Unité ou diversité des « Suds »

Introduction

Définition

–  « Suds » : Tiers- Monde en 1952 (Sauvy) puis PVD, PED, Sud et « Suds » car éclatement du groupe et différenciation à toutes les échelles.

Problématique :

– Comment se manifestent les difficultés et les retards de développement des pays du Suds ?

– Quels facteurs expliquent l’éclatement du Sud ?

– Quelle typologie des Etats du Sud ?

A regrouper en 2 phrases

 Annonce du plan

Après avoir présenté les caractères communs du mal développement des pays du Sud ( 1) nous dégagerons les facteurs à l’origine de leurs évolutions différentes ( 2) pour enfin présenter une typologie qui illustrera la grande diversité des situations aujourd’hui ( 3) .

1) Le Sud : de forts retards de développements et des difficultés récurrentes

 a) Pauvreté monétaire :

– 24 pays les plus riches : plus des ¾ du RNB mondial,  RNB des 50 PMA = RNB Danemark.

Cf l’animation du revenu/Hab:http://www.worldmapper.org/animations/income_animation.html

 b) Développement humain

– IDH : espérance de vie, taux d’alphabétisation, PIBppa /hab. /Norvège est à 0.96, la Sierra Leone à 0.33/ . Depuis 2010 nouveau calcul de l’IDH: moy.mond. 1990=0.57, 2010=0.68.

 rappel de L’IDH ajusté aux inégalités (IDHI)(2011)/Les populations d’Afrique subsaharienne subissent les pertes les plus importantes dues aux inégalités dans l’ensemble des trois dimensions,

 – IPH : faible longévité (risque de mourir avant 40 ans), % d’adultes analphabètes, accès aux soins, à l’eau potable et enfants de moins de 5 ans victimes de malnutrition/ en %

– Sous et mal malnutrition (1 milliard de pers/  77 « pays à revenu faible et déficit vivrier )

– Accès aux soins : 38 pays d’Afrique subsaharienne se situent sous la norme minimum de l’OMS de 20 médecins pour 100.000 habitant(e)s ; 13 de ces pays comptent 5 médecins ou moins pour 100.000 habitants(es)contre 1 / 400hab. au Nord, => espérance de vie : 49,6 ans en Afrique subsaharienne, 78,3 dans les PDEM.

– Instruction : plus de 750 millions d’adultes, dont les 2/3 sont des femmes, sont analphabètes. 1 hab. du Nord dispose d’un inv. éducatif 22 x > à un hab. du Sud.

Magnard, schéma 1, p.46 : Les Sud, des contrastes de développement

carte de l’IDH ( évolution 1980-2010) :http://hdr.undp.org/fr/donnees/carte/

 

 c) les défis démographiques et urbains

– Sud : 5.5 milliards d’hab. 82% de la pop. Mondiale : baisse de la fécondité mais  effet de masse => pop. + 80 millions /an./ cas particulier de l’ Afrique subsahar. : Trans. démo amorcée différent en Chine ou Amér. du sud : TD achevée.

– Problèmes urbains : 2.6 milliards de citadins au Sud contre 1 milliard en 1980. croissance urbaine ralentie mais + 65 millions de citadins /an => mégalopolisation (et souvent de macrocéphalie urbaine) : 550 villes millionnaires en 2015, 430 dans le Sud/ précarisation des habitats (1/3 de la population urbaine des PED) .

d) Instabilité politique et vulnérabilité des pays du Sud

– vulnérabilité des populations et des équipements aux aléas naturels ( Haïti, janv.2010)

– absence de démocraties, conflits, corruption, instabilité politique => exode ( 10 millions de réfugiés dans le Sud) , abandon, des campagnes, crise alimentaire.

