L’immigration, une histoire française

Dans le cadre du nouveau programme de Troisième, nous sommes désormais amenés à étudier l’histoire d’un siècle d’immigration en France.

La France est le plus ancien pays d’immigration en Europe. Dès la seconde moitié du XIXe siècle une immigration de masse est venue combler les pénuries de main-d’œuvre. Le cas de la France est original à cause de la précocité et de l’intensité du phénomène, conçu dès le milieu du XIXe siècle « comme moyen de résoudre les contradictions entre la démocratisation de la société et les nécessités du développement économique » ainsi que l’écrit Gérard NOIRIEL. L’appel aux travailleurs étrangers, pour palier les déficiences de la démographie, est particulièrement évident après la Seconde guerre mondiale, pendant les « Trente Glorieuses ». L’histoire de cette immigration a connu plusieurs « cycles » liés au développement économique: d’abord originaires des pays frontaliers avant la Première Guerre mondiale, les immigrants sont venus de plus en plus d’Europe de l’Est, d’Afrique et d’Asie après la Seconde Guerre mondiale.

1. Les différentes vagues d’immigration

1. D’abord frontalière (allemande, belge), elle s’est diversifiée à la fin du XIXe siècle, et plus encore après la Première Guerre mondiale, pour répondre aux besoins de reconstruction du pays. Les immigrations italienne (communauté la plus nombreuse en 1930) et polonaise ont largement contribué à alimenter les secteurs de la mine, du bâtiment et de l’industrie sidérurgique et métallurgique.
2. Aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale le paysage migratoire s’est diversifié car l’immigration italienne, moins importante que prévue, a été remplacée par une immigration de courte durée, espagnole, portugaise, yougoslave, turque, tunisienne, marocaine et, enfin, originaire des pays subsahariens. L’immigration algérienne, quant à elle, est bien plus ancienne puisqu’elle a commencé dès la fin du XIXe siècle.
3. L’arrêt de l’immigration de travail salarié décidé par l’État en 1974 a accéléré le regroupement familial des non-Européens, peu nombreux à retourner dans leurs pays alors que les Européens bénéficiaient progressivement de la liberté de circulation, d’installation et de travail.

2. Une diversification des pays d’origine

Aujourd’hui le paysage migratoire s’est considérablement diversifié en raison également de l’afflux de demandeurs d’asile arrivés d’Amérique latine, d’Asie et d’Afrique. De nouvelles filières migratoires (chinoise, indienne, pakistanaise) se développent, comme celles en provenance de l’Est de l’Europe, avec les immigrés qualifiés roumains et bulgares, les réfugiés tchétchènes et les migrants de transit venus de l’ex-Yougoslavie et de Roumanie – essentiellement des Roms.

3. L’immigration, facteur de croissance démographique
La France est aujourd’hui le second pays d’immigration européen derrière l’Allemagne. Comme ses voisins, elle a tardé à se définir comme « terre d’immigration ». En 2030, le seul facteur de croissance démographique en France sera lié à l’immigration.

Aujourd’hui, au début du XXIe siècle, entre un quart et un tiers de la population qui vit en France est issu de l’immigration.

Pour en savoir plus, découvrez le dossier de synthèse réalisé par Kenza SAVARY, Marwane MAAROUFI, Marie-Myriam JOLLY et Simon CAUCHY. Il vous suffit de cliquez sur l’image ci-contre pour télécharger le dossier au format PDF.

Pour aller plus loin :

Site internet de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration

– Approche historique de l’immigration en France (Marie-Christine Volovitch Tavares)

– une Chronologie de l’histoire de l’immigration

– le rapport « Une Europe en évolution – Les flux migratoires au XXe siècle » par Bülent KAYA – édité par le Conseil de l’Europe.

