Interculturalité au cours de FLE

Pendant le cours de FLE nous avons discuté au sujet de l`interculturalité et réfléchi sur la question de l`influence de la culture natale sur la vision du monde. Est-ce que c`est important, le pays où on est né et où on est élevé ? Est-ce que ça peut influencer notre conception de la vie ? Les gens des cultures differ?ntes, voient-ils les mêmes choses différement ?

Pour mieux le comprendre nous avons observé quelques tableaux (des détails de quelques tableaux) et nous avons essayé de deviner la nature des choses prèsentées. Le résultat est que chacun de nous, en s`appuyant sur sa propre expirience, a fait des suppositions diffèrentes. Dans notre cas ça dépendait plutôt de la personnalité que du pays d’origine, mais en général je crois que la culture du lieu où un homme a grandi a une grande importance, il voit et comprend le monde en se basant sur des critères du mal et du bien, pris dans son pays.

Bien sur, ça trouve son reflet dans la langue. Les notions de tels ou tels processus peuvent être répandues dans une langue et n`exister point dans une autre. On peut en trouver un bon exemple chez Raymonde Caroll dans son livre « Evidences invisibles » où elle raconte que l`expression enfant sage est fréquente en France, mais en Amérique pour exprimer la même idée on utilise, au lieu de sage, plusieurs mots. ça peut être facilement expliqué: les enfants américains sont plus actifs et pour eux la sagesse – c`est plutôt le signe d`une maladie.

Pour moi c`est très intéressant de trouver des traces de la conception du monde d`un pays dans sa langue.

Le cours de français

 

Avez-vous déjà pensé à la différence entre les pays, entre les cultures? C’est un problème qui est assez important et actuel aujourd’hui. Pendant notre cours nous avons réfléchi à ce sujet. Voilà ce que nous avons fait…

Avant tout, nous avons fait une petite expérience- le professeur nous montre quelques photos et nous devons décrire ce que nous voyons, réfléchir un peu, raconter nos idées, qui sont liées à chaque photo. Le professeur nous a proposé trois images. La première c’était l’image d’un verre de quelque chose. Car notre groupe se compose d’étudiantes de pays différents, chaqune avait ses pensées et ses idées dans ce cas. Une Allemande a dit, que c’était une verre de vin, les Russes ont dit, que c’était une verre de jus de fruits, des autres ont note, que c’était un verre de thé etc. Mais la vraie réponse est que c’est un verre de vin. Pourquoi nos hypothèses étaient différentes ? Parce que nos mentalités sont aussi diverses.

Puis on nous a montré l’image, où une femme et un homme embrassent. Nous ne savons pas, qui sont ces personnages, pourquoi ils s’embrassent… L’Italienne a supposé, qu’ils s’embrassaient en disant « au revoir », qu’ils étaient des parents,des proches. Des autres ont varié entre « bonjour » et « au revoir », entre les proches, la mère et le fils, les conjoints. Il s’est avéré, qu’ils étaient mariés. Voilà comment nous avons comparé la salutation dans les pays différents.

La troisième photo c’était le mamelon d’une femme et les doigts, qui touchent ce mamelon. Les suppositions ont divergé. Enfin nous avons appris que c’était le fragment d’un tableau très célèbre, où la soeur de l’une indique, que l’autre est enceinte.

Après cela nous avons observé des stéréotypes. Par exemple, presque tout le monde sait, que la France est liée aux parfums, aux baguettes, aux cigarettes etc.. Quand nous parlons de la France, nous nous rappelons la politesse, le « savoir vivre », la mode, la Tour Eiffel et encore beaucoup d’autres choses.

L’Allemagne est associée avec la bière, la ponctualité, les automobiles… L’Italie nous rappelle le Colisée, la Renaissance, les spaghetti.. Comme je suis Russe, c’est difficile pour moi de noter les stéréotypes liés à la Russie. Mais ce que les étrangères trouvent comme stéréotypes, ce n’est pas vrai. Je voudrais beaucoup, que les habitants des autres pays ne pensent pas,que les Russes aiment boire de la vodka, que nous sommes vieux et que nous ne parlons pas les langues étrangères. Comme citoyenne de la Russie, je voudrai dire, que ces dernières années en Russie on ne boit presque pas de vodka. D’après les données statistiques seulement 27? des habitants consomment de la vodka parfois. Il y a moins de gens,qui fument surtout parmi les jeunes. Les étés en Russie sont chauds, surtout au Sud du pays. En plus l’âge moyen des hommes est 35.5 ans, l’âge moyen des femmes est 41ans. Et enfin nous respectons beaucoup les autres cultures et les autres pays. Nous apprenons la littérature, les arts, la musique étrangères avec un grand plaisir.

