« Imaginaires et promesses du numérique » pour une école qui avance

small__3900545238Alors que les grincheux et déclinologues de tout poil commencent à faire leur rentrée sur les réseaux, quel bonheur de préparer mon départ pour Ludovia !

“Imaginaires et promesses du numérique”, voilà un thème qui donne envie, envie d’explorer, de découvrir, de rêver, de se projeter vers l’avenir…

Ils sont nombreux nos collègues qui avancent en expérimentant et en réfléchissant, ceux-là d’ailleurs que je suis de près, n’ont pas vraiment fait de trêve estivale ; leurs idées, leurs trouvailles, leurs questions et leurs projets ont résonné tout l’été et ce n’est pas fini !

Pendant que certains agitent des peurs, promettent des drames et jugent sévèrement ceux qui se mouillent ; ces utopistes essaient, discutent, imaginent, échangent leurs idées et font évoluer l’École et les mentalités pour le plus grand bénéfice de leurs élèves.

Alors entre l’urgence d’attendre et de ne rien faire, terrée dans des peurs largement irrationnelles, proposée par les premiers et les promesses (pas dans le sens d’engagements mais dans celui d’espérances) et l’imagination des seconds mon choix est vite fait !

C’est donc à eux que je dédie ma chance de vivre ces quelques jours à Ludovia, à ceux que je vais y rencontrer, à ceux qui regrettent de ne pas pouvoir venir et aussi à tous ceux qui participent, sans en être forcément encore conscients, aux imaginaires et promesses du numériques…


Le site de Ludovia : l’université d’été du numérique
Le programme
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Crédit photo : 1D110 via photopin cc

N’allez surtout pas à Ludovia !

             
Surtout ne cédez pas aux sirènes numériques et n’allez pas à Ludovia, voici pourquoi il ne faut pas envisager d’y mettre les pieds…

 

Ce n’est pas sérieux !
Cette université d’été se présente comme un évènement sérieux avec tables rondes, conférences et colloque scientifique, or les thèmes montrent à l’évidence un manque de rigueur consternant, je vous laisse en juger : en 2012 nous avions “Plaisir & éducation numérique” et en 2013 “Imaginaire & promesses du numérique”. “Plaisir”, “imaginaire”, on sent tout de suite l’escroquerie intellectuelle qui nous guette…

 

Envahissement de vos réseaux
Aller à Ludovia en août c’est prendre le risque de rencontrer IRL (In Real Life) les gens intéressés par le numérique que nous cotoyons sur nos réseaux mais aussi et surtout c’est voir le nombre de nos contacts augmenter et envahir pour de nombreux mois nos échanges en ligne. Plus assez de temps pour soi, pour se concentrer sur son travail, pour se consacrer à sa famille… Ludovia peut générer à terme un burn out ou une rupture familiale !

 

On mélange tout !
À Ludovia tout est mélangé : des enseignants geeks, des représentants de collectivités locales, des personnels du ministère de l’Education Nationale, des chercheurs, des fournisseurs de matériels et de contenus… Vous n’êtes pas à l’abri d’échanger à table avec un responsable du Ministère ou de votre région sans le savoir et pire encore de le trouver sympathique ! De plus on alterne les formats classiques (conférences, tables rondes) avec des moments plus flous d’échanges (explorcamps, fabcamps) voire carrément improbables comme l’épreuve de pétanque du biathlon numérique… n’importe quoi !

 

Ajoutez à cela un risque d’addictions diverses (bière, caféine, Twitter…), un paysage peu compatible avec une vraie ambiance de travail, des bloggueurs qui vous poursuivent avec leur caméra et la proximité des machines à sous du casino où se déroule l’évènement… bref, vous l’avez compris, N’Y ALLEZ PAS !*

*Et moi me direz-vous ? Moi j’y serai pour la troisième fois cette année, c’est pas d’ma faute, chuis accro…

 

Crédit images : Gotlib