La politique

La politique !

Elle a toujours les yeux guillotine
Et ne me laisse pas choisir,
Ses clarinettes en plein whisky
Font s’évaporer les pistaches

Les antimites et les peluches
M’égratignent, m’entortillent, me ficèlent,
M’apostrophent sans avoir rien à bafouiller.

L’ami

Il est la paume de mes passions

Ses chocs et ses choix sont mes chansons

Il a la forme de mes mandragores

Il est la fée de mes Yétis

Il s’engloutit dans mes maladresses

Comme une plume

Comme un cristal

Comme une alliance

haïkus 2016 6ème2

Quand je rentre chez moi

Je veux voir le futur

Et pas le passé

La vérité bat toujours

Le mensonge à condition

Que tout le monde

la respecte !

Tel l’oiseau ciel

Qui s’envole dans le bleu

En pensant à demain

Les étoiles filantes

Volent dans la nuit,

Donnant espoir

A chaque fois

Que je regarde les portes du collège

Ma joie se cache dans ma colère

A chaque fois

Que j’ouvre la porte de chez moi

Je me demande si la haine est encore là

Quand je regarde

Le ciel bleu

Ma paix renaît

Quand je regarde la lune

Mon esprit s’envole

Comme les hirondelles qui partent pour l’Afrique

Sans mes yeux

Je te vois

Sans mon ouïe

Je t’entends

Tu es dans mon cœur

Un requin tout bleu tout beau

Se cacha dans la mer

Pour attaquer les jolis poissons

Tu t’enfuis

De ta prison de haine

Et t’envoles

Comme un aigle

De lumière

Soleil qui se lève

Tous les matins,

Notre plus beau bien

Mon amour est en cendres…

Telle une rose dans la braise

Monde régénéré comptant sur

les souvenirs d’un monde apocalyptique

Pour ne pas recommencer

Amour

Déchiré

Mais jamais

Estompé

L’amour,

Bouquet de violettes

Plus cher

Que l’argent

Le soleil brille dans nos yeux,

Papillon de magie

Paris pleure ses morts et ses blessés

Pendant que l’on recherche notre liberté

Quand je regarde les nuages

J’aperçois dans leur sillage

Un semblant

de Bonheur.

Grâce aux fleurs de cerisier fanées

Je redessine

Le visage

De l’égalité.

La couleur de mes larmes

Est tellement forte

Que je m’en inspire

Quand je vois la lune

Tu vois le soleil

Opposition

Je sors de l’asile

Je ne suis plus schizophrène

Et nous allons mieux

Ceci se fait rare

Deux amants se regardent

Et meurent en même temps

A part moi

Seule la lune pourra me plaire

Ainsi dit Narcisse

Telle une brebis

Ayant son breuvage devant elle

Mais qui ne pouvait point boire

Car le loup la guettait

Le collège remplit mes journées

En permanence

Double sens

Au coucher du soleil

La Tour Eiffel se reflète dans la Seine

Voici la beauté de Paris

Hiver

La neige prend le dessus

Les fleurs perdent

Puis tout recommence

Ecole

Heure de colle

Je m’y colle

Ecole

Sourire beau

Comme un tournesol

Comme un soleil fou

Curieux de nature

Je m’avance

Je m’en vais

La buse

Déploit ses ailes,

Loup du ciel profond

Les épines de rose

Ne m’atteindront pas

Si je me surpasse

Ame pure

Dans une ville endormie

Cherchant son chemin-destin

An fond de mon cœur

Un soleil m’illumine

Continuellement

Le temps s’arrête

Et le souffle d’une vie

Laisse un voile de tristesse

En s’éteignant à jamais

Dimanche + devoirs

=

Dimanche noir

Les nuages cachent

La lumière du jour

Comme celle de la nuit

je me souviens 2012-2013 6ème2

Je me souviens des engueulades avec ma sœur jumelle.

Je me souviens quand j’ai vu les chiots de la chienne de ma grand-mère : ils étaient trop mignons.

Je me souviens du sable noir de la Réunion qui brillait au soleil.

Je me souviens des cinq guitares de mon père. L’une était bleue et noire.

Je me souviens de la première fois que j’ai eu une médaille de Capoeira : elle était en or.

Je me souviens de mon premier gala de danse. J’avais un costume de panthère. J’avais quatre ans.

Je me souviens de mon premier jour au collège. J’étais stressée.

Je me souviens du manège de Cain Plage. Juste à côté on faisait de la luge sur les dunes de sable avec mon petit frère.

Je me souviens de Saint-Tropez avec Papi et Mamie. Je mangeais des glaces à la vanille.

Je me souviens de la naissance de ma dernière et 6ème petite sœur.

Je me souviens de mon premier cours de musique à l’école primaire.

Je me souviens de la journée où j’ai eu 10 ans. C’était la première que fois j’avais un âge à deux chiffres !

Je me souviens de la première fois que j’ai skié : j’ai eu un flocon.