Le Nord-Pas-de-Calais en étude

« Ici, pas de contreforts ni de ravins, mais pas d’uniformité non plus ! Il suffit de se promener pour découvrir toutes les subtilités de la région, étonnements garantis ! Champs à perte de vue, prairies colorées, monts et collines, bois et forêts, dunes et plages,… Les reliefs et les couleurs de la région sont tout en nuances. Le climat y est doux et tempéré. Ici, comme ses habitants, la nature n’aime pas trop les excès. Mais elle sait réserver de belles surprises au détour de chemins. »

Site internet du Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, 2012

Ces quelques mots et votre travail sur l’étude de cas sont deux bons moyens pour revoir un peu l’image de cette région pas comme les autres… Sont donc ici regroupés quelques documents et liens utiles pour mener à bien votre recherche. Je les ai regroupé autour des 4 grandes questions qui vous concernent… plus une section Bonus un peu plus générale. Bonne découverte et bon courage !

1. Définir l’identité de la région

– sur le site du Conseil régional, une section revient sur la notion « d’Art de vivre » dans la région. Pourquoi ne pas commencer par là ?

– Le site WEBVIEWER est un outil de cartographie interactive développé pour les services opérationnels de la Région. Il propose à chacun de consulter ou de réaliser des cartographies en se basant sur les bases de données géographiques du Système d’Information Géographique Régional.

présentation générale de la région sur le site très renseigné de l’INSEE

– sur le site de la CCI, la région Nord-Pas de Calais est présentée en quelques chiffres : population, économie, emploi, secteurs d’activité… Une belle trouvaille de Cyril Dandoy, merci !

 

2. Définir l’organisation de l’espace de la région

– le site de la DATAR est une véritable quand on sait ce qu’on veut y trouver… Comme c’est votre cas, n’hésitez pas à y mettre votre nez !

– le contrat de redynamisation de site de Défense (CRSD) du Cambrésis-Arrageois a été signé, le 9 février 2011. C’est un bon exemple de collaboration entre l’État et les collectivités territoriales.

– sur le site de l’Insee vous pourrez également trouver des analyses et des tableaux de chiffres clés à l’échelon local.

– Géoïdd (Géographie et indicateurs liés au développement durable) est un outil de cartographie interactive. Il permet de cartographier de nombreuses informations liées au développement durable sur la métropole et les cinq départements d’outre mer.

 

3. Les priorités de l’action régionale

– sur la page d’accueil du site de la région Nord-Pas-de-Calais, l’icone intitulé « La Région en actions » vous donne accès à un bilan des projets régionaux (en cours ou à venir). A vous de choisir votre domaine préféré…

– le CESER apporte sa vision sur des questions d’intérêt régional et sur les dossiers que lui soumet le Président du Conseil régional. Cette page vous donnera accès à ses rapports.

– sur le site de la Commission nationale du débat public, on trouvera la présentation de deux projets particulièrement intéressants. Celui d’un Projet de reconstruction de la ligne de grand transport d’électricité entre Arras et Lille et un Projet d’extension et de développement du Port de Calais. A retrouver sur le site en s’aidant du moteur de recherches interne.

– l’édition lilloise du journal 20 minutes présente un article sur le TER intitulé « Les TER Mer et Vert font presque le plein ». Une bonne base de réflexion.

 

4. Quelle est la situation de la région ?

– le site de l’INSEE présente une page de synthèse sur la place de la région Nord-Pas-de-Calais dans l’Union Européenne.

– saviez-vous que l’Union Européenne investit plus de 700 millions d’euros en région Nord-Pas de Calais ? C’est ce que vous expliquera le site de « l’Europe s’engage en France ».

– le site de la ville de Roubaix reprend de manière synthétique le rôle du fonds européen dans la région Nord-Pas-de-Calais.

– la place de la région Nord-Pas-de-Calais dans les fonds structurels et de cohésion 2007-2013 sur le site Europa. Voir la section Succes stories pour identifier des exemples concrets et locaux.

– le site de l’INSEE a fait le point sur les migrations résidentielles en Nord-Pas-de-Calais en insistant plus particulièrement sur l’exemple de la métropole lilloise.

 

5. Liens divers (et d’été)

– un beau site pour dénicher de belles photos de la région Nord-Pas-de-Calais. Mieux que Google Images !

– le Croquis_NPdC cohérent et bien construit proposé par les éditions Magnard. Ce croquis est la version couleur de celui distribué en classe. 

