Tous les participes passés que j’ai accordés avec le COD en avril 2022 (6ème 1 et 6ème 3)

 

  • Toutes les peurs que j’aurai combattues
  • Tous les soupirs que j’ai poussés
  • Tous les bilans que j’ai rédigés
  • Toutes les figures géométrique que j’ai tracées
  • Tous les métros que j’ai ratés
  • Toutes les merveilles que j’ai entendues
  • Tous les chemins que j’ai traversés
  • Tous les tacos que j’ai finis
  • Tous les tests que j’ai subis
  • Tous les coups de jus que j’ai pris
  • Tous les cours de Français que j’ai adorés
  • Toutes les questions mirobolantes que j’ai posées
  • Tous ces kilomètres que j’ai parcourus
  • Toutes les musiques que j’ai réécoutées
  • Toutes les lettres que je n’ai pas écrites
  • Toutes les portes que j’ai claquées
  • Toutes les merveilles que je n’ai pas vues
  • Toutes les chorégraphies que Maurice a interprétées
  • Tous les coups de poing que j’ai reçus
  • Toutes les dictées que j’ai ratées
  • Toutes les amitiés que j’ai construites
  • Tous les cœurs que tu as brisés
  • Tous les secrets qu’on a partagés
  • Tous les fous rires qu’on a eus
  • Toute la paix que j’ai espérée
  • Tous les poneys que j’ai chevauchés
  • Tous les grains de couscous que j’ai avalés
  • Tous les chargeurs que j’ai débrancheés
  • Tous les clins d’oeil que j’ai faits
  • Tous les plaquages que j’ai encaissés
  • Tous les chewing gums que j’ai mâchés
  • Tous les parapluies que j’ai déployés
  • Toutes les clés que j’ai égarées
  • Tous les livres que j’ai dévorés
  • Tous les messages que j’ai gribouillés
  • Toutes les voitures que j’ai garées
  • Toutes les questions que j’ai posées
  • Tous les chats que j’ai caressés
  • Tous les bons conseils que tu m’as donnés
  • Toutes les crises qu’on a surmontées en 2020 et 2021
  • Toutes les bonnes notes que j’ai eues
  • Tous les buts que tu as marqués
  • Tous les devoirs que je n’ai pas faits
  • Tous les verbes que je n’ai pas accordés
  • Toutes les bananes que je n’ai pas mangées
  • Toutes les publicités que j’ai vues
  • Toutes les cigarettes que je n’ai pas fumées
  • Tous les râteaux qu’il m’a mis
  • Toutes les crêpes que j’ai réussies
  • Tous les plats végétariens de la cantine que je n’ai pas goûtés
  • Tous les cartes postales que j’ai envoyées et reçues
  • Tous ces croquis que j’ai gribouillés
  • Tous les crayons que j’ai taillés (en vain)
  • Tous les dimanches ennuyeux que j’ai vécus
  • Toutes les poubelles que tu as vidées
  • Tous les gens de ma famille que j’ai rejoints en Egypte
  • Tous les pleurs que j’ai entendus
  • Tous les mots que mes parents n’ont pas signés
  • Toutes les chaussettes que j’ai perdues
  • Tous les verres que j’ai cassés
  • Toutes les licornes que j’ai montées
  • Tous les supplices que j’ai endurés
  • Toutes les branches que j’ai taillées
  • Toutes les dettes que j’ai accumulées
  • Tous les profs que nous avons énervés
  • Tous les carrés de chocolat que j’ai avalés
  • Tous les Dolipranes que j’ai pris
  • Toutes les colonies que j’ai supportées
  • Tous les potins que j’ai ouïs
  • Tous les secrets que j’ai confessés
  • Toutes les conférences interministérielles que mon père a organisées
  • Tous les surnoms que tu m’as donnés
  • Tous les téléphones et tous les tablettes que j’ai brisés
  • Toute la ventoline que j’ai prise à cause de mon asthme
  • Toutes ces lumières qu’on a éteintes
  • Tous les gâteaux que j’ai gobés sans grossir
  • Toutes les chips que j’ai refusées
  • Toutes les moqueries que tu as subies
  • Toutes les illusions et les cicatrices que tu m’as infligées
  • Toutes les souffrances que tu as vécues
  • Toutes les roues de vélo que tu as tordues
  • Tous les parapluies à motif léopard que tu as détraqués
  • Tous les burgers que j’ai engouffrés
  • Tous les rendez vous que j’ai ratés
  • Toutes les coquilles d’escargot que j’ai écrasées
  • Tous les tableaux que nous avions effacés
  • Tous les bandits que tu as arrêtés
  • Toutes les guerres que VOUS avez causées
  • Toutes les espèces d’animaux que les hommes ont détruites
  • Tous les glaciers que les hommes ont réchauffés
  • Toutes ces époques qu’on a achevées
  • Tous ces espaces qu’on a émondés
  • Et notre vie qu’on a étamée
  • Toute cette terre qu’on a salie
  • Toute cette enfance merveilleuse
  • qui s’est achevée en adolescence désastreuse

haïkus des 64 2021

Nostalgie de l’enfance

Envie de grandir

Peur d’être vieux

 

