Les Chinois ont-ils découvert l’amérique ?

Oui, selon l’historien britannique Gavin Menzies, l’amiral chinois Zhenq He aurait devancé Christophe Colomb de soixante et onze ans puisqu’il aurait découvert ce continent dés 1421…

Gavin Menzies, ancien commandant de la Royal Navy de 68 ans, est devenu un spécialiste des écrits de navigateurs, des traités d’astronomie et des cartes anciennes. Toute son hypothèse est d’ailleurs fondée sur l’une d’entre elles… Ils ‘agit d’une carte de 1424 attribuée au Vénitien Zuane Pizzigano. L’apparition en 2001 à Shanghai de la copie d’une carte chinoise de 1418 effectuée en 1763 renforce encore l’hypothèse. Les détails du document sont saisissants et l’on reconnaît parfaitement l’Afrique, l’Europe et les Amériques.

Reste à démontrer l’authenticité de la copie de 1763 – chose qui ne fait aucun doute aux yeux de Gavin Menzies. Cinq experts en auraient témoigné d’après lui. Si tout cela se confirme, il va falloir réécrire de toute urgence l’histoire de la découverte de l’Amérique…

Pour en savoir plus :

– un article du Nouvel Observateur : La chine a-t-elle découvert l’amérique ?

– un livre de Gavin Menzies : 1421, l’année où la Chine a découvert l’Amérique

– le site officiel de Gavin Menzies (en anglais) 1421, The year China discovered the World

Que doit la Bretagne à Anne de Bretagne ?

Anne de FranceSon rattachement au royaume de France ! Ce ne fut certes pas le fait même de sa volonté car elle a tout fait pour l’éviter. En vain… Le roi a été le plus fort. Il faut dire que la pauvre Anne n’a que 11 ans à la mort de son père, le duc François II et n’a ni frère, ni soeur. Seule héritière, son père a voulu la protéger avant sa mort en signant avec la France le traité de Verger. D’après ce dernier, elle ne peut se marier sans l’accord du roi Charles VIII. Piège énorme qu’on ne découvrit réellement qu’à la mort de François II. Ses tuteurs ont bien essayé de la sauver de l’emprise du royaume en la mariant, en 1490, avec l’archiduc Maximilien d’Autriche. Hélas, ce derneir n’était pas de taille à lutter contre Charles VIII et son armée qui entre alors en guerre contre la Bretagne, puisque le traité de Verger n’a pas été respecté.

Amazing Grace

C’est le chaos : Anne vient se réfugier à Rennes ; la ville sera assiégée pendant plusieurs mois. Anne se résout alors à se rendre pour épargner la vie des bretons. Une fois son union annulée, elle se voit obligée d’épouser… le roi Charles VIII lui-même ! Et elle n’a que 14 ans lorsqu’elle rentre à la cour de France. C’est la première étape du rattachement de la Bretagne à la France. C’est aussi le début d’un mariage malheureux où Anne ne connaitra que violences et moqueries de la part de son époux. Mais le destin se décida soudain à lui sourire un beau matin de 1498 : Charles VIII meurt sans lui avoir laissé d’héritier.

Elle accepte alors, sans avoir trop le choix, de se marier avec un cousin de l’ancien roi, Louis XII. Mais cette fois, le mariage est heureux et le couple a deux filles. Anne essaiera alors une dernière fois de sauver son duché en négociant le mariage de sa fille aînée avec le petit-fils de Maximilien d’Autriche. Peine perdue, Louis XII annulera tout…

Mortifiée, elle va alors se retirer sur ses terres pour y mourir à l’âge de 37 ans, en 1514.

L’annexion définitive de la Bretagne aura lieu en 1532.

Pavarotti : la mort d’un grand

J’ai des gouts assez variés en matière musicale. Vous dire que j’écoute de l’opéra tous les jours serait vous mentir. Mais j’avoue aimer parfois troubler le silence de mon bureau par l’ouverture de Carmen, du Barbier de Séville ou bien par tout autre air célèbre de l’opéra. C’est pourquoi ce matin, en apprenant presque en direct, la mort de ce grand chanteur (que dis-je cet immense artiste – au sens propre comme au figuré) qu’était Luciano Pavarotti, j’ai eu un peu de mal à réaliser. Comment pouvait-il mourir car, même à 71 ans, il était devenu une telle sommité, une si grande référence dans son domaine qu’il en était déjà devenu presque immortel. Avant d’aller plus loin, écoutez le chanter…

La dona e mobile
Lucinao PAVAROTTI « La dona e mobile », extrait de La Traviatta de Verdi.

