Ce qu’on doit retenir

Un livre poignant que l’on ne va sans doute jamais oublier. Un monologue inoubliable, un texte à la montée dramatique et une accentuation de l’horreur. Pour l’histoire, il s’agit d’un fait réel survenu à Lyon en 2009. Un sdf se rend au magasin en début de soirée, ouvre une canette de bière et la boit. Il sera tabassé à mort par les vigiles du supermarché ! Le point le plus frustrant et révoltant de l’histoire et de savoir que cet événement est passé et qu’il est donc trop tard pour agir. Ce livre est donc un moyen de ne pas oublier cette affaire et de ne pas laisser passer pour normal cet acte inhumain. Une violence ascendante au fil de l’histoire, le narrateur est le frère de la victime ce qui nous touche d’autant plus par la proximité que nous avons l’impression d’avoir avec l’événement.

Source : https://rhinoceros.eu/2011/03/ce-que-j-appelle-oubli-de-laurent-mauvignier/

Personnellement j’ai beaucoup aimé l’histoire, nous avons toujours en tête le fait qu’il s’agisse d’un fait réel. J’ai accroché de la première ligne jusqu’à la dernière, le livre est court et entêtant. Nous devrions faire lire aux plus jeunes cette histoire car elle reflète malheureusement la violence dans le monde dans lequel on vit. Je ne sais que rajouter pour vous convaincre, tout est dans le texte, les mots employés, cette courte « fiction » sur ce fait divers bouleversant, alors je vais juste en citer une ligne :  « il ne sait pas quand vient la première claque sur le visage mais il sait que soudain on ne peut plus avancer, devant il y a un mur de conserves, il se retourne et esquive les premiers coups ».

Je dirais qu’il s’agit d’un magnifique texte qui fait réfléchir aux violences malheureusement omniprésentes dans notre société actuelle, à tout niveau. Il est important de mettre l’accent sur des faits divers, des actes d’une immense cruauté et qui reste trop peu cités. Un beau récit, simple et marquant, je vous le conseille vivement.

Mauvignier, LaurentCe que j’appelle oubli. Minuit, 01-12-2015. 61 p.

Charlotte Judas, 1ère L

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