– violence et insécurité :« Les régions les plus affectées par la violence meurtrière sont l’Amérique centrale, avec un taux moyen régional de 29,0 (morts) pour 100 000 (habitants), suivie par l’Afrique australe (27,4) » (ONU 2011)

anamorphose animée des évolutions de la pop. de 1950à 2100: http://www.viewsoftheworld.net/wp-content/uploads/2011/10/WorldPopulationAnimation.gif

2) Les facteurs de la diversité )

a) Des voies de développement différentes

– Industries industrialisantes (Algérie, Inde->1990, Chine->197Smilie: 8)

– Industrialisation par substitution aux importations (Argentine, Brésil, Mexique)

– industrialisation par la promotion des exportations (NPIA 1er et 2nd génération, Chine à partir de 1980 et l’Inde depuis 1991)

– Valorisation des ressources naturelles : pays rentiers prod. de pétrole, pays africains (Côte d’ivoire, Burkina Faso)

b) Inégale insertion dans la mondialisation et vulnérabilité face à la crise depuis 2008

– Difficulté du développt. => Endettement => FMI, PAS =S reclassement des pays du Suds/ décrochage de l’Afrique subsaharienne avec 1.5 % du commerce mondial (qlques progrès depuis 2009)

Schéma Hatier p.293

3) Typologie de la diversité

a) Entre les Etats du Sud

– PMA :48 pays dont 33 en Afrique : PIB/ hab. < à 900 $)/ part du II dans le PIB < à 10%/ analphabétisme > à 80%/ dépendce/ vulnérabilité/ corruption/ problème urbain.

Schéma Magnard 2, p.46                                             

 cf cas particulier de l’Afrique subsaharienne (2011): 2% du PIB mondial en 2000, 3.3% en 2009, 5% des IDE(2009). 22 des 24 pays à développement faible ( nouvel IDH<0.5). PIB/hab moy.=2000$ contre une moy.mond. de 10000$ (2010).l’Afrique sub-saharienne compte à peine 1 agent sanitaire pour 1000 habitants, ratio dix à quinze fois inférieur à celui des pays développés

– Les pays émergents : modèle des NPIA /économies extraverties/ Asie du SE et Amér. du Sud. + Afrique du Sud, Turquie

– Les pays rentiers : pétrole/ ressources minières

– Union Indienne et la Chine

– pays intermédiaires : Asie centrale et du Caucase/ Amérique du Sud : Chili, Pérou/ Moyen-Orient

Schema Hatier p.77

b) Contrastes intra-étatiques

– Villes / campagnes: Le Caire: 95% des IDE d‘ Egypte/ Maroc le taux d’analphabétisme t 2 x > dans les campagnes que des les villes..

– Littoral/ intérieur : Chine rapport de 1à 10 dans le PIB/hab.

– région ouverte à la mondialisation/ région enclavée : Mexique entre Méxamérique et Chiapas / Bihâr et Kerala en Inde ( schéma cours)

– Exple du Brésil Sud/Sudeste et Nordeste.

Conclusion

Sujet : Diversité des « Suds » affirmée depuis les 70’s / décrochage de l’Afrique subsaharienne et émergence des Etats qui ont accroché la mondialisation.

Ouverture : Problème d’une croissance sans développement humain généralisé (indice de Gini et contrastes régionaux) / vulnérabilité aux crises (depuis 200Smilie: 8)

Pour des informations complémentaires et mises à jour , cf. le site du PNUD:http://www.beta.undp.org/undp/fr/home.html

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Centres d’impulsion de la mondialisation et inégalités de développement . Mondialisation et interdépendance.

Introduction

 Définition du sujet : la mondialisation, processus de mise en relation des différentes parties du monde grâce à la  multiplication des flux de toute nature, favorise l’émergence d’espaces privilégiés à différentes échelles qui constituent des centres d’impulsion majeurs. Cependant, l’inégale intégration des Etats et des régions dans l’économie mondiale est un facteur d’inégalités de développement.

