. Toujours souriante, Justine est toujours au courant de la dernière info à la mode avant tout le monde. Personne passionnée et sensible, elle ne se laisse pas facilement marcher sur les pieds…

Pourquoi une guerre européenne devient-elle mondiale en 1942 ?
Question d’Alix. Alix est très curieuse. De tout. Tout l’intéresse et tout le temps. Il n’y a pas une heure sans que son doigt se lève – avec une certaine impatience. Profondément sensible, elle a du mal à accepter la douleur des autres. Imaginez ce que la Génocide représente pour elle…

Qu’est-ce que la « Nuit de Cristal »
Question de Justine. Notre deuxième Justine « nationale » a quelques points communs avec la première, notamment en ce qui concerne la passion et la curiosité. Elle suit les actualités de près et adore me coller sur l’info du jour. Jusqu’à ce jour, je n’ai pas encore été à cours d’explications.

A quoi peut encore servir l’O.N.U aujourd’hui ?
Question de Camille. Camille est discrète, presque timide. Mais il ne faut pas lui chercher des ennuis… Elle est sincère et se révolte facilement pour telle ou telle situation. Difficile de la raisonner quand quelque chose la dégoute, par exemple…

Hitler est-il responsable de la Seconde guerre mondiale ?
Question d’Alexandra. Voici ma Blogonaute préférée ! Dans la classe, Alexandra est certainement la plus fidèle lectrice de ce Blog. Rien ne lui échappe. Ses fou-rires sont légendaires – surtout quand Amélie s’y met. Mais ses colères le sont tout autant. Elle déteste les injustices, et elle le dit franchement. Qui pourrait l’en blâmer ?

Pourquoi la résistance française n’est-elle pas née plus tôt ?
Question d’Amélie. Elle ne va pas sans Alexandra. Complémentaires, toutes les deux ? Peut-être… En tous les cas, Amélie apparait un peu plus timide et réservée. Néanmoins, le nombre d’élèves étant plus réduit dans la classe cette année, elle fait de gros efforts pour participer. Et ces tant mieux, car ses questions sont toujours de qualité !

Pourquoi la France est-elle devenue « collabo » en 1940 ?
Question d’Émilie. Silencieuse, discrète et attentive. C’est tout le portrait d’Émilie. Elle aime feuilleter son livre pour découvrir tel ou tel chapitre que nous n’avons pas encore étudié. Une fois l’heure terminée, elle se laisse parfois aller à un ou deux commentaires, mais toujours avec le sourire.

Que se serait-il passé si les Nazis avaient gagné la guerre ?
Question d’Anthony. Quelle culture Anthony ! Il est vrai que tout l’intéresse : ça aide ! Infos d’hier et d’aujourd’hui’hui, Anthony est un passionné. Il a toujours LA question qu’il faut au bon moment. Combien de fois ais-je pu réussir une belle transition d’un thème à l’autre grâce à lui ! Ne change rien Anthony, surtout pas.

Pourquoi avoir choisi de faire le siège de Stalingrad en 1942 ?
Question de Thimothée. Comme Anthony, Thimothée a souvent le bras levé pour répondre aux questions posées. Ses réponses sont toujours concises et précises. Souriant, curieux et attentif, il maîtrise toujours son sujet et cherche souvent à aller un peu plus loin que ce qui est dit en cours. Il faut absolument que tu viennes plus souvent sur ce Blog !

A tous, bonne semaine !

Merci le Webpedagogique !

3eme CJuste un petit message de la part de mes élèves de 3ème C et 3ème E du Collège Ste Clotilde (Douai) : un grand MERCI ! Jeudi dernier, un gros coli m’attendait bien sagement dans ma boîte aux lettres : mes prix Blog d’Or étaient arrivés ! Merci pour cette gentillesse et bravo pour la qualité du choix que ce soit pour les CD-Roms (j’envisageais d’acheter celui sur la France dans la Seconde guerre) ou le livre sur la seconde guerre mondiale (que l’un de mes fils m’a déjà emprunté). Et surtout merci pour toutes ces Annales que je me suis fait un plaisir d’offrir à mes Troisième dés le lendemain. Nous en avons profité pour faire une petite photo souvenir dans le Labo d’histoire-géographie. Il ne manquait plus que le champagne ! Non, ne rêvez pas, c’était une blague… Sans alcool, la fête est plus folle et avec « Champomy, c’est la fête les amis » ! Pour célébrer dignement l’évènement, la radio Web (là; dans la colonne de droite) a changé. A partir d’aujourd’hui, c’est Disco. Et dimanche prochain… surprise !

Armistice de 1918 : comment croire en la paix ?