Je me souviens de la première fois où je suis allé à Disneyland Paris. Il pleuvait. C’était trop nul !

Je me souviens de mon premier carnaval. J’étais un pirate.

Je me souviens de ma première peluche : un crocodile de un mètre cinquante !

Je me souviens de tout.

Je me souviens de la chanson douce que mes parents me chantaient quand j’étais petit pour m’endormir.

Je me souviens du premier mot que j’ai écrit : Pierre.

Je me souviens de la formule 1 en 2008. Lewis Hamilton est devenu champion. J’étais content.

Je me souviens lorsque j’ai étudié l’Histoire en CE2. C’était agréable.

Je me souviens de mes photos de quand je suis petit que j’avais rangées dans mon album.

Je me souviens mon séjour en Espagne. A l’hôtel il y avait des lits vibrants.

Je me souviens de mon petit lit de bébé bleu marine.

Je me souviens de ma première sortie scolaire à l’usine de produits laitiers.

Je me souviens de mon voyage au Qatar. J’ai adoré l’hôtel : les chambres du Sofitel avaient la taille d’un appartement.

Je me souviens de la première que j’ai vu Mme Guay : j’étais contente. J’ai eu une bonne impression.

Je me souviens de mon opération pour couper le frein de ma langue qui était trop petit.

Je me souviens quand j’ai perdu mon doudou singe : j’étais si triste.

Je me souviens quand j’ai été à Aquaboulevard et que A…….. a failli se noyer et qu’une dame l’a sauvée.

Je me souviens du jour où j’ai eu mon premier chat qui s’appelait Cali.

Je me souviens de ma première heure de colle donnée par M. Barbelet.

Je me souviens de mon premier exposé : c’était avec T……Cela parlait de New York et de ses monuments. On avait des fiches et des photos.

Je me souviens que quand j’étais très petit, entre un et 2 ans, je me suis fait mordre par mon meilleur ami, M……. Aujourd’hui, j’ai 11 ans et c’est toujours mon meilleur ami.

Je me souviens qu’en visitant une ferme avec ma tante, j’ai écrasé une poule en ouvrant la portière. Heureusement, après, elle volait toujours.

Je me souviens de mon voyage à Reykjavik. Il faisait froid mais il y avait des sources chaudes. J’étais en famille.

Je me souviens de la première fois que j’ai vu mon frère. Je rentrais de vacances, de Lyon, chez ma tante. Il était nourrisson, il pleurait.

Je me souviens qaund je suis parti à Londres : j’ai vu Big Ben et les Towers Bridge. C’était bien.

Je me souviens de ma première guitare électrique. C’était une promo et je l’ai payée avec mon argent.

Je me souviens de mon premier concours de danse. Avec mon groupe, on réalisait une chorégraphie de modern jazz sur « Emmenez-moi ». On a gagné le troisième prix.

Je me souviens que j’ai tué un pigeon quand j’étais petit. J’en poursuivais plusieurs. L’un avait l’aile blessée mais je n’avais pas remarqué. Quand j’ai sauté dans le tas. Je l’ai écrasé et il est mort sur le coup.

Je me souviens du jour où j’ai appris à nager. J’ai sauté dans l’eau par jalousie. Il y avait deux mêtres de profondeur et je n’ai pas eu le choix. Pour ne pas couler, j’ai dû nager.

Je me souviens quand j’ai été grand frère pour la première fois. Jusque-là je n’étais que le cadet.

Je me souviens du jour où mes parents m’ont acheté des chaussures de Papi parce que je déchirais sans cesse mes baskets neuves.

Je me souviens que ma professeur de maternelle était dépressive.

Je me souviens de ma première claque, donnée par mon grand-père. J’avais six ans et j’avais mangé tous ses Ferrero.

Je me souviens de ma première dent définitive et de la douleur ressentie quand elle a poussé.

Je me souviens de ma première plongée sous-marine. C’était pendant mes vacances en Chine dans l’océan Pacifique. C’est un moment heureux.

Je me souviens de la couverture colorée du premier livre que j’ai lu en entier toute seule..

Je me souviens de mon premier voyage au Maroc. Je suis tombée. Le mari de la sœur de ma grand-mère ne voulait pas qu’on monte sur le toit. Je l’ai fait et en me précipitant je me suis blessée au cou. J’en ai encore la cicatrice.

je me souviens 6ème 3, 2012-2013

Je me souviens de ma première médaille de bronze en « 100 mètres dos ».

Je me souviens de mon premier voyage en dehors de France. On est allés à l’île Maurice.

Je me souviens quand j’ai cassé la DS de ma sœur pour un pain au chocolat.

Je me souviens de ma première petite amie. J’étais en CP. Elle était moche.

Je me souviens quand j’ai dit à ma mère pour la première fois que j’allais fuguer. Elle m’avait confisqué ma Game boy. J’étais tout petit et j’y avais joué la nuit.