 

Parole libérée

Coeur exprimé

Sentiment de félicité

 

 

Saison des neiges sonne

Pendule résonne

J’ai déjà froid

 

 

Quand tu cries

La haine m’envahit

Colère qui m’engloutit

 

 

Pluie d’étoiles

S’imisce au poil

Je tisse ma toile

 

 

Blessure entrée

Haine enfoncée

Par rancoeur emporté(e)

 

 

Mouette qui parcourt l’océan

De mes larmes

D’antan

 

 

Toi CO2

Qui gêne notre existence

Toi homme

Qui fait chauffer notre terre

Attention

 

 

Rose fleurie

Me sourit

Me réjouit

 

 

Dans la neige de la nuit

Au Japon

Un dragon sur mon balcon

Veille

 

 

M’amuser dans la nature

Me sentir libre

Etre avec un ami

 

 

Moi,

Dans mon édredon

Mélancolie me ronge

Le soleil se couche

 

 

Mer d’huile

Le temps s’arrête

Liberté brisée

 

 

Saisons disparues

Rire oublié

Coulée de lave

 

 

Glaçon qui fond

Mon cœur percé

Neige de saison

 

 

Cris de joie

Liberté de paroles solidaires

 

 

Effacement d’une vie

Les pleurs et les cris

Remise en question

 

 

Cadenas de mon âme

Tourbillon dans ma tête

Tristesse de mon coeur

 

 

Soleil et lune

Malheur et pleurs

Saison des rires

 

 

Coeur gonflé de bonheur

Bonheur d’être réunis

Mon ami

 

 

Pomme d’amour

Poire de joie

Arbres de vie

 

 

Tourbillon de chaleur

Flamme de bonheur

Aurore de mon cœur

 

 

Une ombre te suit

Tu t’arrêtes

Et tu ne vois plus la lumière

 

 

La mésange s’en va

Le corbeau s’évanouit

L’oiseau de la vie est détruit

 

 

Ombre dans ma tête

Lumière dans mon âme

Etincelle dans mon cœur

 

 

Goutelettes encore là

Derrière l’ombre la lumière

Arc en ciel déjà présent

 

 

Dans l’ombre de la tornade

Des gens, des étincelles,

Deviennent pluie

Forment ouragan

 

 

La lumière s’éteignit

Puis se ralluma

Mon cœur palpita

Et puis faiblit

 

 

Les âmes de ces gens

Piétinent

Plus rien n’est respecté

La guerre est déclarée

 

 

Amitié éternelle

Famille éternelle

Amour éphémère

 

 

De la mort à la vie

De l’enfer au paradis

Aucun choix

 

 

Arbres fleuris

Les enfants rient

L’art de vivre

 

 

Je l’ai croisé

Je suis tombée

Au sens figuré

 

 

Dans la peine ombre

Amour, tristesse, timidité

Un ange et des pleurs

 

 

Covid

Comment est-il apparu ?

Pourquoi fait-il des ravages ?

Emprisonnés pour toujours ?

 

 

Fautes pardonnées

Jamais oubliées

Temps noyé dans le sang

 

 

Noir de pétrole

Gris de pollution

Quand cela s’arrêtera t-il ?

 

 

Des cris

Voix enragées

Voix engagées

S’entendent jusqu’à chez moi

 

 

Au delà des murs

Se cachent des mers

Au delà des mers

Se cachent des murs

 

 

Ombre, lumière

Mélange parfait

Pour créer l’homme

 

 

La vie

Comme la pluie

A un moment donné

S’arrêtera

 

 

Glace qui recouvre les sols

Soleil absent

Mélancolie qui s’empare de la terre

Homme prisonnier de la saison froide

haïkus des 62 mai 2021

Poussette parisienne

Capote de pluie

Moi à l’abri

 

 

L’éclipse me met à l’abri

De mon terrible ennui

Provenant de la nuit

 

 

A l’autre bout du pré

Notre amitié n’est plus

Enigme de la tristesse

 

 

