Les élèves de 2nde Histoire des arts vous invitent à partager leurs coups de cœur artistiques…

 

 

 

 

 

 

Smiley grim reaper, banksy, en 2004 à shoreditch.

 

Banksy, un art qui donne à réfléchir

Imaginez-vous en train de vous promener dans les rues de Londres, et dans un recoin vous apercevez la Mort avec cette tête de smiley qui vous regarde. C’est l’image de la faucheuse avec sa grande cape noire et sa faux. Quels sentiments peuvent vous envahir face à cette rencontre ? Votre œil est attiré par le contraste entre le noir des habits et le jaune éclatant de sa tête. Cette allégorie de la faucheuse est réalisée à l’aide de peinture et de pochoirs qui sont la marque de fabrique de Banksy. A votre avis, qu’a voulu dénoncer Banksy avec cette œuvre ? On pourrait se dire que la faucheuse aime tuer des personnes. Ce serait peut-être une métaphore de l’Homme qui tue par plaisir ou bien cette facette noire de la vie fait partie de la personnalité de l’Homme. Elle peut aussi dire que la technologie fait mourir la discussion entre deux personnes. On n’aurait donc plus besoin d’exprimer nos émotions avec des mots mais tous simplement avec un smiley. On peut aussi ramener cette œuvre à l’actualité d’aujourd’hui avec les djihadistes.

Se pourrait-il que cette peinture reflète la cruauté de l’Homme envers l’humanité ?

Claire

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Delacroix, La Liberté guidant le peuple, 1830, 260×325, huile sur toile, Paris, Musée du Louvre

Vous êtes en 1830, au beau milieu de la révolution. La bataille fait rage, les coups de fusils et les boulets de canons font un bruit assourdissant. Tout-à-coup, un groupe de révolutionnaires se dirige droit sur vous, armés jusqu’aux dents. Cependant, deux individus sur un tas de gravats et de cadavres attirent votre œil : un enfant d’une dizaine d’années, un pistolet à chaque main et un femme pieds nus, robe déchirée et brandissant un imposant drapeau aux couleurs de la France. Des questions vous parcourent alors l’esprit : Que fait cet enfant au milieu d’une telle bataille ? Qui est cette femme qui semble sortir tout droit de la mythologie grecque ? Les réponses sont pourtant évidentes ; l’enfant est tout simplement un garçon des rues courageux. Mais la femme, vous l’avez déjà vu quelque part… Ça y est, vous vous rappelez ! Cette femme est l’allégorie de la paix et vous n’êtes pas en 1830. Vous êtes 2017 et pourtant vous avez l’impression de participer à cette bataille, vous vous sentez appelé par cette femme qui vous demande de vous battre pour la paix.

Nathan

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Marie Stuart, artiste inconnu, 1585

 Marie Stuart la protectrice de son temps

Imaginez-vous être observé par cette femme à l’air imposant et presque terrifiant, avec sa pâleur presque mortelle et son  regard oppressant qui vous fixe sans bouger.

Son teint albâtre fait froid dans le dos, elle est vêtue d’une robe noire qui pourrait vous plonger dans une ambiance de deuil et de souffrance.

Vous remarquerez aussi le collier qu’elle porte : le christ en croix témoigne de son appartenance à la religion, plus mise en valeur que la couronne et le drapeau de l’Ecosse .

Elle apparait comme une femme très puissante et audacieuse. Cela  transparait dans sa façon de se tenir et son regard transperçant.

Océane

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Edvard Munch, Le Cri, 1893, Tempera sur carton, 91 × 73,5 cm, Oslo, Nasjonalgalleriet 

Edvard Much : Le peintre des âmes

Imaginez-vous sur une route bordée du magnifique et impressionnant Fjord Danois avec ses multiples couleurs vives et chaudes, et que, soudainement, une ombre irréelle, presque abstraite, se dessine au loin et pousse un cri angoissant, effrayant, terrifiant même.

Silhouette fantomatique, tout vêtu de noir, le personnage principal de cette œuvre, fascinant tant dans sa façon de se tenir que dans son regard, instaure chez le spectateur un certain malaise et une angoisse que l’on ne pourrait décrire.

Tout comme la silhouette, la polychromie de cette œuvre compose  un paysage apocalyptique comme si les portes et les flammes de l’enfer s’ouvraient au commun des mortels.

Ce qui rend cette œuvre si unique est si effrayante à la fois est la façon dont Munch a placé son personnage principal.

Remarquez comment la silhouette de cet « être » s’alignant parfaitement avec les courbes du Fjord Danois hypnotise le public d’une façon tout à fait impressionnante.

Il en est de même avec la façon dont il se tient :

tourné vers l’observateur si bien que ce dernier se sent épié.

Sylvain

 

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Vincent Van Gogh, L’Eglise d’Auvers sur Oise, 1890, huile sur toile, 940 × 740, Paris, Musée d’Orsay

Van Gogh : Un art au-delà de l’œil humain

Imaginez-vous en train de marcher dans l’Oise quand tout d’un coup vous vous retrouvez face à un peintre peignant  une église. Vous regardez l’église, tout ce qu’il y a plus basique. Puis vous lancez votre regard sur le tableau du peintre. Son église, polychrome, navigant entre le ciel sombre de la nuit et l’herbe au soleil,  semble se mettre en avant. Contrairement à celle du réel, se plongeant dans les décors monochromes. Vous avez l’impression d’être plongé dans un monde imaginaire. L’église à l’architecture droite, et parfaite, vous semble si différente sur son tableau, si asymétrique et pourtant si symétrique en même temps.  Le sol séparant les deux chemins semble si identique à l’église. Le ciel du matin semble si normal, contrairement à celui du tableau, où il s’est métamorphosé en un ciel de nuit. Vous voyez comme des vents visibles, comme si le ciel bougeait à l’œil nu. L’herbe restant la même, procure une nuance avec le ciel. Vous avez l’impression que ce peintre a peint cette église sans l’avoir fait. Ressemblante, sans être à l’identique. Il vous plonge, dans son monde, ses émotions. C’est comme si il voyait encore plus loin que ce que l’on voit.

Zoé

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