 Problématique :

– Quels sont les grands centres d’impulsion de la mondialisation et leurs facteurs de domination ?
– en quoi la mondialisation des échanges révèle-t-elle les contrastes de développement et les   interdépendances entre pays mais aussi entre régions ?

 Annonce du plan :

– Description : les espaces moteurs et des centres d’impulsion de la mondialisation
– Explication : les facteurs de la domination
– Typologie : Inégal développement des espaces à différentes échelles

 

 1) Les grands centres d’impulsion

  a) La Triade: oligopole

20 % de la population => de 80 % du PNB, 70 % de l’industrie, 75% du commerce,85 % de la Recherche développement, 80 % des services de transports et du stock d’IDE. IDH > 0.9
– Les EU: domination technologique, économique, financière (rôle du $) politique et militaire. Plus de  310 millions d’hab., 28% du RNB. Renforcement avec ALENA
– L’ UE est la zone la plus active du commerce mondial: 500 millions d’hab., 30% du RNB mond. Une   certaine puissance politique (ONU, puissances nucléaires, langues parlées)
– Le Japon : 12 % du PNB mondial en 2008. 128 millions d’hab.
Schéma Magnard 4 p.10

 

  b) « L’Archipel métropolitain mondial » (O. Dollfus)

 – La mondialisation => métropolisation, hiérarchisation des fonctions éco et concentration des  fonctions supérieures => rôle majeur des « villes mondiales » ou « villes globales »( Saskia Sassen). Organisation par conurbations ou mégalopoles.
– 20 et 25 : NY, Tokyo, Londres, Paris, Chicago, mais aussi Francfort, LA, Washington Genève
– Influence financière : CBD, les bourses (Wall Street, Londres Euronext, Tokyo Kabuto Cho)
– influence politique et économique : siège d’institutions internationales qui constituent des lieux   d’impulsion : FMI, BM,ONU, OMC..; les technopôles et universités (MIT, Harvard, Silicon Valley)
 – Infrastructures de transports ( aéroports, ports)
Schéma Magnard 5, p.12
– réseau, « l’archipel métropolitain mondial » (AMM). Synergie des grandes activités III > (recherche,  innovation, décision) et une polarisation des flux (aériens, télécoms, financiers, commerciaux).

 

     2) Les facteurs de domination

   a) Multiplication des échanges au profit de la triade

Les échanges internationaux ont connu un essor considérable depuis 1945, progressant plus vite que la production mondiale. Domination de la Triade 1/16 (80 % des échanges pour 15% de la pop.). Mais distinction nècessaire pour les biens manufacturés: 40% pour les PED (2011) et essor surtout des services ( progression de 96% depuis 2000).

  

 b) les IDE

Développement surtout depuis les 70’s. Ce sont les IDE (dépenses d ‘ équipement faites par les FTN à l’étranger). Les IDE ont été x 60 entre 1960 et 2000. Ces investissements sont le fait des FTN des PDEM et sont réalisées essentiellement dans l’espace des PDEM (Europe en particulier: 40%) .7 pays pour65% du stock mondial d’IDE. 3/4 IDE dans Triade elle-même. Mais développt. vers BRIC et les PECO.

   c) De nombreuses FTN

La triade concentre 74% des 500 premières entreprises du monde
– FTN : entreprise effectuant plus du ¼ de sa P° dans des filiales d ‘ au moins 6 pays.
– Le nombre de sociétés-mères passe de 6000 en1967 à80.000 en 2010, FTN avec 900.000 filiales.
– Elles réalisent 23% du PIB mondial (avec une valeur de P° x 9 depuis 1980 alors même que le PIB mondial n’a été x3. Elles réalisent plus d’1/3 des échanges mondiaux avec une part de plus en plus grande de « commerce captif » (intra FMN) qui représente 45% des échanges en 2010.

    d ) contrôle des grands flux de transports et de communication

Au niveau international (Compagnies aériennes, de grands ports Rotterdam, Long Beach, Kobe) . Plate formes multimodales / aéroports – hubs / infrastructures routières/Internet – NTIC ( rappel de la fracture numérique)/ médias

    e) Des espaces attractifs

– EU : brain drain (secondairement Union Européenne)
– tourisme essentiel des flux à l’intérieur des PDEM. Sa croissance est très forte: 70 millions   d’arrivées internationales en 1960, 890 millions en 2007. L’Europe reste le 1er espace touristique.