Moi seul

Lune chaude

Bonheur de la perte

 

 

Veux-tu venir avec moi

Plaisir de te revoir

pour aller

Sous la pleine lune

 

 

Pleurs cachés

Rires couverts

De honte

Nuits désespérés

Je me cache à pleurer

Jusqu’à ce que la faucheuse

Me tende la main

 

 

Goutte de pluie

Tache de sang

La peur

 

 

Tour Eiffel

Baguette parisienne

La Seine

 

 

Pleine lune

Toute en mystère

Pas sans silence

 

 

Attente de mon âme sœur

Coeur rempli de noirceur

Comme un saule pleureur

Qui attend son bonheur

 

 

Thé à huit heures

Déjeuner à douze heures

Goûter à seize heures

Dîner à vingt heures

Routine du partage

 

 

Je suis dans un pré

L’herbe est haute

Rivière où l’on peut boire

 

 

Le crépuscule arrive

Sur cette petite plage de Dargeling

Il fait chaud

 

 

Dans la rivière

Je vois les grenouilles jouer avec les tritons

Je range mon épuisette

 

 

Je marche dans les rues de Tokyo

Odeur de restaurant

Je rentre et commande un saké

Il fait nuit

Sous le soleil froid

A la chaleur de l’ennui

J’écris la nuit

 

 

Vague de sable

Fierté des coquillages

Bonheur de la solitude

 

 

Dans l’herbe

Sous les arbres

Souvenirs

Je te parle

 

 

Dans le papier des arbres

Seul(e) avec un rayon de lumière

Je pleure la vie

 

 

Du mystère

Naît l’énigme

De l’énigme

Naît la solution

 

 

Solitude du chêne

Vaincue par la visite

Du triton vagabond

 

 

Fermant les yeux

Feuille des arbres qui tombent

Je suis au chaud

 

 

Vidé de pensées

Allongé dans les prés

Mouillé par la rosée

 

 

Vivre la nuit

Humer la lune

Atteindre le soleil

 

 

Les champs à mes pieds

Les orchidées habillées de rosée

Les chant des cigales résonnait

 

 

Soleil

Boisson froide

Au bord de la mer

Journée chaude

 

 

Solitude de la lune

Mystère de cette énigme

Qui rend ma journée morte

 

 

Fou-rire mort

Ennui de la pluie

Nostalgie arrive

 

 

Silence des vacances

Ciel dégagé

Tous en mer

 

 

Obscurité de la pleine lune

Qui nous glace le sang

Quand on la sent

 

 

Rayon du soleil

Source de vie

Amour de l’humanité

 

 

Silence de la lune

Ni océan ni pré

Solitude

 

 

Obscurité de la nuit

Fin de la vie

Bonheur enfoui

 

 

Ouragan de la perte

Cyclone de la tristesse

Inconfort de la solitude

 

 

Nostalgie de l’enfance

Joie de la vie

Signes de la mort

 

 

Douceur du sable

Bruit des vagues

Passage à l’automne

 

 

Rampant dans une gouttière

Silence fier

Souffle d’air

 

 

Gentille comme une fourmi

Qui s’ennuie

Car il y a la pluie

C’est la vie

 

 

Arbre attaqué

Forêt brûlée

Monde dévasté

 

 

Lune ou soleil

Froid ou chaleur

Joie ou noirceur

 

 

Dehors

Le froid

La pluie

La noirceur

L’ennui

La solitude

Le mystère

La nostalgie a gagné nos vies

 

 

Terre humide et boueuse

Rivière silencieuse

Je découvre la noirceur de la vie

 

 

Perte

Quand la personne disparaît

On se rend compte de sa beauté

 

 

Rivière d’hiver

Tout est glacé

Quelle joie

On va s’amuser

 

 

Soleil et orage

Odeur d’une tulipe

Ailes d’une abeille

Parlons-nous

 

 

Un soir

La lune est là

Un oiseau la regarde

D’un air triste

Sur une branche vide

 

 

Sans énigme

Grain de vie

Rempli de folie

 

 

Neige et nuage

Nous dînons tranquillement

Chaude soirée

 

 

Tout le monde dehors

Le soleil aussi

Profitons !

