N’allez surtout pas à Ludovia !

             
Surtout ne cédez pas aux sirènes numériques et n’allez pas à Ludovia, voici pourquoi il ne faut pas envisager d’y mettre les pieds…

 

Ce n’est pas sérieux !
Cette université d’été se présente comme un évènement sérieux avec tables rondes, conférences et colloque scientifique, or les thèmes montrent à l’évidence un manque de rigueur consternant, je vous laisse en juger : en 2012 nous avions “Plaisir & éducation numérique” et en 2013 “Imaginaire & promesses du numérique”. “Plaisir”, “imaginaire”, on sent tout de suite l’escroquerie intellectuelle qui nous guette…

 

Envahissement de vos réseaux
Aller à Ludovia en août c’est prendre le risque de rencontrer IRL (In Real Life) les gens intéressés par le numérique que nous cotoyons sur nos réseaux mais aussi et surtout c’est voir le nombre de nos contacts augmenter et envahir pour de nombreux mois nos échanges en ligne. Plus assez de temps pour soi, pour se concentrer sur son travail, pour se consacrer à sa famille… Ludovia peut générer à terme un burn out ou une rupture familiale !

 

On mélange tout !
À Ludovia tout est mélangé : des enseignants geeks, des représentants de collectivités locales, des personnels du ministère de l’Education Nationale, des chercheurs, des fournisseurs de matériels et de contenus… Vous n’êtes pas à l’abri d’échanger à table avec un responsable du Ministère ou de votre région sans le savoir et pire encore de le trouver sympathique ! De plus on alterne les formats classiques (conférences, tables rondes) avec des moments plus flous d’échanges (explorcamps, fabcamps) voire carrément improbables comme l’épreuve de pétanque du biathlon numérique… n’importe quoi !

 

Ajoutez à cela un risque d’addictions diverses (bière, caféine, Twitter…), un paysage peu compatible avec une vraie ambiance de travail, des bloggueurs qui vous poursuivent avec leur caméra et la proximité des machines à sous du casino où se déroule l’évènement… bref, vous l’avez compris, N’Y ALLEZ PAS !*

*Et moi me direz-vous ? Moi j’y serai pour la troisième fois cette année, c’est pas d’ma faute, chuis accro…

 

Crédit images : Gotlib