Cinéma et séries

« Le cinéma substitue à nos regards un monde qui s’accorde à nos désirs (Le Mépris s’ouvre sur cette  phrase attribuée par Godard à André Bazin.)

Et pour commencer, quelques activités autour du cinéma sur ce site:

http://platea.pntic.mec.es/~cvera/cine/index.htm

MICRO TROTTOIR Nº1

(cours B1.2- Lundi/mercredi)

Nousavons recueilli les réactions « à chaud » de quelques spectateurs à la sortie du cinéma. Écoutez bien jusqu’à la fin et vous connaîtrez les conséquences de ne pas aller voir un fim français!!!!!!

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MICRO TROTTOIR Nº2

(cours B1.2- mardi/jeudi)

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La loi de Barbara

Critique réalisée par Paz Alba

Le  XXIème siècle  est arrivé avec un grand développement  du monde audiovisuel et des plateformes numériques  qui nous permettent de suivre beaucoup de séries policières, historiques , d’amour… parmi lesquelles nous avons “la loi de Barbara”  (3 épisodes avec à chaque fois une histoire différente)

Les personnages  de cette série, Barbara (Josiane Balasko) et son associé,  sont  les avocats tendres et un peu loufoques d’une petite ville française, Angoulème. Leur avocat stagiaire est un jeune homme obéissant , un peu perdu et désesperé avec les mensonges et les blagues  que Barbara lui fait. Nous ne pouvons pas oublier la secrétaire du cabinet d’avocats, qui est  un peu la femme à tout faire de la série, elle peut  servir du café aussi bien qu’écrire une lettre…

En ce qui concerne les scénarii , je crois qu’ils sont  très intéressants, d’actualité et crédibles. On  nous présente bien le déroulement des procès judiciaires en France et cette série nous enseigne aussi  un vocabulaire spécifique du monde de la jurisprudence.

À mon avis , les séries doivent accrocher le spectateur et  attirer l’attention du public à chaque épisode et cette série a tous les ingrédients pour réussir avec une bonne note.

Si je dois dire quelque chose de négatif de “la loi de Barbara”, c’est que  les personnages du stagiaire et de l’associé parlent vite et quelquefois c’est difficile de les comprendre; en revancha, Barbara s’exprime  tranquillement et vous pourrez la suivre sans problème.

Bref, décidez-vous à regarder “la loi de Barbara” parce que c’est une série amusante, attirante, d’intrigue, d’actualité et elle vous rapprochera du  monde de la Justice,  sans perdre le côté humain qui est l’essence de la Loi!

N.B. Après La loi de Barbara, de nouvelles saisons ont été tournées: tout d’abord, La loi d’Alexandre (3 épisodes), avec Gérard Jugnot, puis une série de téléfilms La Loi de… dans laquelle l’avocat est incarné, à chaque fois, par un interprète différent: Victoria Abril, Jean-Pierre Daroussin, etc

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Séries françaises ou francophones ou sur la France ou sur un pays francophone ou coproductions ou…….

 Candice Renoir

Par Mayte Gavela Guerra- B2.3       

 Le titre d’une de mes séries télévisées préférées est “Candice Renoir”. C’est une série policière d’origine française. Avant d’être diffusée dans notre pays, cette série avait été diffusée à l’origine sur France 2. En Espagne, on peut la voir depuis mai 2017 sur AXN. Elle a tellement de succès que la sixième saison est déjà diffusée.

Candice Renoir est le nom du personnage principal. C’est une inspectrice de police divorcée et mère de quatre enfants. Sur Facebook, ils caractérisent ce personnage comme une véritable « bombe explosive » !!

Elle a quitté sa carrière professionnelle il y a dix ans pour accompagner son mari partout dans le monde (Mexico, Dakar, Singapour) et pour s’occuper de sa grande famille. À ce moment-là, elle travaillait dans la Brigade criminelle à Paris.

Lorsqu’elle a divorcé, elle a repris son poste de commandant de police, cette fois, dans une ville du Sud de la France.

La série se déroule à Sète, près de Montpellier. Son retour après son congé n’a pas été facile. Elle est un peu « rouillée » et elle a particulièrement du mal à s’adapter aux nouvelles technologies.

En outre, elle a été accueillie avec suspicion par son nouveau patron et par sa propre unité.

Elle vit avec ses enfants dans une belle maison avec un jardin, mais ses enfants n’ont pas compris leur nouvelle situation.

Chaque jour est un défi pour elle, non seulement au travail mais aussi chez-elle. Mais Candice est optimiste et elle est prête à gagner la confiance de son équipe, en particulier celle du capitaine Antoine Dumas, qui estime que Candice lui a enlevé son poste.

Cette femme déterminée est disposée à transformer ses faiblesses actuelles en atouts majeurs. Et elle y parvient, en maintenant sa façon particulière de faire des enquêtes et de s’habiller, pas toujours en fonction du sérieux attendu dans son travail. Quand elle arrive à Sète, elle découvre que cela n’améliore pas la perception qu’ils ont d’elle.

Finalement, elle parvient à s’intégrer à l’unité et elle établit des liens d’amitié avec une femme qui appartient à la police scientifique.

Tout au long des saisons, les relations amoureuses de notre personnage principal constituent une partie très intéressante de l’histoire. Mais la plus attendue est avec son partenaire, le capitaine Antoine Dumas.

Je ne vais pas en dire plus sur cette série, je préfère que vous la voyiez et la découvriez petit à petit comme je l’ai fait.

Cette série a aussi un avantage supplémentaire, on peut le voir dans la version originale, en français. C’est une raison pour laquelle Patricia l’aimerait.

Et la raison la plus originale pour moi : « Je n’ai connu aucun enquêteur qui puisse déduire l’heure du meurtre par l’état de cuisson d’un kebab ! »

 

 Un âge de fer- La guerre de trente ans

par Marcos Sumpsi,  B2.3, le 24 février 2019.

 

Dans la correspondance secrète de Paul Rubens, peintre le plus célèbre de l´Europe au début du XVIIème siècle, on découvre l´expression de ses sentiments intimes: « J´aurais souhaité l´émergence d´un âge d´or et la paix dans le monde entier. Au lieu de cela, nous vivons un âge de fer ». ‘Un âge de fer- La guerre de trente ans est le titre de la série sur la grande guerre de religions qui a ravagé l´Europe, et qui a été produite par la chaîne franco-allemande ARTE (2018) à l´occasion de son 400ème anniversaire.

 

Il s´agit d´une série docu-fiction dont la part documentaire est racontée à travers des entretiens avec des historiens qui nous aident à comprendre les événements, tandis que que la fiction est racontée au moyen de témoignages inédits . Parmi les personnages principaux, on trouve le père Joseph, l´éminence grise de Richelieu; Peter Hagendorf, soldat de tous les champs de bataille ; ou encore Paul Rubens, peintre immortel et espion pour le royaume d’Espagne.

 

La guerre de trente ans, qui a commencé par une dispute entre catholiques et protestants (défenestration de Prague), a été l´une des guerres les  plus sanglantes de l´histoire (environ 8 millions de personnes sont mortes). Bien qu´elle ait débuté comme une dispute religieuse, elle est peu après devenue une lutte pour le pouvoir entre les puissances européennes. À son issue, trois accords de paix ont été signés marquant le début de l´Europe moderne, ses États et son droit des nations.

 

Dans l’Europe divisée par la montée des populismes de nos jours, où l’incertitude grandit d´heure en heure, il est peut-être intéressant de regarder l’histoire en quête d’une compréhension qui nous aide à trouver des solutions en ces temps difficiles. Je recommande cette série à tous ceux qui, comme moi, sont inquiets pour l’avenir de l’Europe.

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MILOU EN MAI.

Un film de Louis Malle.

milou en mai français

Critique nº 1 par Belén García.

Il s’agit d’un film qui se déroule dans la propriété d’une famille bourgeoise pendant les quatre derniers jours de Mai 1968.
L’événement introducteur du film est la mort de la mère du personnage principal (Milou) et l’arrivée de toute la famille à la maison, famille composée par des personnes très différents qui jouent chacun un rôle spécifique ; à savoir : Georges, le frère d’Émile (Milou),journaliste à Londres qui arrive avec sa deuxième femme, Lily, qui est anglaise ; le fils de Georges, Pierre Alain, le jeune étudiant à Paris, qui est le galant du film ; Camille, la fille de Milou, qui veut tout contrôler ; Claire, la nièce de Milou, homosexuelle et un peu méchante ; Adèle, la bonne, qui a bien joué ses cartes….
Pendant quatre jours d’un moment historique qui a bouleversé la France, les événements vont avoir leur influence sur les circonstances familiales et vont faire émerger la réalité de chaque personnage.
Si je n’ai pas aimé le film c’est parce que le trouve un peu exagéré et, en conséquence, les personnages peu crédibles dans quelques situations. Par contre, il y a eu quelques moments très amusants qui m’ont fait rire et qui m’ont plu.
À ne pas rater la mise en scène et les voitures (oh là là, la DS!!) ou les vêtements (la robe de Françoise, quatre jours avec la même robe et en contraste avec les super vêtements de sa mère) ou les coiffures…. tous en accord avec l’époque.

Opinion nº2 par Julián García-Antón

À mon avis, “Milou en mai” est un film très drôle qui apporte une vision comique des événements de Mai 68.

En même temps, le film montre la petite histoire d’une famille de viticulteurs dans la région de Bordeaux et des histoires du village.

Pour moi, le jeu de Michel Piccoli est très important dans un personnage avec un peu infantile, mais aussi bon vivant.

Opinion nº 3 par Mª Paz Alba

Les événements de mai 68 sont racontés dans ce film émouvant de Louis Malle.
C`est aussi un film qui parle d`une famille bordelaise qui se réunit à cause de la mort de la grand-mère, dans sa proprieté à la campagne.
Les acteurs sont excellents, surtout l`acteur qui joue le rôle de Milou, mais c´est un film où tous les personnages sont importants .
Nous devons parler de la musique du film qui est très romantique et nous transporte parfois dans les années 30 du XXème siècle. La chanson “ la fille du bédouin “ de Georges Milton nous rappelle les cabarets de 1930 à Paris et elle est, dans ce film, très amusante.
À mon avis, c`est un bon film mais il y a quelquesscènes qui sont un peu bizarres et folles.

Opinion nº 4 par Pilar Corral

Les événements de 1968 dans la vie politique française vont introduire des changements dans les moeurs des familles françaises.
La manière de vivre leur vie, leur conception de l’égalité, de la liberté et de la fraternité vont être revues.
Le film utilise différents personnages pour nous montrer leurs divers points de vue.
Ils vont être influencés par leur ge, leur profession, en définitive leur style de vie.
Aprés les événements de Mai 68 leur vie continuera mais plus rien ne sera comme avant.

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CE QUE LE JOUR DOIT À LA NUIT

Un film de Alexandre Arcady avec Nora Arnezeder, Fu’ad Ait Aattou.

D’après le roman de Yasmina Khadra.

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Critique nº 1 réalisée par Carmen Recio

 

Le film est composé de deux histoires principales qui sont situées en Algérie (l’Algérie française du milieu du XXème siècle).

   D’une part, l’histoire de L’Algérie avant  son indépendance,  avec toute la problématique sociale entre les Arabes et  les Français qui ont colonisé le pays.

  D’autre part et totalement en relation avec l’autre histoire, la relation d’amour de Jonas et Emilie.

En général, j’ai trouvé le film très intéressant mais triste. À mon avis, il est attachant parce que j’aime beaucoup connaître l’histoire de certaines périodes et de certains pays, donc j’adore les films et les romans qui mélangent et racontent un moment de l’histoire avec l’histoire des personnages. Cela est le cas de ce film où il y a deux histoires entrecroisées.

 Pour ce qui est de la première histoire, je pense que le film reflète très bien la situation sociale des   « pieds noirs » (Européens, en majorité Français, nés en Algérie) et les « dominés », ceux à qui appartenaient ce pays avant la colonisation, et comment tous aiment L’Algérie. Cependant, les abus de pouvoir de la France déboucheront sur la guerre jusqu’à l’indépendance en 1962.

