Talents, vous avez dit talents ?

  • Quand les lycéens uginois s’essaient à l’écriture, voilà ce que cela donne….

 

  • Pas de nouvelles, bonnes nouvelles?
  • Détrompez-vous voici trois nouvelles écrites par les élèves des 2t5 et 2t3 dont vous me donnerez des nouvelles…si le coeur vous en dit…Vous me direz si Maupassant doit aller se rhabiller ou pas ! Vous pourrez me faire part aussi de celle que vous préférez pour lui décerner un prix…
  • Liens pour lire des nouvelles de Maupassant:http://maupassant.free.fr
  • « Hela » de G. Cuillery, L. Argentier et F. Eck (2t3)

    « «  A-t-on fini la tournée ? demanda Chiara au reste du groupe.

    Caterina regarda sur sa liste :

    « On a encore quatre personnes : Medhi, Hela, Agostino et Chérine.

    – Qui est Hela ?  interrogea Alessandro.

    – Elle vient d’Arabie Saoudite, poursuivit Caterina, elle est jeune et ne doit même pas être majeure, elle s’est beaucoup confiée à moi ces derniers temps…

    – Qu’a-t-elle dit de plus ?

    – Je vais t’expliquer. Elle est originaire d’un village du nord, d’une famille pauvre et nombreuse. Elle n’est jamais allée à l’école et passait ses journées à s’occuper de ses innombrables frères et sœurs.

    Un soir d’automne, son père lui a annoncé qu’elle était promise à un paysan de bonne famille qui venait d’avoir trente six ans et n’avait toujours pas d’enfants, elle s’est sentie prisonnière, tout le monde décidait pour elle et son avis n’avait pas de valeur. Une semaine après, elle était mariée.

    Hela demeurait désormais dans une grande bâtisse. Jamais sa vie n’avait été aussi confortable, il y avait une télévision, un poste de radio, et même un lave vaisselle. Cependant, le couple n’était pas amoureux. Son mari ne cessait de réclamer une progéniture. Elle considérait cela comme une cohabitation forcée.

    Elle entendait régulièrement à la radio que le niveau de vie des pays occidentaux était beaucoup plus élevé. Hela avait envie d’être libre. Elle avait pris sa décision, elle partirait. »

  • Lire la suite vous  ferait plaisir? Cliquez sur  le lien   « Hela »

« Le vieux » de G. Fauquembergue, T. Rosset, J. Castagno et A. Avrillon (2t5)

« Jean et Lucien buvaient encore. Il était tard, et dehors il pleuvait dru. Les feuilles mortes ne résistaient pas aux violentes rafales de l’automne.

Lucien lut dans le journal un fait étonnant : un jeune homme avait tué son grand-père uniquement pour hériter de son argent. Seulement, comme il avait été pris, l’argent revenait à l’un de ses cousins.

« Tiens ! Dit Lucien, ça me fait penser à une histoire que j’ai entendue il n’y a pas si longtemps que ça.

– Raconte toujours, on a encore toute la soirée, répondit Jean.

– Et bien voilà :

Un vieux monsieur qui avait comme nom Parnossant était veuf depuis neuf ans déjà et il vivait seul dans la ville de Zürich, au Nord-Est de la Suisse. Il possédait un cottage de style alpin près d’une grande forêt de sapins. À l’automne, la région était tempétueuse avec des vents violents, le tonnerre hurlait sa colère, les éclairs foudroyaient les arbres, des milliers de feuilles virevoltaient et déclenchaient d’innombrables accidents comme des chutes d’arbres ou des inondations…. »

La suite vous intéresse, même principe!!! « Le vieux »

 

« L’effondrement » de L. Ducher, G. Bourlard et T. Kerlero de Rosbo (2t5)