 

 

Je suis seul

Le vent me caresse

Je plonge dans mes pensées

 

 

Feuille sous la main

Sur ma table de bois

Je ne me lasse pas du dessin

 

 

Chêne dans la lune

Fleurs sous le dos

Chaleur dans la noirceur

 

 

Un pas silencieux dans le sable

Une vague qui s’échoue

Seule la nature et moi

 

 

Le rayon noir couvre mon ennui

La rivière de la nostalgie coule

La lune me fixe

 

 

La lune remplace le soleil

Espace de temps

Où le froid envahit la chaleur

 

 

La lune et les étoiles

Le noir laisse place au vent

La lumière illumine les tristesses

Et tout recommence

 

 

Le printemps fleurit

Les papillons hors de leurs cocons

Et la beauté s’empare de la terre

 

 

Main sur le coeur

La détermination en moi

Destin de l’humanité

Entre nos mains

Poèmes autour de la période du confinement (et de son champ lexical)

L’ennui (poème n1)

Depuis 41 jours je n’ai plus de vie,

Le temps s’est arrêté,

Je n’ai plus d’envie,

Sauf de me reposer

Les journée défilent,

Et j’en perds le fil,

Je m’ennuie

Et depuis il n’y a pas eu de pluie

Cette période me rend paresseux

Mais cela montre que nous sommes courageux,

A force de rester à la maison,

Malgré cette contamination !

Confinement (poème n2)

Le confinement c’est ennuyant

et énervant

On ne peut pas sortir

et pour s’évader il faut écrire

On ne peut même pas voir ses amis

les plus chéris

Et ce qu’on attend le plus

c’est la fin du Virus

Enfermement (poème n3)

Le confinement c’est l’ennui

Le confinement c’est applaudir

Le confinement c’est la grasse matinée

Le confinement c’est travailler

Le confinement c ’est rigoler

Le confinement c’est partager

Le confinement c’est ENT Paris Classe numérique

Le confinement c’est ennuyant

Le confinement c’est l’enfermement

Le 16 mars 2020 (poème n4)

Mr Macron nous annonce la fin.

A cause d’un virus qui n’est pas russe.

Ça venait de débarquer, dans notre pays, pour tout emmener avec lui .

nous avons perdu des vies, des amis.

je suis inquiet je n’ai que 10 ans

je pensais vivre encore très longtemps

j’espère que le savant fou de Marseille

trouvera le vaccin qui nous émerveille

qu’on puisse enfin reprendre nos vie

sans aucun souci 

 

Ennui (poème n5)

Je tourne en rond toute la journée

Je tourne en rond devant ma fenêtre avec l’envie de sortir

Je tourne en rond à regarder les infos qui tournent en boucle

Je tourne en rond en attendant que le temps passe

Je tourne en rond avec mon ordinateur rouillé

Je tourne en rond avec la pression et le stress

Je tourne en rond à force de penser à tout à rien

Je tourne en rond à force d’écrire

Je tourne en rond et mes pensées me noient

Je tourne en rond en dansant tout autour de moi

Le confinement (poème n6)

Un jour en confinement

Est un semblant

De bonheur et d’horreur

Un jour sans erreurs

Dans la silencieuse ville

Des jours monotones

Un peu de rire joyeux

On fait des jeux

Les stylos et les gommes

Sortent de nos bureaux

On mange des pommes

Mais nous sommes toujours confinés

comme un poisson dans l’eau .

Enfermement (poème n7)

Nous sommes enfermés

Tout le monde est crevé

Mais il y a du bon

On mange des bonbons

Surtout on se repose

Mais à la bonne dose

De meilleurs jours arrivent

Bientôt on dansera sur les rives

ENFERMEE (poème n8)

Enfermée dans la pénombre du virus

C’est comme si je me piquais aux épines de cactus

Je m’ennuie mais la vie me sourit

Car bientôt je pourrai à nouveau revoir mes amis

Enfermée, il faut quand même travailler

Mais il me reste du temps pour m’amuser

Bientôt me mois de mai et l’odeur de muguet

La fin de l’enfermement et probablement

La LIBERTE

Le confinement (poème n9)

Quand on s’ennuie

Et qu’on manque d’ami

Il ne faut pas s’isoler

Plutôt faire un jeu de société

Il faut se laver les mains

Ou mettre du gel antibactérien

Il faut prendre plein de précautions

Et ne pas trop regarder la télévision

Quand j’ai envie de me divertir

Je vais toujours applaudir

Mais il ne faut pas se tromper d’heure

Car c’est toujours à 20 heures

 

Enfermement (poème n10)

Comme un oiseau enfermé

La fenêtre est la seule porte par laquelle je peux m’échapper

Dans cette étrange prison

Je tourne sans cesse en rond  

Cherchant un bruit qui viendrait briser ce silence inquiétant

Une présence physique, pas un écran

Les applaudissements le soir me font réaliser

Que dans les immeubles

D’autres oiseaux cherchent à être libérés

En laissant rentrer l’air

j’ai l’impression de renaître

?Dans les film à la télé

Tant de gens se touchent sans se soucier

Des distances de sécurité

Le manque me fait presque pleurer

Soyons patients, un jour les oiseaux seront libérés… 

 

Eloignement (poème n11)

Que reste-il de toi ?

