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Rencontre avec Hubert Haddad, lauréat 2014 du prix littéraire ?

Des nouvelles d’Hubert Haddad,

lauréat du prix littéraire

« une ville, un lycée, des livres » 2013-2014

 

Pour une raison indéterminée, Hubert Haddad,  le lauréat 2014 du prix littéraire « une ville, un lycée, des livres » n’avait pas reçu notre invitation.

C’est maintenant chose faite, et au vu de sa réponse, nous pouvons espérer une rencontre à l’automne 2014.

 

Rencontre avec Zeïna Abirached, lauréate du prix littéraire

 « UNE VILLE , UN LYCEE, DES LIVRES »

                

La rencontre avec la lauréate du prix littéraire 2013

Zeïna Abirached

Pour son livre

  « Le jeu des hirondelles »


aura lieu

        le mercredi 13 février 2013

à 18h15 à la bibliothèque municipale

tous les élèves ayant lu son livre peuvent y assister

      19h30 : remise officielle du prix

Salle des fêtes de la mairie de Valognes
(= salon Marcel Audouard)

         entrée libre lycéens-adultes

Zeina Abirached, lauréate 2013

Le prix littéraire 2013

a été décerné à :

Zeina Abirached

Pour son livre

« Le jeu des hirondelles »

vendredi 13 janvier 2012 : rencontre avec Jeanne Benameur

Le vendredi 13 janvier 2012 , Jeanne Benameur a rencontré ses lecteursà la bibliothèque municipale .

Une vingtaine de personnes, également réparties entre  jury lycéen et  jury adulte, avaient fait le déplacement.


D’entrée de jeu, Jeanne Benameur casse les conventions, en délaissant la posture sage pour s’asseoir sur (et non derrière) la table  qui lui est proposée. Ce faisant, elle interpelle déjà son auditoire, comme elle le fera durant une heure, par un discours militant et engagé, qui tranche avec sa voix douce, calme et posée.
Avant toute chose, elle remercie : ceux qui lui ont accordé ce prix, qui sont venus à sa rencontre, bien sûr, mais aussi ceux et celles qui sont à l’origine « des insurrections singulières » : les ouvriers licenciés de Sassilor, avec lesquels elle a échangé et partagé une expérience humaine forte et précieuse, lors d’ateliers de parole et d’écriture.

Le débat qui s’engage alors, à l’image de son livre, déborde du cadre littéraire pour investir le social et le politique. 

Le discours est engagé,   quand elle dénonce l’absurdité d’un monde qui sacrifie les hommes sur l’autel du profit, engagé et salutaire, quand elle s’adresse aux jeunes pour leur dire de ne pas avoir peur, d’oser quoi qu’il advienne, car, étant tous mortels « qu’a-t-on de mieux à faire sur Terre que de vivre chaque instant le plus intensément possible ? »

Engagée, elle l’est encore quand elle parle d’écriture, de l’extrême exigence qui est la sienne dans ce qu’elle donne à lire, de la force des mots pour briser les carcans et se trouver soi-même, à l’instar de son héros Antoine, de l’importance de la culture de la plus haute sphère de l’état au public le plus socialement défavorisé – les manques les plus criants n’étant pas toujours là où on le penserait … Professeur de lettres dans le 9.3. pendant longtemps, elle sait de quoi elle parle.

 

Jeanne Benameur prête sa voix aux plus humbles, aux plus malmenés par la société, aux plus malconnus aussi.

Elle exhorte chacun à dépasser ses peurs pour aller à la rencontre de l’autre.
Insurgée jusqu’au bout des mots, sans jamais élever la voix…

Dans le public, elle n’aura laissé personne indifférent. Et si beaucoup sont restés silencieux, tout entier dans l’écoute, au cours de cette rencontre, les discours qui ont ponctué la remise officielle du prix lui disent assez bien à quel point, par la lecture de son roman avant même la rencontre, son message a été compris et apprécié :

discours d’Anne-Marie Golse, adjointe à la culture, pour la municipalité

et très beau discours des élèves représentant le lycée.