L’armistice de 1918 a été signé le 11 novembre à 5 h 15. Il marque la fin de la Première Guerre mondiale (1914-1918) et la capitulation de l’Allemagne. Le cessez-le-feu est effectif à 11h précises. Les généraux allemands et alliés se réunirent dans un wagon-restaurant aménagé du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne. Plus tard en 1919, à Versailles, ils y signeront le traité de Versailles.

Une telle nouvelle entraîna dans l’ensemble du pays des volées de cloches et des sonneries de clairons annonçant la fin d’une guerre. Une guerre qui aura laissé plus de huit millions de morts et six millions d’invalides ou de mutilés. Quand on sait l’horreur et la terreur dans laquelle les soldats ont vécu durant quatre longues années, on imagine mal aujourd’hui comment ils ont pu croire, vraiment, que la guerre était finie…

Lazare PONTICELLI fut le dernier survivant français (décédé le 12 mars 2008, à l’âge de 111 ans). Né italien, doyen des Légionnaires puis résistant, gravement blessé, il fut décoré avant la fin de la guerre. Puis, il dut remonter en ligne au cours de l’année 1918. Il se souvenait qu’alors que son « bataillon se préparait à monter à l’attaque, on a appris la signature de l’armistice. Fallait voir ça ! C’était incroyable ! On s’est embrassés, Italiens et Autrichiens ensemble. Nous étions fous de joie ! » A chaque fois que la question lui était posée, il s’y revoyait et souriait en silence.

Léon WEIL, décédé le 6 juin 2006 à l’âge de 109 ans, était lui aussi l’un des derniers combattants survivants, acteur et témoin de la Grande guerre. Son témoignage avait été précisuement recueilli par Benoît HOPQUIN, journaliste du quotidien « Le Monde », le 14 novembre 2005. A cette occasion, il déclara « Un gradé est passé dans les tranchées et j’ai levé la main. Trois jours après, on m’a dit : tu pars dans les tanks, en formation, à Orléans. Je n’y croyais pas et le capitaine m’a dit : « Si, Weil tu t’en vas ! » C’est comme cela que j’ai quitté le front. » Léon WEIL appris donc la fin des combats et la signature de l’Armistice du 11 novembre  à Orléans, chez les tankistes, au camp militaire de Sercotte. S’il eut la chance de ne pas être blessé durant la guerre, il y a perdu deux frères au combat, Maxime et Désiré.

Pour mieux comprendre la manière dont cet armistice a été vécu de « l’arrière », là où les civils survivaient tant bien que mal, de moins en moins à l’écart des terribles combats et surtout bombardements, il faut se reporter à des témoignages d’autres militaires alors en période de convalescence. Ce fut le cas de Tony DE VIBRAYE, officier au 1er Régiment de Cuirassiers. A l’époque, il se trouvait à Paris, le 11 Novembre 1918 précisément…

« Je me trouve être à Paris le matin de l’Armistice. A onze heures, toutes les cloches se mettent à sonner ; le spectacle de la ville, à ce moment, est inoubliable. Un enthousiasme indescriptible s’empare spontanément de la foule sur les Grands Boulevards et la place de l’Opéra où, par chance, je passe à cet instant unique : tout le monde se met à chanter ou à hurler, d’un seul élan, la Marseillaise.

L’écho de milliers de voix s’est, en une seconde, substitué au vacarme habituel de ce quartier. Le chant s’amplifie d’ailleurs d’instant en instant ; le traffic s’arrête, la rue est à la foule et celle-ci, toute à sa grande liesse, à cette minute, vraiment sincère et unanime. Sans fin, les couplets de l’hymne national sont repris par un groupe puis par un autre. C’est poignant : les larmes montent aux yeux de combien d’entre nous !…
Je vois une femme vieille et ridée qui cherche à fuir dans une rue latérale. Son visage est bouleversé : de ses pauvres mains, cripées sur son tablier, elle ne parvient pas à étouffer ses sanglots. Je la suis des yeux : à bout de forces, sans doute, elle s’arrête dans un coin de porte et s’écroule… Contraste affreux !…
« 

Cette guerre immonde était finie.

C’était la « der des ders »…

A la mémoire d’Hubert BELVERGE,
soldat à Verdun, mon arrière grand père.

Pour en savoir plus :

– le Blog Les poilus se souviennent

– article du Figaro sur Lazare, le dernier des poilus

– témoignage de Lazare, par la classe de Première S4

– le témoignage de Léon WEIL (intégralité) par Benoît HOPQUIN

– Il y a 90 ans, l’armistice du 11 novembre 1918, synthèse de France 3

– regards croisés (franco-allemand) sur la grande Guerre

– un article où l’un des hommes du 415e régiment d’infanterie demande au général Boichut, commandant de la 163e division d’infanterie: « C’est y vrai mon général que c’est la paix? » sur le site de JDD.fr

Pourquoi Obama fait-il rêver ?