La seconde histoire me produit désespoir et frustration. Je voudrais entrer dans le film et raconter à Emilie la vérité sur la liaison de Jonas et de sa mère et ainsi, après, elle pourrait décider. Le personnage de Jonas (bien que l’acteur soit très beau) me fâche pour sa décision de ne pas lutter pour l’amour de sa vie…

 En dernier lieu, je dirai que les couleurs et la photographie du film sont un cadeau pour les yeux.

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Critique nº 2 réalisée par Charmian Davis

CE QUE LE JOUR DOIT À LA NUIT, sorti en 2012, est un film dur, qui parle de la relation entre les Arabes et les Français en Algérie et la guerre d’indépendance de ce pays.  Il a été réalisé par Alexandre Arcady, un réalisateur français qui est né en Algérie d’une mère juive et d’un père hongrois. Presque tous ses films traitent du même sujet : les pieds-noirs et le pays perdu.

 Le film commence dans les champs de blé de la famille du protagoniste, Younès. Juste avant la récolte, il y a un incendie provoqué par le cheikh local, qui veut saisir ces terres et ainsi augmenter son pouvoir dans la région. Totalement cassé, ruiné et désespéré, le père de Younès emmène sa famille à Oran, la ville la plus grande de la région  où habite son frère, Mohammed.

 Malgré l’évidente bonté de Mohammed, le père de Younès rejette toutes ses offres d’aide, par orgueil. La famille habite dans la pauvreté extrême, et le manque de nourriture commence à avoir ses effets. Un  jour, le petit Younès chasse des oiseaux et les présente à son père, en pensant que son père sera fier de lui. Ce sera tout le contraire. La scène suivante, où le père frappe son fils, est, à mon avis, la scène la plus dure du film. On est témoin de la déchéance absolue du père, sa rage et sa violence ; on voit comme il se décharge sur les personnes les plus innocentes – ses enfants. Par conséquent, Younès va vivre avec son oncle et sa femme française, et il devient Jonas.  

 On suit la vie de Jonas, un jeune Arabe élevé comme un occidental, au début à Oran, et après à Rio Salado. On l’accompagne pendant son premier jour à l’école, on est témoin de son premier amour, on voit comment il tombe amoureux, et on pleure quand il prend une décision à cause de laquelle sa vie changera pour toujours. Tout cela avec l’ombre de la guerre de plus en plus noire à l’horizon.

 Bref, CE QUE LE JOUR DOIT À LA NUIT est un film agréable et incontournable. Mais bien qu’il y ait beaucoup d’acteurs talentueux dans ce film, on ne peux que regarder le protagoniste. Fu’ad Aït Aattou est si incroyablement beau, qu’il faut le voir pour le croire !!!

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Critique nº3 réalisée par Nuria Gorostiza

Le film « Ce que le jour doit à la nuit » du réalisateur Alexandre Arcady est l´adaptation cinématographique du roman de Yasmina Khadra.

C’est un drame historique dont l´action se déroule principalement en Algérie de 1930 à 1962.

C´est l´histoire d´un amour impossible entre Younes (Fu´ad Aït Aattou ) et Emilie ( Nora Arnezeder ) à travers l´histoire de L’Algérie de 1930 jusqu´à l´Algérie indépendante.

Année 1930, Younes est un petit garçon qui vit avec ses parents dans la campagne algérienne. Obligée de quitter la campagne quand les champs du père sont brûlés, la famille du Younes s´installe à Oran mais ils rencontrent beaucoup de difficultés  et Younes est confié à son oncle pharmacien marié à une Française catholique qui le rebaptise Jonas.

À travers le personnage de Jonas et de ses amis, le film reflète le dilemme de la situation franco-algérienne dans ces années-là, c´est à dire l´histoire de l´Algérie vue à travers ces jeunes qui grandissent ensemble : leurs amours, leurs problèmes, leurs secrets, l´amitié, …. Tout cela très bien accompagné par la musique et les paysages du film.

Durant tout le film nous verrons comment Jonas ne sait quel camp choisir puisque il ne veut pas trahir ses amis mais il est aussi fier de son peuple.

En général, tous les acteurs sont bien dans le film, j´aimerais souligner le rôle de Madame Cazenave (Anne Parillaud) qui représente une femme froide et sans scrupules et qui sera certainement une pièce fondamentale dans l´histoire d´amour de Jonas et Emilie.

L´homme qui joue le rôle de Jonas est un acteur français d´origine marocaine avec une beauté atypique et un regard impressionnant. Son personnage est une personne introvertie et à mon avis sa conduite en ce qui concerne son histoire d´amour est peu crédible ; malgré cela c´est une histoire qui ne laisse pas indifférent et que je recommande de voir.

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Critique nº 4 réalisée par Julián García-Antón

Ce film est une adaptation cinématographique du roman de Yasmina Khadra « Ce que le jour doit à la nuit », écrit en 2008, et dont l’action se déroule principalement en Algérie.

Le réalisateur est Alexandre Arcady et les principaux acteurs sont : Fu’ad Ait Aattou (Younès / Jonás), Nora Arnezeder (Émilie), Vincent Perez (Juan Rucillo), Anne Parilleaud (La mère d’Émilie), Mohamed Fellag (L’oncle de Younès) et Anne Consigny (La tante de Younès).

Le film raconte l’histoire de Younès, l’enfant d’un paysan ruiné, que les parents laissent en adoption, dans l’espoir qu’il  puisse avoir un jour une vie meilleure, chez son oncle, un notable à Oran, marié à une Française. Ils changent le prénom de l’enfant et le rebaptisent Jonas, en espérant que le nouveau prénom lui permettra une meilleure intégration avec les enfants pied-noirs de l’Algérie des années 50.

Il va bien s’intégrer avec la jeunesse pied-noir, mais les conflits agitant le pays vont changer cette situation. Ainsi que sa rencontre avec Émilie, une jeune femme qu’il avait connue à la maison de ses parents adoptifs, où Émilie était une élève de piano de sa tante.

La rencontre fait tomber Younés follement amoureux, mais il y a un secret dans sa vie qui va changer le cours de son histoire amoureuse et compliquer son destin et celui de ses amis.

Le livre de Yasmina Khadra peut avoir plusieurs lectures. En fait, l’auteur a avoué que :

« Le point de départ, c’est l’histoire d’amour que mon père a vécue et qu’il m’a racontée. Quand il était jeune, c’était un très bel homme et il adorait aller se rincer l’oeil dans le quartier européen. Il vivait à Kenadsa, près de Colomb Béchar, aux portes du désert. Nous avions comme voisin Robert Lamoureux. Mon père fréquentait les Français. Il voulait tout apprendre d’eux, devenir infirmier. C’est ainsi qu’il avait jeté son dévolu sur la belle Denise. »

Le réalisateur, qui est lui-même originaire d’Algérie, aurait pu mettre l’accent plus sur les conflits franco-algériens. Mais il a choisi de raconter une histoire d’amour impossible. Même si nous pensons que les événements en Algérie de cette époque auraient pu être plus intéressants, l’aveu de Yasmina Kahdra sur l’origine du livre est une histoire d’amour de son père, et parait coïncider avec le choix du réalisateur sur les multiples lectures possibles du roman.

J’ai une idée très personnelle sur le film. Je pense que la vraie histoire d’amour c’est un triangle amoureux entre les colons, les Algériens et l’Algérie. Les colons aiment autant que les Algériens la même terre. Les deux groupes pensent que l’Algérie leur appartient. Les Algériens parce que c’est le lieu où ils sont nés, alors que les colons (l’immense majorité française, les pieds-noirs) pensent qu’ils ont transformé le désert en un verger et que s’ils partent tout va disparaître.

Le film n’a pas assez étudié la question de la double identité de Younès : d’un côté il est Arabe et de l’autre il a une vie française avec ses amis et son environnement à Rio Salado.

Le film a été tourné en Algérie et en France, mais aussi en Tunisie (en plein printemps arabe) et les scénarios sont excellents. Il faut aussi faire l’éloge de la photographie et la musique du film.

À mon avis, le film manque de personnages plus forts. Par exemple, le personnage Younès, par son comportement lâche, finit par décevoir les spectateurs.

Malgré ces commentaires négatifs, le film est vraiment bon, pas un chef d’œuvre, mais un bon film et un film que les gens vont aimer, spécialement pour le physique des acteurs, particulièrement Fu’ad Ait Aattou  et Nora Arnezeder. Ils sont très beaux et de bons acteurs.

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Critique nº 5 réalisée par Aranzazu Alguacil

Personnellement je trouve que le film « Ce que le jour doit à la nuit » est un film distrayant mais pour moi, il n´est pas très bon.

À mon avis, il y a deux films ; pendant les premières quarante minutes du film, on connaît la triste histoire d´une famille musulmane (en Algérie pendant la colonisation française) qui doit abandonner ses terres pour aller vivre une vie miserable à la ville.

Le dèbut est très dur et touchant, mais tout à coup l´histoire change complètement. Le protagoniste change de ville et on oublie tout ce qui s´est passé jusqu`à ce moment, et le film devient un film romantique avec un fond politique sur l’indépendance de l´Algérie. Et en ce qui me concerne, cela m´a déçu.

Je trouve le film prétentieux. J´ai l´impression que le réalisateur veut parler de beaucoup de choses importantes mais à la fin ce qu´il reste est une histoire d´amour un peu à l’eau de rose. Il ouvre quelques histoires qui à mon avis ne sont pas bien « fermées », comme l´histoire du père du Jonas ou le jeune musulman qui est maltraité par le fils de Juan Rucillo.

De plus, les caractères sont trop stéréotypés. Les chrétiens qui viennent de l´Europe sont tous beaux et athlétiques tandis que les musulmans ont l´air d´être déguisés, et sont par conséquent peu crédibles.

Il me manque plus d´informations sur la guerre d´indépendance, sur les musulmans, sur leurs conflits et il y a  trop de romance.

 

Bref, j’ai passé un bon moment parce que le protagoniste est incroyablement beau et l´histoire d´amour m´a séduite, toutefois cela n´a pas été ce que j`attendais après ce début si frappant. Mais si vous ètes de ces personnes qui aimez pleurer avec une belle histoire d´amour, c´est votre film !

 

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GADJO DILO

Un film de Tony Gatlif

Critique réalisée par Charmian Davies-B2.1

affiche gadjo dilo

 

 

GADJO DILO, sorti en 1997, est un film dur, qui parle de la situation des Roms en Roumanie et leur relation avec les autres Roumains, leur vie quotidienne, leurs coutumes, leurs espoirs et leurs craintes. Il est réalisé par Tony Gatlif, un réalisateur français qui est né en Algérie d’un père kabyle (de la Kabylie, une région d’Algérie) et d’une mère gitane. Presque tous ses films traitent du même sujet : les Roms dans le monde et leur destin.

 

Le film se déroule à Baltani, un petit village à cinquante kilomètres de Bucarest. C’est une région froide, inhospitalière, exigeante, une région qui reflète le mode de vie des Roms mondialement. On voit l’implantation tsigane à côté d’une forêt naturelle, où les femmes vont tous les jours cueillir des fleurs et des herbes qu’elles utiliseront pour se baigner, guérir des maladies et cuisiner. C’est un spectacle vraiment bariolé – les femmes avec leurs  vêtements colorés contre le fond sombre de la forêt. Évidemment ils manquent d’eau courante et d’électricité, et il y a une scène particulièrement touchante où un homme âgé travaille avec un adolescent et ils se branchent (illégalement, bien sûr !!) au réseau électrique.

 

L’histoire est caractéristiquement simple : un jour, un Gadjo Dilo (étranger fou) arrive dans le village. C’est Stéphane, le personnage principal joué par Romain Duris, qui est un jeune homme français à la recherche d’une chanteuse gitane qui s’appelle Nora Luca. Son père vient de mourir, et cette femme et ses chansons étaient sa passion. Avant son arrivée dans le village, il a parcouru la Roumanie entière et il a appris un peu de roumain. Toutefois, les Roms ne parlent que romani entre eux et les malentendus ne manquent pas de comique.