Je ma souviens quand j’ai eu ma première cicatrice. Je jouais à côté d’un poêle et je suis tombé dessus. La peau de ma main est resté collée dessus. Je suis allé à l’hôpital de Tizi Ouzou.

Je me souviens quand j’ai laissé tomber un balai sur ma grand-mère du deuxième étage. Elle était au premier. J’ai eu peur, je me suis enfui.

Je me souviens quand j’ai fait pipi sur moi en CP.

Je me souviens quand j’ai eu mes premières chaussures de marque. C’était des Puma.

Je me souviens de la première fois que j’ai vu un chien méchant. Il m’a fait tomber. C’était au Mali dans la rue.

Je me souviens que je suis sortie avce un garçon quand j’avais 9 ans.

Je me souviens quand j’ai failli me faire virer de mon école dans le 20ème. Depuis, je suis super sage. Ou pas.

Je me souviens de mon voyage à Venise. Je mangeais trois glaces par jour.

Je me souviens du dernier jour de CM2. On a tous pleuré

Je me souviens de mon oncle qui a été retrouvé mort dans la neige. Il venait de sortir de l’hôpital.

Je me souviens de ma pr hopit tenon. La porte du RER s’était refermée sur mon pied. Il était cassé.

Je me souviens de mon premier voyage en Tunisie à Zarzis.

Je me souviens des premiers mots qu’a dits ma sœur.

Je me souviens du récit de ma mère : quand le pédiatre m’a demandé où était mon cœur, j’ai montré ma mère qui me disait souvent que j’étais son cœur.

Je me souviens quand jai vu de mes propres yeux le Mont Blanc.

Je me souviens de Zora, ma plus belle poupée.

Je me souviens de ma nourrice.

Je me souviens de mon premier meilleur ami. J’étais en CM2, on a joué 8h d’affilée à l’ordi pendant le dimanche.

Je me souviens quand mes cousins m’ont raconté des histoires qui font peur. J’ai pleuré et j’ai passé une nuit blanche, tellement peur de monter dans ma chambre !

Je me souviens quand j’ai failli gagner au tiercé, il ne me manquait qu’un numéro. Ce fut le 7 au lieu du 6 !

Je me souviens de la première journée de l’année 2013 !

Je me souviens de m’être cassé la jambe. Je jouais dans la cour, je surfais sur une dalle qui s’est cassée au bout d’un moment. J’ai eu un plâtre. J’étais pour la première fois à l’hôpital,

Je me souviens de ce que m’a dit ma mère de mon premier doudou ; il n’a pas duré une semaine, il était déchiré, il n’avait plus de tête, je le tirais dans tous les sens.

je me souviens 6ème3, 2014

Juin 2014 Souvenirs des 6 ème3

Je me souviens quand j’allais emmener les vaches à la montagne au Portugal avec la sœur de ma grand-mère. On passait par des chemins boueux, avec des gros cailloux en plein chemin. On devait apporter un bâton de bois pour faire avancer les vaches quand elles broutaient. Elles ne voulaient pas rentrer, et j’étais obligé d’aller les chercher. À chaque fois qu’elles me voyaient, elles se mettaient à courir (je dois dire que c’est très impressionnant). Et la sœur de ma grand-mère était obligée de venir pour m’aider à les ramener. A la fin, cela se terminait bien.

Je me souviens quand je me suis assis sur mon chat qui dormait sur ma chaise. Elle a soufflé et elle m’a mordu les fesses.

Je me souviens de mon voyage à Istanbul. Ma famille et moi, nous sommes allés visiter des monuments historiques, c’était magique et impressionnant. Le soleil faisait étinceler cette ville. Les couleurs des arbres, des fleurs etc … c’était le bonheur pour moi ! Je n’oublierai jamais ce que j’ai vécu.

Je me souviens la première fois où je suis allé au cinéma  »mk2 » à Nation. C’était pour voir  »Azur et Asmar ». C’était en CE2 et j’étais content. C’était beau à voir.

Je me souviens le jour où j’ai eu mon premier chat et que dix jours après il est mort. Il s’appelait Réglisse.

Je me souviens quand mon chat a  »rêvé » sur mon oreiller et elle m’a réveillé en poussant des couinements, je me suis retournée et elle m’a mis une claque avec sa patte.

Je me souviens d’une fois en Bretagne, on avait couru avec mon père jusqu’à un bar, il pleuvait des cordes et il faisait froid. On était trempé (une pluie bretonne…). Arrivé au bar, mon père avait regardé un match de la Coupe du Monde (ça c’est lui qui me l’a dit). C’était en 2006 et j’avais quatre ans.

Je me souviens, un soir de juin, chez moi avec ma sœur et ma mère. J’étais dans la salle de bains, quand la porte s’ouvrit toute seule, je vis une ombre qui passa, j’eus une frayeur. Je courus dans le salon, du dentifrice plein la bouche, je demandai à ma sœur et à ma mère si c’étaient elles. Elles me répondirent que non. Une fois cette histoire oubliée, je rapportai une coupe de glace à ma mère car elle avait le bras déboité. Une fois dans la cuisine, j’entendis un bruit aigu en prenant les glaces dans le congélateur. J’entendis encore le bruit précipité, je me cognai la tête contre la porte. Je retournai dans le salon : c’était ma sœur qui baillait…

Je me souviens de mon voyage en Tunisie : on avait fait du quad avec les autres personnes, c’était comme une course. J’étais avec ma mère et on avait peur !