La voix et les mots de Jeanne Benameur, neuvième – et non des moindres – lauréate de notre prix littéraire, nous conforte, s’il en était besoin, dans l’envie de poursuivre l’aventure, de susciter d’autres lectures, d’autres débats, d’autres rencontres, toutes singulières et passionnantes.

Discours lycéen à Jeanne Benameur

    Nous sommes très contentes de vous rencontrer et de vous remettre ce prix . Les Insurrections singulières est un livre qui nous a vraiment  beaucoup plu.
    D’abord parce qu’Antoine, votre héros, bien qu’il ait quarante ans, se pose des questions que l’on peut se poser à tout âge : « qui suis-je ? », « où vais-je ? », « pourquoi je suis là ? » On peut voir en lui un éternel adolescent, qui a beaucoup de mal à se trouver.
    Ensuite parce que l’histoire nous concerne tous : elle parle d’un problème très actuel auquel nous pouvons tous un jour être confrontés : le chômage et la délocalisation.  Dans une écriture lumineuse, vous donnez la parole au milieu ouvrier, tant dans l’amour du travail bien fait, que dans l’espoir toujours vivace d’une belle vie, et la peur de tout perdre brutalement lorsque l’usine ferme ses portes. Vous redonnez une consistance à des humains rendus complètement anonymes et abstraits par la mondialisation. Alors que l’usine,  personnifiée dans votre récit, apparaît comme écrasante. Les hommes bougent, tombent, pas elle. Vos mots éclairent toutes ces vies suspendues aux aléas de la course aux profits.
    Mais face à cette réalité, vous montrez aussi que l’insoumission, l’insurrection de l’individu reste toujours possible : pour Antoine, ce sera, après la lutte syndicale, de partir au Brésil sur les traces de Jean de Monlevade, responsable indirect de la délocalisation.
    Ce voyage s’inscrit pour lui dans la quête de modèles, comme a pu l’être son père, et comme peut l’être son ami Marcel, qui l’accompagne. Serait-il parti sans lui ? Rien n’est moins sûr. Sa rencontre avec Marcel est déterminante : il l’introduit dans le monde des livres et du langage, monde auquel jusqu’à présent il pensait ne pas avoir droit, qu’il n’en valait pas la peine.
    Nous avons particulièrement apprécié la subtilité que vous avez su établir entre le parcours du personnage et l’évolution de son langage, évolution que l’on retrouve dans l’écriture même du livre. Au début le style, par des phrases courtes, crée une atmosphère lourde, pesante. Il faut s’accrocher. Et au fur et à mesure, tout s’éclaire.
    C’est un beau livre, bien écrit, émouvant, un élan de vie pour se libérer des carcans qui oppressent. Vous mêlez avec humanisme et tolérance une quête politique, sociale, syndicale et le parcours d’un homme qui peine à définir sa place dans le monde, tant dans sa vie amoureuse que professionnelle.
    Vous avez fait un merveilleux travail et nous vous en remercions, car, grâce à lui, c’est un vrai moment de plaisir que nous avons eu à lire votre roman.

Jeanne Bénameur : Lauréate 2012

La lauréate 2012

du prix littéraire de Valognes

est :

Jeanne Bénameur

pour son roman

« Les insurrections singulières »


©Actes Sud, 2011

mardi 17 mai 2011 : rencontre avec Carole Martinez

Le mardi 17 mai, au CDI du lycée Henri Cornat, Carole Martinez, lauréate du prix littéraire de Valognes 2011, a rencontré ses lecteurs, lycéens et adultes.