 

Ce film est aussi grandement apprécié grâce à sa musique, ouvrage du propre réalisateur et le compositeur Rona Hartner.  De l’avis de Tony Gatlif, la musique est «  le ciment qui rattache les humains », et tout au long de ce film, les scènes les plus émouvantes sont toujours accompagnées d’une musique sublime.

 

Bref, Gadjo Dilo est un film sympathique et incontournable, qui laisse les spectateurs avec l’envie d’apprendre plus de cet ensemble de personnes incomprises, que l’on connait comme les Roms.

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2 DAYS IN NEW-YORK

Un film de Julie Delpy

Titre anglais mais film français!

Critique réalisée par Nuria Gorostiza-B1.3

4 ans après, « 2 Days in Paris », le deuxième film de Julie Delpy, l´actrice et réalisatrice française décide de renouer avec son personnage mais maintenant l´action se passe à New York.

Marion (Julie Delpy) est une photographe française qui prépare une nouvelle exposition et vit à New York avec Mingus (Chris Rock) un journaliste de radio, leurs deux enfants qu´ils ont de relations antérieures et un chat ; le couple est très amoureux.

Quand la famille chaotique de Marion, son père, sa sœur et son petit copain qui est l´ex de Marion, arrivent à New York tout commence à changer, cette arrivée mettra le couple à l´épreuve.

La barrière de la langue, le choc des cultures et les personnalités des personnages (trois Français excentriques et un fiancé Américain) rendront  la vie en commun très difficile et finalement ça sera un cocktail explosif.

L´humour est présent dans toutes les scènes mais aussi le sarcasme et la satire ; la plupart du temps tout est fondé sur les situations d´incompréhension entre Américains et Français.

À mon avis, dans le film il y a beaucoup de situations extrêmes, je crois que la réalisatrice abuse des clichés et des stéréotypes sur les Français pour dénoncer le puritanisme des Américains ; peut-être, que leur utilisation est excessive mais finalement, c´est une comédie très drôle.

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INTOUCHABLES

De Éric Toledano et Olivier Nakache. Visitez leur site:

http://www.toledano-nakache.com/

Critique réalisée par Isabel Pastor- B2-1º

 

Intouchables est un film français réalisé par Olivier Nakache et
Éric Toledano et qui est sorti dans les salles à la fin de l´année
2011. Il s´agit d´une histoire inspirée par la vie de Philippe Pozzo di Borgo, tétraplégique depuis 1993, et de sa relation avec Abdel Yasmin Sellou, qui était son assistant à domicile.

Les personnages interprétés par François Cluzet et Omar Sy nous permettent de nous
introduire dans une histoire entre le drame et la comédie.

Ce film nous montre un Paris loin des clichés auxquels nous sommes
habitués. C´est avec la relation entre les deux personnages qu´on peut
voir les deux côtés de la ville de Paris. Philippe, un riche bourgeois
qui habite dans une grande maison dans un quartier du centre de Paris
et Driss, un jeune homme d´origine nigérienne qui habite dans la
banlieue parisienne. Un scénario  idéal pour représenter ces deux
réalités opposées et qui permet aux réalisateurs d´aborder les
différences socio- économiques et culturelles qui continuent à exister
dans la capitale française.
Même si ce film est en grand partie une satire social, vous n´allez pas
arrêter de rire grâce à l´excellent jeu des acteurs, Françoit  Cluzet
et Omar Sy qui forment ici un très bon couple. L´humour et la
personnalité de Driss feront un contraste avec la politesse et les
bonnes manières du monde de Philippe et lui donneront une autre fois la
joie de vivre.

 

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LES NEIGES DU KILIMANDJARO

De Robert Guédiguian.

Critique réalisée par Eulalia PorrasB1.1

Le film français Les Neiges du Kilimandjaro  inspiré librement d’un poème de Victor Hugo « Les pauvres gens » tire son titre d’une chanson populaire des années 1960.

J’ai vu le film et je l’ai adoré. Je vous invite à le voir avec plaisir et respect, car il traite de l’humanité, de la solidarité, l’honnêteté,  les couples et les familles, le chômage et la protection sociale.

Il y a une intrigue agile et un tempo lent qui s’adapte au temps des choses de la vie réelle : expressions des sentiments par les expressions du visage, faire comprendre comment les choses évoluent naturellement et non pas brusquement, etc   Le film est émouvant et à certains moments, vous serez au bord des larmes.

Je le recommande vivement. J’aimerais aussi voir vos commentaires.

En réponse à Eulalia, voici quelques commentaires:

Critique réalisée par Charmian Davies- B1.3

LES NEIGES DU KILIMANDJARO est un film dur, qui parle de la relation de  couple, entre les parents et les enfants, entre les copains de travail, entre les amis, entre l’humanité.

Le film se déroule à Marseille sur la côte française, et l’ambiance chaleureuse de l’endroit est reflétée dans les gens locaux et leur façon de vivre.  Le dimanche, on les voit en famille sur la plage, ou dans leurs jardins avec des amis, et pendant la semaine ils travaillent sans le stress de la grande ville.

C’est le cas de Michel et Marie-Claire, une couple d’âge mûr, qui profitent d’une vie tranquille dans une belle maison. Quoique Michel perde son travail brusquement, malgré sa position de syndicaliste et par conséquent protégée, ça n’est pas la catastrophe – il continue à voir ses enfants, à s’occuper plus de ses petits-enfants, et commence à vivre la vie de retraité. Son seul souci est comment on peut remplir les jours quand on ne travaille plus, sans avoir l’air d’un bourgeois.

Cependant, tout n’est pas si idéal pour tout le monde. Il y a un quartier où les familles ont des difficultés financières, où le père ou la mère et parfois même les deux manquent à la maison. Par conséquent, les jeunes recourent  à la délinquance comme l’unique solution de leurs problèmes.

C’est le cas de Christophe, un homme de 21 ans qui vit avec ses deux petits frères, et qui perd aussi brusquement abruptement son travail. Mais pour lui, c’est la catastrophe. Il n’a pas l’âge de prendre sa retraite, il n’ a pas d’économies pour acheter la nourriture, et il doit payer le loyer. Le petit déjeuner doux et familial entre les trois frères le lendemain d’un acte réellement violent du frère ainé est une des scènes les plus émouvantes du film. On voit la réalité – un jeune homme courageux qui fera n’importe quoi pour sa famille, y compris violer la loi.

Dans ce film, on voit comment un seul événement peut affecter deux hommes de deux façons totalement différentes. C’est une étude des relations humaines, mais aussi de la relation entre les personnes et leur environnement. Basé sur le poème de « Les Pauvres Gens » de Victor Hugo, ce film sympathique est accompagné par la célèbre chanson de Pascal Danel et est un film incontournable.

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Critique réalisée par Nuria Gorostiza:

Le poème de Victor Hugo, « Les Pauvres Gens », a inspiré Robert Guédiguian, réalisateur marseillais, pour réaliser ce film.

Le titre du film fait référence à une chanson populaire interprétée par les petits-enfants des protagonistes.

Le film commence par une loterie très spéciale, Michel (Jean- Pierre Darroussin) syndicaliste convaincu et combatif pendant beaucoup d´années pour ses idées, a perdu son travail, mais malgré cela il vit heureux avec sa femme Marie-Claire (Ariane Ascaride) depuis 30 ans,  la femme de sa vie. Les deux sont heureux avec leurs enfants et leurs petits-enfants.

Un grave événement changera  leurs vies et quand ils découvrent la vérité, on pose alors des questions que peut-être nous devrions tous nous poser ; le réalisateur nous invite à réfléchir à l´actuelle situation de la société.

De mon point de vue, il s´agit d´un cinéma simple, compromis et humain, qui traite des relations humaines où l´amour et l´amitié sont protagonistes.

Un beau film, émouvant et sincère .

 

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LE HAVRE

“Le Havre” de  Aki Kaurismäki (2011)

Critique réalisée par Cristina Muratet- B1.2

 

Le dernier film du réalisateur finlandais Aki Kaurismäki est difficile à classer. Parfois drame social, parfois comédie de moeurs, Le Havre nous emmène presque au bout du monde, à la ville portuaire du Havre où Marcel Marx – brillamment interprété par André Wilms – s’est exilié de sa vie comme écrivain pour devenir cireur de chaussures. Il vit une vie simple et heureuse avec sa femme Arletty et leurs voisins jusqu’au moment où elle tombe malade et il connaît Idrissa, un jeune garçon africain arrivé illégalement dans un cargo et que Marcel décide de protéger et de cacher.

Le film est comme un conte de fée atypique, rempli de personnages curieux et étranges mais pleins de tendresse et d’optimisme qui créent un univers particulier dans leur quartier.

Si l’on peut faire un reproche, on pourrait peut être parler de la fluidité de l’histoire, parfois un peu lente mais propre aux films nordiques et, particulièrement de Kaurismäki qui se sert, comme d’habitude, de Kati Outinen, une de ses actrices préférées pour interpréter la femme de Marcel, l’immigrant étrange et froid (mais seulement à  l’extérieur). Sa froideur nordique contraste avec la chaleur des voisins qui aident Marcel  à cacher ce garçon comme ils le peuvent. Le film montre aussi  la solidarité et la compassion que partagent tous les personnages du film.

Bref, un film optimiste et bien intentionné où on a l’impression de trouver de nouvelles perspectives à une situation qu’on pense déjà connaître.

 

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CRITIQUE Nº2 réalisée par VERONICA ARIAS-B2.1º

 Le film « Le Havre » nous montre que personne n’est différent, nous sommes tous égaux et avons tous le même droit d’atteindre un but ( par exemple le cas d’Idrissa: aller à Londres).
Aki Kaurismaki utilise beaucoup l’humour ( dans la gare, quelqu’un tire sur un client de Marcel Marx et Marcel dit:  » Heureusement, il a payé « . Il y a aussi une autre scène très amusante chez Marcel : Marcel:  » As-tu pleuré? » Idrissa : « non » Marcel:  » Bien, ça n’aide en rien « ).
C’est un film facile à comprendre puisque les dialogues utilisés par les personnages sont courts et clairs.
Une autre chose très importante est qu’il y a deux couleurs fondamentales dans le film: le bleu qui représente la liberté( la scène dans laquelle Idrissa réussit finalement à aller à Londres ) el le gris , c’est au contraire, le manque de liberté (Idrissa est caché pour qu’ils ne le découvrent pas ).
Pour conclure, je dirai que c’est un film qui nous fait réfléchir à la chance que nous avons.
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CRITIQUE Nº 3 réalisée par CHARMIAN DAVIES-B1.3

 LE HAVRE est un film réalisé par Aki Kaurismäki et qui est sorti en 2011. C’est une comédie, qui parle de l’immigration et du droit de chaque être humain à une vie digne.

Le film se déroule dans la ville portuaire du Havre, et l’ambiance industrielle de l’endroit est reflétée dans la couleur prédominante du film – presque toutes les maisons où vivent les personnages principaux, les vêtements qu’ils portent, les bars qu’ils fréquentent….sont bleus grisâtres. On voit un endroit déprimé, dur, impitoyable pour les gens qui y vivent et qui doivent y chercher une façon de survivre.

C’est le cas de Marcel Marx et sa femme immigrée. Marcel travaille comme cireur de chaussures, ce qui n’est pas si facile parce qu’actuellement presque tout le monde porte des baskets. Un jour, alors qu’il prend un repos pour déjeuner sur la jetée, il connait un jeune garçon noir, qui est arrivé au Havre « par hasard » et qui veut partir en Angleterre au plus tôt, pour chercher sa mère qui y a émigré il y a un an.  Le garçon a peur que la police l’attrape et qu’elle lui ordonne de rentrer à son pays.

Autre chose de remarquable de ce film, c’est l’époque dans laquelle se déroule l’action. C’est un film intemporel ; la musique et les bars sont démodés, le policier semble un gangster des années vingt, les voitures sont anciennes…. mais les gens payent en euros, le port est moderne, et des traitements de pointe sont utilisés à l’hôpital.

Je recommande vivement ce film, surtout pour son originalité. Il a un humour très subtil, je dirais une ironie, qui est mélangé avec une nostalgie aiguë. Une fois de plus, nous profitons d’un film incontournable.