– un fond de carte vierge qui vous facilitera la tâche pour apprendre le croquis ci-dessus

– un petit dossier sur la région réalisé pour le nouveau programme de 3eme par les éditions Nathan. Utile…

– un dossier PDF de synthèse préparé par le CCI. Idéal pour trouver des données récentes !

– les magazines en ligne édités par le Conseil Régional du Nord-Pas-de-Calais. Accès libre, illimitée et gratuit.

– le journal régional La Voix du Nord. Certains articles récents sont en accès libre et gratuit. Les archives sont le plus souvent payantes.

– l’édition lilloise du journal 20 minutes est gratuite et ses archives sont libres d’accès… elles !

– Géoïdd (Géographie et indicateurs liés au développement durable) est un outil de cartographie interactive. Il permet de cartographier de nombreuses informations liées au développement durable sur la métropole et les cinq départements d’outre mer. C’est un rappel pour ceux qui l’ont raté ci-dessus ;-)

– l’alternative gratuite et libre pour créer facilement tout document en Histoire-Géographie Cart’oOo. Un bel outil cartographique à découvrir… en prenant le temps de s’entraîner !

– et pour ceux qui ont eu le courage de lire jusqu’ici, une surprise vous attend en cliquant sur l’image ci-dessous : c’est géant !

Le dossier réalisé par Théo MELLADO, Grégoire FONTAINE, Elise CAPLIEZ et Sirine MAAROUFI (1ere S1)

Le dossier réalisé par Aurélien SENTIER, Thomas GRONOW, Sarah BAIDJ et Mathilde MOREN (1ere L-ES2)

Bilan réunion harmonisation Bac 1°S Hist-Géo 2012

Vendredi 22 juin 2012, Lycée Faidherbe – Lille

Je cite l’IPR responsable de notre réunion :

« Il n’y a pas de liste exhaustive pour les cartes à attendre car il faut amener les élèves à construire des cartes en réfléchissant à celles qu’ils maîtrisent et qu’ils doivent savoir maîtriser pleinement. Dans tous les cas, chaque correcteur est appelé à faire preuve de bienveillance et valoriser au maximum les efforts qui ont été faits. »
Bilan : normalement, vous n’avez pas à vous inquiéter, d’autant que la notation est globale. Fin du stress. Pensez à l’oral de Français et ensuite… aux vacances.

Comment devient-on Président de la République ?

L’excellent site « 1 Jour 1 Actu » m’a donné l’idée de cette grande et belle question… A moins de descendre d’une navette partie faire le tour de Mars depuis quelques années, vous êtes certainement au courant de « l’évènement » : en avril, les Français vont élire leur prochain président de la République ! En quoi consiste le boulot ? Une fois élu, cette femme ou cet homme gouvernera le pays pendant cinq ans… et ce n’est pas de tout repos.  À ce jour, on compte déjà quatorze candidats sur la ligne de départ.
C’est la loi n°62-1292 du 6 novembre 1962 (et ses modifications successives) qui définissent les conditions que doivent remplir les candidats à la présidence de la République française. A ce jour, si le poste vous intéresse, vous devez :
– être électeur
– être âgé d’au moins 23 ans
– ne pas être privé de ses droits civiques
– ne pas être placé sous tutelle ou curatelle
– avoir satisfait à son devoir relatif au service militaire
– consentir librement à être candidat en l’attestant devant le Conseil constitutionnel
De plus, le candidat doit recueillir la signature de 500 élus, d’au moins 30 départements ou collectivités d’outre-mer différents, sans que plus d’un dixième d’entre eux puissent être les élus d’un même département ou collectivité d’outre-mer. Oui, je sais, c’est un peu compliqué : eux aussi s’y perdent à force…
Le candidat doit également remettre au Conseil constitutionnel une déclaration de situation patrimoniale. Cette déclaration est renouvelée le mois précédant la fin du mandat présidentiel afin de constater tout éventuel enrichissement consécutif à la fonction présidentielle. Là, c’est la clause pour éviter les « incidents » financiers de campagne… D’ailleurs, la constitution d’un compte de campagne doit être déposée dans les deux mois suivant l’élection afin que le Conseil constitutionnel et la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques en vérifient la régularité.
Si vous n’êtes pas encore convaincu, voici une visite privée des lieux :
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=N8c7U8X5oJs&feature=results_main&playnext=1&list=PL34A0E06F79BFF6BA[/youtube]
Pour terminer, j’ai une bonne nouvelle pour vous : il n’est pas encore trop tard pour vous présenter pour les prochaines élections : vous avez jusqu’au mois de mars. Dépêchez vous !
Pour aller plus loin :
– l’article original de 1Jour 1Actu
– le texte officiel du site Vie Publique
– une petite histoire des présidents de la République

