Châtoyant de mystère
Dans « le monde de Lovecraft », les chats ont une aura très particulière, très mystèrieuse, les chats ne sont d’ailleurs pas les seuls à être nimbés de mystère… Ce n’est donc pas étonnant de se retrouver transportés dans un village perdu situé dans un lointain pays inconnu. Un village où les chats disparaitraient comme par magie magie dès qu’ils auraient le malheur de s’approcher un peu trop près de la maison de deux personnes âgées plutôt hargneuses…
Un jour, une caravane de nomades arrive dans ce petit village pour y faire halte ; un de ces nomades, un petit garçon, a un chat qu’il adore… Et un jour, durant la halte, ce chat disparaît comme par magie… Le petit garçon est en pleurs… Alors, les gens du village lui parlent des deux personnes âgées…
Ce livre, je l’ai savouré, c’était un délice de souffrances, de tourments, de malheurs, de folies, de rêves, de peurs irrationnelles, de ténèbres… H.P. Lovecraft n’usurpe pas sa réputation ! Ce livre fantastique est un recueil de nouvelles du même nom, fins mystèrieuses, cauchemars ou rêves vagues. La barrière qui sépare le naturel du surnaturel est terriblement ténue ce qui fait que ce livre captive encore davantage… Ici dans ce monde dangereux et désiré, l’amour vacille tel une bougie mal éclairée et presque fondue, chaque seconde face à un nouveau cauchemar ou un autre échec ravageur voir mortel… Loin, très très loin, se tapissent les pauvres romans à l’eau de rose, effrayés par les chefs-d’oeuvres de ce genre qui eux n’ont pas besoin « d’amour éternel ou infini » pour faire de bons livres.
Les personnages, tous plus mystérieux les uns que les autres, sont tapis dans l’ombre, noyés dans leur monde de rêves irréels et de cauchemars…
Ces nouvelles sont des mondes, des mondes dont elles nous montrent de très maigres parcelles, sombres, vagues mais précises, dangereuses mais attirantes, souffrantes, inconnues mais intéressantes, douleurs ou parfois bonheurs. C’est ça, un livre de H.P. Lovecraft.
Léo- 4C