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CRITIQUE Nº 4 réalisée par JOSE ROJO-B2-1º

Le Havre est un film qui raconte l’histoire d’un jeune immigrant africain qui, par hasard, arrive à la ville portuaire normande de ce nom. Là, il est découvert et protégé par Marcel, un ancien écrivain bohème qui travaille comme cireur de chaussures. Marcel, protagoniste du film, vit humblement avec sa femme dans un quartier ouvrier où on trouve les autres personnages du film : la boulangère, l’épicier, la serveuse du café  et ses clients habituels. Tous ensemble, ils vont aider Idrissa, le jeune africain, à arriver à sa destination, en essayant de le cacher à l’inspecteur de police.

 Comme l’annonce le nom du film, cette ville française est aussi un havre pour Marcel et pour Idrissa. Pour Marcel, qui habite là à la fin de sa vie, et pour Idrissa, qui trouve l’aide et la chaleur pendant cette étape de son voyage ; donc le film a une certaine intensité émotionnelle.

 Et, que peut-on dire de plus de ce film ? En premier lieu, je crois d’abord que « Le Havre » est un film contradictoire. Il présente une situation actuelle –les immigrants clandestins- , mais le cadre est volontairement rétro : les voitures, les meubles des années cinquante, la tonalité bleue de la photographie… C’est aussi un film triste, car la pauvreté des personnages et l’aspect misérable de l’endroit sont amplement montrés.

 Cependant, Le Havre est aussi un film naïf, en raison de plusieurs aspects. Par exemple, on peut affirmer que les principaux personnages sont presque des clichés : l’immigrant bon, l’ancien écrivain bohème, le policier dur. Même la ville et le port du Havre sont un cliché des villes postindustrielles en décadence des années 80.

 En outre, on peut dire aussi de ce film que son esthétique rétro est très méticuleuse bien que contradictoire dans le temps : les meubles sont des années 50, les voitures sont des années 60, 70 et 80, la robe et la coiffure de quelques personnages sont plutôt des années 80.Il est possible aussi de voir dans ce film quelques échos de l’esthétique des films de Jacques Tati, comme la tonalité froide de la photographie, la décoration, etc. Il y a aussi, je crois, quelques autres échos de Fassbinder : les personnages marginaux, la densité des intérieurs, la ville portuaire…

 En résumé, c’est un bon film, malgré sa naïveté, son sentimentalisme et sa quantité de clichés. A mon avis, il est intéressant surtout comme exercice d’esthétique et de récréation du milieu, qui sont très méticuleux.

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CRITIQUE Nº5 réalisée par ANA BÁRCENA-B2-1º

Tout d’abord, il faut dire que Le Havre est un film très original et différent.  C’est vrai que Kaurismäki fait beaucoup de clins d’œil aux films français précédents comme Les parapluies de Cherbourg ou même Amélie. La ressemblance esthétique avec ces films est claire et Le Havre a un peu de Truffaut ou de Jean-Pierre Jeunet. En plus, les couleurs vives et la manière de filmer de Kaurismäki  transportent le spectateur aux années 50 ou 60.

Néanmoins,  le réalisateur finlandais a son propre style et crée une atmosphère bizarre en mélangeant des objets et des meubles de différentes époques. L’anachronisme  transmet une sensation étrange. Les dialogues et les personnages sont aussi très bizarres, très nordiques, à mon avis.

Mais, en réalité, ce que le film a de positif, c’est aussi un défaut car pour moi, ce film est froid et vide et ne nous touche pas. Pendant tout le film, on n’arrive pas à connaître les personnages. Les dialogues sont stériles  et ne transmettent rien. Il n’y a pas d’émotion et, même dans les moments les plus tragiques, le film n’émeut pas. Enfin, le rythme est très lent et j’ai trouvé le film ennuyant.

Bref, c’est un film différent mais qui n’apporte rien de plus qu’une esthétique singulière.

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CRITIQUE Nº6  réalisée par JOSE MOLINA-B2-1º

Le Havre est une comédie dramatique finno-franco-allemande produite, écrite et réalisée par Aki Kaurismäki et sortie en 2011.

Le protagoniste est Marcel Marx, un cireur de chaussures qui, un jour, trouve un garçon africain clandestin. Marx le cache et l’aide pour qu’il puisse aller à Londres où sa mère l’attend.

Dans ce film, il y a des dialogues amusants et un peu surréalistes. Directs et parfois un peu surprenants. J’ai aimé les couleurs et le mélange entre l’ancien et le moderne.

L’histoire me rappelle Les Neiges de Kilimandjaro, avec un enfant qui n’a pas de chance et des personnes normales qui veulent l’aider. Mais à mon avis, dans beaucoup d’occasions, l’histoire n’est qu’une excuse pour nous présenter des personnages bizarres, des situations exceptionnelles et  nous montrer Le Havre.

La relation entre Marcel Marx et sa femme est curieuse. Au début, ils semblent être deux inconnus, mais, dans les scènes suivantes, on se rend compte qu’il y a un amour fort, vrai et sans besoin de mots.

Le final est aussi très intéressant ; je préfère laisser l’interprétation au spectateur mais il y a plus qu’il n’y paraît, comme dans tout ce film.

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CRITIQUE Nº7 réalisée par NURIA GOROSTIZA-B1-3

Le Havre est une ville française du nord-ouest de la France en Haute- Normandie, mais c´est aussi le titre et la ville où se passe le film écrit et réalisé par le finlandais Aki Kaurismäki.

Marcel Max (André Wilms) est le protagoniste de cette histoire qui nous raconte les efforts d´un homme pour aider un jeune clandestin ; c´ est un homme très spécial, ex-écrivain bohème et maintenant  cireur de chaussures dans les rues du Havre.

Sa vie se résume avec sa femme Arletty (Kati Outinen), son travail et son bistrot préféré ; on peut voir un quartier de petits commerçants, de personnes qui se retrouvent au bistrot du coin pour parler de la vie.

À mon avis, il s´agit d´un cinéma simple et sobre mais avec beaucoup de contenu social ; le film est plutôt réaliste, c´est une critique sociale et politique, un film sur l´immigration clandestine et la solidarité des habitants.

Il y a peut être un problème ; c´est possible que ce film soit un peu lent, avec beaucoup de silences et de dialogues tranquilles, mais je crois que c´est une manière de nous faire penser et observer chaque mot utilisé par les personnages. C’est un film merveilleux et émouvant que je recommande de voir, car presque toujours les choses les plus simples sont pleines de signification.

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CRITIQUE Nº 8 réalisée par MARÍA-JOSÉ DEL PINO-B2-1º

Le Havre, qui est le nom d’une ville portuaire et industrielle du nord de la France, où le film a lieu, est un conte de fées stylisé et sentimental. Il raconte comment le monde pourrait être autrement; un film déroutant, décalé, sensible et mélancolique avec un sens de l’humour et un humanisme merveilleux.

L’histoire est simple : au Havre dans un petit quartier populaire, Marcel Marx vit péniblement avec sa femme, sans argent. Il cire les chaussures des passants pour être plus proche des autres, mieux les comprendre. Chaque soir, il apporte à sa pauvre femme sa maigre fortune et celle-ci lui prépare le dîner pendant que lui va prendre l’apéro. Cette vie simple et difficile mais pleine d’amour est perturbée par deux événements: Arletty la femme de Marcel tombe gravement malade et doit être hospitalisée. Parallèlement, Marcel trouve un enfant noir clandestin qu’il décide d’aider à aller à Londres, là où se trouve sa mère.

Il est vrai que cette histoire est un peu lente, assez banale. Cependant, ce que j’ai aimé, c’est surtout ce qui domine dans ce film, une humanité toute simple, sans effets, presque trop banale et tellement absente dans nos vies d’aujourd’hui.

D’abord, la solidarité est présente dès le début, quand Marcel veut aider Idrissa, quand les voisins sont des complices, etc, et même quand le chanteur Litte Bob chante pour le concert de soutien.

De plus, le film est un film subtil, avec des clins d’œil ; le réalisateur aborde la question de l’immigration et de la xénophobie d’une manière drôle et ironique, avec beaucoup de sens de l’humour. Par exemple quand Marcel va rendre visite au grand-père d’Idrissa (Mahamat Salem) en prison en prétendant être le frère albinos et avocat de Mahamat Salem.

Enfin, le film est un film optimiste. Le film tourné au Havre, ville largement détruite pendant la seconde guerre mondiale est aujourd’hui en pleine transformation. Cette transformation aperçue dans les décors se voit aussi dans les personnages. Les deux principaux problèmes sont résolus: Idrissa peut voyager pour rejoindre sa mère, et Arletty se remet favorablement de sa maladie.

Bref, j’ai bien aimé ce film sublime et touchant dont beaucoup d’éléments racontent une histoire délicieuse.

 

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ORPHÉE

De Jean Cocteau

Visitez tout d’abord le site officiel de Jean Cocteau.

http://www.jeancocteau.net/

Critique réalisée par Nuria VasquezB2

ORPHÉE
Il s’agit de l’histoire d’un poète, Orphée, qui est très célèbre et reconnu. Il est marié avec Eurydice et ils forment un couple dont l’amour est admiré de tout le monde.
Un jour, Orphée, est le témoin d’un événement surprenant; alors qu’il est au café des poètes avec un ami, un jeune poète arrive avec une femme très mystérieuse. Soudain, une bagarre éclate et le jeune poète est ecrasé par deux motards sortis de nulle part.
La femme élégante s’arrange pour qu’Orphée l’accompagne et l’aide à transporter le blessé chez elle. Quand ils arrivent , le poète est mort, mais Orphée ne peut pas en croire ses yeux, car il assiste à une scène épouvantable
où l’homme mort se lève et reconnaît cette femme comme sa propre mort.
C’est à ce moment-là que la vie d’Orphée bascule, car désormais il sera hanté  par l’idée de retrouver sa propre
mort. Eurydice ne parvient pas à comprendre la cause du changement de son mari, mais une série d’événements
et de personages étranges vont les conduire á travers un monde inconnu et plein de mystères. Ce monde les mettra face à une autre réalité effrayante et attirante á la fois, mais aussi face à leur propre réalité plus fragile qu’ils ne le croyaient.
Commentaire
C’est un film de Jean Cocteau, poète, penseur, auteur théâtral, peintre et journaliste du XXème siècle.
Il avait déjà travaillé comme scénariste de Jean Delanoy et Robert Bresson, entre d’autres travaux, quand il a décidé de faire ses propres tournages, dont “La Belle et la Bête” et “Orphée” sont des exemples très intéressants.
Orphée est basé sur le mythe d’Orphée et Eurydice, mais dans ce film Jean Cocteau essaie de l’actualiser pour montrer que les mythes ne meurent jamais. L’homme face à la mort, c’est une question éternelle et complexe; pourtant l’homme n’a pas encore trouvé une réponse consensuelle; c’est pourquoi ce sujet reste toujours attirant et plein de possibilités.
J’ai vraiment été impressionnée par ce film et aussi par l’imagination débordante de Jean Cocteau qui lui a permis de créer un monde mêlé de réalité et d’irréalité où la parole et l’image sont très frappantes. J’ai trouvé de messages, de nuances, des symboles et des subtilités qui m’ont fait beaucoup réfléchir, mais surtout j’ai profité d’une vrai chef d’oeuvre, où même les effets spéciaux, pas très développés à l’époque, ne sont pas négligeables.

 

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UN HOMME QU DORT

Critique réalisée par Nuria Vasquez-B1.3

 C’est un film de Georges Perec et Bertrand Queysannes réalisé en 1974.

 

Pour en savoir plus sur Georges Pérec, visitez le site de l’association Georges Pérec: http://www.associationgeorgesperec.fr/spip.php?rubrique9

Dans ce film, on nous montre la vie d’un homme, d’un étudiant, qui soudain décide de tout arrêter, il ne veut plus continuer ses études, il ne veut plus rencontrer ses amis, mais rester seul dans sa chambre et sortir la nuit pour se promener dans la ville vide.

Il n’est plus acteur, mais spectateur, il regarde les autres passer, courir, se presser, venir… Il s’assoit sur un banc en bois dans le parc face à un vieil homme qui ne bouge pas du tout pendant des heures, avec la compagnie du soleil jusqu’au soir.