Qu’une image pixellisée sur mon portable

Ta voix déformée par skype

Et tes mots que parfois je ne comprends

Que reste t-il de nos soirées au restaurant

Un tchin à travers nos écrans

De nos soirées entre amis

Un méli-mélo d’appels, de textos, d’émojis

Des concerts et du cinéma et de nos films

Deezer ou les plateformes de streaming

J’ai Skype WhatsApp et cætera

Mais ce qui me manque c’est toi

 

Ma maison (poème n12)

Ma maison, c’est mon cocon,

Mais quand j’y suis tout le temps confinée,

Ça me casse les pieds,

J’aimerais me promener, m’amuser et gambader,

Retrouver mes amies ou tout juste ma vie,

Ma vie d’avant, voir mes grands parents.

Maintenant quand on entend quelqu’un éternuer,

On ne pense plus « A vos souhaits »

Mais plutôt « Attention danger ».

C’est dur la vie en confinement,

La liberté, c’est tellement important.

 

CHAT – RANTAINE (poème n13)

Pelage couleur seigle,

Des yeux espiègles,

Museau moustachu,

Se balade dans les rues.

A ses amis il dit :

« Quelle sont ces nouvelles vies ?

Toujours dans leur nid !

Souvent dans leur grand lit !

Les deux pattes se lassent,

Quelle drôle de race !

Je vous le dis :

Ils sont punis ! »

« Vite ! Allons les voir ! »

Dit Panthère noire

Derrière leurs murs,

Les deux pattes susurrent.

« La nature a pris le dessus »,

Disent les chats des rues.

 

Confinement (poème n14)

A cause de toi

Ce mois

Va lentement

Il me faut absolument

Sortir, rire, m’enfuir de toi

Partir au loin, tu seras témoin

De cet « évadement »

J’irai rapidement

 

Covid-19 (poème n15)

Alerte !

Pour éviter la propagation du virus adoptez ces gestes simples :

-tousser dans votre coude (et pas dans votre main)

-utiliser un mouchoir à fonction unique (ok même si ça pollue)

-lavez-vous les mains très régulièrement (avec de l’eau et du savon, pas que de l’eau)

-Restez chez vous le plus possible (c’est le confinement on est obligé)

Ceci est un message du ministère chargé de la santé et santé publique France (n’oubliez pas d’applaudir tous les soirs à 20h)

 

Pâtes (Poème n16)

Bolo, pesto, carbo, in bianco…

 

Il y en a pour tous les gouts

Aujourd’hui un peu partout

 

Linguine, penne, farfalle, bucatini…

Comme on les mange en Italie

 

De toutes les tailles

Mais toujours avec de l’ail

 

Bolo, pesto, carbo, in bianco…

 

Recette imaginaire du confinement

(poème n17)

Tout d’abord, gardez votre patience

En vous armant de confiance

Puis saupoudrer d’humour

À mettre dans le four

Chassez la colère

Pour faire taire la guerre

Ajouter une pincée de rage

Et une poignée de courage

Mettez en prison tous vos ennuis

Et laissez la place à vos rêveries

Puis assaisonnez d’idées

A remettre en liberté

Faites-les germer dans la terre

Et mettez le tout dans l’imaginaire

Et mettez le tout dans l’imaginaire

 

 

Mon balcon (poème n18)

  Un petit rayon de soleil après l’orage,

une lumière au milieu de l’obscurité.

 

Mon balcon, tout réconfortant…

surtout quand il fait beau et chaud,

ou même quand il pleut,

pour sentir l’odeur de la pluie que j’avais oublié.

 

Mon balcon c’est comme un parapluie qui empêche

la petite goutte d’eau de faire déborder le vase…

Mon Balcon. 

 

Séquestrés (poème n19?

Par ces temps troublés,

on peut se sentir séquestrés

 même si ce n’est pas la réalité.

Le gouvernement est un peu abstrait

quand il dit qu’on sera déconfinés

le 18 mai.

Par ces temps troublés

nous ne sommes ni en guerre ni séquestrés,

nous sommes juste confinés et ainsi protégés.

Le Printemps (poème n20)

Grace au printemps

Je vis mieux le confinement.

Tous les soirs, a vingt heure

Nous applaudissons en cœur.

J’entends les oiseaux chanter

Ca me donne envie de danser.

