Les dormeurs du val

Parodiez, pastichez, il en restera toujours quelque chose

 
C’est un vrai macho brun à la stature altière,
Mâchonnant lentement des cigares oblongs
Et rares ; cherchant à fréquenter l’héritière
Lui qui aime les femmes aux cheveux fins et blonds.
 
Un gigolo d’occase accordant sous la nue
Sa guitare fringante aux longues cordes bleues,
Cador ; rêvant de voir toutes les femmes nues,
Grave dans un peignoir où DSK émeut.
 
Le pied c’est bien cette aïeule, encore ! Et comme
Il la forniquerait, un vrai malade, en somme !
Abusant , la perçant fortement : elle y croit …
 
Mais le butor n’a pas butiné sa poitrine ;
Il dort sur l’oreiller, la main sur sa tartine
Tranquille. Avec deux verres de rouge au côté droit.
 
Arthur Philippe Rambo, le 21 avril
 

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