Il s’allonge sur son lit et regarde le plafond, les murs avec leurs fissures qu’il n’avait pas remarquées auparavant, et  pourtant elles étaient là depuis longtemps.

Il porte un nouveau regard sur le monde, celui du rejet contre une société oppressive qu’il regarde désormais avec indifférence.

C’est le premier film réalisé par George Perec.

George Perec est un écrivain français célèbre, qui faisait partie de l’Oulipo, et dont les oeuvres sont fondées sur l’utilisation de contraintes formelles littéraires ou mathématiques qui marquent son style.

“Un homme qui dort” c’est antérieur à son aventure Oulipienne, mais a quand même un style complètement différent aux films de l’époque. Un film en noir et blanc, entièrement en voix-off et qui nous montre tout cela qu’on ne regarde jamais, tout ce qui entoure le monde des vivants mais que personne n’aperçoit, on peut dire, le quotidien du quotidien, les petites choses qui « rembourrent » la vie comme la mousse rembourre les coussins.

J’ai vraiment aimé le film, même s’il est un peut bizarre ; cela m’a fait plaisir de le voir plusieurs fois, de lire le texte qui accompagne le DVD pour mieux le comprendre  et finalement d’y penser en essayant d’extraire mes propres conclusions.

 

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CONTE D’HIVER

Critique réalisée par Nuria Vasquez-B1.3

Réalisateur: Eric Rohmer

Avec Charlotte Very, Frederic  Van Den Driessche, Hervé, Furic,  Michel Voletti.

Date: 1992

Pays: France

Synopsis

Félicie pendant ses vacances en Bretagne tombe amoureuse de Charles, ils passent tous les jours ensemble, profitant de ce temps merveilleux, mais au moment de se quitter une erreur dans l’adresse va les éloigner…

Cinq ans passent, Félicie a eu une fille de Charles.  Elle lui  a souvent parlé de son père; en réalité Félicie n’a pas perdu l’espoir de retrouver Charles un jour ; c’est une conviction profonde que l’empêche de prendre une décision définitive dans sa vie.

Mon opinion

Ce film m’a vraiment surpris, parce que j’attendais une simple histoire d’amour, et bien sûr,  j’ai aimé cette histoire avec ses moments romantiques, passionnels, un peu tragiques qui, certes, ne manquent pas dans le film ; mais j’ai trouvé aussi un important développement philosophique qui crée une ambiance un peu transcendantale. Les personnages vivent leur réalité en se posant des questions sur tous et sur tout, principalement Félicie qui jour après jour lutte pour maintenir son espoir et sa fidélité à ses propres sentiments. Elle exprime sa pensée, son interprétation des événements, et un ami qui est très cultivé et catholique, lui explique comment d’autres personnes avant elle avaient fait les mêmes raisonnements, par exemple, Descartes, Platon…

Le titre du film vient de l’oeuvre de Shakespeare du même nom et où les personnages gardent aussi l’espoir de retrouver l’être aimé.

Il est évident que le film n’a pas eu un grand budget économique, mais il a une grande valeur humaine et une grande qualité de réalisation et d’interprétation. Cela me l’a fait vraiment apprécier, surtout la seconde fois que je l’ai vu car j’ai mieux compris le scénario.

Je recommande de le voir.

 

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SERGE GAINSBOURG, VIE HÉROÏQUE

Critique réalisée par Eva Ruiz-B1.2

Réalisateur: Joann Sfar

Date : 2010

Acteur principaux: Eric Elmosnino, Laetitia Casta, Lucy Gordon

Genre: Drame/Biographie

Synopsis:

Le film nous raconte la vie du célèbre auteur-compositeur-interprète français, Serge Gainsbourg. Quand il était enfant, il aimait déjà provoquer. Il a été un jeune homme un peu timide et perturbé par la difficulté de vivre avec la peinture et la poésie, jusqu’à son succès avec la musique et les femmes.

Mais dans le film, toute la vie de cet hombre est exposée d’ une manière nouvelle. Le réalisateur Joan Sfar (dessinateur de bande dessinée) incorpore un personnage animé , c’est comme l’ alter ego de Gainsbourg, son inconscient, qui parle avec lui constamment.

Ma critique:

J’ai bien aimé le film; il est curieux et drôle. Mais je trouve que les acteurs sont très semblables et je les trouve un peu vides.

A mon avis, ce film est un film très particulier; c’est une biographie mais ce n’est pas la vie du protagoniste qui est le plus important mais la manière dont cela est raconté.

 

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MADEMOISELLE CHAMBON

Résumé réalisé par Brian Handley- B1.3

Réalisateur: Stéphane Brizé

Avec Vincent Lindon, Sandrine Kiberlain, Aure Atika

Date: 2009

Pays: France

C’est u film avec une histoire très simple. Il s’agit d’une famille normale. Le mari est un homme qui a un travail manuel. Sa femme travaille dans une petite usine et ils ont un fils. L’autre personne importante de ce film, c’est la professeur de l’école où va le petit garçon. Elle a, en dehors de l’école, un intérêt, qui est le violon, et que l’homme découvre parce qu’il va chez elle pour faire un travail.

Cet homme se découvre un intérêt, une passion pour la musique mais il ne peut pas partager cela avec sa femme, seulement avec la professeur. Il est confus, déprimé, perdu. Il aime beaucoup sa famille, sa femme, son fils et son père âgé mais maintenant il cherche quelque chose de plus dans la vie…

 

Ce film est l’adaptation du livre du même nom de l’écrivain Eric Holder.


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LE PETIT NICOLAS

Synopsis et critiques réalisés par les étudiants du groupe A2.2, de Brigitte Falga.

Mai 2011


Carlos Prieto et Ana Zarzo

C’est l’histoire d’un petit garçon de huit ans, avec son père et sa mère, ses amis, l’école,la maîtresse.

C’est un film où les rôles sont très bien définis: le riche, le fils du policier, l’enfant qui fait des bêtises, le premier de la classe etc.

Le film nous fait revivre l’enfance.

Ça mérite le détour : C ’est également un film qui nous fait réfléchir notamment sur l’enfance

 

Ana et Esperanza

 

L’histoire du petit Nicolas commence quand le premier jour d’école la maîtresse pose la question  : »Qu’est-ce que vous voudrez faire quand vous serez grand ? »

Toutes les bêtises du petit Nicolas et de ses amis d’école essaient de répondre à cette question.

Les décors ne sont pas très chers mais le film est très amusant et les comédiens sont parfaits dans leurs rôles. Les spectateurs n’arrêtent pas de rire pendant le film.

C’est un bon film à voir avec vos enfants.

Carmen et Inma

 

 

Le petit Nicolas est l’histoire de Nicolas et de ses amis et leurs manières de voir la vie :leurs familles,l’école,les problèmes, leurs bêtises…

C’est un film amusant avec un sens de l’humour intelligent. Les enfants jouent très bien et l’interprétation des parents de Nicolas est magnifique.

Film à ne pas manquer pour toute la famille

 

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INCENDIES

(Fiche réalisée par Ana Gomez-B1) 6 mai 2011

Fiche Technique

Réalisateur:  Denis Villeneuve

Acteurs:  Lubna Azabal, Mélissa Desormeaux-Poulin, Maxime Gaudette

Genre:  Drame

Date:  2010

Pays: Canada

Durée: 130 mn

Synopsis

Nawal, la mère de Jeanne et Simon Marwan, 2 jumeaux, confie à son notaire peu avant de  mourir deux lettres. Une destinée à leur père qu’ils ne connaissaient pas et qu’ils croyaient mort, et l’autre à un frère dont ils ne connaissaient pas  l’existence.

Jeanne s’est rendue compte que ces lettres étaient la clef pour comprendre le silence de sa mère depuis quelques temps. Elle veut partir en voyage au Liban pour découvrir ce que tout cela signifie, mais son frère n’est pas d’accord et il reste. Mais finalement, Simon accompagné par le notaire, va rejoindre Jeanne et tous ensemble ils vont découvrir  la véritable et très tragique histoire de Nawal: pendant sa jeunesse elle a vécu des moments très douloureux et difficiles qui la conduisent au désespoir, à la vengeance et à l’assassinat.

Critique personnelle

“Incendies” nous raconte une histoire tragique et bouleversante. Mais c’est un film qui est fait avec beaucoup de maîtrise. La narration est une recherche des faits, -ce que les jumeaux Simon et Jeanne Marwan veulent apprendre sur le passé de leur mère, leur frère et leur père-, mais très concise et sobre.

Elle est développée avec intelligence et délicatesse. Le réalisateur  ne se délecte jamais avec scènes de brutalité alors qu’à tout moment la colère, la haine et la violence sont sous-entendues, de sorte qu’une histoire qui est très dense et complexe, n’est pas du tout pénible ni ennuyeuse. Elle s’écoule avec fluidité et par conséquent le film réussit toujours à retenir l’attention du spectateur.

“Incendies” est un film tragique et triste mais je le recommande absolument. Je l’ai vraiment aimé.

 

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LE HÉRISSON

(Fiche réalisée par Stefania Torella-B1)

6 mai 2011

Réalisateur : Mona Achache

Date du film: 2009

Acteurs:
Josiane Balasko (Renée Michel), Togo Igawa (Kakuro Ozu) Garance Le Guillermic (Paloma Josse)

Genre : Drame

Synopsis:

Dans un immeuble d’un quartier luxueux de Paris vit Paloma, une petite  fille de 11 ans, ingénieuse, intelligente mais incomprise et solitaire ; elle  décide de se suicider le jour de son prochain anniversaire.

Madame Michel est une  concierge de 54 ans,  » veuve, petite, laide et grassouillette « , qui aime se  réfugier dans une petite bibliothèque en compagnie de son chat pour lire beaucoup de livres.

Paloma veut filmer tous les moments de sa vie avec une caméra vidéo; elle décrit et analyse chaque personne de sa famille et de l´immeuble pour laisser un petit testament après  sa mort.

Avec l’arrivée de Kakuro Ozu, un nouveau propriétaire veuf d’origine japonaise, les trois personnages commencent à interagir: ils ont des expériences de vie opposées, mais ils ont besoin d’un peu de compagnie.

Paloma connaît mieux la concierge et  la décrit comme un hérisson parce que sa façon de faire lui rappelle les  « épines » du hérisson, qui lui permettent de se protéger du monde extérieur, et cachent un cœur doux et fragile…

Mon opinion:

C’est un film agréable mais un peu dramatique. Il fait  réfléchir sur le monde intérieur qui se cache dans chaque personne. J’ai aimé surtout la petite Paloma, son interprétation a est impressionnante!

Je crois que ce film veut nous enseigner à ne pas juger à partir de l’aspect physique et du caractère parce que nous pouvons tromper complètement.

 

Note: Ce film est l’adaptation de l’élégance du hérissonde Muriel Barbéry.

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RIEN À DÉCLARER

(Fiche réalisée par Beatriz García-B1) 6 mai 2011

Fiche technique:

Réalisateur: Dany Boom

Date du film: 2011

Acteurs: Benoît Poelvoorde, Dany Boom, Julie Bernarde, etc .

Genre: comédie

Synopsis: Ce film parle de la rivalité entre les Belges et les Français. Ruben Vandevoorde est un douanier belge qui déteste les français. Il passe son temps à faire des difficultés aux français qui veulent entrer dans sa chère Belgique. Son ennemi de toujours, Mathias Ducatel (Dany Boom), est cependant secrètement amoureux de sa soeur. En 1993, la nouvelle arrive: les douanes vont disparaître en Europe. C’est la fin du poste de frontière, mais il y aura des occasions de continuer à rivaliser d’un nouvelle façon: la première brigade volante mixte franco-belge va naître, et les deux protagonistas seront, évidemment, ses seuls membres.

Critique : Ce n’est pas un film subtil, c’est un film très simple, cependant je l’ai trouvé très amusant parce qu’il est plein de situations comiques.

 

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LA FLEUR DU MAL

(Fiche réalisée par Onelia Alvarez-B1) 6 mai 2011

FICHE TECHNIQUE

Scénario original :  Claude Chabrol , Louise L. Lambrichs, Caroline Eliacheff.