Je me souviens de la première fois que j’ai fait pipi au lit. C’était jaune et ça sentait. C’était exactement le 8 Juillet 2007. Il y avait mes parents et ma grande sœur. J’étais dégouté !

Je me souviens de la première fois que je suis allée au Portugal, la nationalité de mon beau-père, je ne comprenais absolument rien, il y avait toute la famille de mon beau-père et ma mère et moi-même évidemment. Je me suis bien amusée car là-bas. La mer, de grandes piscines… mais il faisait trop chaud. J’avais à peu près quatre ans.

Je me souviens de mon premier chien Tchek, il était très mignon. C’était en 2012 en CM1, je le sortais beaucoup mais deux semaines après, j’ai dû le donner. Je voudrais le revoir, je ne voulais pas m’en séparer.

Je me souviens du nombre de paragraphes de  »je me souviens » sur l’ordinateur. Des récits passionnants et ennuyeux, surprenants, osés… J’adorais écrire …

Je me souviens de la première fois que j’ai parlé à Mme Guay, ma prof de Français.

Je me souviens quand je me suis fait opérer. Je me souviens que mes yeux se fermaient petit à petit, et puis je les ai ré-ouverts sans m’en rendre compte. Et une heure après, j’ai mangé une glace, j’avais mal.

Je me souviens quand je me suis pris un rateau il y deux mois environ. Je lui ai demandé mais elle m’a répondu qu’elle ne m’aimait pas, alors, j’ai rigolé mais j’avais très mal au fond.

Je me souviens de mes dernières vacances d’été en Pologne avec ma famille et des amies.

Je me souviens d’un des nombreux mariages où je suis allée mais celui-ci était bien spécial parce que nous n’avions mangé que de la gastronomie  »bio » (quand même pas excellentissime), accompagnée d’une sorte de musique électro étrange sur la piste de danse.

Je me souviens du moment où Tikia, la chatte de ma grand-mère a couru après des lapereaux. Il faisait chaud et le soleil brillait. Tikia avait vu des petits lapins hors de leur terrier. Il y en avait un caché derrière le vélo et elle était de l’autre côté, le lapin s’était enfui vers son terrier et elle lui a couru après. Elle en vu d’autres qu’elle a pourchassés. Après, ella a campé pendant deux jours devant le terrier, mais elle n’a pas pu attaquer !

Je me souviens quand on était en cours de Maths en 6° avec A. On ne faisait que parler et le prof nous criait dessus !

Je me souviens quand j’avais quatre ans un été en Espagne dans la maison de ma Tante. Je sautais partout autour de la piscine sous le soleil brûlant. Ma tante et ma grand-mère me regardaient et me prévenaient que j’allais glisser. Au final, c’est ce qui ai arrivé, je suis tombée dans la piscine. C’était fort désagréable !

Je me souviens de mon voyage en Israël à Nathanya. Je me réveillais, prenais mon petit-déjeuner quand ma mère et ma grand-mère décidèrent d’aller à la plage. Étant arrivés à la plage, Maman et moi allions dans l’eau. Quand une vague de près de trois mètres apparut, nous plongeâmes sous la vague. Nous nous fîmes emporter par la vague qui s’abattit dernière nous. Nous échouâmes sur la plage de départ. Nous rigolâmes et appelâmes cela  »la machine à laver » !

Je me souviens de la première fois que j’ai eu une montre. J’étais seulement avec ma mère pour aller au spectacle de danse de ma sœur. Ma mère avait attendu la fin du spectacle pour m’offrir ma première montre, elle était de couleur orange et noir et ça sentait le plastique. Ça s’est passé il y a quatre ans.

Je me souviens lorsque mon arrière grand-mère à l’hôpital de se souvenait plus de moi …

Je me souviens que j’avais entamé une dépression interminable lorsque ma sœur était née et que les adultes ne faisaient que s’occuper d’elle et pas de moi. Je crois que j’étais un peu jalouse !

Je me souviens de ma meilleure leçon d’équitation. C’était hier.

Je me souviens de la première fois que j’ai fais du skate, mon père s’est moqué de moi et il m’a dit : « Même les mamies vont plus vite ! »

Je me souviens le jour où j’ai rencontré Garance. C’était en maternelle, je restais pas trop avec elle mais on s’est retrouvées en 6°. Je reste plus avec elle qu’ en maternelle et elle est très sympa.