 

    f) Des Etats puissants dans le cadre de l’OMC et des centres d’impulsion

– rappel des négociations GATT puis OMC : libéralisation du commerce
– triade => 85% de la capitalisation boursière.
– Rôle du G20.

 

 3) typologie des espaces : centres et périphéries

 

a) A l’échelle des Etats

    a1) Des « Nords »

– les pôles de la triade
– les périphéries du nord intégrées : NPIA
– Les pays du Nord en transition : Russie, PECO

 

    a2) Des « Suds » inégalement intégrés à la mondialisation

– Les pays émergents : « bébés tigres » dans les 90’s (Indonésie, Thaïlande), Brésil, Mexique et « Jaguars latino-américain » tel le Chili. D ‘ autres pays émergents sont proches (Turquie, Afrique du Sud). Périphéries intégrées ( qlques espaces littoraux bu Bassin méditerranéen).
 – L’Union Indienne et la Chine :40% de la pop. mond. . La Chine est le premier Etat industriel du Sud : forte croissance des provinces littorales. RNB-ppa : 2nd au monde après Etats – Unis. L’Inde : secteurs de pointe (aérospatiale, informatique, nucléaire) + produits manufacturés = 40% des exportations. Mais problème de développement humain : 4ème et 10ème RNB, la Chine et l’Inde sont 94ème et 132ème pour l’IDH .l’IDH de l’Inde a progressé de 48% depuis 1975 mais les contrastes restent très forts: l’état rural du Bihâr au nord: mortalité infantile > 10 %, taux de fécondité > 3,5 alors qu’au sud, le Kerala, taux de fécondité de 2 et espérance de vie de 73 ans soit 13 ans de plus que la moyenne nationale. Schéma Inde fait en cours
 Les pays rentiers : Pays exportateurs de pétrole enrichis depuis les chocs des années 70. Certains ont développé les infrastructures mais caractéristiques du sous – développement : forte fécondité, persistance d ‘inégalités sociales fortes, assujettissement des femmes (ISDH faibles).
 – Les PMA : – Faible PIB (PIB/ hab. < à 500 $), faible urbanisation (ou macrocéphalie urbaine) part de l’industrie dans le PIB < à 10%). Fort analphabétisme (< à 80%), exposition aux épidémies, dépendance de l ‘aide étrangère, multiplication des conflits (Afghanistan, Somalie, Ethiopie, RDC).- Rappel IDH et IPH.- Poids marginal dans le commerce mondial (1.8%). Etat incapables de gérer le développement et l’APD (corruption généralisée, détournement d ‘ aides, clientélisme). Depuis 1971, le nombre des PMA est passé de 24 à 51 rassemblant 620 millions d ‘ habitants. 34 sont en Afrique.

Schéma Magnard 2, fiche 4

     b3) les espaces perdants

Espaces continentaux ruraux : Expl : Chine intérieure / Maroc le taux d’analphabétisme est 2 x > dans les campagnes que des les villes.
 – les Etats enclavés :Etats continentaux d’Asie : Mongolie, Laos, Afghanistan, régions montagneuses : Amérique andine, Népal.

 Conclusion

Sujet : La mondialisation favorise les échanges à l’échelle mondiale mais produit de profondes inégalités spatiales et une hiérarchisation des territoires à toutes les échelles. La Triade et ses relais dominent mais doivent faire face à des périphéries actives dans lesquelles naissent de nouveaux centres d’impulsion. Ouverture : certains pays émergents ont su profiter de la mondialisation pour accélérer leur développement mais restent vulnérables aux crises. Par contre, d’autres n’ont pu ou su éviter la marginalisation à l’image de la plupart des pays de l’Afrique subsaharienne qui peine à s’extirper d’un mal-développement chronique et s’insère encore peu dans la mondialisation.