Interprétation : Nathalie Baye ( Anne )

Benoît Magimel  (François)

Suzanne Flon ( Tante Line )

Bernard Le Coq ( Gérard )

Mélanie Doutey  (Michèle)

Thomas Chabrol (Matthieu)

SYNOPSIS :

François est de retour des États-Unis  après  trois années  d’absence.  Il retrouve son père Gérard, sa belle-maman, Anne, Tante Line et Michèle, son grand amour.

Anne est conseillère municipale et elle veut la mairie aux prochaines élections ,mais  la famille subit les attaques d’un inconnu qui fait revivre les secrets de la famille, enfouis, depuis plusieurs générations, depuis  La Seconde Guerre Mondiale.

Tante Line, prépare une lamproie pour toute la famille et pendant le repas on parle de ces secrets.

CRITIQUE:

La Fleur du mal est le cinquantième film de Chabrol et il présente une structure de composition dramatique où les personnages  vivent des amours impurs, ils sont remplis de haine de trahison et de soupçons.

Le cinéaste utilise les scènes de table, où les personnages sont obligés de parler, en présentant  des moments de vérité ou de grands mesonges.

La figure de Tante Line est un peu différente des autres , plus calme.

La narration m’a paru très lente et peu intéressante.

 

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ZAZIE DANS LE MÉTRO

 

(Fiche réalisée par Javier Chinea-B1)

 

Fiche technique :

Réalisateur : Louis Malle

Adaptation : Louis Malle et Jean-Paul Rappeneau (d’après le roman de Raymond Queneau, Éditions Gallimard)

Musique : Fiorenzo Carpi

Effets spéciaux : Locafilms

Effets optiques : LAX

Filmé en Eastmancolor

Année : 1960

Fiche artistique :

Catherine Demongeot (Zazie)

Philippe Noiret (Gabriel)

Vittorio Caprioli (Pedro/Trouscaillon/Aroun Arachide)

Carla Marlier (Albertine)

Odette Picquet

Jacques Dufilho

Antoine Roblot

Yvonne Clech

Hubert Deschamps

Annie Fratellini

Synopsis

 

Zazie (12 ans) arrive en train à Paris avec sa mère, qui va revoir son amant ; dès qu’elle le voit dans la gare, elle laisse Zazie avec son oncle Gabriel. Les folles aventures de Zazie commencent.

Critique

 

C’est un des premiers films de Malle, qui, après son intervention comme assistant de réalisation et cameraman dans le fameux film aquatique « Le monde du silence » de Jacques-Yves Cousteau  (1956), avait  réalisé « Ascenseur pour l’échafaud » (1958, avec Jeanne Moreau et Maurice Ronet) et « Les amants » (1958 ;  Jeanne Moreau –avec un curieux rôle de l’aristocrate espagnol José Luis de Vilallonga). Il adapte au cinéma le roman de Raymond Queneau (1959), qui avait eu un grand succès.

Le film est une ivresse de couleurs et mouvements, avec un certain étalage de technique et de style (voir les séquences tournées très rapidement ou très lentement, les lentilles grand-angle  déformantes, les trucages dans les scènes à la tour Eiffel). Il s’agit de cinéma pour les amants du cinéma, avec des allusions (peu aimables) à la Nouvelle Vague, par exemple. Il y a des influences surréalistes (Buñuel) et anarchistes (Vigo), et nous voyons le développement d’un monde parallèle, avec sa propre logique et ses propres règles ; la sensation générale est celle d’un rêve coloré et baroque.

La vision (anti-) touristique de Paris a beaucoup de charme (l’oncle Gabriel, par exemple, confond une église avec le Panthéon), et, cependant, on montre des scènes de métiers et de rues  de Paris qui donnent envie d’y vivre. La longue séquence à la tour Eiffel est vraiment drôle, et peut servir pour faire une publicité de la ville  d’une façon alternative, mais très attirante. (voir la rubrique Paris vu par…)

Malheureusement, il y a des morceaux répétitifs et un peu ennuyants (la dispute dans le bar), mais l’impression générale est magique. Il y a une jolie symétrie entre le début et la fin du film. Paradoxalement, le « Métro » dans le titre est presque un « Mac Guffin » dans le sens des films de Hitchcock.

 

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TOUT POUR PLAIRE

(Fiche réalisée par Charo Rodriguez-B1)

Réalisé par: Cecile Telerman

Date:   2005

Avec:  Mathilde Seigner, Anne Parillaud, Judith Godrèche

Genre:  Comédie

Pays:   France

Le Synopsis

Le film raconte la vie de 3 femmes de 30 ans. Elles sont amies d’enfance. Marie est médecin et elle est mariée avec deux enfants. Florence est aussi mariée, elle a un fils et travaille Dans une agence de publicité. Juliette est avocat et célibataire. Elle a des problèmes financiers. Le film montre les soucis de ces femmes dans leurs relations de couple, comme mères et professionnelles et aussi Juliette avec sa difficulté à trouver un compagnon.

Mon opinion

C’est un film léger et sympa. J’ai aimé l’interprétation des trois actrices principales. Dans l’histoire on ne trouve rien de très profond mais pourtant je crois que certaines femmes peuvent s’identifier avec les problèmes et les soucis quotidiens de Marie, Florence et Juliette.

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POTICHE

(Fiche réalisée par Marisol Caballero-B1- Avec une critique supplémentaire réalisée par Eulalia Porras-A2).

FICHE TECHNIQUE

Réalisateur: François Ozon

Acteurs: Catherine Deneuve, Gérard Depardieu, Fabrice Luchini, Karin Virad, Judith Godrèche, Jérémie Renier

Genre : Comédie

Année : 2010

SYNOPSIS

Suzanne (Catherine Deneuve) est une femme dévouée à son foyer et à sa famille. Elle vit avec eux à Sainte-Gudule, dans le nord de la France. Elle est mariée à Robert Pujol (Fabrice Luchini) qui est un patron et un mari désagréable et ronchon. Il passe la journée à crier à ses enfants et à tous les employés de son usine de parapluie. Il considère que sa femme est une potiche. En France, une potiche est un grand vase, un objet décoratif, mais dans la langue familière on l’utilise d’une manière péjorative.

Après une grève et l’enlèvement de son mari qui a une crise cardiaque, Suzanne est seule à assumer le contrôle de la société. À la surprise de tous, c’est une femme intelligente, capable et déterminée pour les affaires. Lorsque Robert va rentrer à la maison et vouloir récupérer son rôle de patron, les problèmes vont commencer et  les mensonges du passé vont  apparaître au jour…

MON OPINION

À mon avis, Catherine Deneuve a donné du corps et du caractère au personnage. Elle est élégante et belle. Par contre, je pense que Gérard Depardieu a été grotesque et négligé et qu’ils auraient pu choisir un autre acteur pour ce rôle.

Potiche est à l’origine une pièce de théâtre (1980) qui a été adaptée pour le cinéma.

Extrait de la pièce de théâtre:

 

C’est un film drôle mais à cause de mon handicap en français, je n’ai pas pu l’apprécier pleinement. Bref, le film est une comédie plaisante et agréable qui fait sortir une femme potiche de l’ombre de son mari.

CRITIQUE Nº2 (Eulalia Porras)

Je suis allée voir un film commercial français appelé POTICHE, qui est passé  à l´Institut Francais le lundi 21 mars de cet année (2011).

J´ai aimé cette comédie sur une femme qui est forcée de prendre en charge l’usine  de parapluies de sa famille, et elle le fait très bien, ce qui oblige son mari et ses enfants à la voir de facon différente. Le film a plusieurs choses amusants mais je n’ai pas  aimé ce que « la  potiche » a proposé à sa fille.

En géneral, c´est un fil très agréable à voir. Je le recommande.

Lali

 

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AU-DELÀ DES CIMES

(Fiche réalisée par J.G.S. Compte)

(Documentaire) 2008

Réalisation

RÉMY  TEZIER

Acteurs

CATHERINE DESTIVELLE, CLAIRE DESTIVELLE, GABRIEL BRIAND.

Narration

BERNARD GIRAUDEAU

Directeur de la photographie

TIERRY MACHADO

Musique

JÉROME LEMONIER

Résumé

Catherine Destivelle,  probablement  la meilleure escaladeuse (grimpeuse et alpiniste)   du monde, nous emporte  au cœur   de la montagne.  Elle nous donne  sa vision de la vie et de la liberté depuis les cimes  des  environs  du  Mont Blanc .

Le tournage a débuté en juin 2006 et a duré deux mois, à une altitude entre 3000 et 4500 mètres. Le film a été réalisé avec  des techniques  très avancées depuis la paroi et une caméra gyroscopique

Le documentaire a obtenu plusieurs  récompenses dans divers festivals.

Ma critique

Une des meilleurs films qui on été faits sur le monde de la montagne, vu par la  meilleure alpiniste  du monde.

Tous ceux qui on vu ce documentaire, ont bien entendu eu envie d´aller aussi   là  haut.

 

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LE DÎNER DE CONS

(Fiche réalisée par Beatriz García Martinez-B1)

Réalisateur: Francis Veber

Date du film: 1997

Acteurs: Thierry Lhermitte, Jacques Villeret, Francis Huster

Genre: comédie

Synopsis: Tous les mercredis, un groupe d’amis se réunit pour dîner. Chacun doit amener un con. À la fin du dîner, celui qui a amené le plus con est vainqueur. A cette occasion, Pierre Brochant croit qu’il a trouvé un vrai champion: François Pignon, un fonctionnaire spécialisé dans la construction de batîments en allumettes. Mais quand Pierre attend Pignon à son apartement tout se précipite: soudain il souffre d’un lumbago, sa femme le quitte et Pignon insiste pour l’aider. Ce que Pierre ne sait pas c’est que Pignon est un maître pour déclencher des catastrophes. Il insistera pour résoudre ses problèmes de relation et finalement il va réussir à faire venir un inspecteur des finances, et aussi son pire ennemi et un femme folle qui le poursuit.

Critique : J’ai beaucoup ri avec ce film qui est terriblement amusant. Mais ce n’est pas seulement une comédie; c’est aussi une critique  ces groupe de bourgeois qui aiment ridiculiser les autres. Finalement c’est clair que Pignon est un gaffeur, mais c’est aussi une personne très bonne alors que les autres ne sont que des cyniques et des prétentieux.

 

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LES 400 CENTS COUPS

(Fiche réalisée par Paz Téllez-B1)

 

FICHE TECHNIQUE:

 

Réalisateur: François Truffaut

Acteurs: Jean-Pierre  Léaud (Antoine Doinel), Albert Rémy, Claire Maurier,   Patrick Auffay, Georges Flamant.

Musique: Jean Constantin

Photographie: Henri Decaë

Genre: Drame.

Année: 1959

SYNOPSIS:

 

Antoine n’est pas aimé. C’est un adolescent qui habite à Paris avec ses parents. Ils ne s’occupent pas de lui et il vit dans une ambiance de solitude et d’incompréhension. Il sait qu’il est le fils non desiré d’une  mère célibataire qui ne voulait pas qu’il  naisse. Son père n’est pas son vrai père.

L’école où il va est  hostile, dure et oppressante,  là-bas il est injustement puni beaucoup de fois. C’est une école pleine de règles  qui doivent  être respecteés.

Dans la vie d’Antoine le plus d’important, ce sont les livres, le cinéma et l’amitié de  René avec lequel il rêve un jour d’arriver à la mer; tout ça lui permet de s’évader de sa vie quotidienne où il manque d’affection.

La vie d’Antoine devient  de plus en plus difficile. Il va a faire de plus en plus de bêtises…

CRITIQUE:

 

Ce film de 1959 a été le premier  long-métrage de François Truffaut. C’est un film dur et qui  bouleverse. Il montre un enfant maltraité, une histoire de solitude et d’abandon où le protagoniste lutte toujours pour s’en sortir et ne pas se rendre face aux difficultés

C’est un film en noir et blanc,  la  mise en scène est simple, les dialogues spontanés et il  a été filmé dans  des décors naturels. Le quotidien est bien reflété.