En écoutant les questions posées en cette rentrée, j’ai souvent repensé à l’article que Lyonel KAUFMANN, professeur formateur à la HEP-VD à Lausanne en Suisse, avait publié pendant la nuit des élections. Il y évoque l’utilisation de l’histoire par Barak Obama. Cette vision critique et objective sur cette campagne historique apporte de nombreuses réponses à cette question. L’intégralité est disponible en cliquant ICI. Comme Lyonel le rappelle, Obama, c’est tout d’abord le retour du rêve américain. On aime rêver, surtout quand les rêves viennent d’outre Atlantique… Depuis le XIXe siècle, ce pays gigantesque donne des rêves …et des déceptions cruelles. Pour simplifier les choses, j’ose avancer que depuis quelques années, les rêves manquaient un peu de ce côté du monde. Englouti par le cauchemar terroriste depuis 2001, le pays n’a pas encore réussi à relever la tête. Et le monde avec lui.

Alors bien sûr, l’élection de Barack Obama a été applaudie partout dans le monde – même en Iran ! C’est l’espoir d’un changement pour nombre d’entre eux qui est à l’origine de cet enthousiasme. C’est le président chinois Hu Jintao lui-même qui salua son élection comme ouvrant la voie à une « nouvelle période de l’histoire ». Mais il suffit d’écouter la Russie – qui n’a pas manqué d’accuser son vieil adversaire d’être à l’origine de nombreux problèmes dans le monde – pour comprendre que le défi est gigantesque ! Il est non seulement mondial mais aussi – les européens ont souvent tendance à l’oublier – d’abord américain !

Pour le chroniqueur Thomas FRIEDMAN, l’élection de Barack Obama met enfin un terme à la guerre de Sécession – rien de moins – et annonce de profonds bouleversements. Il rappelle ainsi c’est le célèbre président Lincoln qui avait appelé tous les Américains à poursuivre « la tâche encore inachevée que ceux qui se sont battus ici ont jusqu’alors noblement accomplie« . Inachevée, cette tâche l’est restée pendant un siècle et demi. Car, malgré des décennies de législation en faveur des droits civiques, de décisions de justice et d’activisme social, malgré le rêve et la croisade de Martin Luther King, tant que la majorité blanche des Etats-Unis n’avait pas effectivement élu un président africain-américain, la guerre de Sécession ne pouvait être terminée. Depuis ce 4 novembre, les américains se sont donc réveillés dans un pays différent, même si la lutte pour l’égalité est un combat sans fin…

En Amérique, il y aura donc bel et bien un avant et un après : la brillante élection du premier président noir marque un tournant, d’autant qu’il a été choisi non pour sa couleur de peau, mais pour sa capacité à donner un nouvel élan à son pays. C’est aussi un évènement planétaire. Son penchant humanitaire, son goût du dialogue et son attrait pour les organisations internationales tranchent avec George W. Bush. Mais tout cela durera-t-il ? Son futur vice-président, Joe Biden, jamais à l’abri d’une gaffe, a cru bon d’assurer, pendant la campagne, que le nouvel occupant de la Maison-Blanche serait vite mis à l’épreuve par une atteinte à la sécurité des Etats-Unis. Ce sera lors bien à Barack Obama, et à lui seul, qu’il conviendra alors de’apporter une réponse appropriée. Une réponse qui augurera – ou non – d’une nouvelle ère américaine. Car M. Obama est avant tout un citoyen du monde. Tout comme vous et moi…

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x7be63_barack-obama-martin-luther-king_news[/dailymotion]

Pour aller plus loin :

– Les 12 travaux qui attendent Obama par 20 Minutes.fr

– Obama, l’homme qui peut changer le monde ? par l’Express.fr

– St Barack décevra… par l’Express.fr

Alain Souchon vous offre un « Parachute doré »

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Il y a quelques semaines déjà, alors que les Bourses s’effondraient d’un bout à l’autre de la planète et que le monde entier apprenait à connaitre la récession, Alain SOUCHON avait décidé de nous mettre du baume au coeur, avec une chanson douce-amère, faussement désabusée sur le cynisme de l’époque, sur le monde qui ne va pas et c’est bien normal… Son titre « Parachute doré » est téléchargeable gratuitement sur Internet avant la sortie de l’album le 1er décembre. Pourquoi ? Il va vous l’expliquer lui-même…

[youtube]http://fr.youtube.com/watch?v=iPn-qtReTyI[/youtube]

Oui, il l’avoue : Alain a lui aussi été touché par la crise ! Celle-ci l’aurait obligé à repousser la sortie de son prochain album au 1er décembre. Si vous écoutez attentivement la fin de son message, vous comprendrez qu’il s’adresse tout particulièrement à ceux qui prennent cette habitude – pas si anodine que cela – de pirater tout ce qui bouge sur le net (musique, vidéo, jeux…). Voyez dans quel état cela met l’un de nos meilleurs chanteurs français ! Avant d’acheter son album à la fin du mois, profitez de sa générosité (faussement désabusée, bien sûr) pour réfléchir sur ce « Parachute doré » et les conséquences de la crise sur nos sociétés et nos comportements. Derrière le rire se cache parfois des larmes… amères.