 

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La Méditerranée, espace de clivages ou d’échanges entre le Nord et le Sud ? L’espace méditerranéen, une interface Nord-Sud ?

Introduction :

Déf :

Interface : zone de contacts, d’échanges  mais aussi de rupture (clivage), de discontinuité entre deux espaces. Espace méd. présente deux rives très contrastées => justification du terme d’interface.

Problématique :

– Comment se manifestent  les contrastes  et de quelle façon définissent-ils un Nord et un Sud dans cet espace méditerranéen ?

– En quoi les échanges entre les deux rives de la Méditerranée favorisent-ils les liens entre les pays de l’EM ou témoignent –ils de profondes déséquilibres ?

– Quelles tentatives sont menées et avec quels résultats pour faire de l’EM une  « aire de prospérité » commune ?

(On peut regrouper ces questions en 2 phrases).

Annonce du plan

1) Un espace de contrastes

2) Le rôle des échanges et des flux comme facteurs de rapprochement mais aussi de déséquilibres

3)  Les limites et les difficultés d’une intégration régionale

1) EM : Un espace de contrastes et de clivages
  a) Contrastes de développement

– PIB/hab./ (PNM : 45% de la pop.- 86% des richesses)

 

–  IDH (50% des PSEM > 50éme place, Algérie : 107éme)

– IPH (expl eau potable : 20% sans accès – espérance de vie : 66 ans/78 ans –analphabétisme> 20% dans PSEM)

Schéma Magnard 1 p.50

 b) Contrastes démographiques :

– Transition Démo/ tx de fécondité> 2.5

– Urbanisation et réseaux urbains déséquilibrés/macrocéphalie/ habitat spontané (Le Caire)

c) des voies de développement différentes

– Hypertrophie du I/ échec des réformes agraires/ dépendce agroalimentaire

– Sous développt du II / mono activités liée aux hydrocarbures (Algérie- Libye) mais seulement 4% des res.mond. de pétrole et gaz.

– Secteur informel important

  d) Un clivage N/S à nuancer : définir l’espace intermédiaire et les 4 types d’espaces.

Schéma de synthèse simplifié

2) Le rôle des échanges et des flux.

 a) Les échanges économiques

– Flux N/S modestes : 8% /10% du com. ext. de l’UE (réorientation vers les PECO depuis 2004)

– 45% des flux des PSEM vers l’UE mais bcp plus pour qlques pays : 78% pour la Tunisie , 70% pour le Maroc. hydrocarbures pour l’Algérie : 90% de ses recettes d ‘ exportations.

– Faiblesse des flux Sud-sud : 6% du total de l’EM et importance des flux bilatéraux (Algérie-France/ Maroc-France)

– Dissymétrie des flux dans  leurs natures/ problème des IDE plutôt vers les PECO

    b) Les flux de populations déséquilibrés

– Emigration vers le nord dans les 50’s et 60’s (Maghrébins en France, Benelux et Espagne, Turcs en Allemagne). Après 1974, ralentissement  des flux / Schengen (1985,

application 1995 => fermeture des frontières européennes)

– développt. de flux de transit dont l’origine est subsaharienne (Maliens et  Mauritaniens auMaroc)

– Problème de la fuite des élites vers le Nord

Schéma Magnard 3, p.51

     c) Flux touristiques

–  Augmentation des flux : 10->220 ms entre 1950 et 2009 mais 170 ms pour les PNM et 55 ms pour les PSEM/ expl Espagne : 50ms/ Italie : 34 ms/ Tunisie : 5ms.

– Discontinuité et insuffisance des équipements au Sud/ instabilité / risques.