Au total, une trentaine de personnes avaient fait le déplacement pour une rencontre dont elles se souviendront longtemps. Carole Martinez a séduit tout le monde par sa gentillesse, son humour et sa spontanéité, et captivé son auditoire par ses talents de conteuse (quoi qu’elle en dise).  La plus simple des questions est une occasion qu’elle ne laisse pas passer de  raconter :


elle raconte l’histoire de son aïeule Frasquita, transmise de mère en fille, et qui sert de point de départ à la rédaction de son premier roman Le cœur cousu, l’aventure de l’écriture du livre, qui aura duré quatorze ans, et au bout le rêve réalisé d’être publiée chez Gallimard, sans jamais se prendre au sérieux, et puis l’histoire en cours de rédaction de son deuxième roman, dont elle teste l’intérêt dans l’écoute et le regard des auditeurs

(elle peut donc être rassurée, même si, après un premier roman si réussi, elle craint qu’on ne l’attende au tournant, elle sait déjà qu’elle a conquis trente lecteurs potentiels).

Elle raconte, et on l’écoute, on en oublierait presque la question et sa réponse, qu’elle ne manque pourtant pas de donner.

On aurait pu rester à l’écouter bien au-delà de l’heure impartie. Les cadres horaires imposés ne conviennent pas à la personnalité de Carole Martinez  : elle prend son temps, le temps d’écrire d’abord- quatorze ans s’il le faut – hors du jeu imposé qui voudrait faire du livre un produit de consommation vite disparu des librairies, elle compare les siens à ces petits bateaux de papier qu’on lance, enfant, sur l’étang, et qu’on regarde flotter en craignant à tout instant qu’il coule… de bouches à oreilles, le cœur cousu flottera encore longtemps.


Elle prend le temps d’écouter aussi, d’échanger, pour offrir à chacun une dédicace personnelle,

le temps de flâner un peu dans les rues de Valognes entre la salle des fêtes où elle a reçu son prix

et le restaurant où quelques privilégiés profiteront encore de sa présence et de ses histoires pendant quelques heures (demandez à vos camarades Christophe et Cyrielle de vous raconter à leur tour l’histoire de Caroline de Monaco…).


D’un point à l’autre, elle se fait attendre, mais personne ne lui en veux, on la remercie au contraire de ce temps qu’elle nous a offert sans compter, en espérant que le plaisir que nous en avons eu aura été réciproque.

I.G.



Carole Martinez : Lauréate 2011 du prix littéraire de Valognes

Le prix littéraire de Valognes 2011

a été décerné à :

Carole Martinez

Pour son livre

« Le Cœur cousu »

Martinez, Carole .- Le Coeur cousu .- Gallimard, 2009 .- (Folio)


Rencontre des jury lycéens et adultes et attribution du prix

La rencontre entre lycéens et adultes a eu lieu le jeudi 6 janvier 2011 à la bibliothèque municipale.

09 lycéens seulement, sur les 19 lecteurs convoqués, étaient présents. On ne peut que regretter qu’ils n’aient pas été plus nombreux, et que les absents ne se soient pas excusés de leur empêchement.
Les causes de cette désaffection peuvent être de plusieurs ordres :
– la réunion parents/professeur qui avait lieu le même soir
– le fait de ne pas avoir lu la totalité des cinq livres restant en compétition
– l’éloignement du domicile familial et la difficulté pour rentrer après 20h
– la qualité d’interne
et bien que dans ces deux derniers cas, des solutions étaient proposées

On espère toutefois que les absents ce soir-là se ressaisiront et seront bien présents à la rencontre avec le lauréat.

16 adultes étaient présents, en comptant les organisateurs.

