3. Retour de stage, 3.1 Observation d’une séance de français 3.2 la relation entre l’enseignant et les élèves

  1. Retour du stage

J’ai fait mon stage à l’école maternelle Pierre Gringoire à Hérouville saint claire. J’étais dans une classe de 20 élèves dans la section des grands (des enfants entre 5-6 ans). Beaucoup d’enfants avaient une origine étrangère. Mon stage a duré deux semaines. Pour moi c’était quelque chose de spécial et nouveau. Aux Pays-Bas nous n’avons pas d’école maternelle. Comme moi j’ai l’habitude de travailler avec des enfants de onze ans ou plus, c’est difficile de comparer mon expérience avec mes élèves aux Pays-Bas …

Malgré tout, j’ai eu une bonne expérience à mon stage. J’ai travaillé avec les enfants sur plein de choses. On a travaillé à écrire les lettres, capitales et minuscules, compter jusqu’à vingt, exprimer notre émotion. Je devais surveiller dehors des fois et à la fin j’ai fait une présentation sur mon pays.

Maintenant je vous presente les choses que j’ai observées.

 

3.1

Pour commencer, avant d’avoir une relation avec les élèves et l’enseignant j’ai fait une observation des supports qui sont utilisés. J’ai choisi de commencer avec ça afin que ça me donne une vue plus objective.

Les livres qui sont utilisés ont de grandes illustrations. Il y a une histoire mais les enfants qui utilisent les livres n’arrivent pas encore à lire. Un des livres lu par l’enseignant s’appelle Boucle d’ourse. C’est  l’histoire d’une ourse qui veut se déguiser en fille pour le carnaval, mais papa ours n’est pas d’accord. Je pense que le message que ce livre envoie est bien, mais que cela peut causer des problèmes avec les parents.

Il y a des puzzles et d’autres jeux pour apprendre l’alphabet et apprendre à compter qui sont bien pour les enfants de cet âge. Les tables, les appareils dans la salle de gym, les petits vélos dans l’école, tout ça a l’air d’être sans problème.

Après avoir discuté avec les profs, j’apprends que tout cela c’est bien fait, mais qu’ils ne peuvent pas demander des choses. Il y avait un jeu pour apprendre à reconstruire des situations avec des enfants où il avait besoin de jetons. Apparemment c’etait trop demander alors la prof a demandé aux enfants de ramener des bouchons de couleurs différentes.  » Si tu veux faire quelque chose de spécial, il faut le régler toi-même ».

Comment la maitresse parle aux enfants me plait beaucoup. Quand elle corrige un enfant elle le dit d’une façon: ‘’les enfants qui font cela, ce n’est pas bien.’’ De le dire de cette façon donne à l’enfant l’opportunité de changer sans que ce soit trop personnel. Elle n’utilise que des mots que les enfants comprennent et elle n’est pas vulgaire.

J’ai vu deux autres profs, dans une classe de CP et de CM1, et là c’était une autre histoire… Je trouvais que les professeurs étaient trop directs avec les élèves et qu’elles étaient parfois juste impolies.

La prof que j’ai observée pendant deux semaines était très forte pour connaitre les différences entre les élèves. Quand je lui racontais une histoire sur un élève elle savait tout de suite ce dont je parlais et avant qu’un cours commence elle me disait quels élèves avaient besoin de plus d’aide que les autres et les élèves qui savaient se débrouiller seuls.

 

3.2

J’ai remarqué que la relation entre la prof que j’ observe et les élèves est comme il faut. Les élèves l’écoutent et ils osent dire ce qu’ils pensent. Quand un eleve dit une phrase avec une erreur, la maitresse le repete d’une bonne façon et fait répéter l’eleve. Les élèves l’appellent ‘la maitresse’  mais ils connaissent tous son nom.

Dans la classe de CP et CM1 j’ai vu des grandes différences. Les élèves osent beaucoup moins. Dans la classe de CM1 j’ai aidé les élèves. J’ai surtout eu la question de savoir s’ils avaient bien écrit le mot. Neuf fois sur dix c’était bien. Je pense que ces élèves sont très forts mais ils manquent de confiance en eux. Quand j’entends comment la maitresse leur parle, je me demande pourquoi…

Quand je discute avec l’enseignante de la section des grands, j’entends qu’elle choisit d’abord les enfants, après le programme. Je l’ai même entendue dire que le programme change beaucoup de fois, la raison pour cela c’est parce que chaque année elle a d’autres  élèves et elle adapte le programme pour eux.