Depuis longtemps déjà considéré « le plus grand ténor du monde », cet artiste s’est d’abord fait connaître par une voix exceptionnelle. Il s’est imposé sur les scènes les plus prestigieuses. C’est ensuite avec sa silhouette rabelaisienne, sa superbe barbe brune et son sourire éclatant qu’il a conquis les foules. Charmeur ? Peut-être… Italien ? Sans aucun doute…

C’est en 1961 qu’il opta définitivement pour le chant et son succès fut fulgurant avec «La Bohème» de Puccini. Amoureux des pur-sang, des pâtes fraîches et des bons vins, ce géant d’1,90m (pour un poids variable de 85 à 130 kg) était père de quatre filles et grand-père. En juillet 1998, lors d’un concert géant retransmis depuis la Tour Eiffel, Jose Carreras et Placido Domingo composent avec Pavarotti un formidable trio de ténors.

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Pour sa maison de disques, Decca, le chanteur est une caisse d’argent ambulante. Avec ses confrères Placido Domingo et José Carreras, Pavarotti était d’ailleurs entré dans le livres de records en obtenant, les meilleures ventes mondiales d’album classique pour les concerts des trois ténors. Capable de chanter tous les registres, du classique aux variétés en passant par le chant napolitain, il n’hésitait pas, au risque de s’attirer les foudres de la critique, à composer des duos avec Sting, Joe Cocker ou même Mariah Carey pour défendre la cause humanitaire.

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C’est pour cette raison qu’on lui attribue le talent d’avoir su démocratiser l’opéra (il a fait l’ouverture de la Coupe du Monde de football en 1990 puis celle des Jeux Olympiques de Turin en 2006). A la tête d’une des plus grandes fortunes du monde et d’une foisonnante discographie, Jacques Lonchampt, un journaliste du «Monde», écrivait à son sujet : «l’artiste n’avait qu’à paraître pour convaincre, ouvrant tout grands les bras (le mouchoir blanc traditionnel pendant à la main gauche) pour embrasser tous ces braves gens et laisser venir à lui les petits millions.»

Cela ne se faisait plus depuis le XIXe siècle, mais le ténor a osé, porté par l’ovation du public, se lancer dans un bis, en plein milieu de l’opéra, d’un air de «L’Elixir d’amour» de Donizetti tant le public avait applaudi le premier jet. Il obtint par ailleurs sa seconde inscription au livre des records: après avoir reçu 165 rappels lors d’une représentation. Record à battre. Chapeau M. Pavarotti !

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A découvrir : une surprenante rencontre avec James Brown, pour entonner «It’s a man’s world» en 2006

Pourquoi les bourses se sont-elles effondrées en août 2007 ?

Le vendredi 10 août, les Bourses mondiales ont fortement baissé , provoquant un affolement planétaire lié à la crainte d’une réduction du crédit et d’un ralentissement économique. Mais, pour beaucoup d’experts, les médias ont fait beaucoup de bruit pour pas grand chose… Car même si cette crise peut paraître effrayante ou mystérieuse, ce n’est que le nouvel avatar d’un mécanisme bien connu. La procédure est simple et se déroule en 4 étapes :

1. Le fils caché de la bulle Internet : cette déroute des marchés boursiers découle à l’origine de sommes gigantesques versées en 2001-2002 par les banques centrales (celles qui surveillent et stimulent l’économie des grandes puissances) pour sortir de la crise Internet (où n’importe qui investissait dans n’importe quoi, pourvu que cela touche à Internet et que cela rapporte beaucoup en peu de temps). Le crédit coûtait alors moins cher, et beaucoup en ont profité pour investir dans l’immobilier. Beaucoup trop… Après la « bulle Internet », c’est la naissance d’une « bulle Immobilière ». On utilise cette expression pour désigner un volume excessif d’investissements d’un un seul et même secteur.

