Les dormeurs du val

Parodiez, pastichez, il en restera toujours quelque chose

 
C’est la progéniture à Toto, ce bestiaire,
Un pou bien accroché. Ils vont en bataillons
Urgents ; on les appelle « lentes carnassières »,
Ils dévorent la tête au gros chef de rayon.
 
Et dans cette toison inerte et saugrenue,
De la nuque à l’oreille, ils squattent le cheveu,
Ils s’étendent à l’aise, et font sans retenue
Des trous sur la caboche, et la mettent en feu.
 
Les doigts dans la tignasse, il gratte, le pauvre homme,
Il en perd son calcium, s’irrite le sébum,
Se déchire le cuir, et perd tout son sang-froid.
 
En vain il essaya la nitroglycérine,
Il ne peut plus dormir, sans ses trois aspirines,
Tranquille. Ils vont, les beaux poux rouges, sans effroi.
 
(Dédié à tous les papous, à poux ou pas à poux, comme disait Gaston Lagaffe)
 

No Comments :(

Your must be logged in to comment.