Discutant pendant la grande recré avec les autres profs il y a une chose qui m’a choqué. Les profs en France n’ont pas le choix de la classe où ils veulent enseigner. Pour moi cela me semble très bizarre. Enseigner à des enfants qui ont deux ou trois ans et à des enfants qui ont onze ans, c’est une grande différence. Ça m’a l’air logique d’enseigner dans les classes que tu preferes enseigner.

Observation d’une séance de français

Pendant mon stage à Caen, j’ai observé une séance de français dans laquelle il s’agissait d’une séance de lecture. Pendant ce cours, les élèves ont commencé à travailler avec un nouveau livre: « Joker » par Susie Morgenstern.

Les supports utilisés

Pendant le cours, les supports suivants sont utilisés. On a donc utilisé le livre « Joker » par Susie Morgenstern. Tous les élèves disposaient d’un exemplaire. Le professeur avait aussi préparé plusieurs fiches pour guider les élèves pendant la lecture et  les aider à comprendre mieux ce qui se passait dans l’histoire. Pendant la séance observée, on a utilisé la fiche 0 et 1. Sur la fiche 0, les élèves devaient compléter quelques informations générales concernant le livre. Sur la fiche 1, les élèves devaient répondre à quelques questions de contenu, après avoir lu quelques pages.

   

   

L’organisation de la séance

D’abord le professeur a commencé par expliquer que les élèves devraient être très prudents avec les livres parce ce  n’étaient pas ceux de l’école : les livres étaient empruntés à une autre école. Le professeur a commencé par ça parce qu’il trouvait important que les élèves apprennent à être respectueux avec leur matériel. Après avoir dit ça, il a distribué les livres. Quand tous les élèves ont reçu un livre, ils ont du regarder la couverture du livre. Ils devaient commencer par faire des hypothèses concernant l’histoire, ils devaient donc dire ce qu’ils pensaient qu’il allait se passer avant de lire le livre. Les réponses des élèves étaient très diverses et le professeur les écoutait tous. Après, ils ont parlé de l’information qui se trouvait à l’arrière du livre, y compris l’auteur et la maison d’édition. Puis, ils devaient lire le texte à l’arrière du livre et on a discuté de manière collective de ce que les élèves avaient compris. Ils ont aussi formulé une hypothèse commune concernant le Joker: qui est-ce qui peut être le Joker? En formulant cette hypothèse, ils ont en même temps inventé une histoire autour du Joker. Après avoir fait ça, il était le temps de vérifier les hypothèses. Les élèves ont reçu la fiche 0 et ils devaient la remplir au crayon. Sur cette fiche, ils devaient remplir quelques informations générales concernant le livre et à la fin ils devaient remplir une auto-évaluation courte. Après le travail avec la fiche 0, les élèves devaient commencer avec le vrai travail: lire le livre. Le professeur leur donnait la tâche de lire quelques pages en silence (donc individuellement). Quand ils étaient prêts ils devaient lire cette partie une deuxième fois. Puis ils lisaient ces pages de manière collective: il y avait alternativement un élève qui devait lire à haute voix. Ensuite le professeur posait quelques questions sur le contenu de la partie lue. Les élèves devaient répondre à ces questions, après quoi le professeur résumait ce qu’on avait déjà découvert dans le livre. Comme ça les élèves avaient un résumé très clair des informations recueillies, donc aussi les élèves un peu plus faibles pouvaient suivre l’histoire. Après avoir lu la première partie, les élèves recevaient la deuxième fiche: fiche 1. On a d’abord parcouru cette fiche de manière collective et les élèves devaient la remplir individuellement.

Eléments qui m’ont surprise

Les élèves lisent le livre entier dans la classe, et je trouve ça un peu étrange. Quand je devais lire des livres dans le passé, je devais les lire à la maison. Notre professeur nous disait toujours quels chapitres nous devions lire à quelle date. A cette date, il y avait un contrôle pour tout le monde. Parfois on nous disait aussi de supprimer quelques chapitres, mais on ne fait pas ça ici. Tout le livre allait être lu et repris de manière collective et à l’aide des fiches.