2. La crise des subprimes : les investissements dans l’immobilier ont été si nombreux que le secteur s’est trouvé assez vite saturé. Certaines banques anglo-saxonnes ont alors eu la bonne idée de proposer du crédit aux plus démunis : les « prêts hypothécaires à risque ». Comprenez par là que tous les risques sont pour vous, et c’est pourquoi où vous prêtera tout l’argent que vous voulez, même (et surtout) si vous êtes déjà endettés. En 2006, les crédits hypothécaires à risque représentaient un cinquième de l’ensemble des crédits immobiliers, et les répercussions sociales étaient fantastiques. Le taux de propriété des ménages, bloqué autour des 65 % depuis le milieu des années 1950, atteignait les 69 % au milieu des années 1990. On comptait près de 12 millions de nouveaux propriétaires, dont près de la moitié issue de minorités raciales. Le rêve américain n’avait jamais été aussi vrai.
Le problème c’est que ces derniers mois, les taux d’intérêt (ce que vous coûte le crédit) ont augmenté alors que les prix des terrains et des maisons a baissé. Résultat : beaucoup ne peuvent plus rembourser leurs emprunts. Les biens alors saisis ne valant plus grand chose, non seulement les particuliers sont ruinés mais les banques ont donc également fait faillite…

3. La contagion à la finance : le problème c’est que, bien avant cette crise, ces crédits à risques avaient été cédés sur les marchés à des investisseurs soucieux de gagner facilement de l’argent (la banque cherche alors, à son tour, quelqu’un pour lui prêter de l’argent). Lorsque la crise survient, les faillites s’enchainent implacablement. C’est le début de la panique.

4. Les banques centrales entrent en jeu : tout comme en 2001-2002, les banques centrales doivent alors venir au secours des économies malmenées par ces investisseurs peu prévoyants. La panne de crédit n’est pas loin, plus personne n’ose vraiment investir dans quoi que ce soit, à commencer par les banques. C’est donc plusieurs centaines de milliards de dollars que les banques centrales des États-Unis, d’Europe et d’Asie ont injecté dans le circuit monétaire. Mais la crise n’est toujours pas résorbée à ce jour, et elle ne le sera pas avant que chacun ai repris confiance.
Mais les choses pourraient ne pas être près de s’arranger. En effet, maintenant que les marchés financiers sont pris de panique, certains acteurs, qui n’ont rien à voir avec ces crédits à risque, pourraient devenir des victimes collatérales. Une fois que le calme sera revenu, le marché des crédits hypothécaires à risque repartira de plus belle, dans l’indifférence la plus totale. C’est toujours comme ça avec l’innovation financière…

Voici un petit reportage qui vous résumera un peu « simplement » les choses :

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Pour ceux qui veulent en savoir plus, lisez l’article de l’Express qui y a consacré un dossier.

Enfin, pour le plaisir, voyez cette réaction très « colérique » de Jim Cramer, célèbre analyste boursier à la chaîne d’infos économique CNBC :

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Traduction en ligne…

Pourquoi y-a-t’il eu une guerre en Algérie ?

La guerre d’Algérie se déroule de 1954 à 1962 et débouche sur l’indépendance de l’Algérie, colonie française de 1830 à 1848, puis partie intégrante du territoire de la République.

Beaucoup se refusent d’ailleurs encore aujourd’hui à lui donner ce nom de « guerre » et préfèrent parler des « évènements » d’Algérie. Au sens strict, c’est une guerre civile puisqu’elle a lieu dans un territoire qui fait alors partie intégrante du territoire français. Elle oppose l’armée française (parachutistes, légionnaires, gardes mobiles, CRS), appelés du contingent), des algériens de souche (indigènes) qui choisissent alors le camp français (harkis, moghaznis), aux troupes indépendantistes de l’Armée de libération nationale (ALN), branche armée du Front de libération nationale (FLN). Militairement gagnée par la France en 1959 (opération Jumelles), elle est politiquement remportée par le mouvement indépendantiste en 1962.

Elle se double d’une guerre civile et idéologique au sein des deux communautés, donnant lieu à des vagues successives d’attentats, assassinats et massacres sur les deux rives de la Méditerranée. Côté musulman, elle se traduit par une lutte de pouvoir qui voit poindre la victoire du FLN sur les partis algériens rivaux et par une campagne de répression contre les harkis. Par ailleurs, elle suscite côté français l’affrontement entre une minorité active hostile à sa poursuite (mouvement pacifiste), une seconde favorable à la révolution (les « porteurs de valises »), et une troisième ralliée au slogan de l’« Algérie française » (Front Algérie Française, Jeune Nation, OAS).