Je me souviens que quand j’étais plus petite et que je jouais avec mon grand frère, il ne voulait jamais reprendre la partie après manger et à chaque fois, je pleurais. Puis, une fois, je lui ai dit que je ne voulais plus jouer avec lui et il ne m’a plus parlé pendant une semaine et j’ai pleuré…

Je me souviens qu’au début de l’année, une nouvelle fille est venue dans notre classe, elle est très gentille et surtout belle et elle a beaucoup de swagg : c’est K. !

Je me souviens de la fête de l’école en primaire, à Lyon, c’était cool, les parents apportaient à manger et l’école faisait des saucisses grillées. Ensuite, il y avait une tombola où j’ai gagné un frisbee. Et enfin, il y avait tous mes copains et leur famille, on s’amusait bien !

Je me souviens de mon tout premier origami, c’était un petit avion. C’était ma mère qui m’avait appris à le faire, j’avais quatre ans. J’ai été contente de l’avion réussi. Avec le temps, j’ai adoré faire des origamis mais ce n’est qu’un petit plaisir à fabriquer.

Je me souviens la première fois que j’ai vu ma meilleure amie, elle s’était disputé avec une autre camarade de classe et depuis ce jour, nous sommes inséparables.

2012-2013 3ème 1

« Je me souviens » 3ème 1, 2012-2013

Je me souviens de « ne pique pas les yeux, démêle les cheveux ».

Je me souviens des musiques originales de Disney !

Je me souviens de la moquette rose dans la salle de bain de ma grand-mère.

Je me souviens de M. Poubelle.

Je me souviens de la première fois que j’ai menti.

Je me souviens que le premier premier jour de CP, j’avais oublié mon cartable.

Je me souviens de la première fève que j’ai reçue !

Je me souviens des épisodes du Muppet Show.

Je me souviens quand je criais pour ne pas aller au bain et que je criais pour ne pas en sortir.

Je me souviens de ma grande fierté quand j’ai enfin pu lire ce que le lapin rose avec un tee-shirt jaune disait sur la porte du métro.

Je me souviens quand je jouais à « 1,2,3 soleil ».

Je me souviens que quand j’étais petit je n’aimais pas les tomates.

Je me souviens du lapsus prétendument révélateur de Germaine Jackson.

Je me souviens quand en 6ème on finissait tous les vendredis à 13h30.

Je me souviens quand j’étais allée voir le premier Harry Potter.

Je me souviens du printemps de CE1 où pendant un an il n’y a pas eu cours.

Je me souviens des après-midi passés devant Tintin.

Je me souviens de la manifestation contre Le Pen en 2002.

Je me souviens des canapés de l’ABCD à l’école Alexandre Dumas.

Je me souviens des Shadocks qui pédalaient, pédalaient.

Je me souviens de mon premier baiser.

Je me souviens des « filles attrapent garçons »

Je me souviens du sable caressant mes pieds sur la plage en Espagne ;

Je me souviens de « J’t’ai cassé ».

Je me souviens de « Jean marie Le Pen : « l’affront national ».

Je me souviens quand on se prenait par les épaules en criant « qui veut jouer à chat perché ? »

Je me souviens des centaines de « quand est-ce qu’on arrive ?» en voiture .

Je me souviens de « 1, 2, 3 maison magique ».

fictionnaire 6ème 2 et 6ème 3, 2012-2013

Fictionnaire 2012-2013

6ème3

aluminus (un) : nain déguisé en canette

ballocelot : (un) paquet de vêtements tacheté de brun

caféterrien(ne) : n commun, humain qui ne peut se lever sans sa dose de caféïne

cocciluche : (une) coccinelle imitant Coluche

S’évabouillanter : se brûler à la vapeur de l’eau bouillante

déguerpoux (un) : mari fuyant

livresse (une): action de se saouler en lisant

ice dream (un): rêve glacé se transformant en cauchemar

jardaimer : vb, planter des végétaux avec un être cher

mamourchine : (un) appareil faisant des calins à répétition

normandier : vb, faire la manche au Havre

obserbahir: vb, contempler un objet ou une personne et être stupéfait par leur beauté

roussepéter : vb, quereller une rouquine

télescloper :vb, fumer dans un observatoire

fictionnaire 6 ème 2 2012-2013

Alléroport (un) : voyage qui nous conduit jusqu’à notre avion

amuseau (un) : jeu où l’on joue en reniflant

Automobiliser : vb, s’installer dans une voiture que l’on vole

Bibronez : (un)biberon dont le tétine se met dans la narine

Caraméliser: vb, réaliser un autobus en caramel

Catastrovie (une): destin atroce

Cisoler: vb, découper dans son coin

Dancéder : vb, perdre une dent pendant une valse

Fréquensoleiller :vb, bronzer longtemps

Hypnopoux (un): sommeil profond du pou

nagenoie (une): type de nage suicidaire

Naturbain(e) (adj) : qualifie toute végétation qui pousse dans la ville

Pantalcon (un): pantalon mal enfilé

Parentèle (une): conversation téléphonique sérieuse avec ses parents

patronche (un): homme important ayant une drôle de tête

parfumour (un) : fragrance amusante

Ralooker (se): se déguiser en rat

timidoux : adj qualifie une personne réservée

récicraneuse (une) :femme qui invente ses exploits fictifs

tigriller : vb, faire un barbecue avec le félin en voix de disparition

Tourjoué (un) : une bonne blague

Blanche-Larme, le ruban les sept géants et le nain. (6ème 2, 2014-2015)

Blanche-Larme, le ruban, les sept géants et le nain.