Observation d’une séance de français

Quand j’ai été au stage pédagogique j’ai eu beaucoup des séances, parmi eux il était la séance de français. Cette séance a impliqué l’orthographe, la lecture, la littérature, l’écriture et la grammaire. La maîtresse a répété avec les enfants quelques règles au début du cours, et après ils ont fait des exercices.

Nous avons eu la dictée de mots. Mais comme dans la groupe les enfants avaient l’âge différents, la maîtresse disait des mots plus simples pour les enfants de six ans.  C’est la chose qui m’a surpris, parce que en Russie il n’y a pas de différence dans le travail en classe parmi les enfants de l’âge différents.

Les enfants lisaient des certaines prépositions du texte à son tour et la maîtresse a corrigé s’ils faisaient des fautes. Les exercices et les textes ont été prélevés du manuel qui s’appelle « Apprendre lire avec plaisir ».

Pour corriger l’orthographe d’enfants la maîtresse a utilisé les exercices sur les feuilles où les enfants devaient remplir les mots ou les lettres manquants. Et puis ils ont vérifié ensemble.

Encore la maîtresse a utilisé des livres différents pour lire l’histoire à la fin du cours. Principalement ils étaient les racontes, par exemples, « la Cendrillon » ou « La blanche-neige ».

Pendant les cours français les enfants ont utilisé des petits dictionnaires qui s’appellent « Le Larousse des tout-petits » pour des verbes, pour des adjectifs, pour les noms. L’auteur de ces dictionnaires Agnès Rosenstiehl.

Je pense que ces cours de français sont très utiles pour moi, parce que j’ai pris l’expérience pédagogique pour ma spécialité. Je peux utiliser des certains supports pour mon stage et pour mon travaille en Russie à l’avenir.

 

Observation d’une séance de français

Mon stage pédagogique est passé à «L’école primaire Eustache Restout». Il a duré pendant deux semains. J’ai visité beaucoup de séances, par exemple, l’anglais, l,art, les mathématiques.

D’abord, je voudrais noter les choses qui m’a plu beaucoup:

  1. Les élèves essayent de trouver l’information eux-mêmes. Ils réfléchissent beaucoup et ils cherchent les réponses aux questions pendant une interrogation.
  2. L’enseignant tient compte des caractéristiques psychologiques des enfants. Je pense que c’est très important.
  3. Pendant les cours il existe toujours une ambiance très convivial.
  4. L’enseignant a eu un plan de chaque séance.

Je voudrais décrire une séance du français que a été la plus complet et effective à mon avis.

D’abore, les élèves ont écrit la dictée. L’enseignant, son assistant et moi, nous avons corrigé les fautes avec les élèves. C’était très intéressant d’ecrire la dictée pour les enfants parce qu’elle était beaucoup de nouveau vocabulaire. Toutes les fautes ont été corrigées.

Plus tard les élèves ont cojugué les verbes au «Indicatif Présent», «Indicatis Imparfait» et «Indicatif Passé Composé».

Puis les enfants ont lu un texte pour apprendre le nouveau vocabulaire. Les nouveaux mots ont été écrit sur la planche avec la signature «Ne pas effacer le tableau!».

C’est très intéressant que l’enseignant a essayé d’utiliser ces mots le plus souvent possible.

À la fin du cours l’enseignant et les élèves ont résumé les principaux résultats.

Un cours du français suivant a commencé avec une interrogation et répétition des mots et des règles.

Observation d’une séance de français

 

Bien sûr les élèves font beaucoup de choses pendant leurs cours, mais je m’intéresse au cours du français. J’étais intéressée par les cours d’écriture, de grammaire et d’orthographe. Il me semblait intéressant de voir, comment les enfants écrivent. Comment on leur enseigne la grammaire et l’orthographe. Parce que moi-même, j’apprends la langue comme eux, bien que je sois adulte.

Donc, pour ce travail les enfants ont environ 20-25 minutes. Donc, pendant le cours de français d’habitude les enfants écrivent des dictées. (C’était comme ça si les enfants ont déjà étudié quelques nouvelles règles.) Après la dictée les enfants échangent leurs cahiers avec d’autres élèves. Les enfants essayent de corriger mutuellement  leurs fautes, puis ils donnent les cahiers à leur maîtresse pour la vérification.

