Non, la cassette audio n’est pas morte !

Je vous parle d’un temps… que ceux qui n’ont connu que les MP3 ne connaissent pas ! Imaginez que jusque dans les années 1990, nous réalisions des compiles sur de drôles de boitiers en plastique. Rangés consciencieusement dans des boîtes, je suis retombé sur elles cet après-midi : quelle émotion ! Me revoilà au lycée, avec ces chansons qui ont accompagné mes rires et mes premiers amours… Farfouiller avec émotion dans des boîtes à chaussures pleines de vieilles cassettes aux boîtiers cassés procure une sensation qu’iTunes ne pourra jamais m’offrir. C’est exactement ce qu’un récent article du Los Angeles Times (19/08/10) mettait en avant derrière ce titre accrocheur : « Ressortez vos Walkman !« 

Repéré par le journal « Courrier International » sur son site, cet article nous apprend que « Une culture musicale confidentielle mais très active bâtie sur la cassette se développe, fruit à la fois de la nécessité financière, du goût de la récup’, et, disons-le, d’un peu de snobisme. […] A l’instar du MP3, la cassette compensait sa qualité de reproduction sonore relativement mauvaise par sa transportabilité et la possibilité d’enregistrer et de partager de la musique. Cela avait d’ailleurs déclenché une certaine panique – qui fait un peu sourire aujourd’hui – chez les maisons de disques, qui redoutaient de voir les enregistrements personnels tuer les ventes de disques. » A la lecture de cet article, j’ai eu envie de réécouter l’une de mes anciennes K7 – par chance, j’ai encore un lecteur en état de fonctionnement. Quel son ! Rien n’a été perdu. Bien sûr, rien à voir avec le numérique, mais mon oreille a retrouvé le son que je connaissais jadis, sans aucune altération. C’est ce qu’on doit appeler une nostalgie auditive. Certainement…

Pourquoi accroche t’on des poissons le 1er avril ?

Tout d’abord, pourquoi faire cette blague justement LE 1er avril ? Même si cela peut paraitre surprenant aujourd’hui, il faut savoir que jusqu’en 1564, l’année débutait le 25 mars ou le 1er avril (jour de Pâques). C’est par ordonnance (Edit de Roussillon du 9 août 1564), que le roi Charles IX (1550-1574) institua le début de l’année le 1er janvier. Un point c’est tout.

Alors bien sûr, certains habitants du royaume n’acceptèrent pas ce changement de calen­drier : nous sommes en Franc,e il ne faut pas l’oublier… De fait, ils continuèrent à s’offrir des cadeaux le I » avril pour célébrer l’année nouvelle. Pour se moquer d’eux, des plaisantins eu­rent, à leur tout, l’idée de leur offrir de faux cadeaux !

Petit à petit, ces faux cadeaux se transformèrent peu à peu en farces, blagues et autres-canulars. Jusque là, cela semblera logique, même aux plus sceptiques d’entre vous. Mais ces derniers me rétorquerons alors : « Ben oui mais… Pourquoi précisément un poisson ?« . Merci pour cette question Bonus.

Alors, à ce sujet, il existe trois explications principales.
La première : le « poisson d’avril » serait devenu « poisson » parce qu’au début du mois d’avril la lune sort du signe zodiacal du Poisson. Mouais, bon voilà… Ça , c’est fait !
La seconde maintenant : historiquement, la saison de la pêche se terminait début avril. À cette période de l’année, il y avait donc moins de poissons sur les étals. D’où l’idée désopilante de créer de faux poissons, pour compenser. Trop marrant comme idée, non ? Non ?! Ah bon, je croyais…
Il nous reste alors la troisième hypothèse : le début du mois d’avril correspond à la fin du carême. Or, comme tout le monde le sait, pendant le carême, les chrétiens ne pouvaient pas manger de viande. Donc que mangeaient-ils à la place, hein ? Gagné, du poisson ! Tant et si bien qu’au début du mois d’avril, ils en étaient souvent dégoutés ! D’où l’idée très cocasse de s’offrir de faux poissons, par esprit de dérision… Là, j’y crois un peu plus, et vous ?

mise à jour de mon article publié le 19 avril 2009

A quand remonte la première révolution française ?

