La Vague de l’Innovation

La Vague de l’Innovation

concept: François Muller et Frédéric Teillard d’Eyry, Catherine Soubise, déc. 2007

 

l’affiche est disponible sur demande dans la limite des stocks disponibles en laissant vos coordonnées ici

(taille 68×98, taille 40 x 60, carte postale, précisez lors de votre « commande ».

A la manière de la « carte du Tendre » de l’enseignant que nous avions déjà proposée, ou du jeu de l’oie de l’enseignant, ou encore du labyrinthe,

A lire les écrits des équipes en innovation, à analyser avec eux les « bons heurts » et malheurs de la vie pédagogique, à être attentif aux indices du processus innovant dans les écoles et les établissements, nous avions envie de retranscrire l’extrème variété,et la productivité étonnante des équipes, sous une forme originale, avec humour.

Ici, la Vague d’HoKuSai nous a largement inspirés; mais dans une approche toute numérique (B2I oblige), nous avons puisé le fond des images dans les infinis dossiers de l’Innovation parisienne depuis 10 ans. Ainsi, prés de 5000 images composent cette Vague toute symbolique, en Ying et en Yang, qui peut emporter la frêle barque, quand au loin, le Fuji veille. Allégorie de notre petit système éducatif ? Quelles transpositions feriez-vous ?

Nous avons élaboré cette affiche en trois tailles (au choix de votre mur !), mais nous avons eu le souci que les petites vignettes soient tout aussi signifiantes que le grand motif. A découvrir assurément.

A découvrir: l’extraordinaire émission « Palettes » d’Alain Jaubert, consacré à la Vague (en VOD)

La métaphore de la Vague prend sens dans l’analyse de l’innovation: en tant que processus dynamique et collectif dans un établissement, l’innovation ou l’expérimentation s’inscrit dans un cycle, plus ou moins long selon les terrains: il est fortement corrélé (mais pas réductible) aux performances scolaires. Ainsi, dans la grande majorité des cas étudiés, l’innovation, quand elle « se montre », apparait quand l’équipe se saisit de problèmes ou difficultés rencontrés quant à son efficience scolaire; on peut suivre dans le temps deux vagues légèrement décalées. On observe alors parfois un paradoxe où des performances scolaires avérées correspondent au même moment à un déclin relatif du processus.

En résonance avec les analyses entre « innovation », vague et apprentissage: de la même façon, le processus d’apprentissage ne répond pas à une logique purement linéaire, mais connait aussi un mouvement ondulatoire, entre des moments de doute, d’errance, de prise de compétences, d’expertise, puis de questionnement.

On retrouve cette observation dans l »open learnng » (ou apprentissage ouvert, c’est à dire déconnecté de l’Ecole en tant que cadre spatial, l’auto-formation par exemple) est assimilée fréquemment à une vague.

et par analogie, avec le mouvement cyclique par vague des périodes économiques de type Kondratieff

Par ricochet :
L’apprentissage informel
Métacognition autonome
Pourquoi le Web change tout
Des chercheurs questionnent l’utilité de l’école

Extraits de l’affiche en taille réelle des vignettes:

ACTUALITES sur la Vague

Hokusai – l’affolé de son art d’Edmond de Goncourt à Norbert Lagane au Musée Guimet

du 21 mai au 4 août 2008

La grande vague de Kanagawa, première estampe de la série composant les Trente six vues du Mont Fuji réalisée en 1831, a largement contribué à faire de Hokusai le peintre japonais le plus connu en Occident et il est heureux que le Musée Guimet nous propose une rétrospective de cet artiste majeur, dont on sait l’influence qu’il exerça, à travers le « japonisme », sur des créateurs tels que Manet, Monet, Gauguin ou Van Gogh. Constamment animé par une curiosité insatiable, par un puissant esprit de recherche et par une constante volonté d’innover, ouvert aux influences les plus diverses, Hokusai a brisé les cadres convenus de la peinture traditionnelle pour poursuivre une quête éperdue de la perfection qu’il avait prévu d’atteindre à l’âge de cent dix ans… vingt et un ans après sa disparition. Né de parents inconnus à Edo, la future Tokyo, en 1760, Katsushika Hokusai est adopté tout jeune enfant par une famille d’artisans dont le chef, Nakajima Isé, est un fabricant de miroirs pour la cour du shogun. Le jeune garçon s’intéresse précocement au dessin et à la peinture, arts pour lesquels il révèle d’incontestables dons, et commence son apprentissage dans un atelier de xylographie avant de rejoindre celui du maître Katsukawa Shunsho (1726-1792), un peintre d’estampes de l’école ukiyo-e, spécialisé dans les portraits d’acteurs. Il réalise lui même une série de portraits très réussis mais quitte l’atelier à la mort de son maître, faute de pouvoir s’entendre avec son successeur. Pauvre, il connaît un temps une vie difficile mais met cette période à profit pour étudier les diverses écoles de peinture japonaise et chinoise mais aussi l’art occidental qui lui permet de découvrir la perspective, grâce à un peintre japonais fréquentant les Hollandais qui ont le droit d’accoster et de commercer à Nagasaki. Il rejoint une école classique en 1794 et acquiert une véritable notoriété à partir de l’année suivante quand il illustre un recueil poétique alors très lu. Il poursuit son travail d’illustrateur et multiplie les estampes au cours des années suivantes, qui le voient abandonner ses nombreux pseudonymes et adopter son nom de Hokusai auquel il ajoute le surnom de Gakyojin qui signifie « le fou de dessin »… Il travaille ensuite à Edo, Nagoya et Kyoto et publie, jusqu’en 1834, douze volumes de croquis et d‘études. Il parvient alors au sommet de son art avec ses Trente six vues du mont Fuji ou ses séries de Cascades ou d‘Oiseaux..Installé à Edo à partir de 1836, il y voit son atelier dévasté trois ans plus tard par un incendie qui entraîne la perte de bon nombre de ses œuvres, alors qu’il doit désormais compter avec la concurrence d’un jeune rival Ando Hiroshige (1797-1858). Il meurt dix ans plus tard en laissant trente mille dessins, non sans formuler, dans ses dernières paroles, que cinq années supplémentaires lui auraient été nécessaires « pour devenir un grand artiste ». L’exposition recourt au fonds d’art graphique du Musée Guimet, des estampes polychromes mais aussi des dessins préparatoires croquis et études du peintre; elle évoque également l’Histoire de la constitution des collections et celle de la fortune critique que connut le maître nippon en France dès la fin du XIXème siècle.

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