Il était un bois où vivait un père et ses trois enfants : deux fils aînés jumeaux et une cadette qu’on appelait Blanche-Larme. Ses frères et son père ne lui prodiguaient aucune affection. Elle était pourtant d’une douceur et d’une gentillesse extrême et aussi d’une beauté exceptionnelle. Les traits de son visage étaient parfaits. Cependant, sa beauté de naissance avait été modifiée doublement par sa situation familiale dramatique. A force de lui tirer les oreilles, son père les avait décollées et elle devait porter un bandeau pour les maintenir. Par ailleurs, ses cheveux naturellement d’un noir corbeau magnifique étaient devenus blancs sous l’effet de la tristesse. En effet, à chaque chagrin, sa chevelure blanchissait.

Un jour où elle faisait des fagots pour le feu du soir, une fée s’adressa à elle :

« – Petite Blanche-Larme, je suis une fée très puissante, demande ce que tu veux !

  • Je voudrais vivre loin d’ici, dans un endroit où je serai aimée.

    – Je te donne « le don du ruban ». Dès que tu souhaiteras changer de lieu, ta langue se transformera en ruban rouge et te mènera où tu le désireras. »

Blanche-Larme demanda aussitôt à aller dans la fameuse « forêt bienveillante ». On racontait que là-bas, tous étaient heureux et pleins de bonté. Sa langue se déroula sur le champ et elle se retrouva sur un joli banc où était assis un nain. Il lui dit qu’il était le fils du roi mais que sa taille le rendait impossible à marier. Il lui proposa de dormir au palais où elle pourrait rencontrer ses frères, les sept géants.

Blanche-Larme avait déjà recouvré sa chevelure magnifique et, son bandeau maintenant ses oreilles, était la plus belle fille qu’on eût pu voir… Les sept géants tombèrent tous amoureux d’elle. Le roi ne savait plus quoi faire. C’est alors que Blanche-Larme décida de prendre en main son destin. « C’est à moi de choisir mon époux et c’est votre fils le nain que je veux. »

Ce dernier pleura de joie et la prit par la main.

Ils se marièrent et eurent trois petits nains, trois petites géantes et trois enfants de taille normale. Ils les aimèrent tous autant.

 

Un sombre atout

Un sombre atout

Une nouvelle aventure de Sherlock Holmes,

écrite en hommage à Conan Doyle.

Sur une idée originale du groupe 1 des 5ème 2, année scolaire 2012-2013

Rédacteurs principaux : Camilia, Inès, Thaïs, Alexandra, Mme Guay

Parmi les enquêtes extraordinaires que mon ami et moi avons résolues, celle qui va suivre m’a particulièrement marqué.

C’était un matin dominical comme un autre. Mme Hudson m’ouvrit la porte d’un air enjoué. Sherlock Holmes lisait le journal, comme à son habitude, sa pipe à la bouche et un petit sourire aux lèvres.

J’eus à peine le temps de m’asseoir que Mme Hudson venait nous prévenir de l’arrivée d’une dame. Cette dernière, fort élégamment vêtue de crêpe noir, semblait exténuée et s’assit face à mon célèbre ami, dès que celui-ci l’y invita. Il la regarda longuement, lui laissant reprendre ses esprits car elle paraissait accablée, ou tout au moins fort troublée.

Mon ami était son dernier recours, nous apprit cette triste veuve avant l’heure. Avant qu’elle eût commencé son récit proprement dit, Holmes lui demanda de confirmer quelques déductions qu’il venait d’effectuer. Avait-elle bien pris le train de 8h06 venant de Yorkshire, comme le laissait entendre l’horaire de son arrivée (10h21) ainsi que le billet qui dépassait de la poche droite de son manteau, légèrement déchirée ? Pouvait-elle confirmer qu’elle connaissait mal la capitale, dans la mesure où elle avait effectué le trajet de la gare jusqu’au 221 Baker Street, en passant par le quartier mal famé de Soho, comme le suggérait le bas de sa robe, moucheté de boue sur son feston ? Pour finir, son deuil récent avait-il un lien avec sa venue ?

Lorsqu’il acheva ses déductions, la dame manqua s’évanouir et accepta un petit verre de Brandy.

Quand son visage blême eut repris quelques couleurs, elle dit s’appeler Meryl Murray et confirma bien entendu le bien-fondé des hypothèses avancées par Holmes. Mon ami l’interrogea alors sur le motif de sa visite.

« – Madame Murray, parlez-nous sans détours de ce qui vous amène..