Deux livres parmi les cinq titres restant en compétition ont opposé jurés lycéens et adultes : « Le baby-sitter » de Jean-Philippe Blondel, que les premiers ont (beaucoup) apprécié, et les second pas du tout, voire ont détesté, jugeant l’histoire et le style trop légers, et « Des hommes« , jugé trop difficile par les lycéens, dont certains n’ont pas réussi à dépasser un début qu’il ont trouvé laborieux, et vivement défendu par plusieurs lecteurs adultes, admiratifs du propos, du style et de la construction littéraire de l’ouvrage.
Les avis étaient assez unanimes sur « Sans elle« ,  émouvant mais à l‘écriture inégale. Un peu trop chargé en drames pour être totalement crédible.
« Zola Jackson » a plu à beaucoup, mais sans réellement enthousiasmer ses lecteurs.
Enfin, « Le cœur cousu » , seul titre à avoir été retenu par les deux jurys, n’a laissé personne indifférent, certains lecteurs étaient enthousiastes, d’autres ont émis des réserves, regrettant quelques longueurs, mais rares sont ceux à n’avoir pas été séduits par l’histoire, à la fois très réaliste et fantastique, proche du conte, et par le style de l’auteur.

A l’issue des débat  et d’un premier tour de vote :
Des hommes a recueilli  5 voix
Le cœur cousu a recueilli  9 voix
Sans elle a recueilli    1 voix
Le baby sitter a recueilli    3 voix
Zola Jackson a recueilli    1 voix

La majorité absolue étant à 10 voix, un second tour a eu lieu, à l’issue duquel :

Des hommes a recueilli   7 voix
Le cœur cousu a recueilli   12 voix

La lauréate 2011 du prix est donc Carole Martinez pour Le cœur cousu

Daniel Arsand : lauréat 2010 du prix littéraire de Valognes

Le prix littéraire de Valognes 2010

a été attribué à :

Daniel Arsand

pour son livre

« Des Amants »

Des amants

table ronde lycéens/adultes et attribution du prix

La rencontre entre le jury lycéen et le jury adulte a eu lieu au CDI du lycée Henri Cornat le jeudi 21 janvier 2010, de 18h30 à 20h30.

19 lycéens étaient présents, et 18 adultes, en comptant les organisatrices.

Les discussions ont été riches et constructives. Les lycéens ont clairement défendu leur choix, notamment La Tête en friche de Marie-Sabine Roger, dont ils ont apprécié la légèreté et l’optimisme comme une bouffée d’oxygène dans une sélection particulèrement sombre, approuvés en cela par plusieurs lecteurs adultes. Twist de Delphine Bertholon a plu par sa thématique et la façon dont elle est traitée,mais finalement été jugé assez inégal dans sa construction. La confrontation des points de vue sur L’Origine de la violence de Fabrice Humbert était particulièrement interessante : l’enjeu générationnel et la distance des plus jeunes par rapport à l’histoire de la shoa ont été évoqués. L’intérêt de la discussion explique peut-être en partie le revirement des lycéens au moment du vote. Le roman de Daniel Arsand, Des Amants,  que les deux jurys avaient sélectionné a reçu une majorité d’opinions favorables, les uns sensibles à l’histoire et à son contexte, les autres conquis par la beauté du style. Enfin le très beau roman de Natacha Appanah, Le Dernier frère, a également été apprécié, et certains points explicités.

A l’issue des débats, il a été procédé au vote. Pour équilibrer les groupes lycéens/adultes, les organisatrices (documentalistes du lycée (2) et bibliothécaires de la BM (2)) ont également voté.

Au premier tour, les voix se sont réparties comme suit :

Des Amants de Daniel Arsand : 13 voix /37
L’Origine de la violence de Fabrice Humbert : 10 voix /37
Le Dernier frère de Natacha Appanah : 6 voix / 37
La Tête en friche de Marie-Sabine Roger : 5 voix /37
Twist de Delphine Bertholon : 3 voix/37

Au deuxième tour, les voix se sont reportées comme suit :

Des amants de Daniel Arsand : 20 voix/37
L’Origine de la violence de Fabrice Humbert : 16 voix/37
vote blanc : 1

A la majorité absolue, le prix littéraire de Valognes a donc été attribué à Daniel Arsand pour son roman Des Amants.

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