Quand la maîtresse corrige les fautes dans les dictées, les enfants font une petite pause. D’habitude ils dessinent. En plus, les élèves de CM1 et de CM2 aiment dessiner et, à mon avis, c’est la meilleure possibilité pour exprimer leurs sentiments et se reposer un peu.

La dictée est très difficile pour les enfants, parce qu’ils écrivent comme ils entendent. C’est pourquoi les enfants font beaucoup de fautes.

Après la dictée les enfants étudient un nouvelle règle. (Ou c’est comme ça au début de le cours, si la règle a déjà été étudiée.) Quand j’étais en stage les enfants étudiaient le Futur Simple. Ils apprenaient la conjugaison de quelques verbes etc. Aussi, les enfants apprenaient d’autres règles. Par exemple, la différence entre le verbe conjugué « avoir » et la préposition; entre la conjonction « ou » et la préposition « où ». C’était un peu difficile. Les enfants s’embrouillaient souvent et se trompaient.

Les élèves de ma classe aimaient écouter les explications, essayer de travailler, écrire les dictées, malgré le fait que c’était compliqué pour eux.

Une séance du français dans l’école  » Les Vikings »

Mon stage s’est passé dans l’école  » Les Vikings » dans une classe de CM2. C’était une excellente expérience. La structure de la séance de français ne ressemble pas à une séance de russe en Russie. En général, les séances de n’importe quelle matière à l’école en Russie sont bien organisées.

Il y a un plan, que chaque professeur doit suivre. On y voit quelques parties: *partie d’organisation (les élèves prennent leurs places, le professeur dit bonjour, puis il propose un plan de travail), partie de motivation (le professeur commence à parler du sujet d’une séance), partie où on apprend les nouvelles choses (les règles), partie du travail (les exercices), une pause dynamique (pour faire  changer les élèves d’activité), partie des devoirs (le professeur corrige les fautes, demande s’il y a des questions et donne un nouveau devoir pour la fois prochaine), partie de la réflexion, conclusion (ici les élèves répètent des règles, disent ce qu’ils ont appris), *puis le professeur dit que le cours est fini et que tous les élèves peuvent sortir pour une récréation. Une séance dure 45 minutes. On peut faire quelques variations. Concernant la structure d’un cours, par exemple, changer la chronologie des parties, mais il est nécessaire de les garder toutes.

*ce sont des choses très importantes qui déterminent les frontières d’une séance.

Voici une séance de français dans une école française. La maîtresse qui donnait des cours dans l’école « Vikings » est une grande spécialiste. Ses cours  diffèrent un peu de ceux qui sont ordinaires en Russie, mais sa forme créative m’a  beaucoup plu. Habituellement elle commençait par lecture du livre « La classe de mer de monsieur Ganeche ». Elle lisait à haute voix au moins un chapitre, puis posait quelques questions sur le sujet (pour le rendre accessible aux élèves qui ont des difficultés) et puis la classe écrivait le résumé dans ses carnets d’écrivain. Comme ça, on terminait la lecture. Il est à noter que ce type de travail n’est pas très facile pour tous les élèves. Cependant, ils écoutent attentivement et non sans intérêt.

On passe à la dictée du jour.

Chaque fois la dictée du jour se présentait en 4 phrases, qui étaient tirées d’un texte sur l’organisation de la vie au Moyen Age. Je trouve intéressant ça, car chaque jour les enfants apprenaient des nouveaux détails et pratiquaient leur écriture en même temps. La maîtresse lisait cette dictée deux fois seulement  et ensuite la répétait pour les laisser écrire.

Encore une chose que j’ai trouvée sympathique était la liste de conjugaison. Chaque élève obtenait sa propre fiche pour compléter la grille des verbes proposés. Il y avait toujours 4 colonnes (Présent, Passé composé, Imparfait, Passé simple). Après tout ça 4 élèves corrigeaient les verbes au tableau.

Cela s’est passé chaque jour durant  les deux semaines de mon stage. Voilà mes observations. Je suis sûre que cette expérience sera utile pour enseigner le français langue étrangère.