(Camille, 4eme – 2009)

Pas en 1789, en tous les cas… Il nous faut en fait remonter en l’an 1356, en plein coeur de la Guerre de Cent Ans ! Cette année là, le roi Jean II le Bon est battu à Poitiers et est emprisonné à Londres. C’est Etienne MARCEL qui forme alors un gouvernement d’urgence. Il a été élu en 1355 prévôt des marchands, c’est-à-dire porte-parole des commerçants de Paris. Il réunit son premier gouvernement au nom de « la défense du bien commun« . Belle expression pour évoquer le sort de ceux qu’il entendait surtout défendre… Pour preuve, sa volonté de tenir à l’écart l’héritier du trône, le Dauphin Charles, ainsi que l’assemblée des trois ordres (clergé, noblesse, tiers-état).

Il exige tout aussi rapidement des aristocrates une union sacrée face à l’envahisseur, traduisez : « abandonnez vos privilèges fiscaux et partager le commandement militaire avec la bourgeoisie » ! Il n’hésite pas à aller plus loin en faisant assassiner les maréchaux de Champagne et de Normandie, conseillers du roi, sous les yeux du Dauphin… Et comme si cela ne suffisait pas, afin d’impressionner les nobles les plus récalcitrants, il ordonne la destruction de plusieurs de leurs maisons fortes.

Durant les mois de mai-juin 1358, il écrase sans aucune pitié les Jacques – paysans poussés à la révolte par une fiscalité trop lourde. Ce sera sa dernière forfaiture : Etienne MARCEL est assassiné le 31 juillet de la même année. Sa politique pour le moins ambitieuse, autoritaire et quelque peu aventureuse a fini par effrayer les bourgeois. De retour au pouvoir, le Dauphin n’a pas de mots assez durs pour condamner le « règne » d’Etienne MARCEL, ce roturier qui a osé « soulever les genz du plat païs de France contre les nobles dudit royaume« .

Aucun bourgeois ne s’avisera de renouveler pareil affront avant… 1789 !

Référence : Ça m’intéresse HS n°4 – Questions é Réponses, les stars de l’histoire


Lettre à Abdoulaye

Vendredi dernier, tu nous as quitté. Ton départ a été violent. Très violent. J’espère que tu n’as pas souffert et que tu n’as pas eu le temps de t’inquiéter.

Aujourd’hui, notre Collège est en deuil et tous ceux qui t’ont connu ont bien du mal à accepter la réalité. Tu n’es plus là. Tu n’es plus là pour nous demander comment nous allions – même deux à trois fois par jour. Tu n’es plus là pour éclater de ce rire si communicatif. Tu n’es plus là pour nous faire partager les images et les parfums du pays qui t’a vu naître, le Sénégal. Tu n’es plus là pour apaiser nos élèves les plus inquiets. Tu n’es plus là et nous ne comprenons pas pourquoi.

Pourquoi ce départ si brutal ? Pourquoi t’avoir volé à tes proches à qui tu avais encore temps à apporter ? Pourquoi t’avoir enlevé à des élèves que tu savais si bien passionner pour ta matière d’abord, mais aussi à qui tu apprenais combien la vie était belle et fragile ? Serait-ce donc une ultime leçon que tu nous a fait là ? Nous avons soudain tous pris conscience, une fois de plus, de la fragilité de notre existence, du prix inestimable de notre vie.

Lever les yeux vers le ciel, entendre le chant des oiseaux, croire en un lendemain meilleur sont des cadeaux qui nous sont offerts tous les jours. Tu nous l’as cruellement rappelé. J’espère simplement que nous saurons être dignes de ce lourd héritage que tu viens de nous offrir. Merci, Laye.

Groupe Facebbok pour lui rendre hommage.

Petites et grandes excuses

Et c’est le temps qui court, court
Qui nous rend sérieux
La vie nous a rendus plus orgueilleux
Parce que le temps qui court, court
Change les plaisirs
Et que le manque d’amour nous fait vieillir

