La femme parfaite

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Pour commencer,  nous débutons le livre avec une petite biographie de l’auteur Carole Thibaut ce qui, pour moi, est  judicieux au début d’un livre. La page suivante, il y a un mini descriptif de la pièce. On nous explique la façon dont les modules (qui sont autant de saynètes ou actes) sont et peuvent être représentés. Pour moi à cet instant je ne m’étais pas rendu compte de l’importance de cette  « sorte de préface » mais elle est indispensable pour comprendre l’oeuvre. En effet, au début de chaque module un paragraphe entier est dédié à l’accueil du public ce qui n’était pour moi pas vraiment important jusqu’à ce que je me rende compte qu’ils faisaient la moitié du livre. La structure de la pièce se présente sous forme de 6 modules indépendants mais forment un tout cohérent. Ils sont tous différents et l’auteure semble être proche du public grâce à eux. Elle se permet de saluer certaines personnes et même d’en critiquer d’autres sans se préoccuper si celles-ci sont présentes ou non dans son public. Je prend l’exemple de l’accueil du public à Confluence, à Paris, où elle juge les lecteurs du magasine Télérama de crétins (même si ce n’est pas à prendre au 1er degré). Elle leur présente les personnes avec qui elle a travaillé et remercie au passage un peu tout le monde, et forcément elle présente un peu son œuvre qui, elle le précise, n’est pas un vrai spectacle car elle n’avait pas le temps de tout écrire. Bref, grâce à ces accueils on en apprend un peu plus sur l’auteur. C’est une personne très franche qui sait faire la part des choses et reconnaître ses fautes. Elle est très accueillante et reconnaissante envers son public. Quelques fois, je dois dire que j’ai un peu l’impression qu’elle part trop loin comme dans son accueil du public à la Chartreuse où elle décrit le vin qu’elle a bu, mais ça ajoute pour moi une proximité entre le lecteur et l’auteure. On aperçoit des petits passages sur la politique bien qu’elle assure ne pas vouloir en parler, on les retrouve à chaque accueils et elle critique la société d’aujourd’hui de façon comique. Pour moi, le meilleur des six accueils du public est le dernier, celui fait à l’occasion de la journée de la femme à Boulogne. Il rend bien compte de l’image qu’à été donnée de la femme durant ces derniers siècles et Carole Thibaut s’est bien concentrée sur cette description et a en passant donné son avis. Vient ensuite les Fantaisies en elles-mêmes dont j’ai apprécié la lecture. Carole Thibaut décrit la femme idéale et dans Fantaisies 3, elle y décrit les habitudes et le comportement qu’une femme idéale se doit d’adopter. Après cette lecture on se rend compte de l’image de la femme, des obligations qu’elle doit respecter, non parce-qu’elle le souhaite mais parce que la société les lui impose. Tous les thèmes sont abordés comme l’éducation, la beauté, la famille ou encore la maternité… L’homme est ici représenté comme un être supérieur à la femme.

Je conseille cette pièce qui vous fera réagir et prendre conscience de l’image de la femme d’aujourd’hui. Le tout tourné, dans ses accueils au public, de façon comique, les pages du livre défileront rapidement sous vos yeux!

« Une femme entre. C’est la femme idéale. Elle dit « Je suis la femme idéale ». Elle traverse lentement l’espace. Elle effleure à peine le sol de ses pieds. Elle ne marche pas elle glisse. Aucun accident ne vient troubler la parfaite harmonie de ce corps en mouvement… »

Il a été possible d’assister à la représentation de Fantaisies de Carole Thibaut à Confluence, à Paris du 29 avril au 09 mai 2009. 

Thibaut, Carole. Fantaisies : l’idéal féminin n’est plus ce qu’il était.  Lansman Editeur, 2011. 63 p.

Morjana OULMI, 1èreL

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