Exposition des gravures des CP de Bazas

Au long de l’année scolaire, deux classes de CP de l’école Léo Drouyn de Bazas ont travaillé à la manière de l’artiste qui a donné son nom à l’établissement.
Dans le cadre du projet pédagogique « Léo Drouyn, passeur de patrimoine », ils se sont initiés aux techniques du dessin, ont visité la cathédrale de Bazas et ont réalisé des gravures à l’eau-forte à partir d’un élément de l’église.
La fin de l’année a été l’occasion, lors de la soirée école ouverte, d’exposer les travaux des graveurs bazadais !

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Deux articles ont également été publiés sur le projet :

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Article Sud-Ouest soirée Ecole ouverte

Les dessins des CM1 de l’école Bourran de Mérignac

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Atelier Léo Drouyn avec les CP de l’école de Bazas

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Gustave Doré : exposition virtuelle de la BNF

La bibliothèque nationale de France propose sur son site Internet une exposition virtuelle portant sur l’artiste Gustave Doré, contemporain de Léo Drouyn : http://expositions.bnf.fr/orsay-gustavedore/

Dessinateur, peintre, sculpteur et graveur du XIXe siècle, Gustave Doré est surtout célèbre pour son oeuvre d’illustrateur. Au cours de sa vie, il a réalisé environ dix mille dessins pour des ouvrages ou des périodiques, traduits ensuite par des graveurs de métier, avec de grands succès comme les Oeuvres de François Rabelais, l’Enfer de Dante, les Contes de Charles Perrault, Atala de Chateaubriand, Don Quichotte de Cervantès, ou encore la Sainte Bible selon la Vulgate. Ses dessins étaient interprétés par les graveurs grâce à une technique particulière de gravure sur bois dite gravure de teinte. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à parcourir cette riche exposition.

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Léo Drouyn et la Commission des Monuments historiques de la Gironde

L’idée de préserver les bâtiments anciens est apparue juste après la Révolution, pendant laquelle de nombreuses destructions d’églises et de châteaux ont eu lieu. Auparavant, on n’hésitait pas à raser les monuments pour en construire de nouveaux, adaptés aux goûts et aux besoins de l’époque. Pour repérer et conserver les monuments importants d’un point de vue historique ou architectural, l’Etat crée en 1830 le poste d’Inspecteur général des Monuments historiques. Prosper Mérimée, célèbre écrivain, est nommé à ce poste en 1834. Il réalise une longue série de tournées à travers la France pour découvrir les bâtiments en péril. En 1837, il participe à la création de la Commission nationale des Monuments historiques dont le but est de prendre en charge la sauvegarde des monuments et de les protéger des projets d’urbanisme ou des restaurations sans autorisation. Un site Internet est consacré à cet homme, qui incarne cette volonté de conservation des monuments. Pour le découvrir, cliquez sur le lien suivant :

http://www.merimee.culture.fr/accueil_flash.html

La  Commission des Monuments historiques de la Gironde est mise en place en 1839 sur le modèle de la Commission nationale des Monuments historiques. Léo Drouyn travaille pour elle de 1842 à 1849. La mission de cette commission est de réaliser un inventaire des monuments dignes d’être conservés, d’en indiquer l’état de conservation et d’assurer leur protection. Elle fait donc appel à des architectes et des dessinateurs pour représenter les monuments choisis. La Commission des Monuments historiques de la Gironde commande à Léo Drouyn des « études pittoresques », c’est-à-dire des dessins en élévation de nombreux monuments. Léo Drouyn doit également parfois, lorsqu’il se rend sur place pour dessiner les monuments, les étudier ou en dresser un inventaire sommaire. Mais Léo Drouyn quitte cette commission en 1849, devenue selon lui complice du « vandalisme restaurateur », c’est-à-dire des restaurations excessives qui dénaturent les monuments.