En conclusion, je peux dire, que ce cours était très utile pour nous. Il nous a montré, que nous sommes différents et pareils à la fois. Nous avons des particularités, qui se sont formées historiquement, mais nous avons une morale unique. C’est à dire, ce qui est mal dans un pays presque toujours est mal dans un autre. Il faut toujours aider des gens sans faire attention à leur nationalité, à leur langue. Il faut être tolérant, poli. Il ne faut pas indiquer aux gens leurs défauts. C’est unique pour tout le monde. Et il vaut mieux ne pas penser au pays généralement, mais aux gens concrets Comme on dit en Russie, il n’y a pas de mauvaises et bonnes nationalités, il y a de bons et mauvais gens.

Le cours de français

Le cours de français.

Avez-vous déjà pensé à la différence entre les pays, entre les cultures? C’est un problème qui est assez important et actuel aujourd’hui. Pendant notre cours nous avons réfléchi à ce sujet. Voilà ce que nous avons fait…

Avant tout, nous avons fait une petite expérience- le professeur nous montre quelques photos et nous devons décrire ce que nous voyons, réfléchir un peu, raconter nos idées, qui sont liées à chaque photo. Le professeur nous a proposé trois images. La première c’était l’image d’un verre de quelque chose. Car notre groupe se compose d’étudiantes de pays différents, chaqune avait ses pensées et ses idées dans ce cas. Une Allemande a dit, que c’était une verre de vin, les Russes ont dit, que c’était une verre de jus de fruits, des autres ont note, que c’était un verre de thé etc. Mais la vraie réponse est que c’est un verre de vin. Pourquoi nos hypothèses étaient différentes ? Parce que nos mentalités sont aussi diverses.

Puis on nous a montré l’image, où une femme et un homme embrassent. Nous ne savons pas, qui sont ces personnages, pourquoi ils s’embrassent… L’Italienne a supposé, qu’ils s’embrassaient en disant « au revoir », qu’ils étaient des parents,des proches. Des autres ont varié entre « bonjour » et « au revoir », entre les proches, la mère et le fils, les conjoints. Il s’est avéré, qu’ils étaient mariés. Voilà comment nous avons comparé la salutation dans les pays différents.

La troisième photo c’était le mamelon d’une femme et les doigts, qui touchent ce mamelon. Les suppositions ont divergé. Enfin nous avons appris que c’était le fragment d’un tableau très célèbre, où la soeur de l’une indique, que l’autre est enceinte.

Après cela nous avons observé des stéréotypes. Par exemple, presque tout le monde sait, que la France est liée aux parfums, aux baguettes, aux cigarettes etc.. Quand nous parlons de la France, nous nous rappelons la politesse, le « savoir vivre », la mode, la Tour Eiffel et encore beaucoup d’autres choses.

L’Allemagne est associée avec la bière, la ponctualité, les automobiles… L’Italie nous rappelle le Colisée, la Renaissance, les spaghetti.. Comme je suis Russe, c’est difficile pour moi de noter les stéréotypes liés à la Russie. Mais ce que les étrangères trouvent comme stéréotypes, ce n’est pas vrai. Je voudrais beaucoup, que les habitants des autres pays ne pensent pas,que les Russes aiment boire de la vodka, que nous sommes vieux et que nous ne parlons pas les langues étrangères. Comme citoyenne de la Russie, je voudrai dire, que ces dernières années en Russie on ne boit presque pas de vodka. D’après les données statistiques seulement 27? des habitants consomment de la vodka parfois. Il y a moins de gens,qui fument surtout parmi les jeunes. Les étés en Russie sont chauds, surtout au Sud du pays. En plus l’âge moyen des hommes est 35.5 ans, l’âge moyen des femmes est 41ans. Et enfin nous respectons beaucoup les autres cultures et les autres pays. Nous apprenons la littérature, les arts, la musique étrangères avec un grand plaisir.

