Les dormeurs du val

Parodiez, pastichez, il en restera toujours quelque chose

 
Sous un bout de tenture, se tient une héritière
Ressemblant fortement au père nazillon
D’entant ; la gueuse tient un discours d’avant-hier,
Truie qui grogne et qui glousse envoûtée de passion.
 
Cette blonde empâtée, walkyresque et charnue,
A plaqué sur ma nuque un regard froid et bleu,
Et a tendu son bras, soulevé vers la nue
Par des élans guerriers comme faisaient les chleus.
 
Epiée par les aïeuls, elle mord. Beuglant comme
L’aurait fait le breton détestable : cet homme
Qu’ils faillirent voter sans bien savoir pourquoi.
 
Au final, elle ne passera pas Marine,
Ils voteront à gauche en ville comme à l’usine,
Habiles. Ils sont toujours du bon côté du droit.
 
Arthur Philippe Rambo, le 21 avril
 

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