Les dormeurs du val

Parodiez, pastichez, il en restera toujours quelque chose

 
Il habite à Passy sa maison en meulière,
Il a de l’ambition, être un écrivaillon.
La semaine il travaille dans un ministère
Et rentre tard le soir dans son beau pavillon.
 
Son épouse l’accueille, elle est un peu bourrue
Et s’extirpe en bâillant de son petit prie-Dieu
Où elle fait du lard, devient plutôt dodue
Et prie pour qu’il soit un jour moins graveleux.
 
Dès qu’il dit un gros mot, il chope un hématome,
Et ça compte pour rien qu’il soit bon agronome.
Tout ce qu’il a réussi, c’est d’être un gros bourgeois,
 
Mais il a échoué dans sa belle combine :
Il aurait dû jadis épouser l’orpheline
Qui lui aurait permis de vivre sans emploi.
 

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