Sur le balcon les belles fleurs

Sont de toutes les couleurs.

Le soleil qui brille dans le ciel

Envoie dans mon cœur des étincelles.

Cette saison est ma préférée

Vivement qu’ on sorte pour en profiter !

 

  L’ enfermement (poème n21)

L’ enfermement c ‘est  pas marrant

Mais l’ enfer me ment

Car même si je m’ ennuie

Je peux laisser place à la rêverie

Bientôt je retrouverai la vraie vie, mon paradis

Mais ce n’ est pas pour aujourd’hui 

 

CANAPE (poème n22)

Canapé

Où tout le monde peut s’affaler

Fainéants, sportifs, artistes

On regarde la télé

Il ne faut pas en abuser

Je le sais

mais je suis persuadé 

qu’on y reste confiné 

Bref, le canapé

C’est bien fait

 

La Famille (poème n23)

Ma famille, c’est tout

Il ne faut pas y toucher

Mais surtout

Ne pas les chercher

On sait que rien n’est plus précieux

Que l’amour qu’on porte à sa famille

Comme la prunelle de mes yeux

Précieuse comme la vanille

Toutes ces années passées ensemble

N’est pas du temps perdu

Tous ensemble autour de la table

Je l’aime, MA FAMILLE !!

 

« Rester chez soi »(poème n24)

Journée de confinement

Toujours le même rythme 

En sortant du lit.

Je vais prendre mon petit déjeuner.

Après ce petit déjeuner

Je vais commencer à travailler à la maison. 

Quand j’ai terminé mes devoirs pour demain

Je commence à m’ennuyer jusqu’à ce que je trouve une idée

Cette idée est de lire Harry Potter

Jusqu’à l’heure de manger.

Ma mère me prépare un bon repas que je mange rapidement.

De treize à quatorze heures je joue sur le téléphone. 

Je recommence à faire mes devoirs mais cette fois ceux d’après demain 

Puis je mange et je vais aller me coucher pour avoir de l’énergie.

 

CONFINEMENT (poème n25)

Comme toi  je suis chez moi

On  regarde les écrans avec joie

Nous sommes en guerre répétera toujours Macron

Fenêtre ouverte prêt à  crier

Isoler du monde entier

Nous sommes en guerre répétera toujours Macron

Egaré dans l’appartement

Merci aux personnels soignants

Emotions débordantes

Nous sommes en guerre répétera toujours Macron

Terminus tout le monde dehors

         

  VIRUS (poème n26)

comme 20h tous les soirs

I  comme isoler  sans le vouloir

R  comme restriction de sortie

U comme  usée de toute cette ennuie

S   comme  super pouvoir et super folie 

 

Isolée (poème n27)

 

Quel intérêt d’être enfermée ?

?Cela va t’il nous aider à progresser ?

?Je ne sais pas mais en tous cas ça nous sauvera.

Malgré le manque d’activité je reste enjouée.

?Parce qu’à la fin du confinement tout redeviendra comme avant.

Mais en attendant restons chez nous tranquillou.

Respectons les gestes barrières nécessaires pour sauver la Terre.

Et  lutter contre ce qui nous permet d’avancer.

Afin de retrouver nos activités préférées.

 

 

LE CONFINEMENT (poème n28)

Le confinement c’est ennuyant,

Le confinement c’est pas marrant,

Les disputes pour le papier PQ,

Les insultes pour les gâteau « LU »,

Pour sortir il faut prendre une attestation,

Avec le CORONA il faut vraiment faire attention,

Les gels sont en rupture de stock,

Les gens deviennent « toc-toc »,

Au revoir les cours réelles,

Bonjour les classes virtuelles.

 

En confinement on a toujours faim,

Si on a rien on mange du pain,

La plupart on prend du poids,

Ce n’est pas ce qu’on aime mangé des petits pois,

La spécialité du CORANA c’est les pâtes,

La rentrée je n’ai pas hâte,

Je peux plus supporter mes frères,

Heureusement qu’on fait des gâteaux avec ma mère,

Restons chez nous,

Et gavons- nous,

 

Enfermés (poème n29)

Avec ma famille on sera protégés

et grâce à Edouard Philipe on sera libérés

  On est en isolement vous avez eu un plan

En ce moment, toujours a la maison

Nous sommes enfermés

on est bloqués coincés

Le coronavirus est dangereux, nous essayons

De trouver la solution 

Se laver, travailler s’informer

On reste à la maison

Heureusement qu’il y a les hôpitaux et les infos

On est obligés de se déplacer avec une attestation

On crie ATTENTION, ils ont un plan d’action

Il faut se désinfecter

on n’est pas vaccinés, mais on doit se protéger

 