En conclusion, je peux dire, que ce cours était très utile pour nous. Il nous a montré, que nous sommes différents et pareils à la fois. Nous avons des particularités, qui se sont formées historiquement, mais nous avons une morale unique. C’est à dire, ce qui est mal dans un pays presque toujours est mal dans un autre. Il faut toujours aider des gens sans faire attention à leur nationalité, à leur langue. Il faut être tolérant, poli. Il ne faut pas indiquer aux gens leurs défauts. C’est unique pour tout le monde. Et il vaut mieux ne pas penser au pays généralement, mais aux gens concrets Comme on dit en Russie, il n’y a pas de mauvaises et bonnes nationalités, il y a de bons et mauvais gens.

Orlova Alexandra.

Les stéréotypes

Pendant ce cours on a parlé de l’interculturalité et de rencontre entre les cultures. Cette thématique est très importante aujourd’hui parce que dans les pays les gens sont de plus en plus mélangés et ca peut être un enrichissement pour certains et une chose pas trop positive pour d’autres. Dans nos cas, on est dans une classe multiculturelle et la chance c’est qu’on se connait déjà parce qu’ on partage la même résidence. J’ai aimé surtout quand on a parlé des stéréotypes et chacun d’entre nous a dit ce que sont les lieux communs  face aux autres pays.  Pour mon pays je sais que les choses les plus communes que les autres pays pensent de nous sont la pizza, la pasta, mais aussi la mafia. Je suis restée émerveillée quand on a dit aussi qu’on est un pays de haute culture, ce qui est une chose tout à fait vraie, mais généralement ce sont les choses mauvaises  qui malheureusement sont les plus connues.  ça a été amusant pour moi aussi quand il fallait penser aux stéréotypes qu’on a des autres pays et moi, je me suis aperçue qu’on avait pas de croyances sur les Hongrois :  en effet je ne connais pas du tout cette culture et je m’en suis faite une idée juste en faisant la connaissance de Dora que j’ai trouvée une fille super sympa, très dynamique et ouverte. Si j’ étends les caractéristiques de la personnalité de Dora aux Hongrois , je ne me trouve pas d’accord avec ce que Dora nous a dit, c’est-à-dire que les Hongrois sont généralement très fermés et réservés. C’est un clair exemple que au-delà des stéréotypes, chaque personne est un univers différent. Les stéréotypes créent  des préjugés  et même si certaines fois ils ont une partie de vérité,  ils ne doivent pas construire un mur avec les gens d’ autres cultures. Quand je suis arrivée à la résidence de l’Espe, en vivant avec les filles russes, j’ai bien compris que bien qu’elles ne soient pas européennes, elles ont des habitudes et des croyances pareilles aux miennes. C’est une agréable découverte pour moi (je voyais la Russie comme un monde différent). Donc encore une fois je vois comme le préjugé travaille implicitement au-dedans de nous, mais maintenant je sais comme juste la réelle rencontre avec les personnes c’est la chose la plus belle et la plus importante pour tout le monde.

essai Lunkova Daria

Bonjour, Magali! Notre cour étais le 18.09.14. Et je pense que le but principal étais  d’ eméliorer nos capacités linguistiques, d’observer notre niveau de la français et de faire connaître les stereotypes des autres pays.

 

Nous avons regardé les éléments des images et il nous fallait deviner ce qu’il y avait dans cettes images en general et ce que les characters principals faisaient et pourquoi.

 

Puis nous avons eu l`exercise, qui a concerné les stéréotypes. Nous avons appris quels stereotypes les autres pays avaient. Par example nous avons connu que pour les Allemands et les Italaliens la Russie est associée avec vodka, les gens vieuxs etc. Et la France est associée avec un baguette, un béret, la mode, un fromage.

 

Et encore nous avons donné des examples des politesse et des bonnes manières et Je pense que ça temoignait des règles morales que nous avons.

