L’éclairage hybride : ECHY

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Pourquoi utiliser l’éclairage électrique en plein jour ? Car dans les bâtiments ou les pièces l’apport de lumière naturelle n’est pas suffisante. Les raisons sont diverses : l’absence ou le nombre limité de fenêtres ou encore une mauvaise exposition du local ou bâtiment. Il existe aujourd’hui une solution alternative efficace et écologique à l’utilisation de la lumière électrique en plein jour : L’éclairage hybride Echy.

Ce dispositif capte la lumière à l’extérieur du bâtiment pour l’amener à l’intérieur grâce à la fibre optique.

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Comment fonctionne l’éclairage hybride Echy ?

Dans un premier temps la lumière est captée par un concentrateur solaire. Celui-ci est équipé de lentilles optiques de concentration elles même reliées à un faisceau de fibre optiques. Pour une plus grande efficacité le concentrateur va traquer le soleil comme la fleur de tournesol.

Ensuite la lumière est transportée jusqu’à l’intérieur grâce au faisceau de fibres optiques.

Enfin la lumière du jour est diffusée par des luminaires équipés de lampes hybrides bi-sources  : soleil et led. En effet quand la source lumineuse naturelle n’est plus suffisante c’est la led (éclairage électrique) qui prend le relais. L’asservissement de lumière intégré rend le système extrêmement performant. D’après la société Echy ce procédé est six fois plus performant que le couple photovoltaïque-Leds. 3m² de concentrateur optique éclairent 100 m² de locaux.

En revanche si l’installation est facile et rapide son prix peu être un frein à sa généralisation rapide. Pour 100 m² de locaux éclairés à 500 lux ou 150 m² éclairés à 300 lux il faudra débourser 20 000€

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Voici la vidéo :

[vimeo]http://vimeo.com/52914676[/vimeo]

L’énergie au goût sucré

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Une équipe de chercheurs de l’université de Virginia Tech (Zhiguang Zhu, Tsz Kin Tam, Fangfang Sun, Chun You et Y. -H. Percival Zhang) a mis au point une batterie fonctionnant avec du sucre. Si les batteries fonctionnant au saccharose n’est pas une idée nouvelle ce prototype possède une densité énergétique inégalée. un développement inédit qui pourrait remplacer les batteries conventionnelles par d’autres moins chères, rechargeables, et biodégradables.

Comme toutes les piles à combustible, la pile ‘sucrée’ associe carburant (la maltodextrine, un polysaccharide fabriqué à partir de l’hydrolyse partielle de l’amidon) avec de l’air pour produire de l’électricité et de l’eau comme principaux sous-produits.

En synthétisant 13 enzymes puis en les combinant à une solution de maltodextrine, ils ont réussi à produire du courant. Avec 24 électrons pour chaque unité de glucose, la pile à combustible est en mesure de stocker jusqu’à 10 fois plus d’énergie qu’une pile au lithium. breve16850a

Comparée aux autres piles à combustible, la pile au sucre n’est ni explosive, ni inflammable mais surtout, elle est biodégradable. C’est une réponse efficace  pour limiter voir éliminer les millier de tonnes de piles entassés dans les décharges.

Voici les résultats publiés sur « Nature Communications »

Bateau électrique à supercondensateur.

Un bateau électrique du nom de « Ar Vag Tredan » fera la navette entre Lorient et Pen-Mané. Ce bateau a la particularité de fonctionner sans batteries… En effet les batteries traditionnellement utilisées dans les véhicules électriques ont été remplacées par des supercondensateurs ou surpercapacités.

Qu’est ce qu’une supercapacité ?

Schéma de principe de la supercapacité batscapLe principe des supercapacités repose sur la création d’une double couche électrochimique par l’accumulation de charges électriques à l’interface entre une solution ionique (électrolyte) et un conducteur électronique (électrode). A la différence des batteries, il n’y a pas de réaction d’oxydo-réduction.

L’interface entre les charges joue le rôle d’un diélectrique. L’électrode contient du charbon actif de surface spécifique très élevée. La combinaison d’une surface conductrice élevée et d’une épaisseur de diélectrique très faible permet d’atteindre des valeurs de capacité extrêmement élevées en comparaison des condensateurs traditionnels. L’électrolyte limite la tension des éléments à quelques Volts.
Plus simplement les supercondensateurs sont constitués de fines plaques d’aluminium recouvertes de charbon actif microporeux et enroulées dans des cylindres en forme de grosses piles.

Le bateau est équipé de 128 supercondensateurs de grande capacité  pour un poids total de 6 tonnes réparti dans les deux coques du catamaran. Celui-ci va pouvoir effectuer chaque jour 28 aller-retours, à raison d’un par demi-heure, pour un trajet de 7 minutes entre Lorient et Locmiquélic, de l’autre côté de la rade.

A raison de 28 recharges complètes par jour, le bateau sera rechargé environ 7000 fois par an. Cette cadence de recharge serait impossible à tenir pour des batteries, car les batteries Lithium-Ion et les batteries Ni-MH ne supportent que 500 à 1000 cycles de recharge en moyenne.

Sous une tension de 400 V, la recharge des supercondensateurs se fait pendant le chargement et le déchargement des passagers à terre en seulement 4 minutes.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=3UYyZJvjvEE[/youtube]

Si le bateau ne produit pas de CO2, il faudra encore faire des efforts pour réduire le CO2 de la production d’électricité, indispensable au bon fonctionnement du bateau…

L’énergie houlomotrice : le WaveRoller

Le WaveRoller n’est pas un nouveau sport de glisse mais un appareil qui transforme la force des vagues en énergie et en électricité. Cette énergie est appelée énergie houlomotrice.

WaveRoller wave energy device under water - cropped

L’idée de ce procédé est née lors d’une plongée d’exploration d’une épave. Le plongeur Finlandais Rauno Koivusaari remarqua qu’une très lourde partie plate du navire bougeait d’avant en arrière au rythme des vagues marines.

Le WaveRoller est installé sous la surface de la mer à une profondeur de 8 à 20 mètres. Il est composé d’un panneau qui va absorber l’énergie des vagues en bougeant d’avant en arrière. Quand le panneau bouge, il actionne des pompes à pistons hydraulique qui pompent un fluide à l’intérieur d’un circuit fermé. Ce fluide sous haute pression est introduit dans un moteur hydraulique qui entraîne un alternateur et produit de l’électricité. Un câble sous marin achemine l’énergie électrique jusqu’au réseau de distribution.

Un seul WaveRoller produit entre 500 et 1000 kW, cette variation de production est liée à la variation de la puissance des vagues. La commune de Plozévet entre la pointe du Raz et Quimper dans le Finistère Sud accueillera dès 2016 la construction d’une ferme-pilote d’une puissance de 1,5 MW. Elle devrait être mise en service un an plus tard. Cette énergie à fort potentiel estimée à 100 GW dans le monde, nourrit de grands espoirs quant à la production d’énergie renouvelable respectueuse de l’environnement.
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La bouteille solaire… pour lutter contre les inégalités d’accès à l’électricité.

Inégalité des richesses, d’espérance de vie, d’accès à la culture et de répartition de la lumière électrique à la surface de la terre ou plus généralement d’accès à l’énergie électrique. Comment l’inventivité comble le manque ou le peu d’électricité ?

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=vx_ca8kDIiM[/youtube]

Source : AFP