L’épidémie a fermé les académies

Mais nous restons protéger à la maison

Les masques et les gants sont importants

Il faut les mettre tout le temps

 

Le Confinement (poème n30)

Pâte et PQ rationnés 

Des manques de masques et de gel

Des grandes queues pour acheter 

Il nous manque du matériel 

 

Les amis en video

Différents mais mieux que rien 

C’est bien et c’est rigolo 

Mais c’est notre seul moyen 

 

Tous les cours sur internet 

C’est pratique mais pas facile 

Je ne finirai pas bête 

Dans ce moment difficile

 

Pendant le confinement 

A vingt heure à nos balcons 

On applaudit les soignants 

Et nous recommencerons 

 

Soignants et médecins (poème n31)

Ils sont débordés,

Ils sont passionnés, fatigués, tristes, en colère…

Mais ils restent calmes.

Ils sont peut-être stressés

Mais ils doivent être soutenus et récompensés

Ils peuvent être en pénurie et mal protégés mais ils nous sauvent

Et nous soignent.

Mais le plus important c’est qu’ils soient là.

 

L’ennui avec la pandémie (poème n 32)

Je me lève

Personne dans les rues

L’avez-vous déjà vécu ?

Quel longue trêve!

Dans tout Paris,

Pas un bruit

Tout le monde est aux abris

Le Covid-19 est fui

Il fait beau temps,

Les oiseaux chantent

Ce n’est pas marrant

Cette situation agaçante

Attestation de sortie

Enfermé, isolé, cloîtré

C’est l’ennui assuré

Quelle plaie cette pandémie !

Vivement la sortie

Qu’on retrouve nos amis

Que cette pandémie soit finie

Que nous retrouvions notre vie !

 

 

Enfermé(e) (Poème n33)

Tous les jours je m’ennuie à regarder la pluie tomber

Mais quand le soleil se lève mon cœur souris et bat de plus en plus fort !

Et quand je sors je peux me divertir

Pour m’exprimer et pour me soulager

De mes angoisses

Qui sont vraiment désagréables et stressantes

Je ne peux plus me détendre

Comme d’habitude

 

 

L’ennui (poème n34)

 

Je suis triste toute seule ici.

Sans personne avec qui sourire.

Quel ennui !

 

Cela fait des décennies que je m’ennuie,

Mais pourquoi moi seule serai-je punie ?

Ô ennui qu’ai-je fait pour mériter tout ceci ?

 

Quelle sorte de maladie serait l’ennui ?

Serais-je bannie de tout délice ?

Ô quelle injustice que l’ennui !

 

Isolement (poème n35)?

C’est le confinement,

Le temps passe lentement,

Mais heureusement,

Il ne fait pas beau temps…

 

Pendant le Printemps,

Nous sommes enfermés.

Nulle-part où aller,

On attend…

 

Ce confinement,

Un évènement,

Qui malheureusement,

Atteint beaucoup de gens…

 

Ce confinement, si on s’en laisse le temps,

Permet de se redécouvrir,

De s’enrichir

Très rapidement…

 

Ça peut être ennuyant,

Ça peut être effrayant,

Mais honnêtement

On passe aussi du bon temps…

 

 

Mon Cher Ami l’ennui (poème n 36)

Dans les murs du silence et de l’isolement

Dans cette salle à l’espace limité

Accompagné par mon cher ami l’ennui

Je me couchais avec les mouches au-dessus de moi, comme si elles dansaient

Tout cela me pousse à me demander ce que l’avenir nous réserve.?

 

 

La roue du confinement (poème n37)

Trente et unième jour de confinement sans voir mes copains.

Je suis seul chez moi, ma chambre est en désordre.

J’ai les cheveux en pétard et mes yeux éclatés à cause de l’ordinateur et de la télé.

Je me dirige toutes les cinq minutes vers le frigo alors que je sais très bien qu’il n’y a plus rien dedans depuis des jours.

Je m’ennuie comme un rat mort.

Je suis coincé entre quatre murs qui se referment petit à petit sur moi.

Quand ressortirai-je de chez moi ?

Je ne le saurai peut-être jamais.