3) Les limites et les difficultés d’une intégration régionale

   a) tensions, rivalités

– Conflits territoriaux (Chypre depuis 1974, Israël- territoires palestiniens)

– Conflits internes (Algérie, Maroc, Turquie/Kurdes)

– Tensions inter étatiques : Turquie/Syrie, Turquie/Grèce

   b) Difficile coopération dans le domaine de la protection de l’environnement

– Saturation de l’EM : marbellisation/ pollution des eaux (60% non traitées)

– Plan Bleu (1975) / relatif échec

   c) Des projets de rapprochement et de coopération incertains

– Processus de Barcelone : 1995/ « Zone de prospérité partagée »/ MEDA/ bilan très mitigé en 2005

– Union pour la Méditerranée : 2007

d) Des espaces inégalement intégrés

– Espaces littoraux, espaces d ‘agriculture commerciales.

Schéma fait en cours sur l’EM comme espace intermédiaire

Conclusion

Sujet : EM = interface N/S mais difficile de parler de fractures, il faut distinguer le littoral comme espace intermédiaire car la véritable rupture N/S  s’établit avec les espaces intérieurs des PSEM.

Ouverture : Problème de la coopération UE/ PSEM car l’enjeu est l’intégration des PECO davantage que celui des PSEM dans une aire éco régionale. L’actualité: quelle évolution après le « Printemps arabe »  ?

Article du « Monde » sur les tensions autour de l’eau entre les pays méditerranéens

http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/03/13/les-besoins-en-eau-source-de-tensions-entre-pays-mediterraneens_1657184_3244.html

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Relations internationales : 1945-1989 / guerre froide, relations est-ouest : 1947-1989

Introduction

 

Définition du sujet :

1945 : Yalta/ Potsdam : partage des zones d’influence entre les deux Grands

1947 : Doctrine Truman, doctrine Jdanov

1989 : Chute du mur de Berlin.

Guerre froide : terme popularisé par W.Lippann qui désigne les relations conflictuelles, les rapports de forces entre les EU et l’URSS sans affrontement militaire.

Problématique

Comment se manifeste la guerre froide et quels en sont les facteurs et les enjeux ?

Quels acteurs et quels territoires sont concernés par ces tensions Est-Ouest ?

Annonce du plan

1945 (1947) – 1962 : mise en place des blocs et crises

1962 – 1985 : de la  détente à la guerre fraîche

1985- 1989 : rapprochement des deux Grands et dissolution du bloc soviétique  

1) 1945 (1947) – 1962

Si 1945 => rappel des décisions des conf. de Yalta et de Potsdam en rapport avec le futur affrontement : constitution d’un glacis protecteur en Europe de l’est par l’URSS/ déplacement des frontières polonaises et allemandes/ politique des 4 D en Allemagne.

a) Mise en place des blocs

– Doctrine Truman / Plan Marshall / OTAN (endiguement-containment)

– Doctrine Jdanov/ Kominform (satellisation de l’est/ politique du « salami »/ rappel Churchill discours de Fulton (1946)/ « Coup de Prague »/Comecon

b) Les premières crises

– Crise du blocus de Berlin (1948-1949) : réforme monétaire/blocus/pont aérien/ division RDA-RFA

–  Guerre de Corée (1950-1953) : roll back/ Pan Mun Jom

c) Renforcement des alliances et coexistence pacifique

– la coexistence pacifique : nouveau contexte (mort de Staline mars 1953/ déstalinisation) / les nouveaux territoires d’affrontement (sciences : Spoutnik 1957/Gagarine 1961/ cultures, etc)

– « Pactomanie » américaine (OTASE, pacte de Bagdad/ continentalisation de l’URSS/ théorie des dominos)

– Pacte de Varsovie

– Remise au pas dans chacun des camps : Budapest et Suez (1956)

d) Le retour des tensions

– Crise du mur de Berlin (1961)

– Crise des missiles de Cuba (1962) : Kennedy-Khrouchtchev-Castro/Baie des Cochons/ Démantèlement des missiles en Turquie

Transition : Après avoir éviter un conflit frontal nucléaire, les deux Grands inaugurent une ère de détente tout en poursuivant leur  course aux armements ainsi que  leurs interventions pour maintenir ou étendre leur zone d’influence.