Truffaut ne fait pas un mélodrame, il fait arriver au spectateur toute la douleur  de l’histoire  d’Antoine avec une regard émouvant.

C’est un film que je  recommande vraiment.

 

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LE VÉLO DE GHISLAIN LAMBERT

(Fiche réalisée par Estrella Benitez-B1)

  • Fiche technique

Réalisateur: Philippe Harel

Avec:  Benoît Poelvoorde, José García et Daniel Ceccaldi.

Date: 2001

Genre: Comédie

  • Synopsis

Ce film raconte l´histoire de Ghislain Lambert, un cycliste amateur qui fait tout ce qu’il peut pour devenir un grand champion.

Tout commence le jour où le chef d´une équipe de cyclistes lui dit de les rejoindre, et il accepte sans hésiter.

Mais le début de sa petite carrière ne sera pas comme il l´avait espéré car il ne sent pas l´esprit d´équipe et tous les efforts qu’il fait ne sont pas reconnus.

Il fera tout son possible pour arriver le premier, même si c´est contre les règles…

  • Mon opinion

Je pense que c´est une analyse lucide du cyclisme, le sport par excellence en France, et le réalisateur veut raconter aussi les débuts du dopage dans le sport.

Je me suis beaucoup amusée!  Il y a des scènes très drôles.

 

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JEUX D’ENFANTS

(Fiche réalisée par Renée Keusses-B1)

Jeux d’enfants est un film français qui a été réalisé par Yann Samuell

Julien et Sophie sont deux amis d’enfance. Ils ont converti un ancien jeu en mode de vie. Très vite, ils deviennent inséparables mais leur jeu va trop loin. Le jeu « Cap ou pas cap? » (capable ou pas capable) sera leur manière de vivre et il leur fera faire les pires bêtises. Ils sont continuellement blessés par le jeu, mais ils ne peuvent pas s’arrêter de jouer et ils ne peuvent pas dire leurs sentiments, ni dire « je t’aime ».

Ce film est très romantique; une jolie histoire à la fois de haine et d’amour.

 

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La marche de l’empereur
 
(critique réalisée par Maria Jesús Fanconi-B1)

 

« Un voyage sublime et passionnant au pays des Manchots. »
Un film deLuc Jacquet raconté par Romane Bohringer, Charles Berling et Jules Sitruk.
 
Je crois que ce film est impressionnant,plein de paysages très beaux.
Il montre la vie naturelle des êtres qui habitent dans l’Oamok, la partie de terre de l’Antarctique. C’est un endroit fantastique.
Là-bas, les pingouins luttent contre le froid, ils se serrent les uns contre les autres tous ensemble, et passent ainsi des jours et des jours.
Le film montre une histoire d’amour, l’histoire de la vie avec ses orages et ses jours de soleil.
Je crois que nous devons tous apprendre de toutes les autres créatures de la planète pour savoir affronter les problèmes que tout être vivant a comme loi de vie.
 

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LA MÔME

(Fiche réalisée par Nuria Vasquez)

FICHE TECHNIQUE

Réalisateur: Oliver Dahan

Acteurs: Marion Cotillard, Sylvia Testud, Pascal Gregory, Emmanuelle Seigner, Jean-Paul Rouve, Gérald Dépardieu, Clotilde Courau, Jean- Pierre Martins, Catherine Allegret,  Marc Barba .

Genre: biographie

Date: 2007

Pays: France

Durée: 2h 10’

SYNOPSIS

Dans ce film, il s’agit de la vie d’une femme qui a été une célèbre chanteuse française: Edith Piaf.

On peut voir, dès le premier instant, les difficultés qui ont marqué son enfance pendant la guerre et une situation familiale  assez fragile; cela suivi d’une série de pertes affectives qui l’ont frappée tragiquement.

Elle avait commencé à chanter dans la rue, tout d’abord avec son père, et après toute seule ou avec des amis, jusqu’au moment où  elle est écoutée par un impresario  du monde de la chanson. Celui-ci lui a donné sa première opportunité comme chanteuse. Alors, sa carrière de chanteuse a décollé et elle est devenue de plus en plus connue et célèbre, car elle était très talentueuse. Elle a même triomphé aux Etats-Unis.

Pourtant sa dépendance aux drogues et à l’alcool, liée à un caractère et une personnalité très complexes, l’ont fait  tomber dans la maladie, une grande détérioration physique et une mort assez précoce.

CRITIQUE PERSONNELLE

Moi, j’ai trouvé le film très proche et frappant, car la personnalité controversée d’Edith Piaf vibre à chaque instant.

Je crois que Marion Cotillard a très bien joué son personnage, son interprétation a été si impressionante pour moi, qu’il y a eu quelques moments où j’ai pu sentir en moi-même l’angoisse, l’anxieté, la force que transmettait cette vieille gloire de la chanson. Ça m’a aidée à mieux comprendre comment ce mélange de talent et de souffrance intérieure la poussait à vivre chaque moment de sa vie avec une intensité incroyable.

Cependant, le scénario a quelques moments de confusion pour moi, surtout à cause des fréquents changements entre passé, présent et futur pendant tout le film.

Néanmoins, j’ai vraiment adoré.

 

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LES CHORISTES

(critique réslisée par Luisa Cavero)

FICHE TECHNIQUE:
Film: Les Choristes
Réalisateur: Christophe Barratier

Acteurs: Gérard Jugnot, François Berléand, Kad Merad

Genre: Drame

Année: 2004

SYNOPSIS:

Fond de L’Étang est un internat lugubre pour enfants avec des problèmes qui en plus souffrent des excès d’autorité de son directeur, Monsieur Rachin.

Le jour où Clément Mathieu arrive là-bas comme le nouveau surveillant des enfants et professeur de musique, personne n’imagine combien la vie des habitants de l’internat va changer grâce à lui.

Mathieu n’est pas prêt à suivre les méthodes d’éducation imposées par le directeur. Ses efforts lui feront découvrir le puissant effet que la musique exerce sur les élèves.

CRITIQUE:

J’ai déjà vu ce film plusieurs fois mais il m’émeut toujours. C’est vraiment touchant. La bande sonore est extraordinaire.

Le rôle du personnage principal est charmant : le professeur humble qui croit fortement qu’une autre forme d’éducation est possible dans l’internat, et qui peu à peu applique ses méthodes aux élèves. Avec l’organisation de la chorale, il leur fait découvrir la passion pour la musique en même temps qu’il leur transmet son enthousiasme. Sa récompense est de s’apercevoir de ça et aussi de trouver que les enfants l’inspirent.

Il y a d’autres personnages attendrissants dans le film, comme l’orphelin Pépinot ou le talentueux Pierre, le petit garçon rebelle au visage d’ange, fils unique de mère célibataire.

Bref, ce film est un vrai régal.

 

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DES HOMMES ET DES DIEUX

(Critique réslisée par Ignacio Perez-B2)

FICHE TECHNIQUE :

Film réalisé par Xavier Beauvois.

Avec Lambert Wilson, Michael Lonsdale, Olivier Rabourdin…

Sortie cinéma : 8 septembre 2010

Genre : Drame

SYNOPSIS:

Ce film parle des événements qui se sont passés dans le monastère cistercien de Tibhirine en Algérie de 1993 à 1996.

Huit moines vivent en harmonie avec la population musulmane dans les montagnes d’Afrique du Nord. Cette paix est brisée lorsqu´un groupe de terroristes islamiques assassinent des travailleurs étrangers.

Tout le monde condamne le crime. L’armée offre sa protection aux moines, mais ils la rejettent. Ce  sont des hommes de la paix. Mais que doivent ils faire, partir, rester et se  préparer au martyre? Quelle est l’opinion de leurs amis musulmans?

CRITIQUE:

Ce film n’est pas seulement un film sur la religion, sur la relation des moines avec Dieu ; c’est aussi  un film sur les hommes, leurs forces et faiblesses, leurs luttes pour leurs idéaux et leurs craintes, sur la paix et la tolérance.

La peur et la lutte sont le coeur du problème. Les moines ne veulent pas mourir, mais, peu a peu, ils voient qu’il n’y a pas d’autre solution que rester. Cependant, ils sont faibles. Ils tremblent de peur, pleurent et prient  Dieu.

Le spectateur peut voir et sentir cette peur et cette angoisse et la douleur que cela, dans leur lutte, leur provoque. Pourtant, la faiblesse, si humaine, donne plus de mérite à leurs décisions parce que le vrai courage consiste à vaincre la peur.

D’autre part, le rythme du film est très lent, trop pour certains, mais  on peut ainsi  profiter de tous les détails de l´histoire.

Bref, je pense que ce film est un chef-d´oeuvre du cinéma actuel et  je le recommande vivement.

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Deuxième critique reálisée par Brian Handley-B1

Ce film, après avoir gagné le grand prix du jury de Cannes (2010), était très attendu. Xavier Beauvois traite l’histoire avec beaucoup de sensibilité et de respect. Tout se déroule très, très lentement et cela prépare la fin tragique. Dans le film, il y a beaucoup de silence et peu de conversations, mais avec de la musique religieuse. C’est un film avec une grande spiritualité. Le résultat donne une impression très forte.

Je le recommande vraiment.

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PERSEPOLIS

(Critique réalisée par Jorge Peñas-B1)

Fiche technique: long métrage d’animation français de Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi sorti en France le 27 juin 2007. (Prix du Jury au Festval de Cannes 2007).

Synopsis: Persepolis est l’histoire autobiographique de Marjane Satrapi, iranienne, auteur de la bande dessinée qui a le même nom.

Le film commence en 1979. Marjane est la fille d’un couple moderne et progressiste qui habite à Téhéran. C’est l’époque de la révolution islamique et Marjane et sa famille voient comment les fondamentalistes arrivent au pouvoir. Les changements qui se produisent en Iran font que les parents de Marjane pensent que celle-ci devrait partir en Europe pour faire ses études. Marjane reste à Vienne pendant 4 ans, mais après plusieurs mauvaises expériences, elle découvre qu’elle a besoin d’être en Iran, avec sa famille et elle revient, mais là,  elle découvre que la situation  est pire qu’avant son départ…

Ma critique : Ce film est intéressant car il raconte l’histoire d’une femme qui n’a pas eu une vie facile. C’est un drame personnel avec un contexte historique important. Les petites doses d’humour distribuées dans tout le film évitent que le spectateur s’ennuie. Les dessins sont en noir et blanc. Ils sont simples et très élégants.

Persepolis est un film que je recommande vraiment.

 

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LE CONCERT

(critique réalisée par Nicolás Sanchez -A2)

Fiche technique:

Réalisé par: Radu MIHAILEANU

Avec: Alexei Guskov (Andrei), Mélanie Laurent (Anne-Marie), Dimitri Nazarov (Sacha), Valeri Barinov (Iván), Miou-Miou (Guylène), François Berléand (Olivier), Anna Kamenkova (Irina), Lionel Abelanski.

Genre:Comédie dramatique / Film musical

Pays de production: Belgique, France, Italie, Roumanie.

Durée: 2 heures

Synopsis: Nous sommes en Union Soviétique, à l’époque de Brejnev. Andrei Filipov était  considéré comme l’un des meilleurs chefs d’orchestre du Bolchoï, mais il a été renvoyé parce qu’il a  refusé l’expulsion des musiciens juifs de son orchestre. Des années plus tard, Andrei Filipov travaille comme « homme de ménage » dans ce même lieu (le Bochoï) quand un fax arrive invitant l’orchestre à aller à Paris au Théâtre du Châtelet. Le fax tombe dans ses mains…le moment de la revanche est arrivé !

 

 

Ma critique: Un hymne à l´humanité, une grande comédie dramatique et un film émouvant sur l’amitié. Un bon scénario, une bonne réalisation et une bonne interprétation; avec de l´humour et de tendresse, et de plus, avec une bonne musique. Il y a des moments totalement surréalistes, comme quand ils attendent, sur la Place Rouge, un  autobus qui n’arrive pas, ou quand le vieux trompettiste et son fils essaient de vendre des téléphones portables. Un bon film qui vaut la peine d’être vu.