Vous trouverez en suivant ce lien une exposition virtuelle réalisée par les Archives départementales de la Gironde, entièrement dédiée à l’histoire de la Commission des Monuments historiques, et où il est question de Léo Drouyn : http://fonds-archives.gironde.fr/4T/exposition/defaut/index.jsp

 

La journée gravure des CM1 de Camblanes

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Textes et dessins des CM2 d’Escoussans

LA GRAVURE

 

Le lundi 25 novembre, Catherine Martin est venue nous parler de Léo Drouyn. Léo Drouyn est un artiste. Il faisait de la gravure, de la peinture et du dessin. Il est né en 1816 et mort en 1896. Catherine nous a appris à savoir si c’était un dessin, de la gravure ou de la peinture que Léo Drouyn représentait. On voit si c’est de la gravure car il y a plein de petits traits. La peinture on la reconnaît parce qu’il y a de la couleur. Puis le dessin on peut le colorier mais pas la gravure. Léo Drouyn dessinait avec de la mine de plomb et de l’encre de Chine. Au XIXe siècle, les Américains ont inventé le tube de peinture, donc  pour peindre ils utilisaient de la gouache. Enfin pour la gravure Léo Drouyn prenait une pointe sèche.

Léonie Faure

Prénom :Nina                                                                                                                                                                                                            date:25/11/13

     INFORMATIQUE

 

Raconte l’intervention de ce matin de Catherine.

Catherine est venue nous parler de Léo Drouyn. Elle nous a parlé des choses que Léo Drouyn pratiquait, dont  la gravure, la peinture et le dessin et il était aussi écrivain. Elle nous a montré une photo de Léo Drouyn, aussi des autoportraits de lui, ses gravures, ses peintures et ses dessins. Elle nous a expliqué comment on peut reconnaître les trois arts qu’il pratiquait. La gravure,  on la reconnaît car pour faire le fond on fait plein de petits croisements, pour la peinture il y a de la couleur et pour le dessin on reconnaît les coups de crayon. Léo aimait la nature et représentait  des arbres.  Il aimait aussi représenter des monuments. La vie de Léo n’a pas toujours été facile, du moins à partir de huit ans car son père meurt et vu que l’éducation se faisait par les hommes, il a dû aller vivre chez son oncle à Nancy et quitter Izon (la ville où il était né) et sa mère. Il va à Paris pour aller dans une école de dessin. Puis il devient un artiste. Catherine nous a expliqué comment on faisait une gravure et comment on insérait les feuilles dans un livre. Pour réaliser un dessin, on utilisait de la mine de plomb, l’encre de Chine, la gouache et le fusain. Sur un dessin Léo a représenté une maison des Landes.

 

La journée des artistes

Mardi 21 mai, nous avons passé la journée avec Bertrand Gaultier, l’artiste graveur. Quand il est arrivé, il a installé tout son matériel : une presse, des plaques, des pointes  sèches, de l’encre Terre de Sienne, de la tarlatane, du white spirit, de l’acide, des bacs, des feuilles, des pinceaux, du vernis.

 

 Pour commencer la gravure il nous a distribué une plaque  sur laquelle on a passé du vernis sombre avec un pinceau. Il a fallu attendre que cela sèche pendant vingt minutes. Ensuite nous avons fixé le calque de notre dessin sur la plaque avec du ruban adhésif. Avec un stylo on a repassé sur notre dessin et des traits apparaissaient sur notre plaque. Puis on a enlevé le calque pour repasser les traces avec une pointe sèche. Bertrand a déposé nos plaques dans de l’acide et l’heure d’aller à la cantine est arrivée !!!!

 

L’après-midi Bertrand a enlevé les plaques de l’acide, la maîtresse les a essuyées. Il a fallu enlever le vernis avec du white spirit. Bertrand nous a prêté des pointes sèches pour retoucher, pour améliorer notre gravure et il a étalé de l’encre Terre de Sienne avec un rouleau sur les plaques. Avec de la tarlatane, nous avons retiré le surplus d’encre. Pendant la récréation il a humidifié des feuilles de papier. Puis il a mis deux plaques et une feuille humide dans la presse. Il a tourné la manivelle et nos gravures apparurent. Nous étions très contents d’être devenus des artistes graveurs, nos gravures sont belles et nous en sommes fiers. Les voici :

Les artistes graveurs de l’école d’Escoussans