2) 1962 – 1985 : de la détente à la guerre fraîche

 a) Des relations bipolaires détendues

– 1963 : Téléphone rouge/ Traité de Moscou

– traité de non prolifération nucléaire (196Smilie: 8) / rencontres Nixon-Brejnev (1972 et 1973)

– L’Ostpolitik en Allemagne (1969-1972 : traité fondamental 4+2)

–  Accord SALT (1972)

–  Conférence d’Helsinki (1975)

b) Les crises périphériques et la guerre fraiche

– La guerre du Vietnam

– Les offensives soviétiques (missiles SS20 en Europe/ Asie du sud-est/ Afrique/ Amérique centrale/ Afghanistan)

– les nouvelles tensions : « America is back » de Reagan (1981) => Pershing, IDS, crise des euromissiles (1983)/ interventions en Amérique centrale

Transition : Au milieu des années 80, la guerre froide semble à nouveau figée dans une phase aigue. Arrivé en 1985 à la tête de l’URSS, Gorbatchev relance le dialogue Est-Ouest  mais ne peut contenir l’effondrement du bloc soviétique qui met un terme à la guerre froide.

3) 1985- 1989 : rapprochement des deux Grands et dissolution du bloc soviétique

a) Un contexte nouveau dans les relations est-ouest

– Arrivée de Gorbatchev (1985) : pérestroïka => détente (abandon de la théorie de la souveraineté limitée)

– Accords de désarmement : Reykjavik (1986) / Washington (1987) sur les euromissiles / négociations START (signé en 1991)

b) L’effondrement du bloc soviétique et la fin de la guerre froide

– La fin des démocraties populaires : 1989

– la chute du mur de Berlin (nov. 1989)

Le plan général donné ici me semble le plus adapté du point de vue des ruptures et de l’  évolution des relations Est-Ouest. Il suppose cependant de bonnes connaissances pour la 3ème partie au risque d’un déséquilibre de la composition aussi, en fonction de vos connaissances, d’autres plans  sont possibles :

1) 1947- 1962

2) 1962 – 1975

3) 1975-1989

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Décolonisation et émergence du Tiers monde

Introduction :

a) Définition du sujet :

Décolonisation : émancipation des peuples selon des modalités différents : négociations/rapports de force/guerre

Émergence du Tiers Monde : création d’un groupe d’Etats non alignés dans le cadre de la guerre froide, un « 3ème monde ».

1945 : 1ére déclarations d’indépendance (Indochine, Indonésie), émeutes de Sétif en Algérie dans un contexte d’affaiblissement des métropoles.

Fin des 70’s : crise du non – alignement, Conférence des non alignés de La Havane, éclatement économique des « Suds »

b) Problématique

Quels facteurs permettent, à partir de 1945, l’accélération du processus d’émancipation des colonies ?

Quelles modalités prennent les différentes vagues de décolonisations ?

Comment s’organisent et tentent de s’imposer les pays du Tiers Monde dans leur volonté de définir un non-alignement et nouvel ordre économique mondial ?

c) Annonce du plan

2 plans possibles : celui du cours, classique mais au risque d’un déséquilibre entre les parties:

1) Les facteurs

2) Les manifestations (les décolonisations)

3) Les conséquences (émergence du Tiers Monde)

Le plan chronologique sera plus équilibré mais il faut justifier les dates de ruptures choisies

1945- juillet 1954 (Accords de Genève) : les 1ére vague de décolonisation en Asie profitent d’un contexte international favorable

Juillet 1954- 1960 : L’émergence du Tiers Monde et la vague africaine d’émancipation

1961- fin des années 70 : Le non – alignement et les échecs politiques et économique d’une «3éme voie.

