Les dormeurs du val

Parodiez, pastichez, il en restera toujours quelque chose

 
La carrure forgée par des kilos d’haltères
Presque nu, ne portant qu’un moulbite en nylon
Collant ; où la saillie – d’allure autrefois fière,
gît : ce boxeur en a filé et pris, des gnons.
 
Le cogneur rogue, arcade ouverte, âme bourrue,
Le bide enluminé de tout un tas de bleus
Râle ; approchons pour voir, mais pas trop, car ça pue :
Excès de sudation ? Sous son aisselle, il pleut.
 
Les poings au fond des gants, il râle. Ronflant comme
Ronflent d’aucuns d’avoir bu tant et tant de rhum.
Arbitre ! viens et compte : et un, et deux, et trois…
 
Le seau d’eau dans la poire emporte une canine
Qu’il avait conservée jusque-là, et sa mine
N’est pas bonne : l’œil pend du nerf optique droit.
 
Signé Jaacques !
 

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