« Et c’est le temps qui court, court… » et moi je n’arrive plus à suivre ! Oui, je vous l’avoue humblement : je ne trouve plus le temps de mettre à jour ce blog aussi régulièrement que je le voudrais. C’est vrai, j’ai beaucoup de projets en cours en même temps – on ne se refait pas. Mais il me faut apprendre à être un peu plus raisonnable : il me faut clôturer pour le moment le projet « Blogapart ». Je le réserve pour des numéros « Hors série ». Mais un numéro par mois, ce n’est plus possible. D’autant que, avouons le tout net, beaucoup n’ont pas vraiment joué le jeu en se contentant de me faire parvenir du simple copier-coller. Bien sur, je n’ai publié aucun de ceux là, mais j’avais l’espoir de convaincre les autres « rédacteurs ». Las ! Je n’ai eu de cesse de prévenir, mais rien n’y a fait. La déception s’est alors ajoutée à la fatigue… J’en reviens donc à une forme plus classique en écrivant des articles peut-être moins nombreux mais plus réguliers. C’est mon envie – et ma capacité – du moment ! Qu’il me soit ici permis de remercier l’ensemble des élèves qui m’ont suivi sérieusement dans l’aventure, mais également mes rédacteurs de Chronique : votre travail a été de qualité et je ne manquerai pas de vous inviter à les poursuivre au coeur de ce Blog – même de manière plus sporadique. Enfin, toutes mes excuses à mes lecteurs fidèles : pas d’inquiétude, tout va bien. Je reviens…

Ushuaïa, terre de feu

1.    Localisation

La ville de Ushuaia est la plus australe du monde. Située au bord du Canal de Beagle et entourée par les Monts Martial, elle offre la possibilité de faire de superbes randonnées et ballades en mer, en montagne et dans la forêt.
Situé à la confluence des océans Antarctique au Sud, Atlantique à l’est et Pacifique à l’ouest, l’archipel de la Terre de Feu est séparé de la Patagonie et des Andes par le détroit de Magellan. Au sud, le passage de Drake sépare les îles du continent Antarctique.
Le cap Horn est le point le plus méridional de l’archipel. À l’est, la Grande Île de Terre de Feu est séparée de l’île des états par le détroit de Le Maire. L’archipel s’étend sur près de 400 km du Nord au Sud et sur plus de 700 km d’ouest en est.

2.    Présentation

Bout du monde pour les uns, trou immonde pour les autres, Ushuaïa gagne sans cesse en popularité auprès des voyageurs en quête de nouveautés et de défis à se faire décoiffer. Bienvenido a la Tierra del Fuego, la portion argentine de la Terre de Feu.
C’est en septembre 1884 qu’une expédition Argentine débarque à cet endroit dans le but de fonder une sous préfecture. Le 12 Octobre de la même année le drapeau argentin est hissé face à la Baie de Ushuaïa. La ville s’est surtout développée à partir des années 1970 quand le gouvernement de l’époque décida de promouvoir les activités industrielles sur ce territoire.
Le nom de Ushuaïa vient de la langue des indiens yámanas, ses premiers habitants, et veut dire « baie qui pénètre vers le couchant ».
Les premières habitations ont été construites par la South American Missionary Society, Eglise anglicane qui durant les 40 premières années s’est occupée d’évangéliser les aborigènes.
En 2004, la population d’Ushuaïa était de 58 898 habitants.
Aujourd’hui, la ville possède un aéroport et une infrastructure pour accueillir les touristes du monde entier. Ushuaïa est un endroit paradisiaque. C’est le Bout du Monde… et ce n’est pas rien…

3.    Histoire

L’histoire d’Ushuaia et de la terre de feu est elle aussi chargée de mystères. Dès le XVIème siècle et les expéditions de Magellan, la terre de Feu commence à faire parler d’elle. Plus tard au XIXème siècle, ce sont les voyages du capitaine Fitz Roy et de Darwin qui continuent à entretenir le mythe. Encore aujourd’hui, l’évocation de la terre de feu suscite mille et une questions…Cet archipel doit son nom aux feux allumés par les indiens, que les explorateurs se rendant au Pacifique apercevaient depuis le large. De nombreux naufrages eurent lieu dans cet endroit particulièrement hostile. Le Cap Horn reste un passage où les éléments sont souvent déchaînés et bien des marins pourtant aguerris y ont payé un lourd tribut.

Valentin ZÉNOUDA (5ème C)

Sources :

_ http://www.americas-fr.com/voyages/ushuaia.html
_  http://fr.wikipedia.org/wiki/Terre_de_Feu
_  http://trek-cordillere.com/patagonie-ushuaia/ushuaia-decouverte-4j.html
_  http://www.planetimage.eu/Rushes/ArticlesAntarctique/20080224.html

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