1) 1945- 1954

a) Un contexte favorable à la décolonisation

– Rappel des Empires en 1945

– Le rôle de la guerre

– La position des EU et de l’URSS

– L’ ONU, tribune anticolonialiste

b) Les premières vagues de décolonisations

– L’Empire des Indes : Quit India ( 1942) / Parti du Congrès ( Nehru,Gandhi)  – Ligue Musulmane ( Ali Jinnah) /Plan de Partition 1947/guerre civile 1948.  Faire schéma

– Indonésie : Soekarno/PNI/ intervention militaire 47-48/ ONU/ E.U/ indpce 1949

-Indochine : Ho Chi Minh/ 1941/ Viet Minh / sept.45 : indepdce unilatérale/ nov.1946 Haiphong /Chine 1949/ Dien Bien Phu 7 mai 1954/ Accords de Genève juillet 1954/ partition.

Transition : Achèvement provisoire des indépdces en Asie / volonté de refuser l’intégration dans l’un des deux camps/ tentatives de regroupements du Tiers Monde ( déf. de Sauvy).

2) 1954 – 1960

a) La Conférence de Bandoeng

b) Décolonisation en Afrique du Nord française

– Tunisie – Maroc : protectorat/ Bourguiba- Neo Destour/ Sultan Ben Youssef – Istiqlal/ PMF- discours de Carthage 1954/ Indpce 1956

– Algérie : Contexte/ Toussaint 1954/ contingent 1956/ Bataille d’ Alger 1957/ De Gaulle 1958/ autodétermination 1959/ Accords d’ Evian 1962.

http://www.curiosphere.tv/guerre-algerie/

c) Décolonisation de l’Afrique Noire

– Empire britannique : transfert du self gvt : Ghana/ N’Krumah/ 1951/1954/1957.    Kenya/ Mau-Mau/1952-1962/ indepdce 1963

– Empire français : AOF/AEF/Madagascar/ « négritude » L.S Senghor/ loi-cadre Deferre 1956/ 1958 référendum/ 1960 indpce.

– Congo belge : crise/ Lumumba/ indpce 1960/ guerre civile/Mobutu ( Zaïre)

 

dossier sur les indépendances africaine  L_Afrique_un_continent_en_marche_vers_son_independ.htm

Transition : En 1961, à l’ exception de quelques territoires (Mozambique, Angola), la plupart des anciennes colonies sont émancipées. Les peuples du Tiers Monde revendiquent leur non alignement, l’instauration d’un Nouvel Ordre Économique Mondial mais ne parviennent pas à conserver leur unité.

3) 1961 – fin des années 70

a) Le mouvement des non- alignés et son échec

– Conférence de Belgrade/ 1961/ Tito, Nehru/ neutralisme/ division pro-occdtx – socialistes/ guerre froide/ guerre du Vietnam/ URSS et Afghanistan.

–  Division interne : Inde/Pakistan (1971)/ indepdce Angola et Mozambique, guerre civile/ Cubains.

b) revendications économiques :

– OPEP (1960)/ CNUCED (1963/ Groupe des 77/ NOEM, Alger(1973)

c) Eclatement du Sud :

– voies de développement différentes/ rappel cours de géo

Conclusion

Sur le sujet : A la fin des 70’s : décolonisation achevée, profonde division du Tiers Monde, échec du non- alignement et forte dépendance économique.

– Ouverture sur le contexte immédiatement postérieur : les 80’s marqueront la division économique des pays du Tiers Monde et son éclatement. Les PMA, essentiellement d’Afrique subsaharienne sont progressivement marginalisés alors que les NPI d’ Asie sortent du sous développement. Dans le même temps  se multiplient les conflits intra et interétatiques au Sud.

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