Cette guerre s’achève à la fois sur la proclamation de l’indépendance de l’Algérie le 5 juillet 1962 suite au référendum d’autodétermination du 1er juillet prévu par les accords d’Évian du 18 mars 1962, sur la naissance de la République algérienne le 25 septembre et sur le rapatriement du million de Français vivant en Algérie.
Source : Wikipédia

Pour complément, voici en exclusivité les sept premières minutes d’un film intitulé « l’Ennemi intime » qui ne sortira que le 3 octobre prochain et qui, pour la première fois dans l’histoire du cinéma français, ose aborder d’une manière assez objective (c’est du moins ce qu’on peut en dire d’après le synopsis et les premières images – mais cela demande encore confirmation) cette guerre qui n’ose pas encore porter ce nom en 2007…

[cliquez sur l’affiche]

Le site officiel du film

1989 : l’armée soviétique aux portes de Washington

Allemagne de l’Ouest, 1988. Pour éviter une débacle assurée, l’armée soviétique se lance audacieusement en Europe. La riposte de l’OTAN est contrariée par l’ouverture d’un second front : une attaque de diversion sur les Etats-Unis.

USA, 1989. Alors que l’armée soviétique est aux portes du continent, il ne reste que quelques heures aux militaires sur le terrain pour éviter l’irréparable. Cette campagne qui vise à reprendre le contrôle des villes et campagnes américaines sera la dernière…

Vous l’avez compris, il s’agit de politique fiction… De nombreux films tournés ou romans publiés dans les années mille neuf cent quatre-vingt prenaient la Troisième guerre mondiale pour toile : la Guerre froide. Depuis la crise des fusées, en 1962, le monde sait très bien que si un nouveau conflit éclat, ce sera le dernier : les bombes thermonucléaires sont devenues tellement puissantes et nombreuses qu’elles pourraient faire voler en éclat la terre entière plusieurs fois. Les grands dirigeants de l’époque vont prendre peur, et leurs successeurs vont poliment se rencontrer pour afficher des sourires de façade, tout en espérant que leur adversaire d’hier fasse une faute le premier : c’est ce que l’histoire a nommé la « coexistence pacifique ». Et puis vint la crise économique, la léthargie du système soviétique et la chute du mur de Berlin. Dés le 9 novembre 1989, le monde savait qu’une page allait se tourner. Il lui faudra deux ans pour tout effacer, à commencer par le communisme…

C’est le point de départ d’un nouveau jeu en cours de finalisation : World in conflict. Guerre médiévale, combats de pirates, guerres napoléoniennes, guerres mondiales : toutes les époques ont été traitées par des « jeux » de ce type. Toutes, sauf celles qui restent à réinventer. Et si les soviétiques n’avaient pas accepter la chute du mur de Berlin ? Et s’ils avaient tenter un véritable coup de Poker, une dernière attaque avec toutes leurs forces ? C’est le genre de questions qui arrivent souvent à la fin du cours sur la Guerre froide, et la réponse d’un historien n’est jamais facile : on ne fait pas l’Histoire avec des suppositions. Mais ce jeu a en tous les cas l’intérêt de montrer ce que, militairement, les choses auraient pu être.

Je vous invite donc à découvrir la bande annonce de ce « jeu » qui est en fait un véritable petit film.

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Et si le genre vous tente, gratuitement, je vous ai dénicher une Démo entièrement « jouable » à l’adresse suivante :

http://www.jeuxvideo.fr/demo-world-in-conflict-6321-0-0.html 

Attention, ce n’est pas facile de gérer la guerre à la fin du XXe siècle, vous m’en direz de nouvelles !

Enfin, pour finir, si vous voulez vous donner le frisson et imaginer ce que serait demain l’Amérique si Ben Laden réusissait à introduire une bombe nucléaire en plein coeur de New York, je vous conseille la lecture du livre suivant :

NEW YORK BRULE-T-IL
Auteurs : Dominique Lapierre, Larry Collins
Éditeur : Pocket

Attention, ici encore, une fois ouvert, ce livre, on ne peut plus le refermer tellement le rythme est trépidant ! Et quant on sait que les auteurs se sont fondés sur des sources très sérieuses comme celles du FBI ou de la CIA, on se dit que le cauchemard pourrait devenir « réalité ». Car parfois, l’Histoire dépasse la fiction.

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