– Ma vie a basculé il y a trois jours, quand la police m’a appris le décès tragique de mon mari. Il semble qu’il ait succombé à ses blessures, suite à une bagarre de rue. Son assaillant l’a laissé pour mort, impasse Josephine Baker, non loin de Camden. Apparemment, il est tombé violemment et s’est cogné suffisamment fort la tête pour que le coup soit fatal. Il est décédé quelques minutes après que la police l’a trouvé. C’est une habitante de l’impasse, Mrs Barbara Lincoln-Foxy, qui a donné l’alerte. Elle avait aperçu le corps, gisant à l’aplomb de sa fenêtre. La bagarre a probablement eu lieu en fin de soirée, vers minuit et demi.

– Pourquoi, d’après vous, votre époux se serait-il retrouvé dans cette ruelle à une heure si tardive?

-C’est justement la question que je ne cesse de me poser sans arrêt…s’exclama Mrs Murray, au bord des larmes. Ce n’est pas son genre. Depuis deux semaines, il avait un nouveau et deuxième travail qui consistait à être gardien de nuit de la London High Tower. Il quittait chaque jour le domicile à vingt heures et revenait à une heure du matin. Son projet était d’amasser une coquette somme afin d’acheter un cottage à New Castle. J’étais ravie de cette perspective mais c’est vrai que, ces derniers jours, j’avais des doutes sur ces sorties nocturnes…

-Qu’est-ce qui vous a mis la puce à l’oreille madame Murray?

-J’avais l’impression que nos ressources s’amenuisaient alors qu’elles auraient dû s’accroître. Par ailleurs, j’ai appelé cette après midi le standard de la London HighTower : ils m’ont annoncé qu’ils n’avaient engagé personne dernièrement, le gardien de nuit est le même depuis quinze ans.

– Très intéressant. Votre histoire est réellement fascinante, dit mon ami, vous avez pris une sage décision en venant me trouver. Qu’en a conclu la police?

-Ils ont dit que c’était une bagarre qui avait mal tourné, que l’affaire était close et qu’aucun témoin ou indice ne permettait de penser qu’il était possible de donner une suite à cette histoire. J’ai bien senti qu’ils se moquaient éperdument de cette affaire.

– Cela ne m’étonne pas! N’avez-vous aucun autre élément à me divulguer?

-Si, justement, et c’est pourquoi je viens à vous. J’ai trouvé tout à l’heure dans la poche d’une de ses redingotes un reçu de 30 000 livres au nom d’un usurier, un certain OwenWilson. Le voici. »

Mon ami, visiblement très intrigué, s’empara du bout de papier qui était ainsi rédigé:

« 30.000 livres reçues ce 21 janvier 1882 par Mr Murray, de la main de Owen Wilson, contre un lustre de cristal, une bague en or 18 carats, sertie de 2 diamants de 10 carats chacun. « 

« – Fort intéressant, enchaîna Holmes. Madame, retournez chez vous sans crainte. Ce papier me semble être une pièce à conviction fondamentale. J’ai déjà une petite idée.

-Monsieur Holmes, sachez que mon mari avait prétendu amener notre lustre en réparation la semaine dernière. Bien entendu, j’ai vérifié si mes bijoux étaient à leur place…ils n’y étaient point évidemment. Je n’ai plus mes chers bijoux de famille… »

Mrs Murray retint un sanglot et accepta un nouveau verre de Brandy. Sur ces entrefaites, elle s’en alla, le coeur gros.

Mon ami s’abîma alors dans ses réflexions tandis que je récupérais le journal abandonné. J’y lisais quelques annonces matrimoniales bien amusantes à mon goût lorsqu’une annonce attira mon attention.

« -Holmes! Regardez ce que j’ai trouvé! »

Mon ami se pencha sur mon épaule et je vis une lueur d’intérêt dans son regard. Le texte en question était le suivant :

« Usurier de confiance, prête sur gages sur le champ. (Bijoux, oeuvres d’art, objets de valeur…) Taux intéressant, discrétion assurée. Bureau d’échange situé au 15 Trafalgar street. Demander Oliver Walter. »

-Mes félicitations mon cher! Le hasard nous aide!

Cette remarque me parut déplacée puisque c’était bien moi qui venait de faire avancer l’enquête mais je ne montrai pas mon agacement. Je mis de côté mon orgueil et me réjouis de cette découverte probablement fondamentale.

– Courons rue Trafalgar, s’enthousiasma Holmes, qui entreprit de se déguiser à l’aide d’un monocle, d’une barbe postiche et d’une canne à pommeau d’argent.

Une fois arrivés sur place, je restai sur le palier dans la pénombre, faisant le guet, et entendis la conversation se dérouler ainsi.

-Etes vous Mr Walter, l’usurier? s’enquit mon ami.

-Oui, c’est bien moi. En quoi puis-je vous être utile?

-Est-il possible de mettre cette canne en gage?

-Je vois que le pommeau est en argent : je vous prête 400 livres à 15 pour cent. Ceci vaut pour trois mois.