ET IL Y A PLUS DE PQ !!!!!!

haïkus des 63 septembre 2019

Le vent souffle sur ma joue

Une petite goutte de pluie vient la caresser

Sans doute la plus petite

Les choses les plus importantes

Ne sont pas les rubis

Non

C’est ce qu’on a sous les yeux

La nature, l’eau, la vie

Le chagrin s’empare de moi

Mes gouttes tombent la nuit

Le silence continue

Sous le soleil

Allongée, je me repose

Il me chante une berceuse

Les fleurs de cerisier tombent

Je souffle dans le creux de ma main

La liberté apparaît

Le bruit de l’eau du lac

Me berce et me délasse

Hypnose

Chagrin et mystère

Brouillard et silence

Où est la pluie d’émeraudes ?

Soleil et pluie

Créent un arc en ciel

Le soleil se reflète dans l’eau

Dans le vent

Je perds mon manteau

L’eau rafraîchit ma peau

Le printemps

C’est l’heure des merveilles

L’arbre regarde les fleurs

La joie est dans les airs

Goutte à goutte de pluie

Dans le Soleil

Arrive l’arc en ciel

Un nuage brillant

Comme une géode

File à grande vitesse

Comme un chagrin

Les amis

Sont des rubis

Préservez-les

La lune est blanche

Le soleil est jaune

NOUS sommes tous pareils

Le lion est en colère

Une rivière de cristal s’élève très haut

Ni la pluie, ni la neige, ni l’aurore

N’osent se montrer

Je me lève un beau matin

Soleil levant

Brillant comme un diamant

J’entends le bruit de la nature

Aussi clair

Que ma tristesse

Les lueurs roses de la nuit

Plus de bruits

Je dors paisiblement

Ce soir tristesse

Qui l’envahit

Elle pleure sur son tapis

Dépression

haïkus des 61 juin 2019

Obscurité :

La lumière des morts

…………………………………………………

Hélice de l’hélico

Tourniquet des humains

………………………………………………………….

Esprit dans un rêve

Navire naviguant

……………………………………………………………………..

Depuis le soleil de l’obscurité

Chercher dans le cœur

Des battements à basse tension

Jusqu’à potron-minet

……………………………………………………………………..

Joie

Colère

Tristesse

Les sources de mon coeur

…………………………………………………………

Obscurité ou lumière

Tourniquet dans mon âme

Tourniquet dans mon crâne

…………………………………………………………..

Tempête et bonheur

Grand-huit de la vie

Manège dans mon coeur

………………………………………………………………………………….

Sentiment d’un enfant

plongé dans le néant

Sillage de sa vie

……………………………………………………….

Esprit de la nuit qui s’empare de mon coeur

Esprit du jour qui chasse les malheurs

…………………………………………………………………………..

Colère et chagrin

S’emmêlent

Le diable est né

……………………………………………………;

Quand rancoeur et chagrin

S’immiscent dans la vie

Dénichez dans votre cœur

Vos paysages intérieurs

Pour sortir d’ici

La belle aurore

La belle aurore

Pleurer les éclats du soleil

Brûler les larmes du passé

Dégeler un coeur divisé

Rencontrer un amour vermeil

Chercher le sens de l’amitié

Jusqu’à potron-minet

Revoir la belle aurore, l’exquis de la vie

Et recoller la coïncidence de l’amour

(6ème 1 mars 2019)

REVE

REVE

Etre naturel et unique

Etre fier et doux

Etre commun et magique

Avoir la paix en soi

La plus modeste qui soit

Diamant nocturne de soie

Abandonner son cœur

Combattre la peur

Rattraper le bonheur

Sourire de l’univers

(5ème non ski : Yven, Ishaq, Adam, Fabien, Justin, Naomi, Kadidiatou, Malek, Ibrahima)

Qui suis-je?

Qui suis-je ?

Je renie les déceptions de la vie

J’ignore les psychopathes des trottoirs

Je déteste les moutons des villes

Je crache la noire pollution

Je hais les orgueilleux

Je vomis les émotions obscures

Qui suis-je ?

Je suis

L’humble beauté incarnée

(groupe A 6ème 4

Gaspard, Mohamed, Marc, Louis, Alizia, Sarah, Anaé, Garance, Gabrielle, Louise, Julia, Lorenzo, Capucine)

petit fictionnaire des 4ème1 décembre 2018

(une) arénaclash : place publique où l’on vient se disputer devant témoin

(un) cervostock : disque dur vivant (disponible en 2222)

(la) cybermort : cataclysme qui mettrait fin à internet (certains l’annoncent pour 3320)

(la) filmothérapie : le fait de se soigner en regardant des films en version originale

(la) graffiture : police d’ordinateur façon graffiti

(un) pizzavion : mode de livraison du futur (prévu en 2044)

Pleurire : sangloter tout en riant

(un) stylumière : instrument d’écriture qui met en valeur les idées (écrairer : écrire avec un stylumière)