Interculturalité

Pendant le cours de FLE nous avons discuté au sujet de l`interculturalité et réfléchi sur la question de l`influence de la culture natale sur la vision du monde. Est-ce que c`est important, le pays où on est né et où on est élevé ? Est-ce que ça peut influencer notre conception de la vie ? Les gens des cultures differ?ntes, voient-ils les mêmes choses différement ?

Pour mieux le comprendre nous avons observé quelques tableaux (des détails de quelques tableaux) et nous avons essayé de deviner la nature des choses prèsentées. Le résultat est que chacun de nous, en s`appuyant sur sa propre expirience, a fait des suppositions diffèrentes. Dans notre cas ça dépendait plutôt de la personnalité que du pays d’origine, mais en général je crois que la culture du lieu où un homme a grandi a une grande importance, il voit et comprend le monde en se basant sur des critères du mal et du bien, pris dans son pays.

Bien sur, ça trouve son reflet dans la langue. Les notions de tels ou tels processus peuvent être répandues dans une langue et n`exister point dans une autre. On peut en trouver un bon exemple chez Raymonde Caroll dans son livre « Evidences invisibles » où elle raconte que l`expression enfant sage est fréquente en France, mais en Amérique pour exprimer la même idée on utilise, au lieu de sage, plusieurs mots. ça peut être facilement expliqué: les enfants américains sont plus actifs et pour eux la sagesse – c`est plutôt le signe d`une maladie.

Pour moi c`est très intéressant de trouver des traces de la conception du monde d`un pays dans sa langue.

Mon texte (présque) poétique

Mon texte pré-poétique que j’ai écrit pendant notre cours avec Franck Achard. Peut-être il me faudra le réécrire encore quelques fois, mais il est en plus belle forme qu’auparavant.

Toute petite dans une vaste salle,
Dans la luisance du soleil automnal.
Le temps ne vole pas sa beauté,
Sa teinte et son son paisible.
Chaque nuit quand tous le monde est aux lits,
Tu entends son tic-tac délié.
Comme le chuchotis des feuilles jaunes sous les pieds,
Quand tu flâne à l’allée à la silence minuit.

Pour moi, la poésie est la musique

Je voudrais vous dire que la musique est pour moi, mon opinion personnel.

Qu’est-ce que la musique pour moi?

Pour certains la musique est un genre d’art, pour d’autres –un moyen d’exprimer des idées, pour d’autres encore – une chose semblable à un remède, le remède contre tout.

La musique est une partie importante de ma vie. La musique exprime ce que l’on ne peut pas transmettre à travers les mots, ce que nous ne voyons pas, ce que nous ne ressentons pas dans la vie, c’est absolument un autre monde avec des émotions, des lois.

La musique exprime mon état. De bonne comme de mauvaise humeur je peux écouter la même musique, mais dans cette musique j’y mets un sens différent. Quand je suis de mauvaise humeur, j’écoute de la musique gaie dans le but d’améliorer mon humeur,  et quand  j’écoute de la musique triste  cela a un impact sur mon humeur. Dans les moments difficiles, seule la musique peut calmer une âme. Dans la musique il y a un bel objet, quand elle se trouve en nous, on ne ressent pas la douleur. A de différentes périodes de ma vie, différentes musiques se trouve avec moi. La musique que je choisis d’écouter dépend  de mon état d’esprit. La musique est une chose qui laisse des marques sur lesquelles  on peut revenir à des moments divers de la vie.

La musique c’est mon humeur, mes émotions, ma relation avec la vie.

J’écoute très souvent de la musique, par exemple maintenant, quand j’écris ????????, dans ma playlist on peut trouver les chansons de mon artiste préférée, Rihanna.

Dans la musique je comprends non seulement les sons, mais encore les mots. Je chante très souvent ou à haute voix, ou remue simplement les lèvres et je répète ou je chante les mots de la chanson, je les cite.

Pour moi la musique est non seulement la grande création des gens célèbres. Pour moi la musique c’est aussi les chansons accompagnées à la guitare avec des amis, les cours de musique le soir après l’école, les chansonnettes d’enfant de ma soeur et la basse du soir de papy lors des couplets folkloriques du Nouvel an – tout cela représente  la musique. Elle n’est pas chère et importante pour tout le monde, pour le pays, dans lequel je vis mais seulement pour moi! La musique est une partie de mon âme,  de mon bonheur, je ne peux pas l’oublier, même dans quatre-vingts ans grâce à elle, un sourire illuminera encore mon visage, certes s’il me reste encore des dents.

