Fidel CASTRO

Fidel CASTRO

Né le 13 août 1926 à  Biran (Cuba)

Dirigeant de Cuba (1959-2008)

1er secrétaire du PC cubain (depuis 1965)

Diplomé en droit, il devient avocat et s’engage politiquement. Après le coup d’Etat de Batista en 1952, il devient son principal opposant, tentant un putsch à la caserne de la Moncada en 1953, ce qui lui vaudra 2 ans de prison. Après son amnistie, il s’exile, notamment aux Etats-Unis.

Débarqué clandestinement à Cuba en 1956 avec une poignée de compagnons, dont Che Guevara, il est repoussé par Batista dans la Sierra Maestra où il organise une guérilla qui prend de l’ampleur et devient de plus en plus populaire auprès de la population cubaine mais aussi des Etats-Unis qui critiquent la dictature de Batista et aident Castro, alors perçu comme une alternative démocratique. Après la fuite de Batista, Castro s’empare du pouvoir en 1959.

Son gouvernement de coalition n’est pas, au départ, communiste, regroupant toutes les forces d’opposition démocratiques. Mais, la nationalisation des entreprises américaines inquiète les Etats-Unis qui voient désormais en lui un communiste et un allié potentiel de l’URSS.

Castro se reproche en effet de plus en plus de l’URSS et oriente son régime vers le communisme. Les Etats-Unis mettent Cuba sous embargo, tentent de renverser Castro par le débarquement raté de la baie des cochons en 1961, puis de l’éliminer. Castro s’arme alors auprès de l’URSS qui installe des missiles sur l’île. Leur découverte par les américains le 14 octobre 1962 déclenche la crise des missiles de Cuba qui plonge pendant 2 semaines le monde au bord d’une guerre nucléaire ; Castro demandant en vain à Khrouchtchev d’attaquer les Etats-Unis. Après le retrait des fusées soviétiques et contre la promesse américaine de ne pas envahir Cuba, le régime survit.

Castro fait de Cuba un bastion de l’antiaméricanisme dans le monde et notamment en Amérique latine, soutenant de nombreuses guérillas marxistes en Amérique et en Afrique (ainsi, l’armée cubaine intervient en 1975 dans la guerre civile en Angola). De nombreux dissidents sont emprisonnés ; des milliers de cubains fuient la misère et le régime, s’installant notamment à Miami. Castro et son régime survivent pourtant à la chute du communisme et la fin de la guerre froide et trouvent un nouvel allié en Hugo Chavez, le dirigeant du Venezuela. Ensemble, ils mettent au point l’Alternative Bolivarienne pour les Amériques en 2005. Il quitte le pouvoir après des problèmes de santé et cède la main à son frère Raoul en 2008.

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