Holmes trouva tout de suite cet homme suspect et quand nous fûmes seuls, il me fit part de ses observations. L’homme avait l’air fuyant et rusé à la fois. Il avait entendu tout au long de la conversation un bruit de fond de machine à impression qui le laissait perplexe… ce bruit étant en général typique des imprimeries. Il soupçonna derechef un trafic de faux-billets! Cette hypothèse fut confirmée dans l’heure par Mr Merryweather, banquier avec qui nous étions restés en relation depuis l’affaire de « L’association des hommes roux ». Il y avait à Londres en ce moment de faux monnayeurs qui sévissaient et restaient introuvables.

Le lendemain, nous demandâmes à la veuve l’autorisation d’inspecter le bureau du défunt.

Nous espérions découvrir pourquoi il avait eu soudainement besoin d’une si grande somme d’argent.

C’était un bureau fort ancien, en acajou. De multiples taches d’encre maculaient ce magnifique meuble comme si son propriétaire écrivait beaucoup. Un des tiroirs du bureau nous résista mais Holmes eut raison de la serrure au bout de quelques minutes. Nous y découvrîmes de multiples rappels de factures impayées et un petit carnet de cuir noir qui nous fit faire une belle avancée.

Sur la première page était collé un AS de pique. Je l’enlevai et nous vîmes au dos inscrite cette phrase « première victoire contre Scott Howard, 4 février 1886 « . Le reste du carnet nous apprit qu’il jouait régulièrement, tous les samedis soirs, au bridge, dans un cercle nommé : »la main d’appel ».

Ainsi Murray avait bel et bien un secret : c’était un joueur de bridge invétéré.

Le nom de Scott Howard était celui qui revenait le plus souvent. Nous cherchâmes son adresse et n’eûmes aucun mal à le retrouver contrairement à l’adresse du cercle qui devait être secrète pour des raisons aisément compréhensibles.

Nous décidâmes de nous rendre chez ce monsieur le lendemain. Il était aux alentours de midi quand nous toquâmes à sa porte. Il habitait une modeste petite maison de ville dont la façade était fort délabrée. Pourtant une avenante gouvernante, d’une quarantaine d’années, nous ouvrit la porte avec le sourire.

« – Monsieur Howard est-il présent?

– Non, monsieur mais il revient dans une poignée de minutes. Vous pouvez l’attendre dans le vestibule. »

Mon ami faisait les cent pas. Quant à moi, je m’installai dans un charmant petit sofa et observai la pièce. J’avisai une magnifique cheminée dont l’âtre était jonché de cendres qui paraîssaient récentes. Un petit morceau d’étoffe semblait avoir échappé à l’embrasement.

« -Quel gâchis de brûler de la baptiste ! m’exclamai-je.

-Mais, mon naïf ami, pourquoi donc notre homme aurait-il eu besoin de se débarrasser de son mouchoir sinon pour faire disparaître une pièce à conviction? dit le détective, insistant sur mon manque de perspicacité. »

Il tira de l’âtre le petit morceau de tissu et l’observa de près. Son visage s’éclaira.

« – Devinez quoi,Watson? D’après vous, quelles sont les initiales brodées sur ce mouchoir?

-S.H?

-Non! c’est mieux que cela! L.M. Donc probablement : Leopold Murray ! Quel bel indice nous tenons-là !

A ce moment-là, la porte s’ouvrit et notre homme entra. Quand il s’aperçut de notre découverte, il blêmit.

Nous le priâmes de nous suivre et l’amenâmes directement à Scotland Yard. Scott Haward avoua assez facilement son forfait. Murray lui devait énormément d’agent depuis quelques semaines déjà et ce soir-là avait encore perdu 200 livres, à rajouter à sa dette. Ils avaient commencé à se disputer dans la ruelle, s’étaient empoigné vivement et Murray avait chancelé et heurté le mur. Il s’en serait sorti avec une gros hématome si un clou rouillé ne saillait pas du mur. Ce clou avait causé sa mort. Howard n’avait jamais eu l’intention de le tuer. Il avait fui ses responsabilités, omis de prévenir la police et entravé son enquête. C’était là son méfait : une bagarre ayant donné la mort sans intention de la donner… A la justice de lui donner un châtiment juste.

Pourquoi avoir conservé le mouchoir du mort ? avait demandé mon ami pendant l’interrogatoire. Il avait voulu avec ce tissu essuyer ses mains qui avaient un peu saigné. Il avait pensé s’en débarrasser chez lui dès que possible…et c’est précisément cela qui l’avait trahi !

Ce fut moi qui prévins Mrs Murray de cette bonne nouvelle. Elle me pria de venir prendre le thé le jour suivant pour nous remercier.

L’affaire était bouclée. J’y avais pris un grand plaisir, m’étais senti à plusieurs reprises nécessaire. Même si mon ami ne m’en fit pas compliment, je sus au fond de moi que j’avais acquis, au fil du temps, des qualités d’enquêteur.