Les frontières de nos relations a l’école.

La profession d’un enseignant est difficile. Chaque fois il faut chercher des approche  à l’élève. Il est insuffisamment de savoir sa note moyenne. Il faut prendre en considération son caractère, origine, religion, famille, humeur, physiologie, intérêts; jour de la semaine, temps d’année, etc… Parfois le professeur peut être incorrect, car il ne connait bien un élève. Parfois il peut influencer positivement à lui, car il le sait des pieds à la tête.

On dit que l’école c’est deuxième maison, et la maîtresse est la deuxième mère. ?’est très raisonnablement. Les enfants fréquentent l’école 5 fois par la semaine, dès matin jusqu’au soir, ils y passent plus qu’une moitié du jour. La socialisation des enfants se passe ici. Ils apprennent lire, écrire, s’exprimer bien avec leurs camarades. La première chose que les professeurs suivent traditionnellement en Russie après qu’ils obtiennent une classe c’est organisation d’  »Une séance des parents ». On fait ça pour prendre connaissance  à eux et leurs enfants, élaborer une stratégie du travail et d’éducation. Les parents disent ce que leurs enfants ont raté et où Ils ont réussis. Le problème aussi est ce que maîtresse est seule tandis qu’elle a 25 élèves qui ont les meurs différents, même que des niveaux de la formation, mais il faut éduquer chacun.

Les élèves savent faire des bêtises, mais ils sont sensibles aux demandes de la maîtresse, en plus, ils son capables d’accepter la critique et se changer. J’ai trouvé que le professeur doit être exigeant mais équitable, toujours prêt d’aller au secours. Le professeur est une personne qui sait donner non seulement des consignes, mais aussi des conseils.

Pendant mon stage à l’école française « Les Vikings », j’ai remarqué beaucoup de méthodes uniques de madame Maurice. Au début, il est nécessaire à dire qu’elle est une maîtresse respectée. Il a une bonne réputation parmi les élèves et les autres professeurs.

D’habitude, le mardi on avait des cours supplémentaires où les élèves qui sont en retard font les exercices. Le rôle de la maîtresse est expliquer les règles a nouveau. Elle fessait ça trop gentille. Je voudrais appeler l’atmosphère comme ça, une atmosphère amicale.

Encore une chose qui m’a attiré, c’était la différentiation des méthodes relativement des ages des élèves. Par exemple, le professeur de CE1 pouvais expliquer n’importe quelle chose très simplement et dans une forme très intéressant et très accessible, ce que lui permettait de concentrer l’attention des enfants. Puis, quand on passe au CM1 ou CM2 le professeur devient un peu plus exigeant. Il se communique avec des élèves comme s’ils soient des adultes aussi, cependant les situations divers arrivent.

Je peux conclure que descriptions des relations entre l’enseignant et les élèves peuvent varier, mais ce qui est le plus important c’est être un professeur affectif, mais exigent. Sans gentillesse et compréhension il n’y aura pas du progrès de la socialisation, sans exigence il n’y aura pas du progrès d’éducation et de la formation.

« Rien intéressant » ou « Voilà: ma vie »

Je m’appelle Anna Goulubtsova, car c’est un peu difficile de prononcer mon nom de famille vous pouvez me dire Dorn. Oui, c’est moi. J’ai 20 ans, mais mon anniversaire s’approche et dans quelques jours je serai « un adulte conscient ». Je suis née en Kolomna, c’est une petite ville à côté de Moscou. Mon enfance s’est passé ici, maintenant j’y fais mes études et évidemment c’est ici que je mourrai.

Je suis étudiante de l’université de Kolomna (faculté des langues étrangères, département du français), il y a déjà 3 années que j’essaye de comprendre l’art du français. J’adore le français. Je l’aime plus que l’anglais et toute ma vie je veux consacrer à la France et sa langue magnifique. D’où tel amour? Franchement, je n’en sais pas nettement, mais pour autant que je me souvienne, culture française m’entourait toujours. Alors, y a plusieurs raisons. Mon père était un militaire à la retraite, il gainait assez pour trouver et acheter les filmes classiques français pendant le régime soviétique. Donc, ce n’était pas accessible pour tous. Ce pourquoi avant que je suis né toute ma famille a aimé ces filmes et en conséquence moi aussi. Des que je suis née on me racontait de la France, qu’elle est un paradis, une fête éternelle, qu’il n’y a pas de place à  la tristesse ou à la solitude, que ce pays est le centre de la culture et de la gastronomie non seulement européen, mais mondiale, que la vie ici est très calme et que les Français savent comment faire la passer inoubliablement. Etre là était toujours un rêve pour moi et voilà – le 16 janvier il est devenu la réalité.

J’ai vu la France par mes propres yeux. Ça m’a changé. Maintenant je comprends que c’est possible de vivre autrement, m’éduquer autrement, chercher de nouveaux horizons. Comme je serai un professeur la pédagogie et la méthodologie françaises m’attirent beaucoup. Ce stage, c’est bien pour préciser quelques choses inconnues. Ma nouvelle expérience a influencé en même temps mon frère. Je n’ai pas encore dit que j’ai un frère. Bon, voilà. J’ai un frère qui s’appelle Vladimir, il n’a plus que 14 ans et maintenant il veux commencer à apprendre français aussi. Ce qu’est marron ce sont nos noms. Mes parents nous répétaient tout le temps, que Vladimir et moi, nous sommes chanceux de lier nos vies aux langues étrangères, car nos noms sont internationaux. Je voudrais en réussir.