Pour moi la musique est une partie de la vie de chacun, plusieurs chansons restent graver dans notre âme, elles peuvent même  provoquer des tremblements et touchent le coeur. La musique a un aspect plus fort que celui de la magie.

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La poésie d’Anna Akhmatova

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L’icône de la souffrance russe

Tout est prêt pour la mort, ce qui résiste le mieux sur terre, c’est la tristesse, et ce qui restera c’est la Parole souveraine.

Ces belles paroles sont de la grande poétesse russe Anna Akhmatova.

Elle aura beaucoup à souffrir de ces psychopathes voulant le bien des ouvriers, et plus sûrement le leur. Elle leur survécut par les mots et devint l’étendard des pauvres et des persécutés, elle la haute bourgeoise. Elle restera universelle, les autres resteront seulement boue de l’humanité.

J’ai vécu trente ans sous l’aile de la mort.

Née à Odessa en 1899, elle mourra d’un infarctus en 1966 dans sa chère ville de Saint-Pétersbourg, qui portait encore le nom hideux de Leningrad.

Elle était d’une nature profondément aux aguets des signes de la vie et du destin. Profondément croyante, elle y mettait toute la superstition des vieilles babouchkas. Et en même temps totalement moderne dans ses relations sociales, n’hésitant jamais à proclamer son féminisme et son attachement viscéral à sa liberté. Elle ne pouvait pas vivre une relation amoureuse sans vouloir la détruire de l’intérieur. Belle, elle le savait, et savait séduire ses proies. Elle tentera mélangeant foi orthodoxe étroite et magie dans les hasards de décrypter sa vie et celle des autres. Ainsi elle est née le jour de la Saint Jean, le 23 juin 1899 en Russie, comme prédestinée à la quête du soleil et de la vie. Mais elle se trompait, comme souvent, et ni paix, ni amour, ni rire ne lui furent abondamment donnés. La douleur était sa plus proche amie à venir.

Certains sont voués aux anges ou à la pluie, elle était vouée au tragique, et malgré la grâce souriante de ses premiers poèmes centrés sur les relations amoureuses, c’est bien de la condition humaine qu’elle devra témoigner.

La langue poétique d’Anna Akhmatova

 

Très vite dégagée des entrelacs précieux et surannés du symbolisme et même de l’acmétéisme, Anna Akhmatova se sera construit une langue poétique basée sur des rythmes souples, des rimes riches, et surtout d’un vocabulaire limpide et simple. La construction de sa grammaire poétique est désarmante de transparence. Ses poèmes sont fondés sur sa propre respiration, ample et transcendante. Elle refusera les artifices du métier de poète que tant d’autres emploieront (Essenine, Blok, Maïakovski,…). Et pourtant sa voix reste unique, originale et envoûtante.

 

Elle disait que sa poésie ne pouvait pas être traduite car tout entière enracinée dans le terreau de la langue russe et de sa mémoire. Elle savait ce dont elle parlait, elle-même traductrice émérite. Chacun de ses mots si translucides en russe prend en français une lourdeur irrémédiable, et pour peu que l’on essaie de conserver un semblant de rimes, elles seront pauvres et affectant le sens premier de sa langue. Nul ne pourra reproduire le long fleuve de la respiration d’Anna Akhmatova. Chacun de ses mots va à la mer.

 

Comment apprivoiser l’eau et l’air, comment traduire Anna Akhmatova ?

Une part de l’indéfinissable nous restera celée. Pourtant grâce soit rendue aux intrépides marins qui ont osé s’aventurer en cet océan immense et faussement serein de sa poésie. Le public francophone aura un avant-goût de la sidérante beauté de l’écriture d’Anna par leurs tendres approximations.

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J’aime beaucoup de la poésie d’Anna et c’est pourquoi je vous présente un peu d’informations de la vie et ses oeuvres.0a0a2420ba0cc770fb70b6b67af58951 1311747487_annaakhmatova 91591722005978[audio