  • « A l’aurore, au début de l’été, la couleur rose du soleil se reflétait sur la mer. Les pêcheurs habitués venaient pêcher des crustacés à marée basse. A midi, les touristes remplissaient les terrasses des bars et des restaurants de Veulettes-sur-Mer et l’après-midi, semblables à des tâches sur les plages de galets, ils lézardaient en mangeant des glaces. La soirée était animée par les promeneurs qui venaient admirer les falaises au crépuscule.
  • La plage de galets était creusée dans les falaises, elles-mêmes creusées par un bunker solidement ancré semblable à une forteresse hors d’atteinte. Parfois des promeneurs chevronnés le visitaient. Du bunker, on pouvait observer tout le paysage et ses splendides couleurs. Le plus beau était l’horizon sur la mer, les bleus variant selon le moment de la journée. Sur les plateaux surplombant les falaises, l’herbe d’un vert clair dansait au gré du vent et sifflait, s’accordant avec le bruit des vagues et le chant des oiseaux.
  • Au bout de la plage se trouvait un petit port de pêche qui approvisionnait tous les marchés de la région, jusqu’à huit kilomètres à la ronde.
  • Il y avait aussi un marchand de glaces et une petite supérette où Adam se rendait souvent après sa journée de travail à la centrale nucléaire ou lorsqu’il se baladait au bord des falaises… »

La suite vous intéresse, même principe!!! « L’effondrement »

 

  • Quant aux élèves de première STI 1, ils cheminent dans les méandres de la Corniche Kennedy et s’inspire du style de Maylis de Kérangal ( https://charybde2.wordpress.com/…/note-de-lecture-corniche-kennedy-maylis-de-kera…) pour nous livrer des débuts de roman dont nous aimerions bien lire la suite mais qu’ils n’ont pas eu le temps d’écrire car ils sont débordés par les livres à lire, les commentaires littéraires et les dissertations que leur donne leur prof de français…

Quentin et Karl

  • « 7h45, une nouvelle journée qui commence, encore. Chaque matin, le même rituel se répète, check, check pour les gars, bise bise pour les garçons-filles et filles filles. Tous ces jeunes au milieu des bus et des voitures, clap une portière qui se ferme, tutt tutt ça klaxonne eh tu vas bouger, oui! Une matinée bien mouvementée pour une personne étrangère à ce lieu. C’est loin d’être le cas pour Karl, lui il check, il bise, il marche serein et droit, les regards rivés sur lui mais lui n’en regarde qu’une. Dring! C’est 8h00, tout le monde s’affole mais personne ne le montre, tous endormis, Karl, encore, retrouve son groupe d’amis, les voilà réunis, les voilà les cinq gars Quentin, Romain, Tim, Ilyass et Karl, ça check. Alors y a contrôle? Quoi, quel contrôle, qu’est-ce tu dis? C’est comme ça tous les jeudis. Echange de résumés de cours en quelques minutes. Bonjour, ils répondent par un petit bonjour. Et toi là! ta casquette, tu viendras la chercher dans mon bureau, effrayé romain ne répond pas et de toute façon j’en ai une autre, m’en fous. »

 

Baptiste et Loris

  • « Chacun se ramène en vélo, clac, changement de vitesse, en moto, vroum bruyant, retour de flammes. Ils se rejoignent dans leur QG: le skate park. tout le monde se salue, claquement de mains, appellation par leur nom de baptême de Dream Team. Chacun parle plus fort que l’autre pour se vanter de ses dernières prouesses. Moi, hier j’ai distancé les flics en sautant dans le champ à moto. Moi, l’autre jour, j’ai lancé un gros trick sur un big air. Moi, j’ai pété ma moto en la poussant à bout. Raphaël, dix sept ans, alias l’animal, venu en BMX, pour s’exercer aux wheels se lève v’nez, on va s’entraîner à lever à la ligne droite. Tout le monde le suit, Axel, Lucile, Romain, Hugo, Baptiste… »

 

Geoffroy et Joshua

  • « Au commencement, trois jeunes soldats, encore apprentis, crânes rasés, bras musclés, tenues militaires sales, débardeurs verts froissés et humides, baggy gris, casques de protection, avec Famas chargés à blanc qui leur donnent un air de guerrier. Au champ de tir debout, statique, arme à la main et oeil dans le viseur, viseur tremblant en direction de la cible. Equipe qui mitraille la cible PAN-PAN! Derrière ce brouhaha, après chaque coup de feu, officier et général, gueulent ces ordres, ces instructions: visez la cible, pas le mur, bande d’ mal voyants! PAN-PAN! Coups de feu qui retentissent de plus belle. Puis silence total, officier qui ordonne la mise en rang, garde à vous!

Alors qu’en pensez-vous, ils ont du talent ou pas?

Passez de bonnes vacances et de bonnes fêtes 

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