Honnêtement, j’ai une dynastie des professeurs. L’une ma grand-mère enseignait le russe et la littérature russe, l’autre enseignait les maths, ma tante enseignait l’anglais. Nos jours, mon oncle parle l’anglais et le japonais, mais il ne travaille plus comme professeur. Il sait tellement bien japonais, qu’il travaille comme traducteur. Je retiens son conseil de ne pas ouvrir dictionnaire occasionnellement, mais en lire!

Je dois dire qu’avant que j’avais en projets d’aller travailler à l’école tout de suite, mais maintenant j’ai compris que je pouvais continuer mes études pour devenir un professeur respectable. Je dois aussi dire merci à mes parents qui m’ont éduqué avec l’amour à la langue française, à mon université natal, qui m’a offert une occasion d’améliorer mes connaissances pédagogiques et culturelles en France et bien sûr à l’université de Caen, qui m’a donné « un billet à ma vie ».

Une séance du français dans l’école  » Les Vikings »

Mon stage s’est passé dans l’école  » Les Vikings » dans une classe de CM2. C’était une excellente expérience. La structure de la séance de français ne ressemble pas à une séance de russe en Russie. En général, les séances de n’importe quelle matière à l’école en Russie sont bien organisées.

Il y a un plan, que chaque professeur doit suivre. On y voit quelques parties: *partie d’organisation (les élèves prennent leurs places, le professeur dit bonjour, puis il propose un plan de travail), partie de motivation (le professeur commence à parler du sujet d’une séance), partie où on apprend les nouvelles choses (les règles), partie du travail (les exercices), une pause dynamique (pour faire  changer les élèves d’activité), partie des devoirs (le professeur corrige les fautes, demande s’il y a des questions et donne un nouveau devoir pour la fois prochaine), partie de la réflexion, conclusion (ici les élèves répètent des règles, disent ce qu’ils ont appris), *puis le professeur dit que le cours est fini et que tous les élèves peuvent sortir pour une récréation. Une séance dure 45 minutes. On peut faire quelques variations. Concernant la structure d’un cours, par exemple, changer la chronologie des parties, mais il est nécessaire de les garder toutes.

*ce sont des choses très importantes qui déterminent les frontières d’une séance.

Voici une séance de français dans une école française. La maîtresse qui donnait des cours dans l’école « Vikings » est une grande spécialiste. Ses cours  diffèrent un peu de ceux qui sont ordinaires en Russie, mais sa forme créative m’a  beaucoup plu. Habituellement elle commençait par lecture du livre « La classe de mer de monsieur Ganeche ». Elle lisait à haute voix au moins un chapitre, puis posait quelques questions sur le sujet (pour le rendre accessible aux élèves qui ont des difficultés) et puis la classe écrivait le résumé dans ses carnets d’écrivain. Comme ça, on terminait la lecture. Il est à noter que ce type de travail n’est pas très facile pour tous les élèves. Cependant, ils écoutent attentivement et non sans intérêt.

On passe à la dictée du jour.

Chaque fois la dictée du jour se présentait en 4 phrases, qui étaient tirées d’un texte sur l’organisation de la vie au Moyen Age. Je trouve intéressant ça, car chaque jour les enfants apprenaient des nouveaux détails et pratiquaient leur écriture en même temps. La maîtresse lisait cette dictée deux fois seulement  et ensuite la répétait pour les laisser écrire.

Encore une chose que j’ai trouvée sympathique était la liste de conjugaison. Chaque élève obtenait sa propre fiche pour compléter la grille des verbes proposés. Il y avait toujours 4 colonnes (Présent, Passé composé, Imparfait, Passé simple). Après tout ça 4 élèves corrigeaient les verbes au tableau.

Cela s’est passé chaque jour durant  les deux semaines de mon stage. Voilà mes observations. Je suis sûre que cette expérience sera utile pour enseigner le français langue étrangère.

Une étrangere vient de découvrir l’école française

L’École française. Qu’est-ce que c’est? « C’est un édifice, un établissement public » – vont dire les Français. Pour moi, une étrangère, c’est une richesse nationale de méthodes particulières, de techniques spéciales, de principes inconnus. Je ne sais pas si c’est possible de comparer deux systèmes qui  diffèrent forcement. J’ai eu la surprise du système éducatif français. Selon moi, il y a beaucoup d’avantages et plein de choses à noter.

Et voilà quelques-unes:

1/ Pas de sonnerie entre les cours de mathématiques et de français, par exemple, – donc, professeur garde le droit de combiner les séances librement. Je trouve ça  un grand avantage. Cette politique éducative rend les enfants être toujours prêts aux découvertes nouvelles et évite l’ennui ou la fatigue. Le changement permanent des activités est très efficace pour faire  se concentrer les écoliers sans perdre l’intérêt.

2/ L’emploi du temps. Les écoliers français vont à l’école tous les jours sauf le week-end et le mercredi après midi. Ils y restent dès 8:30 jusqu’à 16:30. C’est aussi agréable, car les parents sont patients. Ils savent que leurs enfants sont à l’école, qu’ils n’ont pas faim, qu’ils sont occupés à leurs études, qu’ils sont en sécurité. Je suis certaine en plus que le temps libre le mercredi après midi est utile pour un travail personnel, et permet aussi aux enfants et leurs parents de passer les week-ends ensemble, sans souci de devoirs.

3/ Encore une chose qui m’a plu c’était la structure des matières. Par exemple, c’est bien que L’Histoire et La Géographie soient réunies. En Russie ce sont deux séances différentes. Moi, je m’aime parler de La Géographiee en faisant les références à L’Histoire et vise versa. Je crois que ces deux métiers sont vraiment liés.

Voilà, ce qui m’a étonnée le plus. En fait, c’est génial.

P.S. Si un jour j’ouvre une école française, j’emprunte l’idée d’avoir les boites nominatives pour la papeterie au bout de la classe, car dans mon enfance ça  a toujours été mon rêve.