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Pour commander légalement (et gratuitement) la chanson, cliquez ICI

Pour découvrir le clip officiel qui accompagne cette chanson, cliquez sur DAILYMOTION

Pour découvrir un autre clip non-officiel (mais plus riche en archives et plus orienté politiquement), cliquez sur YOUTUBE

Pour suivre l’actualité d’Alain SOUCHON, son site officiel est ICI

Yes, we can !

Depuis la rentrée, pas une heure de cours sans qu’un élève ne m’évoque l’élection de Barack OBAMA. Pourquoi on en parle tant ? Qu’est-ce qu’il va faire ? C’est qui ? J’ai vraiment de tout… A tel point que je dois filtrer l’avalanche des questions posées sur le Blog. Inutile de faire figurer celles qui ont déjà obtenu une réponse ces derniers jours dans mes dernières chroniques. Le moteur de recherche interne (disponible dans la colonne de droite) est fait pour ça : il faut vous en servir !

Parmi toutes ces réactions, j’ai envie de retenir plus particulièrement celle de Léa PRUVOT, élève de 5ème G. Le lendemain de la rentrée, après avoir écouté bien sagement mes premières explications sur cette élection historique, elle est venue m’apporter, à la fin du cours, la petite revue de presse qu’elle avait réalisée toute seule, dans son coin, sans que rien ne lui ai été demandé. J’imagine qu’elle a du en parler avec ses parents, et j’ai trouvé sa réaction formidable, surtout à son âge. Elle a lu quelques articles dans la presse régionale, a surligné le plus important et m’a montré ce qu’elle en avait retenu. En voici la trace écrite :

A Chicago, le 4 novembre dernier, à Chicago, une fois élu président des États-Unis, Barack OBAMA a fait un grand discours devant une foule gigantesque très heureuse et très ému de le voir. Souvent, la foule reprenait un slogan « Yes, we can !« . Cela veut dire, « Oui, nous le pouvons !« . C’est un peu l’impression que le nouveau président donne : avec lui tout sera possible. Il a d’ailleurs expliqué dans son discours que « Il a fallu longtemps. […] Si jamais quelqu’un doute encore que l’Amérique est un endroit où tout est possible (…) la réponse lui est donnée ce soir.»

Ensuite, il a offert sa victoire à ceux qui ont voté pour lui : « C’est votre victoire. Vous l’avez fait car vous comprenez l’immensité de la tâche qui nous attend. Parce qu’à l’heure où nous célébrons la victoire ce soir, nous savons que les défis de demain sont les plus importants de notre existence : deux guerres, une planète en péril, la plus grave crise financière depuis un siècle. » C’est pour lui le plus important : la crise économique a gravement touché le monde et les États-Unis en particulier. C’est pourquoi il a ajouté : « La route sera longue. Le chemin sera escarpé. Nous n’atteindrons peut-être pas notre but en un an ou même en un mandat, mais il n’y a jamais eu autant d’espoir que ce soir, mais le peuple américain y arrivera. » C’est vraiment encourageant ! Il ne promet pourtant pas de miracles : « Il y aura des revers et des faux départs. Nombreux sont ceux qui ne seront pas d’accord avec chaque décision que je prendrai en tant que président et nous savons que le gouvernement ne peut résoudre tous les problèmes. Mais je serai toujours honnête avec vous quant aux défis auxquels nous sommes confrontés. Je vous écouterai, particulièrement lorsque nous serons en désaccord. »

Il a également pensé au reste du monde et leur a adressé un message « À ceux qui nous regardent ce soir au-delà de nos frontières, des parlements aux palais en passant par ceux qui sont assemblés autour d’une radio dans les coins oubliés du monde, nos histoires sont singulières, mais nous partageons le même destin. […] À ceux qui voudraient détruire le monde, nous vous battrons. À ceux qui aspirent à la paix et à la sécurité, nous vous soutenons. » Le soir même, à la télévision, j’ai pu voir un extrait de ce discours : c’était vraiment impressionnant. Je vous souhaite bon courage, Monsieur le Président et vous souhaite de réussir !

Léa PRUVOT, 12 ans.

Source : article de La Voix du Nord – 06/11/2008

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