Bateau électrique à supercondensateur.

Un bateau électrique du nom de « Ar Vag Tredan » fera la navette entre Lorient et Pen-Mané. Ce bateau a la particularité de fonctionner sans batteries… En effet les batteries traditionnellement utilisées dans les véhicules électriques ont été remplacées par des supercondensateurs ou surpercapacités.

Qu’est ce qu’une supercapacité ?

Schéma de principe de la supercapacité batscapLe principe des supercapacités repose sur la création d’une double couche électrochimique par l’accumulation de charges électriques à l’interface entre une solution ionique (électrolyte) et un conducteur électronique (électrode). A la différence des batteries, il n’y a pas de réaction d’oxydo-réduction.

L’interface entre les charges joue le rôle d’un diélectrique. L’électrode contient du charbon actif de surface spécifique très élevée. La combinaison d’une surface conductrice élevée et d’une épaisseur de diélectrique très faible permet d’atteindre des valeurs de capacité extrêmement élevées en comparaison des condensateurs traditionnels. L’électrolyte limite la tension des éléments à quelques Volts.
Plus simplement les supercondensateurs sont constitués de fines plaques d’aluminium recouvertes de charbon actif microporeux et enroulées dans des cylindres en forme de grosses piles.

Le bateau est équipé de 128 supercondensateurs de grande capacité  pour un poids total de 6 tonnes réparti dans les deux coques du catamaran. Celui-ci va pouvoir effectuer chaque jour 28 aller-retours, à raison d’un par demi-heure, pour un trajet de 7 minutes entre Lorient et Locmiquélic, de l’autre côté de la rade.

A raison de 28 recharges complètes par jour, le bateau sera rechargé environ 7000 fois par an. Cette cadence de recharge serait impossible à tenir pour des batteries, car les batteries Lithium-Ion et les batteries Ni-MH ne supportent que 500 à 1000 cycles de recharge en moyenne.

Sous une tension de 400 V, la recharge des supercondensateurs se fait pendant le chargement et le déchargement des passagers à terre en seulement 4 minutes.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=3UYyZJvjvEE[/youtube]

Si le bateau ne produit pas de CO2, il faudra encore faire des efforts pour réduire le CO2 de la production d’électricité, indispensable au bon fonctionnement du bateau…

20 000 câbles sous les mers « Arte »

Un reportage diffusé sur Arte le mercredi 21 novembre 2012 : La communication , le transport de données, la fibre optique, les câbles sous-marins…

Pour fonctionner, la planète, désormais en réseau, a besoin de millions de kilomètres de câbles sous-marins. Les réalisateurs ont suivi une plongée dans la Manche pour réparer une liaison endommagée, la pose d’un nouveau câble en Méditerranée et la fabrication des fibres optiques, aussi fines qu’un cheveu.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=zVkDcEvfhOk[/youtube]

Recyclage de l’énergie de freinage des transports ferroviaires.

logo développement durable livre EleecChaque jour, sur le trajet domicile/travail ou lycée, nous sommes nombreux à contribuer au développement durable de la ville en utilisant les transports en commun. Préserver la qualité de la ville et permettre son développement est la mission que remplit quotidiennement les réseaux de transports collectifs en déplaçant les populations vers leur destination.

 Quelques chiffres :

  • Un bus transportant 70 passagers libère la route de 50 voitures.
  • Le trajet d’un voyageur en métro ou RER nécessite 8 à 10 fois moins d’énergie que le même parcours en voiture particulière, et un bus deux fois moins.

Comment optimiser, économiser l’énergie et contribuer à la mobilité durable ?

« La récupération de l’énergie de freinage a permis de réaliser en moyenne 16 % d’économie d’énergie en un an sur la ligne 14 du métro parisien»

La solution ENVISTORE proposée par ABB consiste à récupérer l’énergie de freinage.

Lorsqu’un train freine à son arrivée à la gare, son énergie cinétique (mouvement) est convertie en électricité. Hormis une petite portion qui peut être absorbée par les charges à bord du train et par les rames distantes, la plus grande partie de cette énergie est perdue dans des résistances. En fonction du nombre d’arrêt et du type de transport ferroviaire, cette énergie perdue représente de 10 à 30 pour cent de l’énergie totale consommée par les systèmes de transport.

En recyclant cette énergie, le système ENVISTORE améliore notablement l’efficacité énergétique. L’énergie de freinage est captée puis stockée dans des condensateurs à cycle de vie ultra élevé. Celle-ci est renvoyée à la motrice quelques secondes plus tard pour aider au démarrage et à l’accélération de la rame.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=q1slPyItabU[/youtube]

 

Avantages

  • Amélioration de l’efficacité énergétique de 10 à 30 %
  • Stabilisation de tension sur les lignes d’alimentation CC pour système de traction
  • Stabilisation de la demande du réseau CA
  • Possibilité d’harmonisation avec les dispositifs limiteurs de tension (VLD) embarqués à bord des rames pour s’assurer que tout le surplus d’énergie est bien capté avant que le dispositif de limitation de tension entre en action
  • Possibilité de fonctions de régulation de tension et de réponse à la demande à la société d’électricité du réseau CA

Nanolight : La meilleure efficacité lumineuse dans une ampoule LED

Nanolight est une ampoule LED  mise au point par trois canadiens.

Elle pourrait être l’ampoule qui possède la meilleure efficacité lumineuse au monde. En effet ses caractéristiques sont impressionnantes :

  • Luminosité: 1600 Lumens,
  • Durée de vie: 25-30 ans (avec un fonctionnement de 3h/jour),
  • Température de couleur: 4000 K (blanc neutre avec un peu de chaleur),
  • Puissance: 12 W,
  • Efficacité lumineuse: 133 lm/W (lumens par Watt),
  • Culot E27.

Contrairement à beaucoup de lampes à  LED, Nanolight diffuse une lumière omnidirectionnelle comme l’authentique ampoule à incandescence, à cette différence près, elle consomme 9 fois moins d’énergie. L’ampoule Nanolight de 12 W produit une lumière équivalente à une ampoule à incandescence de 100 W.

Nanolight est en fait un circuit imprimé parsemé de diodes électroluminescentes (LED), plié comme un origami. En plus de son efficacité, elle présente d’autres avantages :

  • Contrairement aux lampes fluocompacts, la Nanolight diffuse sa pleine luminosité instantanément à l’allumage, de plus, les allumages et extinctions fréquents n’altèrent pas ses performances.
  • La Nanolight peut être utilisée dans des luminaires fermés car elle s’échauffe très peu. En effet elle émet moitié moins d’énergie thermique que les lampes fluocompacts ou LED traditionnelles et une protection contre les surchauffes lui a été intégrée.
Les premiers prototypes ont été construits à la main, il faudra donc encore attendre un peu avant de passer commande… de nouveaux défis sont à relever pour lancer la production en série ou faire baisser les coûts…
Voici une vidéo de présentation de la Nanolight :

 

Pour compléter vos connaissances sur l’éclairage LED ou simplement tout comprendre sur la technologie LED voici un ouvrage très bien conçu (complet, bien illustré, pédagogique, clair, précis…) :
Les LED pour l’éclairage – Fonctionnement et performances