 

 

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MAUVAISE FOI

(article écrit par Estrella Benitez-B1)

Fiche technique

  • Réalisateur : Roschdy Zem
  • Avec: Roschdy Zem, Cécile de France et Pascal Elbé
  • Date:  2006
  • Genre: Comédie

Synopsis

Ce film traite des problèmes qu´il y a quand  deux  religions s´affrontent.

Il commence à parler de la vie banale d´un couple. Elle est juive et il est musulman, mais apparemment tout marche très bien. Il s´appelle Ismaël et elle, Clara.

Il travaille comme professeur dans un  conservatoire de musique et elle est kinésithérapeute.

Ça se passe à Paris, où le mélange des cultures est plus remarquable.

Il vivent ensemble depuis quatre ans, mais tout d´un coup, un jour, elle découvre qu´elle est enceinte et ils fêtent ça, mais Clara va lui présenter ses parents, et là, ça va très mal…

Ceux-ci  s´étonnent beaucoup quand ils découvrent qu´Ismaël est musulman, et ils n´acceptent pas…

Par contre, Ismaël ne raconte rien à sa mère parce qu´il a peur de ce qui se va se passer.

Comment finira l´histoire?

Commentaire

C´est dramatique mais, en même temps, c´est amusant parce qu´il y a un point de vue ironique sur certaines choses.

C´est vraiment un bon film que je vous  recommande.

 

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WELCOME

(article écrit par Isabel Gonzalez- Groupe B2 de Brigitte Falga)

Fiche du film:

Realisé par Philippe Lioret, en 2008 et sorti en Espagne en 2010

Avec Vincent Lindon, Firat Ayverdi, Audrey Dana

Durée: 1h, 50 min.

Genre: drame

Synopsis:

Simon (Vincent Lindon) est maître-nageur à la piscine municipale de Calais; il est en train de divorcer de sa femme, Marion (Audrey Dana).

Bilal est un garçon kurde de 17 ans qui a traversé l’Europe et le Proche Orient en 3 mois, pour arriver à Calais, où il échoue dans son désir de traverser la Manche dans un camion.  Il veut arriver à la nage  en Angleterre, pour retrouver sa copine.

Le projet insensé de Bilal devient le lien entre les deux personnes, puisque Bilal lui demande des leçons de crawl; pour sa part, Simon trouve une façon de reconquérir sa femme, militante dans une organisation d’aide aux inmigrants.

L’amour est la raison d’agir pour les deux, mais l’histoire dénonce aussi une situation terrible pour des immigrants en France: un article de la législation française pénalise ceux qui aident les réfugiés

Ma critique:

Welcome est un film sur un sujet très difficileà approcher: l’immigration illégale; mais la politique est l’arrière plan d’ une  histoire d’amour, et ça c’est un des succès du film.

L’atmosphère étouffante dans laquelle sont la ville de Calais et les personnages, comparée dans le film avec la situations des juifs en Allemagne, dans les années 30, est très importante dans le film.

Une des meilleures choses, pour moi, c’est l’interprétation, surtout, de Vincent Lindon, mais aussi le scénario:  une histoire de gens simples qui décide de s’opposer à  un système injuste, à une loi qui interdit d’aider les inmigrants, pour éviter de les attirer.

L’amitié, qui n’entend  ni de  lois ni  d’interdictions, est aussi un ingrédient important dans une histoire émouvante.

Pour moi, le film est une surprise;  je ne savais rien de  cette règlementation française, et je me demande s’il y a un telle règlementation  en Espagne.  Le film oblige le spectateur  à se poser la question « Que ferais-je, moi, à la place de Simon ? »; « qu’est- ce que je fais pour les immigrants?

Tout le monde est  passif sur ce sujet, et cela explique ce type des lois.

 

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MONSIEUR IBRAHIM ET LES FLEURS DU CORAN

(article rédigé par Lourdes Maján-Groupe B2 de Brigitte Falga)

Dans ce film, il s’agit d’un jeune français qui s’appelle Moïse (Momo) interprété par PierreBoulanger, qui a mon avis est discret.  Comme le père et la mère de Moïse sont absents, Moïse a beaucoup de liberté. Cette liberté est bonne et mauvaise. Mauvaise parce que Moïse est entouré de prostituées. Mais, cette liberté permet aussi à Moïse de se faire un bon ami : Monsieur Ibrahim et commencer à connaître le monde qui l´entoure . Il faut penser que le message central du film est ceci : la solitude de l´enfant et aussi que l’amitié peut se faire entre deux êtres humains qui, en apparence, sont complètement différents et d´autre part se complètent.

 

N.B. Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran est l’adaptation d’un  livre d’ Eric-Emmanuel Schmitt, paru en 2001.

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JOYEUX NOËL  (article rédigé par Onelia Alvarez-B1)

Ce film de Christian Carion (2005)   est basé sur des  faits réels qui ont eu lieu pendant la première guerre mondiale : des épisodes de fraternisation entre soldats ennemis qui passent le 24 décembre dans les tranchées.

Dans le film, trois unités des différentes armées, française, anglaise (écossaise dans le film) et allemande luttent pour une cause que beaucoup ne comprennent pas.

La nuit de Noël, dans la tranchée allemande, une chanteuse d’opéra obtient un sauf –conduit pour pouvoir voir son mari qui est soldat et qui est aussi chanteur d’opéra. Les deux décident de chanter des chants de Noël pour remonter le moral des soldats.

Lorsque les Écossais et les Français écoutent les chants, ils chantent aussi, (les écossais les accompagnent avec la cornemuse) et finalement, ils vont célébrer ensemble la nuit de Noël.

À la fin de la nuit, les soldats retournent à leur tranchée, mais plus rien n’est comme avant…

À mon avis, ce film nous montre bien l’absurdité de la guerre.

 

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COPIE COFORME (2010)       Deux commentaires:

1.« Copie conforme », avec Juliette Binoche, est l’histoire de la rencontre d’un homme et d’une femme dans un village de la Toscane où tout peut être possible. L’homme est un écrivain anglas qui est là pour présenter son livre. La femme, qui a un fils, est une galériste française. Ils réalisent un petit voyage pendant lequel ils se font passer pour un couple.

Le metteur en scène, Abbas Kiarostami, joue avec les spectateurs, parce que nous ne savons pas clairement si le couple fait semblant ou exprime la réalité.

Alicia Vivas (B1)

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2.Le nouveau film d’ Abbas Kiarostami est un exemple assez intéressant de la thèse du célèbre psychanalyste français Jacques Lacan sur “l’inexistence du rapport sexual”.

Cette idée un peu bizarre ne veut pas dire que  les relations sexuelles n’existent pas. Il s’agit de l’inexistence d’une règle pour réguler les relations entre les hommes et les femmes.  Ce qui se traduit par un malentendu permanent avec le partenaire.

Le film montre un couple, avec une relation un peu énigmatique, et qui  maintient  une conversation qui dure tout le film. L’insatisfaction et l’amour…

J’ai particulièrement  aimé l’intervention des deux personnages secondaires: une femme qui parle avec Juliette Binoche, l’actrice principale, sur les hommes, et un homme qui fait un petit commentaire au mari de Juliette Binoche, sur les femmes.

Beatriz García (B.1)

 

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Film: “LA  TÊTE EN FRICHE” (2009) (Article de Carmen Cordero-B1)

Réalisateur : Jean Becker

Argument :

Dans un parc, Germain, qui a cinquante ans et est presque analphabète, connaît  Marguerite, une vieille femme passionnée par la lecture. Marguerite commence à lui lire des livres et Germain découvre la magie de la lecture. Pour ses amis du café qui pensent qu’il est un idiot, Germain commence à changer. Mais Marguerite devient aveugle et Germain s’efforce et lui fait  la lecture  quand elle n’est plus capable de lire.

Opinion personnelle :

G. Depardieu et Gisèle  Casadesus sont  formidables. La musique de Laurent Voulzy est très belle. C’est un film très intéressant et facile à voir. Une histoire pleine de tendresse et  de sensibilité. Ça vaut la peine de le voir !

 

N.B.  Jean Becker a réalisé de nombreux films parmi lesquels ces deux très beaux films

–  Deux jours à tuer

–   Les enfants du marais.

 

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L’Arnacoeur (Les Séducteurs en espagnol, The Heartbreaker en anglais) (2010)

(Article de Lynne Sharrock-B1)

Je suis allée au cinéma il y a une semaine avec ma voisine, Julie, qui est française. Elle a voulu voir L’Arnacoeur, qui est un film français du genre comédie romantique du réalisateur Pascal Chaumeil. Elle m’a expliqué que le titre est un jeu de mots, mais je ne l’ai pas compris!

L’histoire est qu’Alex (Romain Duris) est un expert, un professionnel qui fait se séparer les couples dans les relations où la femme est tombée amoureuse d’un homme fou ou sans futur. Alex utilise ses  talents de séduction pour montrer à la pauvre femme qu’il y a d’autres hommes qui sont mieux pour elle. Il travaille avec sa sœur et son mari et ils forment une équipe formidable. Mais Alex n’est pas sans avoir des principes. Il n’interférera jamais dans un couple où la femme est contente.

Un jour, il est obligé d’accepter un travail où il apprend rapidement que la femme, Juliette (Vanessa Paradis), est très contente, mais c’est son père qui ne veut pas qu’elle se marie avec son petit ami anglais, Jonathan (Andrew Lincoln) parce qu’il est ennuyeux.

J’ai bien aimé bien le film. Nous avons beaucoup ri beaucoup de l’humour et Alex n’est pas un homme laid bien qu’il doive se déguiser pour jouer ses rôles. Il a bien satisfait notre besoin de rire et enfin n, de faire que nous nous sentions bien un dimanche  soir.

 

N.B. Un  arnaqueur est un escroc, un filou (« estafador », en espagnol). Ici, l’arnaqueur joue avec les coeurs, d’où arnacoeur.

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Parcourir La France par l´intermédiaire du cinéma. Par J.G.S.Compte

Indépendamment de leur valeur artistique, je vous propose une série de films pour connaître les villes, les villages, leur atmosphère, les habitudes, les gens, et en général pour voir “la façon de vivre en France”

Si c’est possible, nous essaierons aussi de parcourir en personne les lieux où ont été tournées les scènes de quelques-uns de ces films; c´est une expérience agréable et une bonne raison de faire du tourisme.

Si vous allez à Paris, il y a beaucoup de coins que vous connaîtrez grâce au cinéma, par exemple, avec le film d´Amélie.

Et pour finir, voila une liste de ces films. Si vous en connaissez d´autres, s´il vous plait, ajoutez-les. C´est une bonne idée, aussi, de les voir en français: “nous allons travailler avec les oreilles”.

Et si vous cliquez sur les films, vous pourrez voir la bande-annonce.

À bout de souffle (1960) (Godart)

Before sunset (2004) (Richard Linklater)

La mémoire dans la peau (2002) (Doug Liman)

Frantic (1988) (Polanski)

Le dernier tango à Paris (1972) (Bertolucci)

Le fabuleux destin d’Amélie Poulain (2001)(J. Pierre Jeunet)

Les amants du Pont Neuf (1991) (Leos Carax)

Moulin Rouge (2001) (Baz Luhemann)

Paris je t´aime (2006)

Bienvenue chez les ch´tis (2008) (Dany Boon)

Les choristes (2004) (Cristophe Barratier)

La veuve de St. Pierre (1999) (Patrice Leconte)

Chocolat (2001)(Lasse Hallström)

Un long dimanche de fiançailles (2004) (J.P. Jeunet)

Le dîner de cons (1998) (Francis Veber)

Le  hérisson (2009) (Mona Achache)

Les parapluies de Cherbourg (1964) (Jacques Demy)

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SUR LES PAS D’AMÉLIE

José Gutierrez (alias «Compte »), étudiant de niveau B1,  nous propose aujourd’hui une petite promenade sur les lieux de tournage d’un film célèbre.  « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain » de Jean-Pierre Jeunet, avec Audrey Tautou.

 Mais avant de commencer notre balade, un petit coup d’oeil au trailer du film:

Et maintenant, nous commencerons par le magasins de fruits et légumes, dans le quartier deMontmartre.

Le café des Deux Moulins, qui s’appelle ainsi car il se trouve entre Le Moulin Rouge et

Le Moulin de la Galette.

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