 

Depuis quand fête t’on la Saint Valentin ?

L’origine de la fête de la Saint-Valentin est assez mal connue, même si on sait qu’elle est célébrée depuis de très nombreuses années. Son histoire remonterait à la Rome Antique. Célébrée le 15 février, le jour du Printemps dans l’Antiquité, en l’honneur de Lupercus, dieu de la fertilité et de la fécondité, cette fête païenne est liée aux origines de la ville de Rome. Son nom signifie « loup » en latin et vient du Lupercal, la grotte au flanc du Mont Palatin dans laquelle la Louve aurait allaité les jumeaux Romulus et Rémus qui fondèrent la ville. Les Lupercales deviennent la grande fête du printemps et de la fertilité.

Le pape Gélase Ier obtint l’abolition des Lupercales en 495, jugeant cette fête religieuse trop décadente. Les Lupercales furent ainsi un des derniers rites païens à disparaître de la Rome devenue progressivement chrétienne. Pour en effacer le souvenir, l’Eglise aurait choisit d’honorer la mémoire de Saint Valentin le 14 février à titre de protecteur des couples…

Saint-Valentin, avant d’être saint, était un prêtre romain du nom de Valentin vivant sous le règne de l’Empereur Claude II (IIIe siècle). A cette époque, Rome était engagée dans des campagnes militaires sanglantes et impopulaires. Claude II, également surnommé Claude le Cruel, ayant des difficultés à recruter des soldats pour rejoindre ses légions, décida d’interdire le mariage pensant que la raison pour laquelle les romains refusaient de combattre était leur attachement à leurs femmes et foyers respectifs. Malgré les ordres de l’Empereur, Saint-Valentin continua pourtant de célébrer des mariages. Lorsque Claude II apprit l’existence de ces mariages secrets, il le fit emprisonner. C’est pendant son séjour en prison qu’il fit la connaissance de la fille de son geôlier, une jeune fille aveugle à qui, dit-on, il redonna la vue et adressa une lettre, avant d’être décapité, signé  » Ton Valentin « …

Un peu moins romantique, une autre origine remonterait au Moyen-Age. On dit en effet qu’à cette époque une croyance se répandit en France et en Angleterre selon laquelle la saison des amours chez les oiseaux débutait le 14 février et que, prenant exemple sur eux, les hommes trouvèrent ce jour propice à la déclaration amoureuse ! C’est ainsi que depuis, à la Saint-Valentin, chaque Valentin cherche sa Valentine pour mieux roucouler au printemps…

Bonne fête à tous les amoureux… et une dédicace spéciale aux Valentin et Valentine dont c’est aussi la fête aujourd’hui !

Quelques souces sur le Web :

– un article complet sur le personnage Saint-Valentin

– une présentation complète de la fête antique romaine

– un lien de circonstance vers un mini site d’Arte

Meilleurs Voeux pour 2012 !

Comme on dit en Alsacien, e glëckliches nëies.
Comme on dit en Créole, bon lanné.
Comme on dit en Basque, urte berri on.
Comme on dit en Breton, bloavezh mat.
Comme on dit en Corse, pace e salute.
Comme on dit en Lorrain, Porscht nei Johr.
Comme on dit en Provençal, bónna annada.

Bref, on ne le dira jamais trop,
Bonne année !

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